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Faîtes de la soupe
par Invité Sam 10 Nov - 15:14
Sur quatre jours, le festival se tiendra, la soupe hier, aujourd’hui, demain et après-demain !
On en trouvera…
de toutes les matières (de la ouate, qu’elle préfère, à la rêche toile de jute en passant par le vaporeux négligé de soie, pas de soi bien sûr, un passage quotidien sous la douche étant obligatoire),
de toutes les confessions (de l’impie bavarde à la coassante grenouille de bénitier, de la muette carpe farcie de l’Association de Pêche des Amateurs de Cyprinidés, juive donc, à la muse Ullmann qui n’est pas que blonde ni que suédoise, en passant par la vieille carcasse parpaillote réformée depuis des lustres…tiens, d’ailleurs, on n’y a pas vu le sanscrit hare krishna (et pour cause…car sa traduction locale n’en est-elle pas haro sur le baudet),
de tous les âges (toutefois limités à deux chez cet être primitif, l’homme, de l’adolescence jusqu’au démon de minuit, les deux pouvant occasionnellement se confondre),
de la plus petite à la plus grande école (que l’on ne pénètre pas comme un moulin, mais comme une halle), à commencer notamment par
la soupe aero, à déguster avec la fille de l’air (rien à voir toutefois avec le sou pareo, modeste, bien qu’infiniment attrayant, sous vêtement brésilien),
puis la soupe à gros, pour ceux qu’un délicat potage ne suffit à caler et qui garantit de généreuses futures récoltes de grosses légumes, aisément reconnaissables à leur conditionnement en boites Pullman (Mercedes 600),
suivie de la soupe de Caux, sous l’if à l’aise près des collines sylvestres de bicarbonate, prompte à guérir tant de la Fanny (cuiller de bois) que d’une surabondance de vin chaud (gueule de bois).
Ne seront pas exclus les malades et, notamment, ceux qui se sentent un peu fébriles à l’idée de devoir sortir leur porte monnaie, pour eux, la soupe radine…
Sans doute qu’après aussi succéderont des embarras de circulation (gastrique, pas ferroviaire évidemment) et qu’il nous faudra revenir à la vie ordinaire en effectuant un retour à la normale soupe !
Des délégations étrangères nombreuses seront bien entendu présentes, avec, en tête d’entre elles, l’allemande avec la soupe hermann, la vietnamienne avec la soupe à nous phong, la grecque avec la soupe pirée, l’écossaise avec la soupe hante, jusques au Vatican avec la soupe pape… Pour ceux qui prétendent que cette fête n’est pas très catholique !
Bien sûr qu’on allait y rencontrer des zommes, des zombies, des zonzons, des zinzins, des zingués, des zygomatiques (l’os malaire pour ne point le nommer, et non pas l’os ma mère tel qu’on l’entend quelquefois improprement exprimé de la bouche même de gynécologues anatomistes rapatriés), des zans, des zambons (ou mauvais), des zurluberlues (oui, il y a aussi des filles !) et même des ZZ au top, car le festival est non seulement gourmand, humoristique et musical, mais également coquin, ce dont j’allais, je ne vous dis pas, les filles, m’apercevoir quelque temps plus tard…
Arrivée sur la place de la mairie (Florac, ville matriarcale, ne connaît pas de place de la pairie) jeudi 13H00 sur le marché et acquisition de bols directement au cul du camion (ça commence fort, les filles !).
Premières dégustations : soupes au panais, cerfeuil, pommes de terre et carottes, puis à la tomate, enfin aux orties…
Retour à la clède pour mettre une bûche dans la cheminée, charger l’âtre en billots et accueillir cette bonne chaleur de la flamme (hein ! quoi ! qu’est ce que j’ai dit ?) jusqu’à 19H00 et de nouveau sur la sous-préfecture pour un apérisoupe.
Au son endiablé du Ragtime et du Dixieland de Magic Shook Heads, l’approvisionnement en soupes, frites, vins chauds et autres cassecroutes bat son plein.
Châtaignes accompagnées de lait ou de vin, c’est donc par un chabrot que je commençai, suivi d’un nectar à la semoule, cardamome et pois chiches (bien que généreux) et d’un consommé de tomates.
Vînt ensuite la cérémonie de la queue (30mn) devant le stand de frites derrière lequel officiaient trois hommes, l’un réparant l’une des trois friteuses en panne, le deuxième surveillant la cuisson, le troisième à la prise des commandes, au service du remplissage des cornets avec une petite cuiller ainsi qu’à l’arrosage des clients en ketchup et moutarde… Parallèlement, la crème de sardines s’étalait en épaisses couches sur les tartines jusqu’à en déborder largement des extrémités. Une grande estrade constituait la cave et rares furent ceux à ne pas profiter de ses délices.
