Mon village et ses rases
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Mon village et ses rases
Et oui au village on appelait ça des rases, en Cévennes ce sont des bancels !
Tout ce travers bien exposé plein sud, avec tous ces murets de pierre sèche, qui retenaient la terre, ou chaque petit paysan travaillait jalousement sa petite vigne !
Dans ces vignes il y avait même des arbres fruitiers, je me souviens encore de telle ou telle vigne, ou je pouvais avec d’autres copains du village déguster les premières pêches, les premières cerises, les premières prunes, surtout à l’insu du propriétaire !
Dans notre verdoyante vallée, il y avait aussi des pommiers, des poiriers, mais ces arbres là on les trouvait plutôt dans les champs et dans les prés, sur l’autre versant en face du village
Notre petit village était classé deuxième pour la production de vin, sitôt après le chef lieu de canton !
Une statistique des années 1850 en témoigne !
Je me souviens des deux dernières personnes ayant travaillé leur lopin de vigne, (dans les années 80) ils étaient fiers de leur vigne, mais surtout de dire qu’ils avaient fait certaines années, tant d’hectolitres, et d’autres années un vin de 10 ou de 11 degré, ce qui n’était pas mal pour ce petit plan local !
Petit à petit les vignes ont été délaissées, abandonnées à leur triste sort, en laissant place aux ébouzels, la nature sauvage a maintenant repris ses droits.
Gabatch
Tout ce travers bien exposé plein sud, avec tous ces murets de pierre sèche, qui retenaient la terre, ou chaque petit paysan travaillait jalousement sa petite vigne !
Dans ces vignes il y avait même des arbres fruitiers, je me souviens encore de telle ou telle vigne, ou je pouvais avec d’autres copains du village déguster les premières pêches, les premières cerises, les premières prunes, surtout à l’insu du propriétaire !
Dans notre verdoyante vallée, il y avait aussi des pommiers, des poiriers, mais ces arbres là on les trouvait plutôt dans les champs et dans les prés, sur l’autre versant en face du village
Notre petit village était classé deuxième pour la production de vin, sitôt après le chef lieu de canton !
Une statistique des années 1850 en témoigne !
Je me souviens des deux dernières personnes ayant travaillé leur lopin de vigne, (dans les années 80) ils étaient fiers de leur vigne, mais surtout de dire qu’ils avaient fait certaines années, tant d’hectolitres, et d’autres années un vin de 10 ou de 11 degré, ce qui n’était pas mal pour ce petit plan local !
Petit à petit les vignes ont été délaissées, abandonnées à leur triste sort, en laissant place aux ébouzels, la nature sauvage a maintenant repris ses droits.
Gabatch
Invité- Invité
millou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Mon village et ses rases
Moi aussi , j'en mange ici (des cerises burlat) depuis environ une semaine, mais hélas nous ne sommes pas les seuls, les piafs aussi en profitent !
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