Re: Sans l'ombre d'un doute, promesse tenue (Vol 2)

[millou]

Encore quelque chose sur rûnes:

Bon si jamais on trouve un trésor on partage ?

Les runes permettaient aux peuples de Gaule et d'Europe du Nord de communiquer avec les dieux et d'essayer de contrôler les phénomènes naturels comme les tempêtes et la foudre. Utilisées comme outil de divination, on consultait les runes pour essayer de déchiffrer les messages envoyés par les dieux. On interrogeait aussi les runes pour essayer de comprendre le mystère de la vie et de la mort.

[A verdade do privato]

Après les bannières, la "Croix", une nouvelle capturée à la Garde Guérin en février 2008 lors de notre croisade sans chevaux, Mendl et Salomon échauffées depuis le matinal départ.




Nous avions majoritairement été attiré par cette croix à la tête d'arbres squelettes, des témoins délestés de leurs pages verdoyantes, on sentait poindre leur sérénité avant l'éveil prochain.





L'angle de ce chemin avec une vue sur une immense étable en cours de restauration au fond sur la gauche, les différents tas de bois à droite et ce cliché révélateur de quelques maladresses dues au frimas ambiant.





Tant de témoins anoblis par un intemporel repos, ces clôtures sans bétail, ce bâtiment désertifié et une saison qui ne ménage rien, ni la faune, ni les hommes que nous ne croiserons pas ce jour-là sur les sentiers, dehors, cela sent la neige prochaine, de celle qui recouvrira ces toits imposteurs, ces tableaux colorés aux mousses intempestives, livrant ça et là des témoignages de chaleur, présence humaine et soupe probable dans les écuelles d'une autre époque, peut-être?





Plus loin et dans le dos un regard âgé qui nous scruta intensément de derrière les rideaux..... C'est si rare & si chatoyant.....


Nous repartîmes,
Nous étions redevenus des fantômes vivants, des arpenteurs de sentiers désertés, nous rentrions sur Prévenchères où deux affabulateurs érudits devaient nous livrer des contes bienveillants, nous étions des Princes d'écoute, des muets sans carpe, nous avons intensément vécu ces heures sur vos terres refroidies, nous dormirons ce soir-là sans cauchemar à Chasseradès, le Monument contre la Guerre y veilla.

[Invité]

On se connaît comme un début par vos photographies et racontars de vos séjours, c'est plutôt particulier, cela ressemble à des mini enquêtes, c'est incisif, pose des questions et nous renvoient vers le monde de l'inconnu
C'est votre journal intime?
On le dirait bien même si vous offrez des termes généreux à vos images et vous faites de l'absence visuel de personnage comme un acte perpétuel, un acte de foi
J'y retournerai faut que je trouve une clé, car il y a une clé derrière ces images?

[A verdade do privato]

C'était en février 2008, ce fut la découverte de ce coin charmant, encore vierge de ces haies incultes, de ces plantations disgracieuses, tout est dans l'acte de nature, l'animal dissimulé, caché, presque silencieux dans le secret du terroir glane & pais ce fourrage, l'eau s'y glisse en chuintement discret, là entre le pas sourd de chevaux derrière ces monuments de roche.
Les hommes du volet clos dans le moment laissent un temps au temps pour des respirations d'aises & d'aisances...
À vous offrir ces instants féeriques,





Il enjambe le flot, il vit tant de chevaux & troupeaux traverser au siècle dernier sa chaussée, sa première chute il l'a connue de l'innocence des hommes pour son surplomb rafraîchissant, que d'entailles dans ses arches, gravées ici ou là, la mélodie d'une mémoire pour l'autre, ce promeneur d'un autre temps dans un futur inconnu, l'autre que je fus ce jour là, l'iris rivé aux beautés momentanés des silences profanés.

C'est un des cinq souvenirs que j'emmagasinais de Vialas avant mon départ de cette bourgade si chère à Fifi & Mimie de ce forum.
Pardon aux oubliés s'il en est...





Mes jambes m'ont fait quitter ce Vialas paradoxal, dans un jour tout en gris, dans les dégradés d'un hiver qui ne s'enfuit pas encore, les façades discordantes n'emporteront pas mes errances du bois d'en haut, disons la forêt au loin, je traverse les Polimies, faisant halte au pont & des regards curieux scrutent ces chaos puis glisse en fraîcheur sur Soleyrol, là, où sans mécomptes des répercussions d'un départ je rejoins mon vieux carrosse la tête encore enjouée & troublée de ces émerveillements.
Place à vous, souvenir en remontée...

[Invité]

Je découvre ces photos avec émotion, Vialas mon village, avoir un village faire partie d'un village même si c'était il y a longtemps ce n'est pas rien. Je me suis baignée sous ce pont l'eau de la Gourdouze est très froide, quand j'étais gosse ont nous disait qu'elle donnait des rhumatismes.

[A verdade do privato]

J'ai d'autres clichés de Vialas, mais qui pris en vertical refuse malgré mes efforts d'apparaître correctement via « Serving.com » (les églises, les maisons, les arbres apparaissent couchés... Bizarre).

Il y a bien une histoire de balise... Mais pour l'instant tout cela reste vain à mon cerveau lent.
Patience.

[A verdade do privato]

La pluie
La promenade, vous aimez ?

Les promenades sous la pluie... J'adore,
& vous autres ?

[A verdade do privato]

Dans l'instant rare...

Fou d'elles !
Subjugué par ces fleurs noyées, j'aime à les caresser du regard, l'œil humide d'une jouissance en devenir...

[A verdade do privato]

Vous adresser à toutes & tous ce bonjour amical depuis mon Ain Connu où je débute mes vacances... Si souvent je pense à nos échanges, à votre terre profonde, ses mystères.
Très pris professionnellement (déplacements), par mon site toujours en création, la photographie & un cœur amoureux.

Au plaisir de vous lire ou relire & que vivent vos idées, projets & engagements.

Bel escorte du jour nouveau

[millou]

On espère que lorsque ton programme sera moins chargé ,tu reviendras déposer tes trésors photographiques.

à bientôt

[A verdade do privato]

Bonjour à toutes & tous, il y a si longtemps que je fusse venu parmi vous...

Vous tendre quelques clichés de mon dernier périple de février 2010 sur votre terre...
Une rencontre dans un hameau, la découverte & visite d'une ancienne cuisine Lozèrienne dans une maison en ruine...



N'était-ce pas un dispositif pour amener la soupe de la cheminée à la table ?
Peut-être un nom ?



Le conduit intérieur

Merci de votre accueil
Salutations

[A verdade do privato]

[millou]

Un bail qu'on n'avait plus de nouvelles .

Super tes photos

[A verdade do privato]

Toutes ces photographies sont réalisées avec un filtre polarisant & une sensibilité inférieure ou égale à 100 ISO tant la lumière était intense, que du pur bonheur.


@ suivre donc & merci Millou de votre chaleureux accueil.

[cilaos]

la suite ?

[kaïou]

[quote="A verdade do privato"]Bonjour à toutes & tous, il y a si longtemps que je fusse venu parmi vous...

Vous tendre quelques clichés de mon dernier périple de février 2010 sur votre terre...
Une rencontre dans un hameau, la découverte & visite d'une ancienne cuisine Lozèrienne dans une maison en ruine...



N'était-ce pas un dispositif pour amener la soupe de la cheminée à la table ?
Peut-être un nom ?


Oui et non:ce système servait à retirer de l'atre le chaudron(peiror) dans lequel on faisait cuire la pitance(peiroulade) des cohons.Le peiror plein devait bien peser une centaine de kilos.
je n'avais pas vu ces belles photos.

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