Retour au bercail, nuit (dans le brouillard), réveil, à nouveau bûche dans la cheminée et petit déjeuner léger, café au lait, toasts grillés nappés d’œufs brouillés et de confitures de framboises et de Marat des bois de Croupilhac, de mûres de St Andéol, de figues et de pêches de vignes des Vanels, d’oranges de Florac, de miel de châtaigner de Rampon, puis quelques pélardons bien secs passés au grill délicatement recouverts de miel de chêne de St Chely, brousse de brebis arrosée d’un léger coulis de myrtilles de Finiels.
Bref une collation frugale !
Redépart pour la capitale sud lozérienne, place du souvenir.
Organisation (désorganisation plus exactement d’une tentative infructueuse d’organisation) d’un épluchage collectif…de légumes (je précise…pour éviter les railleries) avant que de procéder à l’élaboration des soupes des gens. Consommation in situ.
Direction du quartier de la rue du pêcher où l’on procède dans le désordre…
à l’allumage des sourires par les jongleries et pitreries de la Cie Réverbère…
au lancement de trépidations par des musiques percussives afro brésiliennes des étoiles du groupe, enfin de retour, des Petits Jets d’Ail et de la batacuda Grosses Gousses, maniant les instruments les plus insolites telle la casserole dans Stone Free de Hendrix, des plus lancinants comme la montée en puissance dans l’intro de I’m a man de Chicago Transit Authority ou bien les plus inquiétants comme la rythmique vaudoue (hou…hou) de Sympathy for the devil des Rolling Stones. Bref un moment où tapent les pieds, les mains et où bougent les corps pour aider à gérer la fraîcheur matinale…
à la surchauffe de l’ambiance par la Fanfare Bakchich, au joli uniforme de doryphores…
La Cie Carambole, en la personne de Maria Diva Aldentissima (une bonne pâte, cette rousse à croquer) nous chante, de sa voix de stentorette, le programme, les recettes, la météo, les actualités locales, les discours du maire et les réponses à toutes nos questions depuis une estrade à roulettes, qu’elle déplace partout pour lui servir de promontoire. C’est la soupe opéra (et non au pérail, spécialité de brebis égarées).
Quelques bols plus loin,
Ce fut ce jeune homme, fortement dreadlocké, assis par terre, modestement vêtu d’un bonnet et d’une écharpe andins à rayures en laine de lama ainsi que d’un poncho en alpaga brodé de soie, entouré de volutes de fumée étrange et de parfums exotiques, grattant avec frénésie sa guitare accompagnant d’une voix aigue et chaude l’exécution (pas le massacre) de chefs d’œuvre campagnards tels que
Heart of Gold de Neil Young
I’ve been to Hollywood
I’ve been to Redwood
I crossed the ocean
For a heart of gold
ou bien
Going up the country de Canned Heat
I’m goin’, I’m goin’ where the water tastes like wine
Well, I’m goin’ where the water tastes like wine
You can jump in the water and stay drunk all the time
Pas de messie alchimiste par là, j’ai plongé dans l’eau de la source du pêcher, elle ne se transforme pas en vin !
Un petit bol de soupe au potiron et me voilà « on the road again », partie faire le Jacques, quai Ruac, le long du Tarnon pour traverser le pont métallique et me diriger vers l’hôpital.
Une sopa de jovens nous y est proposée.
Des pilules, des sirops, des infusions, des élixirs, des crèmes, des cataplasmes, voire des piqûres ? rien de tout cela, simplement une bonne soupe pour faire oublier un instant aux Tamalous leurs petits tracas quotidiens.
Petit bol, un bolet en quelque sorte, de potage aux champignons spécialement importés à cet effet d’Ile de France, puis en route (non, pas 66, nous n’étions que 5) vers la Genette Verte pour une séance de danse organisée par le groupe Ballet’Bross.
Faudrait-il commencer par nettoyer la salle ? Pourquoi pas ?
Et puis, quoi de plus simple que de faire hip, puis hop ?
Etaient-ils tombés sur la tête d’essayer de me faire rouler sur la mienne ?
Le ridicule le disputant au grotesque, après quelques tentatives infructueuses, j’interrompis mon aventure artistique !
Après midi fortement ensoupée, passée à regarder et à écouter les représentants de la radio officielle du Festival, la Cie Bazarnaom qui nous abreuve de débats existentiels, notamment sur les mérites comparatifs des différents potages et autres crèmes et veloutés, connaissant son paroxysme lors de l’apérisoupe « Les Chemins de la Soupe » de 18H00 devant le Temple et dans les ruelles du vieux Florac…
Ce furent des bolées marocaines (plusieurs passages), à la tomate, aux choux et carottes, aux choux de Bruxelles, aux poireaux, aux betteraves rouges, aux orties…
et puis, et puis, et puis ce fut lui.
