Des fraises, oui, mais d'Ispagnac !
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Des fraises, oui, mais d''Ispagnac !
Il y a deux ans, Claude-Marie Vadrot avait expliqué dans Politis que les Français consommaient hélas chaque année plus de 80 000 tonnes de fraises industrielles produites en Andalousie sous licence californienne.
Une fraise qui avait à la fois l’aspect et le goût d’une tomate. Une fraise produite grâce à des produits chimiques dangereux pour nettoyer les sols (Chloropicrine, dérivés d’acide nitrique, bromure de méthyle, etc.). Des substances qui ont pour premier effet d’empoisonner lentement les travailleurs saisonniers marocains, africains et roumains, qu’ils aient ou non des papiers. Avec des cancers de la peau et des maladies respiratoires. Des substances qui ont pour second effet de stériliser les sols et pour troisième de polluer les nappes souterraines qui alimentent les habitants de la région et les marais du Parc national de Doñana, une des zones de repos des oiseaux migrateurs les plus importantes d’Europe. Pollution qui se concentre peu à peu car la moitié des systèmes d’irrigation sont branchés sur des puis à la fois illégaux et « tolérés ». Cette fraise, produit totalement artificiel et industriel, représente en outre une production hors saison : à partir de clones de fraisiers enfournés dans d’immenses frigos destinés à leur donner « l’illusion » de l’hiver avant d’être mis en terre au mois d’octobre, de façon à ce que les premières fraises soient mures, sous serres, à la fin du mois de janvier. Histoire de devenir produit d’appel très rentable pour la grande distribution qui joue sur le hors-saison....
à lire sur http://www.politis.fr/article6958.html
Une fraise qui avait à la fois l’aspect et le goût d’une tomate. Une fraise produite grâce à des produits chimiques dangereux pour nettoyer les sols (Chloropicrine, dérivés d’acide nitrique, bromure de méthyle, etc.). Des substances qui ont pour premier effet d’empoisonner lentement les travailleurs saisonniers marocains, africains et roumains, qu’ils aient ou non des papiers. Avec des cancers de la peau et des maladies respiratoires. Des substances qui ont pour second effet de stériliser les sols et pour troisième de polluer les nappes souterraines qui alimentent les habitants de la région et les marais du Parc national de Doñana, une des zones de repos des oiseaux migrateurs les plus importantes d’Europe. Pollution qui se concentre peu à peu car la moitié des systèmes d’irrigation sont branchés sur des puis à la fois illégaux et « tolérés ». Cette fraise, produit totalement artificiel et industriel, représente en outre une production hors saison : à partir de clones de fraisiers enfournés dans d’immenses frigos destinés à leur donner « l’illusion » de l’hiver avant d’être mis en terre au mois d’octobre, de façon à ce que les premières fraises soient mures, sous serres, à la fin du mois de janvier. Histoire de devenir produit d’appel très rentable pour la grande distribution qui joue sur le hors-saison....
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Surcouf- Membre trop actif
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