La Lozère d'antan I
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Re: La Lozère d'antan I
cilaos a écrit:
Un peu d'histoire :
Cie Nationale des Mines d'Antimoine
Halte à l'ostracisme anticlérical primaire qui s'est manifesté jusqu'au plus haut de l'état au travers de la nationalisation de cette activité
Arrêt définitif en 1948
Il y aurait eu là motif à réjouissance si cette cessation d'activité n'avait hélas coïncidé avec celle, simultanée, des maisons closes!
Maître Goupil- Membre
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Re: La Lozère d'antan I
Cilaos, nous avons habité 20 ans à Vialas, dans la grande maison dont on aperçoit le toit le plus à gauche du bourg.
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
Ces 2 là n'ont pas du griller la priorité aux zendarmes, sinon Florac et sa banlieue (Bédoues ?,!) aurait brulé....
Re: La Lozère d'antan I
Je voudrais si c'est possible quelques renseignements sur cette belle carte photo, acquise depuis peu ?
Je fais appel aux Cévenols du forum, je pense qu'ils pourront m'aider, peut être Kaiou en saurait plus ?
Pour l'instant je n'en dis pas d'avantage car je ne suis pas sur à 100 % de la localité d'origine de ce café Cévenol !
A vous de m'aider merci d'avance !
Je fais appel aux Cévenols du forum, je pense qu'ils pourront m'aider, peut être Kaiou en saurait plus ?
Pour l'instant je n'en dis pas d'avantage car je ne suis pas sur à 100 % de la localité d'origine de ce café Cévenol !
A vous de m'aider merci d'avance !
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
A Rocheblave n'y a -t-il pas eu jadis un affreux bâtiment en béton annexe au château, un genre de colonie de vacances qui aurait reçu un rocher sur la tête ?
Vague souvenir des années 60.
Autre souvenir, celui de l'Ingénieur Grégoire qui devait habiter par là, est-ce que quelqu'un connaît çà ? Vu que les Grégoire sont connus dans l'Histoire d'Ispagnac et de la région, cette rumeur de mon enfance est vraie, car je viens de la vérifier :
Extrait :
En septembre, il rejoignit Florac où il avait déjà été reçu par les Söderlindh et Pomaret. Ce dernier n’y séjournait pas à cette époque, car il faisait partie du gouvernement dont tous les ministres restaient consignés à Paris pour répondre aux éventuelles convocations du président du Conseil en raison de la guerre déclarée à l’Allemagne.
Celui-ci profita ensuite de l’hospitalité de Jean-Albert Grégoire, l’inventeur d’un joint de transmission révolutionnaire pour la suspension des automobiles, industriel et accessoirement mycologue et collectionneur de tableaux. Sa propriété de Charameau, près d’Ispagnac dominait le cours du Tarn déjà bien sinueux à cet endroit, à vingt kilomètres en amont des gorges où le grandiose le dispute au fantastique.
A Charameau, Conrad n’avait qu’à déplacer son chevalet d’un tournant à l’autre pour saisir des vues qui donnaient tour à tour la priorité au flot, aux rives escarpées, à un village niché dans une courbe, aux jeux d’ombres et de lumières sur le calcaire déchiqueté.
De retour à la maison, Kickert interrogeait Grégoire avec passion sur son métier, si éloigné de celui d’artiste. Il y pressentait à juste titre un mystérieux mélange de logique se conjuguant avec l’imagination et démêlant l’imbroglio des données techniques pour les asservir au résultat cherché. Il était émerveillé que l’on pût déterminer par l’étude, puis l’expérimentation, un mécanisme reproductible en grande série dont chaque exemplaire réagirait avec fiabilité quand il serait soumis aux variables infinies des conditions qu’il rencontrerait dans son emploi. De son côté, Grégoire n’arrivait pas à comprendre comment des paysages qu’il avait mille fois contemplés, trouvaient dans un tableau une représentation ranimant en lui les émotions multiples qu’il avait éprouvées devant eux et que le peintre lui restituait en une synthèse définitive après avoir passé quelques heures sur le motif, employées à transporter à l’aide de son couteau à peindre, les petits tas de couleurs disposés sur sa palette. "les Amis de Conrad" s’enthousiasmèrent aussi et choisirent nombre de ces toiles."
dans : http://www.conrad-kickert.org/article_159.shtml
L' Ingénieur Grégoire, inventeur de mille choses dont la traction avant Tracta, père de la Panhard alu, et tant d'autres mécaniques merveilleuses dont Internet peut vous donner tant d'exemples.
J'avais cette histoire en tête depuis qu'un jour mon père avait dit en passant près de Quézac : "tiens voilà la maison de l'Ingénieur Grégoire !"
La magie d'Internet vient de me faire trouver ce site où près de 40 ans après je vérifie ce vague souvenir. Il rajoutait même "c'est lui qui a inventé le frein à pied pour la moto"
http://www.services.cnrs.fr/wws/arc/athena/2006-04/msg00030.html
Vague souvenir des années 60.