Qu’il était beau, ce noble muletier lozérien (au moins six mules, en deçà il ne s’agit que d’un misérable rafardier, pouah…)
Taille au dessus de la moyenne, épaules larges, membrures vigoureuses, odeur intense de musc…euh non…de muscles, joues arrondies, teint empourpré, cheveux longs rarement coiffés, toutefois organisés en queue, oreilles ornées de forts anneaux d’or, démarche pesante, physionomie bonasse bien que rusée, verbe haut, enroué, manières cavalières bien qu’aimables… Comment résister à un être aussi délicieux ?
Et sa vestimenture, les filles…bonnet de laine rouge, surmonté d’un vaste feutre agrémenté d’une cordelière rouge avec un gland de même couleur, cravate, gilet et large ceinture rouges, veste de cadis blanc, ceinte de boutons de cuivre, culotte de cadis vert (dit de boutique), guêtres blanches retenues au pli du genou par des jarretières rouges.
Dans la poche du gilet, la tasse d’argent, dans le gousset de la culotte, la montre (oui, quoi d’autre ?) avec la chaîne et les pendeloques, à la boutonnière un couteau serti d’un poinçon d’argent…
Belle limousine (une cape, pas un 4/4).
Ah, les filles ! comment ne pas succomber à un tel charme, à une telle délicatesse ?
Et sa main leste qui descend, qui descend, qui descend…
Que soit maudit mon corps perclus de désir (enfin pas seulement, les filles, de rhumatismes aussi)…
Fut-ce de nous trouver l’un serré contre l’autre à faire la queue devant le stand de soupe portugaise qu’il me prit pour une morue ?
Fut-ce le froid ou bien sa main qui me pinça ?
Allait-il, selon les propres termes de M. de Cervantès, n’être que cet indécis qui laisse geler sa soupe de l’assiette à sa bouche ?
Etait-il passé trop près du ferradou et s’était-il fait ferrer un cul de plomb par inadvertance ?
S’enhardissant néanmoins enfin, il osa, dans une insolence qui fit rosir mes joues :
« Lady, vous avez le bas de l’aine à bosse ! »
Quel fat ! non ? il trouverait que mon porte-monnaie serait trop bien garni, que ma tirelire serait trop avide d’emprisonner ces pièces glissées dans la fente, que je serais rat dîne à toutes les bourses ! A moins qu’il ne s’agisse de quelque facétie vernaculaire * dont le sens caché, eu égard à son état avancé d’alcoolémie, lui aurait échappé !
En effet, me pris-je néanmoins à lui répondre, je dois y prendre garde lors de la danse du ventre afin d’éviter le risque de torticulis !
Hélas, le combat cessa, du fait de trop nombreux breuvages alambiqués et autres gueuzes.
Le concert de 22H avec les colombiens de La Cumbia Chicharra emporta de toute la frénésie andine tous les joyeux soupeux encore debout.
Des rencontres se firent, la gente féminine s’enhardit…hola, caballero, que tal…
Samedi matin, marché paysan place de la mairie, soupes à tous les étals, les premiers signes d’envahissement par le virus de la soupe se présentent, les gens se parlent sans se connaître, sans avoir été préalablement présentés, en un mot, c’est une épidémie !
Mais que fait le Parc pour nous protéger ?
Midi, place du Souvenir, intro interminable d’harmonica avant que Shinny Black Puddings et les Mégaphones n’attaquent la population de rock’n rolls endiablés !
Etrange, cette faculté des gens à bouger dès qu’un son un peu rythmé advient, non ?
Déjeuner en ville chez l’autochtone.
Un peu d’inquiétude…Une recette locale m’attendait, un couscous…
Qu’allais-je y rencontrer ? Une lady ? Une vieille pierre ? Un nageur des montagnes ?
Le secret fut bien gardé jusqu’au dernier moment.
Etranges personnes qu’il me fut donné de rencontrer chez qui la cartagène a un furieux goût de Moscatel !
Pour le reste de la troupe,
Début d’après midi, préparation du septième Mundial de la Soupe…
Remise des prix à 21H00, joie, pleurs et grincements de dents, déception de ceux qui s’étaient entraînés toute l’année !
22H00 Concert avec la Cie Les Barbarins Fourchus, orchestre qui joue tout, et son contraire, acteur majeur de tous les concours de bals (pas de baux bien sûr, même si la note air est au rendez vous) internationaux…
Enfin, dimanche matin, fin du périple du festival à Cocurès.
Ouf ! J’en avais soupé de tous ces potages !!!
Bien des interrogations néanmoins subsistent sur cette organisation (Th. Meyssan allait-il nous en dévoiler les secrets les plus noirs ? Nous révélerait-il l’intrigue de la légende locale de la main occulte ? Les mystères de sa Plume ne seraient-ils que des soupes, Terre fus-je, se demandait-il ? ).
