La Lozère d'antan I
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Re: La Lozère d'antan I
(suite et fin) ...
Une lecture attentive du compoix donne également un aperçu de la nature des cultures. Il mentionne plusieurs " chanabières " (chenevières), terres utilisées pour la culture du chanvre. Les autres terres labourables étaient sans doute utilisées pour la culture de l’orge et du seigle principalement. La partie restante des propriétés individuelles est constituée presque exclusivement de prés ou de prairies naturelles. Les communaux sont de vastes pâturages pour le bétail des villageois.
Le bétail est également diversifié. Aux alentours de 1700, il y avait plus d’ovins que de bovins dans la commune de Marchastel.
Selon les informations contenues dans le compoix, le cheptel d’un exploitant est presque invariablement composé de la façon suivante : le quart de bovins et les trois quarts d’ovins. Le nombre de têtes par troupeau ovin va d’une douzaine à soixante-dix pour les plus gros exploitants et par troupeau bovin, de quelques unités à une vingtaine. A cela, il faut ajouter quelques porcins; on mentionne en effet à deux reprises une loge à pourceaux.
Les structures villageoises anciennes ressortent avec assez de netteté de cette brève analyse du compoix et de documents annexes. Les villages sont placés sous l’autorité du seigneur de Marchastel, mais ils administrent eux-mêmes leurs biens communaux. Ils constituent des enclaves dans un système socio- économique plus vaste; du côté Ouest de la rivière Bès, les vastes pâturages de la dômerie d’Aubrac forment les bases du système abbatial; du côté Est, l’économie seigneuriale prédomine avec les grandes propriétes du seigneur de Peyre. Comparé aux vastes domaines des seigneurs et du clergé, le territoire des communautés villageoises est infime. Ce système correspond à une hiérarchie sociale et économique précise : le système de classes hérité de la féodalité oppose clerge et seigneur aux villageois. La solidarité de ceux-ci leur sert de protection vis-à-vis de l’emprise et des empiètements de ceux-là. Cette solidarité se manifeste notamment dans la propriété collective dont les racines semblent aussi vieilles que les communautés elles-mêmes. La force du groupe des villageois est plus forte que celle des individus. De cette époque datent d’autres formes de droits collectifs comme le droit d’affouage dans le bois de Tournecoupe appartenant à la dômerie d’Aubrac.
Marchastel et Rieutort se maintiennent grâce à une économie vivrière. L’exploitation a des orientations multiples. Le cheptel comprend des ovins et des bovins. On élève aussi des porcs. On cultive certaines céréales dont l’orge et le seigle; on cultive aussi le chanvre. Alimentation et vétement sont ainsi assurés. Les artisans fabriquent l’outillage agricole : on parvient à réaliser une relative autarcie économique et sociale.
3. De l’Ancien au Nouveau Régime
A la Révolution de 1789-99, l’Aubrac lozérien prend le parti de la contre-révolution. Les soldats de Charrier de Nasbinals s’emparent même de Mende en 1793. Ils sont toutefois bientôt refoulés par les troupes républicaines, et la révolution triomphe. Marchastel devient commune et acquiert les nouvelles frontières qu’elle maintiendra jusqu’a ce jour. Les biens de la dômerie d’Aubrac sont confisqués et mis en vente. Le seigneur de Marchastel prend le parti de la Revolution et échappe à la confiscation. Nous étudierons plus en détail, au chapitre de la propriété, le problème de la vente des biens nationaux et du partage des biens communaux autorisé par une législation de la même époque, constatant que, malgré l’apparente libéralité du nouveau régime, celui-ci conserve les mêmes bases que celles de l’ordre ancien, et maintient l’inégalité des possessions foncières.
4. au XIX siècle et au cours de la première moitié du XX siècle
Au XlX siècle, Marchastel aborde un virage critique. De profondes transformations socio-économiques marqueront l’histoire de la commune pendant la période qui va suivre. Ces changements se caractérisent par l’abandon progressif de l’autarcie des communautés villageoises. Au chapitre suivant seront étudiées les transformations affectant la population et le régime foncier, tandis que seront abordés ici les autres aspects de la vie socio-économique : l’habitat, la culture et le bétail, les moulins et les fours, les techniques agricoles.
Après la réforme administrative, le village de Rieutort perd son dynamisme. De gros village qu’il était, il deviendra un petit hameau à l’écart des grandes routes. Nasbinals a été choisi comme chef- lieu de canton et a attiré à lui le petit commerce et les boutiques d’artisans. Le cabinet du notaire de Rieutort se transporte à Nasbinals. Une seule forge continuera à opérer à Rieutort jusqu’à une époque récente. Les maisons ne se transforment guère. Les habitations plus cossues des anciens notables, reconnaissables à leurs structures " mycéniennes ", sont maintenant occupées par des éleveurs. Toutes les maisons sont aujourd’hui couvertes d’ardoises.