Autre souvenir, celui de l'Ingénieur Grégoire qui devait habiter par là, est-ce que quelqu'un connaît çà ? Vu que les Grégoire sont connus dans l'Histoire d'Ispagnac et de la région, cette rumeur de mon enfance est vraie, car je viens de la vérifier :
Extrait :
En septembre, il rejoignit Florac où il avait déjà été reçu par les Söderlindh et Pomaret. Ce dernier n’y séjournait pas à cette époque, car il faisait partie du gouvernement dont tous les ministres restaient consignés à Paris pour répondre aux éventuelles convocations du président du Conseil en raison de la guerre déclarée à l’Allemagne.
Celui-ci profita ensuite de l’hospitalité de Jean-Albert Grégoire, l’inventeur d’un joint de transmission révolutionnaire pour la suspension des automobiles, industriel et accessoirement mycologue et collectionneur de tableaux. Sa propriété de Charameau, près d’Ispagnac dominait le cours du Tarn déjà bien sinueux à cet endroit, à vingt kilomètres en amont des gorges où le grandiose le dispute au fantastique.
A Charameau, Conrad n’avait qu’à déplacer son chevalet d’un tournant à l’autre pour saisir des vues qui donnaient tour à tour la priorité au flot, aux rives escarpées, à un village niché dans une courbe, aux jeux d’ombres et de lumières sur le calcaire déchiqueté.
De retour à la maison, Kickert interrogeait Grégoire avec passion sur son métier, si éloigné de celui d’artiste. Il y pressentait à juste titre un mystérieux mélange de logique se conjuguant avec l’imagination et démêlant l’imbroglio des données techniques pour les asservir au résultat cherché. Il était émerveillé que l’on pût déterminer par l’étude, puis l’expérimentation, un mécanisme reproductible en grande série dont chaque exemplaire réagirait avec fiabilité quand il serait soumis aux variables infinies des conditions qu’il rencontrerait dans son emploi. De son côté, Grégoire n’arrivait pas à comprendre comment des paysages qu’il avait mille fois contemplés, trouvaient dans un tableau une représentation ranimant en lui les émotions multiples qu’il avait éprouvées devant eux et que le peintre lui restituait en une synthèse définitive après avoir passé quelques heures sur le motif, employées à transporter à l’aide de son couteau à peindre, les petits tas de couleurs disposés sur sa palette. "les Amis de Conrad" s’enthousiasmèrent aussi et choisirent nombre de ces toiles."
dans : http://www.conrad-kickert.org/article_159.shtml
L' Ingénieur Grégoire, inventeur de mille choses dont la traction avant Tracta, père de la Panhard alu, et tant d'autres mécaniques merveilleuses dont Internet peut vous donner tant d'exemples.
J'avais cette histoire en tête depuis qu'un jour mon père avait dit en passant près de Quézac : "tiens voilà la maison de l'Ingénieur Grégoire !"
La magie d'Internet vient de me faire trouver ce site où près de 40 ans après je vérifie ce vague souvenir. Il rajoutait même "c'est lui qui a inventé le frein à pied pour la moto"
http://www.services.cnrs.fr/wws/arc/athena/2006-04/msg00030.html
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
Je rajoute ce lien vers un site Québecois succulent de mycologues, qui parlent de l'Ingénieur Grégoire :
http://site.voila.fr/CmaQ/indexdesbulletins/boletin59tome6no4b.html
http://site.voila.fr/CmaQ/indexdesbulletins/boletin59tome6no4b.html
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Re: La Lozère d'antan I
gabatch,j'ai connu un restaurant vierne à meyrueix mais la topographie des lieux ne me semble pas bonne,un autre à st germain de calberte qui ressemblerait plus à ta photo,mais non je doute fort.Peux tu agrandir ?
kaïou- Membre trop actif
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Re: La Lozère d'antan I
Oui Cilaos c'est précisement celle là
Ce serait bien le Collet de Déze , mais ça reste à confirmer, car je suis vraiment pas du coin, en tout cas c'est dans cette région
Ce serait bien le Collet de Déze , mais ça reste à confirmer, car je suis vraiment pas du coin, en tout cas c'est dans cette région
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Re: La Lozère d'antan I
faudrait voir l'ancienne photo de juin,elle a éte retirée;l'affiche sncf jointe n'a rien à voir avec ce sujet
Dernière édition par le Lun 3 Déc - 21:25, édité 1 fois
kaïou- Membre trop actif
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kaïou- Membre trop actif
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Re: La Lozère d'antan I
J'ai des photos qui ont disparues
peut etre une fausse manoeuvre avec Servimg ???
J'essaie de les remettre de temps en temps ;
peut etre une fausse manoeuvre avec Servimg ???