Nul besoin de grand reporter pour découvrir cette fête, juste se laisser imprégner et profiter du moment. Mais attention, vous n’y serez acceptés que si vous faites allégeance à la détente et à la participation à cette atmosphère bon enfant.
Et, quand viendrait le départ,
Que le soupir aille vers ce pont sur le vénérable Tarnon qui nous sépare de 361 jours (360 jours les années bi-sextiles) du prochain festival de la Soupe !
Foxy Lady, Reine de la Soupe
* L’étrangeté du concept de vernacularité de la facétie n’aura pas échappé au lecteur attentif.
Est-ce une raison suffisante pour le priver de ce questionnement majeur !
On en trouvera…
de toutes les matières (de la ouate, qu’elle préfère, à la rêche toile de jute en passant par le vaporeux négligé de soie, pas de soi bien sûr, un passage quotidien sous la douche étant obligatoire),
de toutes les confessions (de l’impie bavarde à la coassante grenouille de bénitier, de la muette carpe farcie de l’Association de Pêche des Amateurs de Cyprinidés, juive donc, à la muse Ullmann qui n’est pas que blonde ni que suédoise, en passant par la vieille carcasse parpaillote réformée depuis des lustres…tiens, d’ailleurs, on n’y a pas vu le sanscrit hare krishna (et pour cause…car sa traduction locale n’en est-elle pas haro sur le baudet),
de tous les âges (toutefois limités à deux chez cet être primitif, l’homme, de l’adolescence jusqu’au démon de minuit, les deux pouvant occasionnellement se confondre),
de la plus petite à la plus grande école (que l’on ne pénètre pas comme un moulin, mais comme une halle), à commencer notamment par
la soupe aero, à déguster avec la fille de l’air (rien à voir toutefois avec le sou pareo, modeste, bien qu’infiniment attrayant, sous vêtement brésilien),
puis la soupe à gros, pour ceux qu’un délicat potage ne suffit à caler et qui garantit de généreuses futures récoltes de grosses légumes, aisément reconnaissables à leur conditionnement en boites Pullman (Mercedes 600),
suivie de la soupe de Caux, sous l’if à l’aise près des collines sylvestres de bicarbonate, prompte à guérir tant de la Fanny (cuiller de bois) que d’une surabondance de vin chaud (gueule de bois).
Ne seront pas exclus les malades et, notamment, ceux qui se sentent un peu fébriles à l’idée de devoir sortir leur porte monnaie, pour eux, la soupe radine…
Sans doute qu’après aussi succéderont des embarras de circulation (gastrique, pas ferroviaire évidemment) et qu’il nous faudra revenir à la vie ordinaire en effectuant un retour à la normale soupe !
Des délégations étrangères nombreuses seront bien entendu présentes, avec, en tête d’entre elles, l’allemande avec la soupe hermann, la vietnamienne avec la soupe à nous phong, la grecque avec la soupe pirée, l’écossaise avec la soupe hante, jusques au Vatican avec la soupe pape… Pour ceux qui prétendent que cette fête n’est pas très catholique !
Bien sûr qu’on allait y rencontrer des zommes, des zombies, des zonzons, des zinzins, des zingués, des zygomatiques (l’os malaire pour ne point le nommer, et non pas l’os ma mère tel qu’on l’entend quelquefois improprement exprimé de la bouche même de gynécologues anatomistes rapatriés), des zans, des zambons (ou mauvais), des zurluberlues (oui, il y a aussi des filles !) et même des ZZ au top, car le festival est non seulement gourmand, humoristique et musical, mais également coquin, ce dont j’allais, je ne vous dis pas, les filles, m’apercevoir quelque temps plus tard…
Arrivée sur la place de la mairie (Florac, ville matriarcale, ne connaît pas de place de la pairie) jeudi 13H00 sur le marché et acquisition de bols directement au cul du camion (ça commence fort, les filles !).
Premières dégustations : soupes au panais, cerfeuil, pommes de terre et carottes, puis à la tomate, enfin aux orties…
Retour à la clède pour mettre une bûche dans la cheminée, charger l’âtre en billots et accueillir cette bonne chaleur de la flamme (hein ! quoi ! qu’est ce que j’ai dit ?) jusqu’à 19H00 et de nouveau sur la sous-préfecture pour un apérisoupe.
Au son endiablé du Ragtime et du Dixieland de Magic Shook Heads, l’approvisionnement en soupes, frites, vins chauds et autres cassecroutes bat son plein.
Châtaignes accompagnées de lait ou de vin, c’est donc par un chabrot que je commençai, suivi d’un nectar à la semoule, cardamome et pois chiches (bien que généreux) et d’un consommé de tomates.