Au début du siècle, une dizaine de maisons à Marchastel seulement étaient encore couvertes de chaume. Au village de Marchastel, le plus gros propriétaire-exploitant de la commune, la famille Saltel, construisit une vaste demeure qui fut agrandie récemment pour recevoir des colonies d’enfants. Les gens du lieu appellent cette maison le " château ". C’est parmi cette famille que l’on a choisi les maires pendant toute cette longue période. Les cultures de seigle et d’orge disparaissent. Le cadastre de 1813 fait état de 74 hectares de terres labourables, celui de 1913 de 8 hectares seulement. En 1964, moins d’un hectare d’orge est cultivé à Rieutort.
Parallèlement à cette évolution des cultures, les moulins et les fours sont peu à peu désaffectés. Le moulin de Marchastel, selon nos informations, a cessé de fonctionner dans la deuxième moitié du XIX siècle, de même que celui de Bouquincan. Le moulin de Sarral a été gardé plus longtemps en opération; jusqu’en 1940, le propriétaire y moulait encore la farine pour l’alimentation de ses animaux. Les fours ont subi le même sort un peu plus tardivement; on les a utilisés jusqu’aux environs de 1920.
La famille Saltel, propriétaire du moulin de Marchastel, construisit une scierie près du moulin à la fin du XIX siècle. Cette entreprise n’eut pas 1e succès escompté et elle fut remplacée, en 1907, par une laiterie construite sous l’égide de la " Société Française Des Grandes Laiteries De l’Aubrac " fondée en 1906. Cette usine produisait du lait en poudre à l’origine; elle se spécialisa finalement dans la fabrication d’un fromage bleu, le " Bleu d’Aubrac ". Un circuit de ramassage du lait fut organisé dans Marchastel et dans les communes voisines. La laiterie employait un gérant et jusqu’à cinq employés à une certaine époque. Toutefois les éleveurs se désintéressèrent peu à peu de la production du lait qui devient moins rentable. En 1964, un seule exploitation à Marchastel faisait encore la traite de quelques vaches. La laiterie a dû fermer ses portes en 1963. La fabrication du Bleu d’Aubrac se poursuit à Fournels, commune située aux limites de l’Aubrac en Terre de Peyre.
L’élevage ovin, autrefois prédominant, disparaît complètement. Les derniers troupeaux que l’on faisait paître le long des routes et dans les pâtures communes disparaissent entre 1920 et 1930.
Dans la zone de montagnes de Marchastel, la traite des vaches et la production du fromage de Laguiole a cessé plus tôt qu’ailleurs en Aubrac. Entre 1900 et 1940, toute production cesse dans la commune. La montagne de La Vaisse du Milieu a été la dernière à l’abandonner en 1954, toutes ont été transformées en manades. Cette conversion des activités en montagne a des répercussions importantes pour la population villageoise qui trouvait, grâce à ces activités, un emploi saisonnier non négligeable.
A propos des techniques agricoles, mentionnons que nous avons trouvé des araires en très bon état, utilisés lorsqu’on cultivait le sol. Ces araires ont été peu à peu remplacés par les charrues de type Brabant à l’époque de l’abandon des cultures. Aujourd’hui, cet outillage n’a plus rien de significatif. Pour la moisson, les faucheurs de métier montaient de saint-Geniez-d’Olt dans la vallée du Lot ou venaient de ta Terre de Peyre. Les céréales étaient liées en gerbes à l’aide du " tourtou " ou bâton lier. Les battages se faisait à l’aide de " flagels " ou fléaux, technique encore observée en 1964 à Nasbinals.
Ce survol rapide de l’histoire de Marchastel montre comment les communautés villageoises perdent peu à peu leur ancienne autarcie. Il ne reste plus que des traces de l’économie vivrière du XVIII siècle. Des changements majeurs dans d’autres secteurs de la société ont accompagné cette évolution économique. Parmi ceux-ci, il faut insister sur les bouleversements profonds qui se produisent au niveau démographique, niveau stratégique de la vie socio-économique.[/i]
Une lecture attentive du compoix donne également un aperçu de la nature des cultures. Il mentionne plusieurs " chanabières " (chenevières), terres utilisées pour la culture du chanvre. Les autres terres labourables étaient sans doute utilisées pour la culture de l’orge et du seigle principalement. La partie restante des propriétés individuelles est constituée presque exclusivement de prés ou de prairies naturelles. Les communaux sont de vastes pâturages pour le bétail des villageois.
Le bétail est également diversifié. Aux alentours de 1700, il y avait plus d’ovins que de bovins dans la commune de Marchastel.
Selon les informations contenues dans le compoix, le cheptel d’un exploitant est presque invariablement composé de la façon suivante : le quart de bovins et les trois quarts d’ovins. Le nombre de têtes par troupeau ovin va d’une douzaine à soixante-dix pour les plus gros exploitants et par troupeau bovin, de quelques unités à une vingtaine. A cela, il faut ajouter quelques porcins; on mentionne en effet à deux reprises une loge à pourceaux.
