la fontaine de sang.
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la fontaine de sang.
Ô mon Dieu, vous m’avez blessé.
Et la blessure est encore vibrante,
Ô mon Dieu, vous m’avez donné la haine.
Ô mon Dieu, votre cruauté m’a frappé.
Et la brûlure est encor là qui tonne,
Ô mon Dieu, votre inhumanité m’a frappé.
Ô mon Dieu, j’ai appris avec vous que tout est vil.
Et votre gloire me fait vomir,
Ô mon Dieu, j’ai connu que tout est vil.
Il me faut noyer mon âme aux flots de votre Vin,
Voici mon sang que je n’ai pas versé,
Voici ma chair indigne de souffrance,
Voici mon front qui n’a pas à rougir,
Voici mes yeux qui n’ont pas à rougir.
Voici mes mains qui veulent vous frapper,
Voici mon cœur qui n’a battu qu’en vain,
Pour palpiter aux ronces du Calvaire,
Voici mon cœur qui saigne en vain.
Voici ma voix, bruit inutile,
Pour les reproches de la Pénitence,
Voici ma voix, cri de peine et d’horreur.
Voici mes yeux, source de peine,
Pour voir l’inhumaine vie,
Voici mes yeux, pour vivre l’angoisse.
Hélas ! Vous, Dieu d’offense et d’indifférence.
Dieu de terreur,
Dieu d’abîme,Dieu de terreur,
Jamais de paix, de joie et de bonheur,
Toutes mes peurs, tous mes effrois,
Vous, Dieu satan, de rêves brisés,
Vous connaissez tout cela, tout cela,
Vous Walkyrie de l’enfer.
Mais ce que j’ai, mon Dieu, je ne vous le donne pas.
Vous m’arrachez ma chair,
Ma vie
Mon espoir
Mon amour.
Et la blessure est encore vibrante,
Ô mon Dieu, vous m’avez donné la haine.
Ô mon Dieu, votre cruauté m’a frappé.
Et la brûlure est encor là qui tonne,
Ô mon Dieu, votre inhumanité m’a frappé.
Ô mon Dieu, j’ai appris avec vous que tout est vil.
Et votre gloire me fait vomir,
Ô mon Dieu, j’ai connu que tout est vil.
Il me faut noyer mon âme aux flots de votre Vin,
Voici mon sang que je n’ai pas versé,
Voici ma chair indigne de souffrance,
Voici mon front qui n’a pas à rougir,
Voici mes yeux qui n’ont pas à rougir.
Voici mes mains qui veulent vous frapper,
Voici mon cœur qui n’a battu qu’en vain,
Pour palpiter aux ronces du Calvaire,
Voici mon cœur qui saigne en vain.
Voici ma voix, bruit inutile,
Pour les reproches de la Pénitence,
Voici ma voix, cri de peine et d’horreur.
Voici mes yeux, source de peine,
Pour voir l’inhumaine vie,
Voici mes yeux, pour vivre l’angoisse.
Hélas ! Vous, Dieu d’offense et d’indifférence.
Dieu de terreur,
Dieu d’abîme,Dieu de terreur,
Jamais de paix, de joie et de bonheur,
Toutes mes peurs, tous mes effrois,
Vous, Dieu satan, de rêves brisés,
Vous connaissez tout cela, tout cela,
Vous Walkyrie de l’enfer.
Mais ce que j’ai, mon Dieu, je ne vous le donne pas.
Vous m’arrachez ma chair,
Ma vie
Mon espoir
Mon amour.
Invité- Invité
Re: la fontaine de sang.
Verve & excès de bon maux, ah ces hommes...
A verdade do privato- Membre
- Nombre de messages : 687
Age : 34
Points : 6333
Date d'inscription : 25/04/2007
Re: la fontaine de sang.
" Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rhythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure."
je ne suis qu'une fontaine de sang.......
Baudelaire
Ainsi qu'une fontaine aux rhythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure."
je ne suis qu'une fontaine de sang.......
Baudelaire
Invité- Invité
Re: la fontaine de sang.
Reviens Expat, reviens Beagal
Les belles sonnent, pas les cloches, les rimes d'hier pour cet aujourd'hui présent.
Les belles sonnent, pas les cloches, les rimes d'hier pour cet aujourd'hui présent.
A verdade do privato- Membre
- Nombre de messages : 687
Age : 34
Points : 6333
Date d'inscription : 25/04/2007
Re: la fontaine de sang.
Seigneur, je l’avoue je vous ai cherché sans vous trouver.
Vous dont l’amour paraît-il monte toujours.
Vous devriez regarder comme je suis en bas.
J’ai cherché la source de paix qui épanche toute soif,
Hélas ! voyez un peu tous mes tristes combats !
Oserai-je adorer sans me renier la trace de vos paroles,
Et pourtant je vous cherche encore en longues hésitations.
Je voudrais que votre ombre au moins rafraîchisse mes brûlures,
Mais vous n’avez pas d’ombre.
Loin, loin, vous avez oublié le monde.
Vous dont l’amour paraît-il monte toujours.
Vous devriez regarder comme je suis en bas.
J’ai cherché la source de paix qui épanche toute soif,
Hélas ! voyez un peu tous mes tristes combats !
Oserai-je adorer sans me renier la trace de vos paroles,
Et pourtant je vous cherche encore en longues hésitations.
Je voudrais que votre ombre au moins rafraîchisse mes brûlures,
Mais vous n’avez pas d’ombre.
Loin, loin, vous avez oublié le monde.
Invité- Invité
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