Vînt ensuite la cérémonie de la queue (30mn) devant le stand de frites derrière lequel officiaient trois hommes, l’un réparant l’une des trois friteuses en panne, le deuxième surveillant la cuisson, le troisième à la prise des commandes, au service du remplissage des cornets avec une petite cuiller ainsi qu’à l’arrosage des clients en ketchup et moutarde… Parallèlement, la crème de sardines s’étalait en épaisses couches sur les tartines jusqu’à en déborder largement des extrémités. Une grande estrade constituait la cave et rares furent ceux à ne pas profiter de ses délices.
Retour au bercail, nuit (dans le brouillard), réveil, à nouveau bûche dans la cheminée et petit déjeuner léger, café au lait, toasts grillés nappés d’œufs brouillés et de confitures de framboises et de Marat des bois de Croupilhac, de mûres de St Andéol, de figues et de pêches de vignes des Vanels, d’oranges de Florac, de miel de châtaigner de Rampon, puis quelques pélardons bien secs passés au grill délicatement recouverts de miel de chêne de St Chely, brousse de brebis arrosée d’un léger coulis de myrtilles de Finiels.
Bref une collation frugale !
Redépart pour la capitale sud lozérienne, place du souvenir.
Organisation (désorganisation plus exactement d’une tentative infructueuse d’organisation) d’un épluchage collectif…de légumes (je précise…pour éviter les railleries) avant que de procéder à l’élaboration des soupes des gens. Consommation in situ.
Direction du quartier de la rue du pêcher où l’on procède dans le désordre…
à l’allumage des sourires par les jongleries et pitreries de la Cie Réverbère…
au lancement de trépidations par des musiques percussives afro brésiliennes des étoiles du groupe, enfin de retour, des Petits Jets d’Ail et de la batacuda Grosses Gousses, maniant les instruments les plus insolites telle la casserole dans Stone Free de Hendrix, des plus lancinants comme la montée en puissance dans l’intro de I’m a man de Chicago Transit Authority ou bien les plus inquiétants comme la rythmique vaudoue (hou…hou) de Sympathy for the devil des Rolling Stones. Bref un moment où tapent les pieds, les mains et où bougent les corps pour aider à gérer la fraîcheur matinale…
à la surchauffe de l’ambiance par la Fanfare Bakchich, au joli uniforme de doryphores…
La Cie Carambole, en la personne de Maria Diva Aldentissima (une bonne pâte, cette rousse à croquer) nous chante, de sa voix de stentorette, le programme, les recettes, la météo, les actualités locales, les discours du maire et les réponses à toutes nos questions depuis une estrade à roulettes, qu’elle déplace partout pour lui servir de promontoire. C’est la soupe opéra (et non au pérail, spécialité de brebis égarées).
Quelques bols plus loin,
Ce fut ce jeune homme, fortement dreadlocké, assis par terre, modestement vêtu d’un bonnet et d’une écharpe andins à rayures en laine de lama ainsi que d’un poncho en alpaga brodé de soie, entouré de volutes de fumée étrange et de parfums exotiques, grattant avec frénésie sa guitare accompagnant d’une voix aigue et chaude l’exécution (pas le massacre) de chefs d’œuvre campagnards tels que
Heart of Gold de Neil Young
I’ve been to Hollywood
I’ve been to Redwood
I crossed the ocean
For a heart of gold
ou bien
Going up the country de Canned Heat
I’m goin’, I’m goin’ where the water tastes like wine
Well, I’m goin’ where the water tastes like wine
You can jump in the water and stay drunk all the time
Pas de messie alchimiste par là, j’ai plongé dans l’eau de la source du pêcher, elle ne se transforme pas en vin !
Un petit bol de soupe au potiron et me voilà « on the road again », partie faire le Jacques, quai Ruac, le long du Tarnon pour traverser le pont métallique et me diriger vers l’hôpital.
Une sopa de jovens nous y est proposée.
Des pilules, des sirops, des infusions, des élixirs, des crèmes, des cataplasmes, voire des piqûres ? rien de tout cela, simplement une bonne soupe pour faire oublier un instant aux Tamalous leurs petits tracas quotidiens.
Petit bol, un bolet en quelque sorte, de potage aux champignons spécialement importés à cet effet d’Ile de France, puis en route (non, pas 66, nous n’étions que 5) vers la Genette Verte pour une séance de danse organisée par le groupe Ballet’Bross.
Faudrait-il commencer par nettoyer la salle ? Pourquoi pas ?
Et puis, quoi de plus simple que de faire hip, puis hop ?
Etaient-ils tombés sur la tête d’essayer de me faire rouler sur la mienne ?
Le ridicule le disputant au grotesque, après quelques tentatives infructueuses, j’interrompis mon aventure artistique !