Les structures villageoises anciennes ressortent avec assez de netteté de cette brève analyse du compoix et de documents annexes. Les villages sont placés sous l’autorité du seigneur de Marchastel, mais ils administrent eux-mêmes leurs biens communaux. Ils constituent des enclaves dans un système socio- économique plus vaste; du côté Ouest de la rivière Bès, les vastes pâturages de la dômerie d’Aubrac forment les bases du système abbatial; du côté Est, l’économie seigneuriale prédomine avec les grandes propriétes du seigneur de Peyre. Comparé aux vastes domaines des seigneurs et du clergé, le territoire des communautés villageoises est infime. Ce système correspond à une hiérarchie sociale et économique précise : le système de classes hérité de la féodalité oppose clerge et seigneur aux villageois. La solidarité de ceux-ci leur sert de protection vis-à-vis de l’emprise et des empiètements de ceux-là. Cette solidarité se manifeste notamment dans la propriété collective dont les racines semblent aussi vieilles que les communautés elles-mêmes. La force du groupe des villageois est plus forte que celle des individus. De cette époque datent d’autres formes de droits collectifs comme le droit d’affouage dans le bois de Tournecoupe appartenant à la dômerie d’Aubrac.
Marchastel et Rieutort se maintiennent grâce à une économie vivrière. L’exploitation a des orientations multiples. Le cheptel comprend des ovins et des bovins. On élève aussi des porcs. On cultive certaines céréales dont l’orge et le seigle; on cultive aussi le chanvre. Alimentation et vétement sont ainsi assurés. Les artisans fabriquent l’outillage agricole : on parvient à réaliser une relative autarcie économique et sociale.
3. De l’Ancien au Nouveau Régime
A la Révolution de 1789-99, l’Aubrac lozérien prend le parti de la contre-révolution. Les soldats de Charrier de Nasbinals s’emparent même de Mende en 1793. Ils sont toutefois bientôt refoulés par les troupes républicaines, et la révolution triomphe. Marchastel devient commune et acquiert les nouvelles frontières qu’elle maintiendra jusqu’a ce jour. Les biens de la dômerie d’Aubrac sont confisqués et mis en vente. Le seigneur de Marchastel prend le parti de la Revolution et échappe à la confiscation. Nous étudierons plus en détail, au chapitre de la propriété, le problème de la vente des biens nationaux et du partage des biens communaux autorisé par une législation de la même époque, constatant que, malgré l’apparente libéralité du nouveau régime, celui-ci conserve les mêmes bases que celles de l’ordre ancien, et maintient l’inégalité des possessions foncières.
4. au XIX siècle et au cours de la première moitié du XX siècle
Au XlX siècle, Marchastel aborde un virage critique. De profondes transformations socio-économiques marqueront l’histoire de la commune pendant la période qui va suivre. Ces changements se caractérisent par l’abandon progressif de l’autarcie des communautés villageoises. Au chapitre suivant seront étudiées les transformations affectant la population et le régime foncier, tandis que seront abordés ici les autres aspects de la vie socio-économique : l’habitat, la culture et le bétail, les moulins et les fours, les techniques agricoles.
Après la réforme administrative, le village de Rieutort perd son dynamisme. De gros village qu’il était, il deviendra un petit hameau à l’écart des grandes routes. Nasbinals a été choisi comme chef- lieu de canton et a attiré à lui le petit commerce et les boutiques d’artisans. Le cabinet du notaire de Rieutort se transporte à Nasbinals. Une seule forge continuera à opérer à Rieutort jusqu’à une époque récente. Les maisons ne se transforment guère. Les habitations plus cossues des anciens notables, reconnaissables à leurs structures " mycéniennes ", sont maintenant occupées par des éleveurs. Toutes les maisons sont aujourd’hui couvertes d’ardoises.
Au début du siècle, une dizaine de maisons à Marchastel seulement étaient encore couvertes de chaume. Au village de Marchastel, le plus gros propriétaire-exploitant de la commune, la famille Saltel, construisit une vaste demeure qui fut agrandie récemment pour recevoir des colonies d’enfants. Les gens du lieu appellent cette maison le " château ". C’est parmi cette famille que l’on a choisi les maires pendant toute cette longue période. Les cultures de seigle et d’orge disparaissent. Le cadastre de 1813 fait état de 74 hectares de terres labourables, celui de 1913 de 8 hectares seulement. En 1964, moins d’un hectare d’orge est cultivé à Rieutort.
Parallèlement à cette évolution des cultures, les moulins et les fours sont peu à peu désaffectés. Le moulin de Marchastel, selon nos informations, a cessé de fonctionner dans la deuxième moitié du XIX siècle, de même que celui de Bouquincan. Le moulin de Sarral a été gardé plus longtemps en opération; jusqu’en 1940, le propriétaire y moulait encore la farine pour l’alimentation de ses animaux. Les fours ont subi le même sort un peu plus tardivement; on les a utilisés jusqu’aux environs de 1920.
La famille Saltel, propriétaire du moulin de Marchastel, construisit une scierie près du moulin à la fin du XIX siècle. Cette entreprise n’eut pas 1e succès escompté et elle fut remplacée, en 1907, par une laiterie construite sous l’égide de la " Société Française Des Grandes Laiteries De l’Aubrac " fondée en 1906. Cette usine produisait du lait en poudre à l’origine; elle se spécialisa finalement dans la fabrication d’un fromage bleu, le " Bleu d’Aubrac ". Un circuit de ramassage du lait fut organisé dans Marchastel et dans les communes voisines. La laiterie employait un gérant et jusqu’à cinq employés à une certaine époque. Toutefois les éleveurs se désintéressèrent peu à peu de la production du lait qui devient moins rentable. En 1964, un seule exploitation à Marchastel faisait encore la traite de quelques vaches. La laiterie a dû fermer ses portes en 1963. La fabrication du Bleu d’Aubrac se poursuit à Fournels, commune située aux limites de l’Aubrac en Terre de Peyre.
