Des néos-lozériens à poils ... ou à plumes
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Des néos-lozériens à poils ... ou à plumes
A plumes …
Il y a quelques jours, surprise… des flamants roses sont vus en Aveyron. « C'est la première fois que nous les observions officiellement », commente la LPO, Ligue pour la protection des oiseaux. Réchauffement climatique ? Le directeur de l'association est réservé. « Il suffit qu'il y ait un gros temps en Méditerranée, de forts coups de vents dans le Midi pour que ces oiseaux, qui sont actuellement en pleine migration, soient rentrés dans les terres ». Ce n'est pour autant que le bel échassier est prêt à venir nicher en Rouergue. Le spécialiste évoque une autre explication à la présence du flamant rose tant dans le Lévezou que du côté de Lassouts. «Depuis un an, les Salins du Midi auraient décidé de réexploiter des endroits qu'ils avaient abandonnés et certains de ces oiseaux ne peuvent plus y nicher. On peut ainsi avoir affaire à des spécimens en plein erratisme». Il y a deux ou trois ans, c'est en Lozère qu'on les avait aperçus. Les oiseaux étaient bien porteurs d'une bague mais petite, difficilement lisible à distance. Ces bagues donnent en effet de précieuses informations.
On trouve déjà à l’année des goélands à Pareloup. Chassés par le mauvais temps côtier, ils sont venus ici et y sont installés ayant trouvé « des choses intéressantes ». Poissons morts, déchets… il n'est pas rare, non plus, de les voir suivre le tracteur du paysan qui laboure, à l'affût de quelque nourriture, ou tourner au-dessus des prairies inondées à la rechercher d'un mulot noyé. «Il y a également de plus en plus d'espèces méditerranéennes qui ont tendance à venir nicher », ainsi le coucou, le geais et le guêpier que l'on observe jusqu'en Belgique désormais. Les dérèglements climatiques y sont pour quelque chose. «À l'échelon national, on observe ainsi depuis vingt ans que les migrateurs arrivent une semaine plus tôt et repartent une semaine plus tard. De temps en temps, on voit même une ou deux hirondelles rester ici à l'année». Le directeur de la LPO reste toutefois réservé et note «qu'il est pour l'instant difficile de tirer des conclusions claires de ce qui n'est que constat».
Vu dans « La Dépèche ».
A poils …
Avec un nombre d’individus en hausse régulière, les loups partent à la conquête de nouveaux espaces en France. C’est ainsi qu’après une présence confirmée dans le Cantal, cette semaine c’est le service départemental de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) qui a confirmé la présence d’au moins un loup en Montagne noire, dans le département du Tarn. Depuis le 5 février, 4 carcasses de chevreuil ont été découvertes dans les environs du village de Saint-Amans-Soult. Si au départ, la piste d’un chien de grande taille a été envisagée, tous les indices relevés par l’ONCFS concordent pour attribuer ces prédations à un loup, des analyses génétiques devant en apporter la confirmation d’ici le mois de juin. Pour le Préfet du Tarn, qui a rappelé que 'le loup n’attaque pas l’homme', s’il s’agit effectivement de ce prédateur, il pourrait 'avoir émigré de la Lozère ou des Alpes'. En effet, alors que des loups ont déjà été observés en Lozère et dans le Cantal, que leur présence (1) est avérée dans les Pyrénées-Orientales depuis 1999 (massif du Madres, Carlit-Péric, Puigmal et Canigou), leur arrivée dans le Tarn n'a rien de surprenant pour les initiés.
Vu dans « Echo nature ».
Il y a quelques jours, surprise… des flamants roses sont vus en Aveyron. « C'est la première fois que nous les observions officiellement », commente la LPO, Ligue pour la protection des oiseaux. Réchauffement climatique ? Le directeur de l'association est réservé. « Il suffit qu'il y ait un gros temps en Méditerranée, de forts coups de vents dans le Midi pour que ces oiseaux, qui sont actuellement en pleine migration, soient rentrés dans les terres ». Ce n'est pour autant que le bel échassier est prêt à venir nicher en Rouergue. Le spécialiste évoque une autre explication à la présence du flamant rose tant dans le Lévezou que du côté de Lassouts. «Depuis un an, les Salins du Midi auraient décidé de réexploiter des endroits qu'ils avaient abandonnés et certains de ces oiseaux ne peuvent plus y nicher. On peut ainsi avoir affaire à des spécimens en plein erratisme». Il y a deux ou trois ans, c'est en Lozère qu'on les avait aperçus. Les oiseaux étaient bien porteurs d'une bague mais petite, difficilement lisible à distance. Ces bagues donnent en effet de précieuses informations.
On trouve déjà à l’année des goélands à Pareloup. Chassés par le mauvais temps côtier, ils sont venus ici et y sont installés ayant trouvé « des choses intéressantes ». Poissons morts, déchets… il n'est pas rare, non plus, de les voir suivre le tracteur du paysan qui laboure, à l'affût de quelque nourriture, ou tourner au-dessus des prairies inondées à la rechercher d'un mulot noyé. «Il y a également de plus en plus d'espèces méditerranéennes qui ont tendance à venir nicher », ainsi le coucou, le geais et le guêpier que l'on observe jusqu'en Belgique désormais. Les dérèglements climatiques y sont pour quelque chose. «À l'échelon national, on observe ainsi depuis vingt ans que les migrateurs arrivent une semaine plus tôt et repartent une semaine plus tard. De temps en temps, on voit même une ou deux hirondelles rester ici à l'année». Le directeur de la LPO reste toutefois réservé et note «qu'il est pour l'instant difficile de tirer des conclusions claires de ce qui n'est que constat».
Vu dans « La Dépèche ».
A poils …
Avec un nombre d’individus en hausse régulière, les loups partent à la conquête de nouveaux espaces en France. C’est ainsi qu’après une présence confirmée dans le Cantal, cette semaine c’est le service départemental de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) qui a confirmé la présence d’au moins un loup en Montagne noire, dans le département du Tarn. Depuis le 5 février, 4 carcasses de chevreuil ont été découvertes dans les environs du village de Saint-Amans-Soult. Si au départ, la piste d’un chien de grande taille a été envisagée, tous les indices relevés par l’ONCFS concordent pour attribuer ces prédations à un loup, des analyses génétiques devant en apporter la confirmation d’ici le mois de juin. Pour le Préfet du Tarn, qui a rappelé que 'le loup n’attaque pas l’homme', s’il s’agit effectivement de ce prédateur, il pourrait 'avoir émigré de la Lozère ou des Alpes'. En effet, alors que des loups ont déjà été observés en Lozère et dans le Cantal, que leur présence (1) est avérée dans les Pyrénées-Orientales depuis 1999 (massif du Madres, Carlit-Péric, Puigmal et Canigou), leur arrivée dans le Tarn n'a rien de surprenant pour les initiés.
Vu dans « Echo nature ».
Dana Grolulu- Membre
- Nombre de messages : 255
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Points : 6479
Date d'inscription : 15/02/2007
Re: Des néos-lozériens à poils ... ou à plumes
Paraitrait même qu'on aurait aperçu un hornitory, aurnytau, ornitorinke, ornithorinxe, ornithorynque à Florac !
Raoul- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
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