Après midi fortement ensoupée, passée à regarder et à écouter les représentants de la radio officielle du Festival, la Cie Bazarnaom qui nous abreuve de débats existentiels, notamment sur les mérites comparatifs des différents potages et autres crèmes et veloutés, connaissant son paroxysme lors de l’apérisoupe « Les Chemins de la Soupe » de 18H00 devant le Temple et dans les ruelles du vieux Florac…
Ce furent des bolées marocaines (plusieurs passages), à la tomate, aux choux et carottes, aux choux de Bruxelles, aux poireaux, aux betteraves rouges, aux orties…
et puis, et puis, et puis ce fut lui.
Qu’il était beau, ce noble muletier lozérien (au moins six mules, en deçà il ne s’agit que d’un misérable rafardier, pouah…)
Taille au dessus de la moyenne, épaules larges, membrures vigoureuses, odeur intense de musc…euh non…de muscles, joues arrondies, teint empourpré, cheveux longs rarement coiffés, toutefois organisés en queue, oreilles ornées de forts anneaux d’or, démarche pesante, physionomie bonasse bien que rusée, verbe haut, enroué, manières cavalières bien qu’aimables… Comment résister à un être aussi délicieux ?
Et sa vestimenture, les filles…bonnet de laine rouge, surmonté d’un vaste feutre agrémenté d’une cordelière rouge avec un gland de même couleur, cravate, gilet et large ceinture rouges, veste de cadis blanc, ceinte de boutons de cuivre, culotte de cadis vert (dit de boutique), guêtres blanches retenues au pli du genou par des jarretières rouges.
Dans la poche du gilet, la tasse d’argent, dans le gousset de la culotte, la montre (oui, quoi d’autre ?) avec la chaîne et les pendeloques, à la boutonnière un couteau serti d’un poinçon d’argent…
Belle limousine (une cape, pas un 4/4).
Ah, les filles ! comment ne pas succomber à un tel charme, à une telle délicatesse ?
Et sa main leste qui descend, qui descend, qui descend…
Que soit maudit mon corps perclus de désir (enfin pas seulement, les filles, de rhumatismes aussi)…
Fut-ce de nous trouver l’un serré contre l’autre à faire la queue devant le stand de soupe portugaise qu’il me prit pour une morue ?
Fut-ce le froid ou bien sa main qui me pinça ?
Allait-il, selon les propres termes de M. de Cervantès, n’être que cet indécis qui laisse geler sa soupe de l’assiette à sa bouche ?
Etait-il passé trop près du ferradou et s’était-il fait ferrer un cul de plomb par inadvertance ?
S’enhardissant néanmoins enfin, il osa, dans une insolence qui fit rosir mes joues :
« Lady, vous avez le bas de l’aine à bosse ! »
Quel fat ! non ? il trouverait que mon porte-monnaie serait trop bien garni, que ma tirelire serait trop avide d’emprisonner ces pièces glissées dans la fente, que je serais rat dîne à toutes les bourses ! A moins qu’il ne s’agisse de quelque facétie vernaculaire * dont le sens caché, eu égard à son état avancé d’alcoolémie, lui aurait échappé !
En effet, me pris-je néanmoins à lui répondre, je dois y prendre garde lors de la danse du ventre afin d’éviter le risque de torticulis !
Hélas, le combat cessa, du fait de trop nombreux breuvages alambiqués et autres gueuzes.
Le concert de 22H avec les colombiens de La Cumbia Chicharra emporta de toute la frénésie andine tous les joyeux soupeux encore debout.
Des rencontres se firent, la gente féminine s’enhardit…hola, caballero, que tal…
Samedi matin, marché paysan place de la mairie, soupes à tous les étals, les premiers signes d’envahissement par le virus de la soupe se présentent, les gens se parlent sans se connaître, sans avoir été préalablement présentés, en un mot, c’est une épidémie !
Mais que fait le Parc pour nous protéger ?
Midi, place du Souvenir, intro interminable d’harmonica avant que Shinny Black Puddings et les Mégaphones n’attaquent la population de rock’n rolls endiablés !
Etrange, cette faculté des gens à bouger dès qu’un son un peu rythmé advient, non ?
Déjeuner en ville chez l’autochtone.
Un peu d’inquiétude…Une recette locale m’attendait, un couscous…
Qu’allais-je y rencontrer ? Une lady ? Une vieille pierre ? Un nageur des montagnes ?
Le secret fut bien gardé jusqu’au dernier moment.
Etranges personnes qu’il me fut donné de rencontrer chez qui la cartagène a un furieux goût de Moscatel !
Pour le reste de la troupe,
Début d’après midi, préparation du septième Mundial de la Soupe…
Remise des prix à 21H00, joie, pleurs et grincements de dents, déception de ceux qui s’étaient entraînés toute l’année !