L’élevage ovin, autrefois prédominant, disparaît complètement. Les derniers troupeaux que l’on faisait paître le long des routes et dans les pâtures communes disparaissent entre 1920 et 1930.
Dans la zone de montagnes de Marchastel, la traite des vaches et la production du fromage de Laguiole a cessé plus tôt qu’ailleurs en Aubrac. Entre 1900 et 1940, toute production cesse dans la commune. La montagne de La Vaisse du Milieu a été la dernière à l’abandonner en 1954, toutes ont été transformées en manades. Cette conversion des activités en montagne a des répercussions importantes pour la population villageoise qui trouvait, grâce à ces activités, un emploi saisonnier non négligeable.
A propos des techniques agricoles, mentionnons que nous avons trouvé des araires en très bon état, utilisés lorsqu’on cultivait le sol. Ces araires ont été peu à peu remplacés par les charrues de type Brabant à l’époque de l’abandon des cultures. Aujourd’hui, cet outillage n’a plus rien de significatif. Pour la moisson, les faucheurs de métier montaient de saint-Geniez-d’Olt dans la vallée du Lot ou venaient de ta Terre de Peyre. Les céréales étaient liées en gerbes à l’aide du " tourtou " ou bâton lier. Les battages se faisait à l’aide de " flagels " ou fléaux, technique encore observée en 1964 à Nasbinals.
Ce survol rapide de l’histoire de Marchastel montre comment les communautés villageoises perdent peu à peu leur ancienne autarcie. Il ne reste plus que des traces de l’économie vivrière du XVIII siècle. Des changements majeurs dans d’autres secteurs de la société ont accompagné cette évolution économique. Parmi ceux-ci, il faut insister sur les bouleversements profonds qui se produisent au niveau démographique, niveau stratégique de la vie socio-économique.[/i]
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
Magnifiques ces photos Loulou Gé, tu en as beaucoup d'autres ????
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Re: La Lozère d'antan I
Oui Fifi, y'en a d'autres mais il faut embaucher un archéologue pour les exhumer, car c'est au fond des malles aux trésors. En attendant, j'en ai deux sous la main, toujours dans la même région, qui montrent les mégalithes de la région des Bondons(vers 1955), ainsi qu'un (ou une) de nos ancêtres brachycéphales qui n'a sûrement pas donné son consentement aux curieux pour prendre ainsi l'air à nouveau, surtout en si petite tenue(vers 1960) ! Je rappelle que ces photos sont libres de droits et sont mieux, partagées, que dans un carton ... Malheureusement, beaucoup de diapos qui concernent la Lozère maisqu'il faudrait transférer sur CD ou sur papier.
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Re: La Lozère d'antan I
Entre autre,si je peux répondre à ta place loulou
kaïou- Membre trop actif
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Re: La Lozère d'antan I
Oui. J'ai connu l'époque où l'archéologie en Lozère se faisait davantage à la recherche d'objets quà mettre en place des techniques pointues d'analyse sophistiquée comme c'est le cas depuis une trentaine d'années. C'était sans quadrillage ni photos, avec des tamis et des pelles bêches. C'étaient nos week-ends d'enfants et d'adolescents, la spéléo, les fouilles ... La Roquette,les Baumes Chaudes au Point-Sublime, Nabrigas au bord du Sauveterre avec ses squelettes d'Ursus Spelaeus, les abris sous le Sabot de Malepeyre, l'hermitage de San "Tchéouzou" à Balsiège et tant d'autres lieux de Préhistoire malheureusement bien abimés. C'était l'époque du Dr Morel, dans la lignée de Prunières, de l'abbé Peyre qui était plutôt spécialisé dans la période Gallo-romaine. L'ancienne Société d'Agriculture était devenue la Société Sciences Lettres et Arts de la Lozère et peu à peu, Benjamin Bardy et d'autres faisaient avancer la diffusion des recherches, publiaient avec les moyens du bord, le bulletin . On en était encore au carbone et pas de photocopieuse bien entendu. Il y avait encore Marie de Marnhac avec sa petite voiture du XIV°siècle dont on se moquait sans vergogne en disant qu'elle fouillait parait-il avec des tamis en grillage à poule et avait inventé le style roman-baroque ... des personnages érudits comme Rouire, De Joly, héritiers de Martel, il y avait Banassac et leur site homologue de la Graufesenque à Millau par Balsan, Mario Ruspoli le neveu de Gilbert de Chambrun, passionné d'entomologie cavernicole,... Albicocco était même venu filmer. Souvenirs de fluoresceine jetée dans la perte du Bramont pour voir où l'eau ressortirait ... Camping, oeufs durs, saucisson, bouillon-cube et camembert ... la glaise colorant le visage, éblouissement au sortir de la nuit des cavernes, odeurs du carbure des lampes de mineurs d'Arras...
