"les mots pour le dire"
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"les mots pour le dire"
Madame, Monsieur,
Je voudrais soumettre à votre sagacité une réflexion de Claude Duneton, chroniqueur à l'un des rares « journaux lisible* » en France, je veux parler du Figaro littéraire.
Dans ce texte extrait d’une interview on lui demande ce qu’il pense, lui l’ancien instit (né en 1935) du comportement des élèves. Il croit qu’ils ne savent pas qu’ils sont turbulent, je suis cède la parole :
" Ils ne comprennent pas que leur bavardage puisse déranger. C'est que leurs habitudes ont changé : ils transportent en classe la manière dont ils regardent la télé ... Attention : il ne s'agit pas d'accuser encore une fois la télévision mais d'observer un comportement pratiquement irréversible et le décalage qui en résulte avec nos façons de procéder. Nous avons à présent des générations pour lesquelles le discours plus ou moins continu est apparu pour la première fois de leur vie au petit écran, fût-ce sous la forme de Nounours. Il en résulte qu'ils ont grandi avec le sens de la parole différée et qu'ils n'ont pas acquis le même rapport de personne à personne que nous avions dans le déroulement du discours. Autrement dit, ils confondent quelque part la voix du prof avec celle du type qui cause dans la boîte."
Si vous ne comprenez pas cette explication, c’est que vous appartenez à la génération dont il parle.
Cordialement votre,
Gustave de Molin.
Note :
* François Mitterrand.
Je voudrais soumettre à votre sagacité une réflexion de Claude Duneton, chroniqueur à l'un des rares « journaux lisible* » en France, je veux parler du Figaro littéraire.
Dans ce texte extrait d’une interview on lui demande ce qu’il pense, lui l’ancien instit (né en 1935) du comportement des élèves. Il croit qu’ils ne savent pas qu’ils sont turbulent, je suis cède la parole :
" Ils ne comprennent pas que leur bavardage puisse déranger. C'est que leurs habitudes ont changé : ils transportent en classe la manière dont ils regardent la télé ... Attention : il ne s'agit pas d'accuser encore une fois la télévision mais d'observer un comportement pratiquement irréversible et le décalage qui en résulte avec nos façons de procéder. Nous avons à présent des générations pour lesquelles le discours plus ou moins continu est apparu pour la première fois de leur vie au petit écran, fût-ce sous la forme de Nounours. Il en résulte qu'ils ont grandi avec le sens de la parole différée et qu'ils n'ont pas acquis le même rapport de personne à personne que nous avions dans le déroulement du discours. Autrement dit, ils confondent quelque part la voix du prof avec celle du type qui cause dans la boîte."
Si vous ne comprenez pas cette explication, c’est que vous appartenez à la génération dont il parle.
Cordialement votre,
Gustave de Molin.
Note :
* François Mitterrand.
Invité- Invité
Re: "les mots pour le dire"
J'avais pas pensé à cette hypothèse, mais c'est vrai que son raisonnement se tient. La boîte à images qui reste allumée toute la journée, qui déespèce de pièce métallique qui sert à l'amarage des navires son baratin, et la maisonnée qui passe et repasse, fait son train train et ne se préoccupe pas toujours de ce qu'elle dit...
Invité- Invité
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