22H00 Concert avec la Cie Les Barbarins Fourchus, orchestre qui joue tout, et son contraire, acteur majeur de tous les concours de bals (pas de baux bien sûr, même si la note air est au rendez vous) internationaux…
Enfin, dimanche matin, fin du périple du festival à Cocurès.
Ouf ! J’en avais soupé de tous ces potages !!!
Bien des interrogations néanmoins subsistent sur cette organisation (Th. Meyssan allait-il nous en dévoiler les secrets les plus noirs ? Nous révélerait-il l’intrigue de la légende locale de la main occulte ? Les mystères de sa Plume ne seraient-ils que des soupes, Terre fus-je, se demandait-il ? ).
Nul besoin de grand reporter pour découvrir cette fête, juste se laisser imprégner et profiter du moment. Mais attention, vous n’y serez acceptés que si vous faites allégeance à la détente et à la participation à cette atmosphère bon enfant.
Et, quand viendrait le départ,
Que le soupir aille vers ce pont sur le vénérable Tarnon qui nous sépare de 361 jours (360 jours les années bi-sextiles) du prochain festival de la Soupe !
Foxy Lady, Reine de la Soupe
* L’étrangeté du concept de vernacularité de la facétie n’aura pas échappé au lecteur attentif.
Est-ce une raison suffisante pour le priver de ce questionnement majeur !
Dernière édition par le Dim 11 Nov - 19:46, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Faîtes de la soupe
par Invité Sam 10 Nov - 21:18
Ah ! grand merci chère Foxy pour la narration de vos aventures soupeuses.
Quelle drôle d'idée de vous avoir offert un couscous ? ces gens là ne savent pas recevoir... et puis qu'est ce que c'est que cette histoire de cartagène au goût de moscatel ?
Vous ont-ils donné la recette ?
Quelle drôle d'idée de vous avoir offert un couscous ? ces gens là ne savent pas recevoir... et puis qu'est ce que c'est que cette histoire de cartagène au goût de moscatel ?
Vous ont-ils donné la recette ?
Invité- Invité
Re: Faîtes de la soupe
par Invité Sam 10 Nov - 21:23
Moscatel, moscatel, ça c'était au premier tour. Y me semblait que la cartagène avait un furieux goût de champignons secs...
Couscous ? Quel couscous ? C'était pas de l'aligot ?
Couscous ? Quel couscous ? C'était pas de l'aligot ?
Invité- Invité
Re: Faîtes de la soupe
par cilaos Sam 10 Nov - 21:25
Si la cartagéne a été faite avec du "muscat" c'est
normal qu'elle est un gout de moscatel ...
normal qu'elle est un gout de moscatel ...
cilaos- Membre trop actif
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Re: Faîtes de la soupe
par Invité Dim 11 Nov - 10:48
Eh oui, une nouvelle recette : la cartagène aux cèpes ! qui sait ça aurait peut-être un succès fou !
Elisabeth, te souviens tu que notre ami Fraissinet s'est servi deux fois du couscous car, ma chère, votre mémoire semblant défailir je confirme que nous avons bien dégusté couscous. Pour en revenir à notre ami, il semble avoir apprécié cette recette exotique...
ne dirait-on-pas ?
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Re: Faîtes de la soupe
par Invité Dim 11 Nov - 11:32
mimie a écrit:
Eh oui, une nouvelle recette : la cartagène aux cèpes ! qui sait ça aurait peut-être un succès fou !
Ce qui manque sans doute à cette cartagène, c'est un bon coup de pied dans la bombonne!
Concernant le goût de cèpes, en effet, s'il surprend, il ne fait pas fuir.
Le seul problème, c'est d'être obligé de courir en Corrèze pour s'en procurer!
Elisabeth, te souviens tu que notre ami Fraissinet s'est servi deux fois du couscous car, ma chère, votre mémoire semblant défailir je confirme que nous avons bien dégusté couscous. Pour en revenir à notre ami, il semble avoir apprécié cette recette exotique...
Ce galopiot de Fraissinet se serait servi deux fois du couscous, ça ne m'étonne pas de lui, il est insatiable!
Il vaut mieux l'avoir en peinture qu'à table.
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Re: Faîtes de la soupe
par Invité Dim 11 Nov - 11:47
ET je fais quoi moi là en ce moment, à force de vous lire & de vous relire tant je me dis que certains s'apparente à Gargantua... Vous êtes nombreux comme çà ?
Merci pour cet appendice littéraire désopilant.
Bien à vous...
Plume Soupault
Merci pour cet appendice littéraire désopilant.
Bien à vous...
Plume Soupault
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cilaos- Membre trop actif
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Re: Faîtes de la soupe
par Invité Dim 11 Nov - 12:37
Foxy lady = Albanie ?????
.... & pourquoi pas Elisabeth donnant l'heure à chaque louche.