Maintentant ce sont d'autres personnages plus jeunes qui continuent ce travail de fouilles et de mise en valeur des richesses souterraines et archéologiques de la Lozère. Dire leur nom blesserait leur modestie, mais vous les connaissez sans doute et vous en êtes peut-être.
Voici à droite une photo de Malaval et de quelques excentriques (pas les personnages, les concrétions!), mais bien entendu pas les plus belles
et à gauche de l'aven de Hures et de son entrée qui a quelque chose de ...disons, euh ...vaginal, avec une vue du campement de spéléos de l'époque.
Maintentant ce sont d'autres personnages plus jeunes qui continuent ce travail de fouilles et de mise en valeur des richesses souterraines et archéologiques de la Lozère. Dire leur nom blesserait leur modestie, mais vous les connaissez sans doute et vous en êtes peut-être.
Voici à droite une photo de Malaval et de quelques excentriques (pas les personnages, les concrétions!), mais bien entendu pas les plus belles
et à gauche de l'aven de Hures et de son entrée qui a quelque chose de ...disons, euh ...vaginal, avec une vue du campement de spéléos de l'époque.
Dernière édition par le Sam 4 Aoû - 20:03, édité 3 fois
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Re: La Lozère d'antan I
Voici maintenant une photo du lieu où la fluorescéine a été versée dans les pertes du Bramousset.
Si mes souvenirs sont bons, je crois que dans ce coin ou plus haut vers Montmirat, on trouve de gros morceaux de minerai de baryte, c'est une roche blanche et dure qui "pèse" très lourd.. La région est connue pour son Plomb argentifère surtout. (un peu comme au Bleymard où il était extrait).
L'histoire du Plateau des Bondons et de Malaval est ponctuée de recherches d'Uranium, de cuivre,etc... Rouire était au BRGGM. Il est heureux que les concrétions n'aient pas vraiment souffert. Imaginez une exploitation à ciel ouvert comme pour le Nickel en Nouvelle Calédonie, c'en était fait de ce paysage magique tant de surface que souterrain.
la deuxième photo est, mais Kaïou confirmera si je me trompe, une vue sur la vallée où se trouve l'accès au réseau souterrain de Malaval.
Si mes souvenirs sont bons, je crois que dans ce coin ou plus haut vers Montmirat, on trouve de gros morceaux de minerai de baryte, c'est une roche blanche et dure qui "pèse" très lourd.. La région est connue pour son Plomb argentifère surtout. (un peu comme au Bleymard où il était extrait).
L'histoire du Plateau des Bondons et de Malaval est ponctuée de recherches d'Uranium, de cuivre,etc... Rouire était au BRGGM. Il est heureux que les concrétions n'aient pas vraiment souffert. Imaginez une exploitation à ciel ouvert comme pour le Nickel en Nouvelle Calédonie, c'en était fait de ce paysage magique tant de surface que souterrain.
la deuxième photo est, mais Kaïou confirmera si je me trompe, une vue sur la vallée où se trouve l'accès au réseau souterrain de Malaval.
Dernière édition par le Sam 4 Aoû - 20:09, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
acos bien aqui!
tiens, qqs tofs ,
comme disent les jeunes de malaval
tiens, qqs tofs ,
comme disent les jeunes de malaval
kaïou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: La Lozère d'antan I
Il y a une trentaine d'années j'avais fait quelques journées de fouilles au col de la Croix de Berthel (un ancien four gallo-romain) et sur le Méjean avec Gilbert Fages. Intéressée pas pas assez passionnée pour continuer tous les week-end.
Maintenant ce sont mes enfants qui font de la spéléo. La fille est moins acro que le garçon qui lui, comme je l'avais expliqué dans l'ancien forum continue dans cette voie avec l'idée de passer son brevet d'Etat. Ils connaissent tous les deux la grotte de Malaval qui est parait-il une pure merveille.
Maintenant ce sont mes enfants qui font de la spéléo. La fille est moins acro que le garçon qui lui, comme je l'avais expliqué dans l'ancien forum continue dans cette voie avec l'idée de passer son brevet d'Etat. Ils connaissent tous les deux la grotte de Malaval qui est parait-il une pure merveille.
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
Magnifique ! es-tu déjà allé jusque là ?
J'ai pu acheter le reportage de Hulot mais c'est pas donné ! A quand un livre de photos sur Malaval ? D-A doit toujours travailler à son projet de livre ?
Comme dirait le loup des steppes de Levallois qui fait son pain quotidien avec les bactéries (rébus pour initiés), quand on pense que ces excentriques sont construites par des microorganismes qui orientent la cristallisation, on est vraiment là face à la symbiose du minéral et du vivant . Quelquechose qui ressemble au corail, à la fois rochers et fleurs qui se font vivre mutuellement. Anima à l'oeuvre dans un squelette de calcite évolutif ... et comme dirait Alphonse :
" objets inanimés, avez vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?"
Plus nous ouvrons les yeux, plus la nuit est profonde;
Dieu n'est qu'un mot rêvé pour expliquer le monde,
Un plus obscur abîme où l'esprit s'est lancé.
J'ai pu acheter le reportage de Hulot mais c'est pas donné ! A quand un livre de photos sur Malaval ? D-A doit toujours travailler à son projet de livre ?
Comme dirait le loup des steppes de Levallois qui fait son pain quotidien avec les bactéries (rébus pour initiés), quand on pense que ces excentriques sont construites par des microorganismes qui orientent la cristallisation, on est vraiment là face à la symbiose du minéral et du vivant . Quelquechose qui ressemble au corail, à la fois rochers et fleurs qui se font vivre mutuellement. Anima à l'oeuvre dans un squelette de calcite évolutif ... et comme dirait Alphonse :
" objets inanimés, avez vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?"
Plus nous ouvrons les yeux, plus la nuit est profonde;
Dieu n'est qu'un mot rêvé pour expliquer le monde,
Un plus obscur abîme où l'esprit s'est lancé.
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
Voilà deux photos de 1975 d'un vestige des burons de la Planèze de Saint-Flour (pour ceusses qui connaissent pas c'est au Nord de la Lozère et au Sud du Cantal, il s'agit d'un plateau , comme l'est l'Aubrac, et ces plateaux sont les coulées d'un des volcans les plus étendus du Monde dont le coeur est vers le Plomb du Cantal, le Puy de Sancy, le Puy Griou, le Puy Mary, etc ....
Là il n'y a pas de frontière Lozère-Cantal qui compte ! Ce volcan, à l'ère tertiaire, faisait 60 km de diamètre, culminait à 3 000 mètres d'altitude et a été érodé par les glaciers. C'est le père géniteur de "notre" Aubrac.
Ressentez vous combien là, rien n'a changé depuis le moyen-Age et même depuis bien plus longtemps où l'on construisait ainsi ?
A titre de comparaison, à 12 000 km de là, j'ai pris cette photo à Sani-Pass à 1000 m d'altitude sur la frontière Af du Sud / Lésotho. la construction est la même (le froid l'était aussi, il y avait encore des plaques de neige) que sur la Planèze: pierres sèches et chaume. Sauf que là c'est habité au quotidien :
(la petite fille c'est la mienne !)
Là il n'y a pas de frontière Lozère-Cantal qui compte ! Ce volcan, à l'ère tertiaire, faisait 60 km de diamètre, culminait à 3 000 mètres d'altitude et a été érodé par les glaciers. C'est le père géniteur de "notre" Aubrac.
Ressentez vous combien là, rien n'a changé depuis le moyen-Age et même depuis bien plus longtemps où l'on construisait ainsi ?
A titre de comparaison, à 12 000 km de là, j'ai pris cette photo à Sani-Pass à 1000 m d'altitude sur la frontière Af du Sud / Lésotho. la construction est la même (le froid l'était aussi, il y avait encore des plaques de neige) que sur la Planèze: pierres sèches et chaume. Sauf que là c'est habité au quotidien :
(la petite fille c'est la mienne !)
Dernière édition par le Jeu 19 Juil - 23:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
J'ai eu l'occasion d'être invitée une présentation de la grotte de Malaval il y a deux ans au château de Florac, par l'équipe qui l'a nettoyée avec DA, mais je n'avais pas saisi qu'il y ait symbiose entre le minéral et l'animal. Au contraire tous les spécialistes présents étaient d'accord pour dire qu'ils ne comprenaient pas comment ces fistuleuses avaient pu prendre ces formes bizarres et splendides à la fois, horizontales en particulier.
Je crois savoir que DA s'est mis en dispo pour son bouquin. Le fiston l'attend avec impatience comme tous les spéléos lozériens.
Je crois savoir que DA s'est mis en dispo pour son bouquin. Le fiston l'attend avec impatience comme tous les spéléos lozériens.
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
Un célèbre spéléo Lozérien, dont l'épouse est la propriétaire de la grotte de Malaval. Il avait accompagné Hulot quand il est venu tourner son émission en Lozère.
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
Il s'agit des bactéries batisseuses.
Un article passionnant que tu peux trouver dans son intégralité sur ce lien:
http://speleoclpa.free.fr/doccarbur4/doccarbur4.html
4.5 Minéral ou animal ?
Controverse excentrique
Depuis que les hommes qui s’étaient lancés à l’assaut du monde souterrain y avaient découvert ses merveilles cristallines, les idées les plus folles circulaient sur leur origine. L’esprit scientifique y mit rapidement bon ordre mais les excentriques et leur forme totalement imprévisible causèrent bien des interrogations. Dès le début l’origine végétale fut avancée comme hypothèse, à cause de leur ressemblance avec des racines bien évidemment. Par la suite une cause animale fut aussi envisagée : l’animal n’est-il pas plus imprévisible dans ses comportements que le minéral ? Ensuite après des années de doute on replaça ces petites fistuleuses originales au rang de minéraux agités de soubresauts géométriques dus à des courants d’air : hélas cette hypothèse ne résistait pas mieux que les autres à l’examen attentif et critique. Au cours des deux dernières décennies, on en arriva à la conclusion que seuls les phénomènes physico-chimiques de cristallisation associés à des influences micro climatiques étaient en cause. En particulier la tension superficielle qui se manifeste à l’interface des liquides et des cristaux en formation ainsi que des phénomènes de sursaturation carbonique influent directement sur la direction de la cristallisation des excentriques.