Demandons aux renards,
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Re: Faîtes de la soupe
par Piboule Dim 11 Nov - 19:21
Hé , hé ! Il vrai quand même reconnaissons-le que foxy a autant de classe qu'Albanie !
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Re: Faîtes de la soupe
par Cool Dim 11 Nov - 19:30
C'est vrai, Cilaos, qu'elles nous embourbent avec leur pseudo.
C'est simple, j't'explique!
Albanie et Foxy sont, chacune, milady.
Aussi, si tu les ajoutes, deux demies ladies, cela fait une lady,
dont elles sont chacune une moitié.
Etre la moitié de quelqu'un n'est pas être deux fois moins lourd que l'autre, des témoignages, Kaiou, par exemple, qu'en penses tu ? ou deux fois moins grand ou deux fois moins intelligent, c'est faire partie d'un tout sans en être forcément le clone!
C'est clair comme ça ?
Sinon, je réexplique!!!
C'est simple, j't'explique!
Albanie et Foxy sont, chacune, milady.
Aussi, si tu les ajoutes, deux demies ladies, cela fait une lady,
dont elles sont chacune une moitié.
Etre la moitié de quelqu'un n'est pas être deux fois moins lourd que l'autre, des témoignages, Kaiou, par exemple, qu'en penses tu ? ou deux fois moins grand ou deux fois moins intelligent, c'est faire partie d'un tout sans en être forcément le clone!
C'est clair comme ça ?
Sinon, je réexplique!!!
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Re: Faîtes de la soupe
par Invité Dim 11 Nov - 19:50
PlumeSulfureuse a écrit:Foxy lady = Albanie ?????
.... & pourquoi pas Elisabeth donnant l'heure à chaque louche.
Demandons aux renards,
Il serait sans doute déplacé de comparer la reine battant la mesure et le gros Ben!
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Re: Faîtes de la soupe
par Piboule Dim 11 Nov - 20:23
Ne sachant pas si la sieste était prévue pour deux j'ai voté pour meyssanssss (mes sens) je me suis dit avec le monde qu'il cotoit ça peut aller jusqu'aux coeurs de l'armée rouge !
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Re: Faîtes de la soupe
par Invité Lun 12 Nov - 9:29
PlumeSulfureuse a écrit:Foxy lady = Albanie ?????
.... & pourquoi pas Elisabeth donnant l'heure à chaque louche.
Demandons aux renards,
The plot thickens...
Je suis ici incognito sans ma garde royale. Le couscous de Mme Mimie est tellement connu dans le canton que j'ai voulu brouiller les pistes en parlant d'aligot. Sinon on aurait su où j'étais et les paparazzi auraient envahi les contreforts du Causse.
Une de mes dames d'honneur, Mrs Albany, a été vue pour la dernière fois à la fête de la soupe de Florac. Elle a tellement apprécié une des recettes qu'elle a enlevé le cuisinier. Depuis on ne les a jamais revus.
La fréquentation des renards unit effectivement Foxy Lady, la regrettée Albanie et mon auguste personne. Mais si je vous disais qu'il y en avait un sous mon lit la semaine dernière, vous ne me croiriez pas.
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Re: Faîtes de la soupe
par Gina Lun 12 Nov - 9:59
Elizabeth Windsor a écrit:Mais si je vous disais qu'il y en avait un sous mon lit la semaine dernière, vous ne me croiriez pas.
Et il y avait aussi un ours blanc dans ton armoire et un kangourou derrière les rideaux ?! Non, je ne crois pas à un renard, une queue rousse et touffue peut être, mais pas accrochée à l'animal dont tu parles !
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Re: Faîtes de la soupe
par Fraissinet Lun 12 Nov - 11:35
Merci, Foxy, de ce très intéressant sondage qui consacre, s'il en était besoin, la primauté de l'onctuosité de la Florac Soupe sur l'enquête sur la Chanac attitude, très en deça toutefois de la sieste qui reste une des composantes préférées du Paysage Amoureux Fornicatoire au détriment du Programme Inhibant Famélique.
Une petite remarque, cependant, touche aux questions de ce sondage, dont la cohérence n'apparaît pas très clairement!
Une petite remarque, cependant, touche aux questions de ce sondage, dont la cohérence n'apparaît pas très clairement!
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Re: Faîtes de la soupe
par Surcouf Lun 12 Nov - 13:39
Toujours à parler de Florac Et Ses Soupes Enchanteresses !
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Re: Faîtes de la soupe
par salazie Lun 12 Nov - 17:11
ce week end c'était la vota organisée par le sieur Jean Louis non?
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Re: Faîtes de la soupe
par cilaos Lun 12 Nov - 17:17
Gina a écrit:
Et il y avait aussi un KangourouIWI derrière les rideaux ?! Non, je ne crois pas à un renard, une queue rousse et touffue peut être, mais pas accrochée à l'animal dont tu parles !
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