Mais en science, aucune conclusion ne peut prétendre être définitive. Depuis 2 ans on voit ressortir dans certaines études le spectre animal : des bactéries associées aux cristaux de calcite seraient à nouveau en cause ! Affaire à suivre donc…
Le longue histoire d’amour des bactéries et des carbonates.
Ces carbonates nous étonnerons toujours : en 1996, l’équipe de David McKay (NASA USA) analysait une météorite d’origine martienne au doux nom de ALH 84001. Ce petit caillou, tombé sur terre dans l’Antarctique il y a environ 10 000 ans, mesure environ 16 cm de long et est composée essentiellement d’oxyde de silicium ; le long d’une fissure elle contient des zones carbonatées qui y ont été déposées par de l’eau (concrétionnement ! !). De plus ses globules de carbonates ont une concentration en carbone 12 qui semble indiquer la présence au sein de cette eau d’organismes vivants. C’est à l’intérieur d’un de ces globules carbonatés (de couleur rouille et d’environ 200 µm) qu’une image du MEB a permis de distinguer une forme de 380 nm de long ressemblant à s’y méprendre à une bactérie terrestre fossilisée (mais de taille nettement inférieure). Est-ce là le premier martien ? Les prochaines missions martiennes le diront peut-être… En attendant, la première des conséquences a été de faire monter nettement le prix des morceaux de météorite martienne : alors scrutez bien le ciel car si l’une d’elle tombe dans votre jardin, votre fortune est faite !
Notre ami commun avec Kaïou dirige une société qui sauve les pierres calcaires en danger de délitement en les rebiominéralisant. Va voir son site :
http://www.calcitebioconcept.com/idx_technologies.htm
Bonne lecture !
Un article passionnant que tu peux trouver dans son intégralité sur ce lien:
http://speleoclpa.free.fr/doccarbur4/doccarbur4.html
4.5 Minéral ou animal ?
Controverse excentrique
Depuis que les hommes qui s’étaient lancés à l’assaut du monde souterrain y avaient découvert ses merveilles cristallines, les idées les plus folles circulaient sur leur origine. L’esprit scientifique y mit rapidement bon ordre mais les excentriques et leur forme totalement imprévisible causèrent bien des interrogations. Dès le début l’origine végétale fut avancée comme hypothèse, à cause de leur ressemblance avec des racines bien évidemment. Par la suite une cause animale fut aussi envisagée : l’animal n’est-il pas plus imprévisible dans ses comportements que le minéral ? Ensuite après des années de doute on replaça ces petites fistuleuses originales au rang de minéraux agités de soubresauts géométriques dus à des courants d’air : hélas cette hypothèse ne résistait pas mieux que les autres à l’examen attentif et critique. Au cours des deux dernières décennies, on en arriva à la conclusion que seuls les phénomènes physico-chimiques de cristallisation associés à des influences micro climatiques étaient en cause. En particulier la tension superficielle qui se manifeste à l’interface des liquides et des cristaux en formation ainsi que des phénomènes de sursaturation carbonique influent directement sur la direction de la cristallisation des excentriques.
Mais en science, aucune conclusion ne peut prétendre être définitive. Depuis 2 ans on voit ressortir dans certaines études le spectre animal : des bactéries associées aux cristaux de calcite seraient à nouveau en cause ! Affaire à suivre donc…
Le longue histoire d’amour des bactéries et des carbonates.
Ces carbonates nous étonnerons toujours : en 1996, l’équipe de David McKay (NASA USA) analysait une météorite d’origine martienne au doux nom de ALH 84001. Ce petit caillou, tombé sur terre dans l’Antarctique il y a environ 10 000 ans, mesure environ 16 cm de long et est composée essentiellement d’oxyde de silicium ; le long d’une fissure elle contient des zones carbonatées qui y ont été déposées par de l’eau (concrétionnement ! !). De plus ses globules de carbonates ont une concentration en carbone 12 qui semble indiquer la présence au sein de cette eau d’organismes vivants. C’est à l’intérieur d’un de ces globules carbonatés (de couleur rouille et d’environ 200 µm) qu’une image du MEB a permis de distinguer une forme de 380 nm de long ressemblant à s’y méprendre à une bactérie terrestre fossilisée (mais de taille nettement inférieure). Est-ce là le premier martien ? Les prochaines missions martiennes le diront peut-être… En attendant, la première des conséquences a été de faire monter nettement le prix des morceaux de météorite martienne : alors scrutez bien le ciel car si l’une d’elle tombe dans votre jardin, votre fortune est faite !
Notre ami commun avec Kaïou dirige une société qui sauve les pierres calcaires en danger de délitement en les rebiominéralisant. Va voir son site :
http://www.calcitebioconcept.com/idx_technologies.htm
Bonne lecture !
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
Merci Loulou, c'est très intéressant. Nous ne sommes pas au bout de nos découvertes tant sur notre bout de cailloux que nous mettons tant à mal, qu'au dela, dans l'espace...
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
mimie a écrit:Merci Loulou, c'est très intéressant. Nous ne sommes pas au bout de nos découvertes tant sur notre bout de cailloux que nous mettons tant à mal, qu'au dela, dans l'espace...
Qu'est ce que tu veux faire toi avec le bout de kaiou?
kaïou- Membre trop actif
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Re: La Lozère d'antan I
Heu... pas de troisième degré s'il te plait, jusqu'au 2e ça marche, après ça devient glissant
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Re: La Lozère d'antan I
mimie a écrit:Un célèbre spéléo Lozérien, dont l'épouse est la propriétaire de la grotte de Malaval. Il avait accompagné Hulot quand il est venu tourner son émission en Lozère.
Daniel André est recherché par le KGB pour que vous ne le citiez pas entierement !
Petit rappel sympathique : un forum est un lieu d'échange et non un
lieu ou on doit faire appel à Champollion pour tout piger
merci google :
http://catherine.arnoux.club.fr/photo/karst/kars16.htm
Dernière édition par le Jeu 19 Juil - 17:33, édité 1 fois
Re: La Lozère d'antan I
Le lien de la photo que tu as donné ci dessus ne fonctionne pas, malheureusement, mais voilà le site :
http://catherine.arnoux.club.fr/index.htm
Pour Daniel André c'est moi qui avais lancé la discrétion sur son nom, parce que je ne sais pas s'il tient à raconter ses activités ou ses projets de publications à tout le monde. Maintenant on sait qu'il s'est mis en dispo pour écrire son bouquin sur Malaval, et peut-être la personne qui s'adressait à ceux qui connaissaient DA n'aurait pas donné cette info d'ordre privé si le nom de Daniel André avait été mis en clair.
Je pense qu'on peut accepter que parfois, exceptionnellement et sans en faire une règle de fonctionnement bien entendu, des petits groupes de gens se parlent en rébus et évoquent des choses privées avec leurs codes de sous-entendus, sans que ce soit une atteinte trop lourde au droit de comprendre de la majorité des lecteurs.
Moi çà na me gêne pas de ne pas comprendre certains trucs, et je passe à la suite quand je ne me sens pas concerné. c'est pas bon d'être trop fusionnels !
Bien sûr si le forum devenait une boite à lettres de dialogues privés pour initiés, ce serait abusif et sans intérêt d'y participer, mais c'est quand même marginal, et peut-être quand quelqu'un met une réserve sur certain noms ou "code" quelquechose à usage de quelques lecteurs, on peut respecter çà en se disant qu'il y a sans doute une raison qui nous échappe, justement parce qu'elle doit nous échapper.
Ce sont des réflexions tout aussi sympathiques, surtout que je débarque et que je ne demande qu'à comprendre et à évoluer avec vous.
http://catherine.arnoux.club.fr/index.htm
Pour Daniel André c'est moi qui avais lancé la discrétion sur son nom, parce que je ne sais pas s'il tient à raconter ses activités ou ses projets de publications à tout le monde. Maintenant on sait qu'il s'est mis en dispo pour écrire son bouquin sur Malaval, et peut-être la personne qui s'adressait à ceux qui connaissaient DA n'aurait pas donné cette info d'ordre privé si le nom de Daniel André avait été mis en clair.
Je pense qu'on peut accepter que parfois, exceptionnellement et sans en faire une règle de fonctionnement bien entendu, des petits groupes de gens se parlent en rébus et évoquent des choses privées avec leurs codes de sous-entendus, sans que ce soit une atteinte trop lourde au droit de comprendre de la majorité des lecteurs.
Moi çà na me gêne pas de ne pas comprendre certains trucs, et je passe à la suite quand je ne me sens pas concerné. c'est pas bon d'être trop fusionnels !
Bien sûr si le forum devenait une boite à lettres de dialogues privés pour initiés, ce serait abusif et sans intérêt d'y participer, mais c'est quand même marginal, et peut-être quand quelqu'un met une réserve sur certain noms ou "code" quelquechose à usage de quelques lecteurs, on peut respecter çà en se disant qu'il y a sans doute une raison qui nous échappe, justement parce qu'elle doit nous échapper.
Ce sont des réflexions tout aussi sympathiques, surtout que je débarque et que je ne demande qu'à comprendre et à évoluer avec vous.
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
Non pas un livre sur Malaval, mais la réédition, avec remise à jour, de son bouquin "Lozère des ténèbres" épuisé, une vraie bible tant réclamée et attendue par tous ceux qui aiment aller voir ce qu'il y a sous terre.
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
Pour ceux qui s'intéressent à la grotte de MALAVAL, voici son histoire depuis 1850, jusqu'à aujourd'hui, par Daniel André :
http://sunland.chez-alice.fr/scsp/divers.html
Et pour illustrer la perte du Bramousset voici un petit dessin de Jean Gajac :
http://sunland.chez-alice.fr/scsp/divers.html
Et pour illustrer la perte du Bramousset voici un petit dessin de Jean Gajac :
Dernière édition par le Jeu 19 Juil - 19:28, édité 1 fois
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