J'essaie de les remettre de temps en temps ;
Re: La Lozère d'antan I
Celui-ci profita ensuite de l’hospitalité de Jean-Albert Grégoire, l’inventeur d’un joint de transmission révolutionnaire pour la suspension des automobiles, industriel et accessoirement mycologue et collectionneur de tableaux. Sa propriété de Charameau, près d’Ispagnac dominait le cours du Tarn déjà bien sinueux à cet endroit, à vingt kilomètres en amont des gorges où le grandiose le dispute au fantastique.
C'est certainement de l'ingénieur qui a inventer les fameuses suspenssions hydroliques pour équiper les Ds de chez citroen.
J'ai une photo de sa maison loulou elle se trouve entre Monbrun et Blajoux au bord du tarn.
millou- Membre trop actif
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Re: La Lozère d'antan I
BAGNOLS LES BAINS
Une 3éme du meme lieu pour voir l'évolution
Une 3éme du meme lieu pour voir l'évolution
Dernière édition par le Jeu 6 Déc - 17:34, édité 2 fois
Re: La Lozère d'antan I
Merci Millou pour la photo de la maison de l'Ingénieur Grégoire. Vu le peu de réactions de Kaïou et des autres amateurs de belles mécaniques, soit Grégoire est tellement connu comme figure Lozérienne que c'est en fait moi qui ne l'ai "redécouvert" que récemment à la vue de cartes postales sur Quézac, soit c'est le contraire, personne ne connait cet homme comme un Lozérien, mort en 1999 qui semble pourtant avoir été une figure de la mécanique automobile du XX° siècle.
j'aurais aimé savoir si les Gorges -du- Tarniens connaissent ce Grégoire comme une figure locale, ou si le fait qu'il ait probablement vécu à Paris toute sa vie l'a fait oublier dans le coin.
Jean-Albert Grégoire (1898-1992.) Un peu oublié aujourd’hui, ce X faisait parti de ces ingénieurs indépendants capables de concevoir un véhicule de A à Z. Il crée le joint homocinétique: plus d’à-coups. Il dépose un brevet et fonde avec son ami Pierre Fenaille la Gephy, qui devient Tracta en 1927 et commercialise un coupé sportif à traction avant.
j'aurais aimé savoir si les Gorges -du- Tarniens connaissent ce Grégoire comme une figure locale, ou si le fait qu'il ait probablement vécu à Paris toute sa vie l'a fait oublier dans le coin.
Jean-Albert Grégoire (1898-1992.) Un peu oublié aujourd’hui, ce X faisait parti de ces ingénieurs indépendants capables de concevoir un véhicule de A à Z. Il crée le joint homocinétique: plus d’à-coups. Il dépose un brevet et fonde avec son ami Pierre Fenaille la Gephy, qui devient Tracta en 1927 et commercialise un coupé sportif à traction avant.
Invité- Invité
Re: La Lozère d'antan I
Commentaire sur les deux cartes postales de bagnols les bains : la première semble bien plus ancienne, en effet on y voit l'hôtel Castan qui a poussé entre le Lot et l'hôtel Buisson et semble avoir lancé ses fondations au niveau des berges du Lot.
Soit le pont a été élargi car il arrase l'hôtel Buisson, soit l'hôtel Buisson a été rallongé, car sur la deuxième cet hôtel se retrouve ne bordure de route.
Soit le pont a été élargi car il arrase l'hôtel Buisson, soit l'hôtel Buisson a été rallongé, car sur la deuxième cet hôtel se retrouve ne bordure de route.
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Re: La Lozère d'antan I
Photo de Bagnols les Bains : 3 maisons = 3 bistrots !
Il en reste au moins 2 aujourd'hui non ? Il me semble que celui de gauche a disparu ?
Il en reste au moins 2 aujourd'hui non ? Il me semble que celui de gauche a disparu ?
Surcouf- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: La Lozère d'antan I
C'étaient pas des bistrots mais des hôtels-restaurants pour les curistes, un peu comme dans toute satition balnéaire.
Mais pour illustrer tes propos, il faudrait trouver une carte postale de la Cavalerie sur le Larzac, où je me souviens qu'il y avait un bistrot effectivement dans chaque maison à cause des soldats du camp.
Mais pour illustrer tes propos, il faudrait trouver une carte postale de la Cavalerie sur le Larzac, où je me souviens qu'il y avait un bistrot effectivement dans chaque maison à cause des soldats du camp.
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Re: La Lozère d'antan I
Hotel avec un bistrot !
Pour rester en Lozère, c'est Chateauneuf-de-Randon qui est spectaculaire en matière de concentration de débits de boisson. Autour de la staute de Du Guesclin, il y a du y en avoir une bonne dizaine, aux plus riches heures du bourg. La dernière fois que j'y suis passé, 2 ou 3 étaient encore ouverts.
Pour rester en Lozère, c'est Chateauneuf-de-Randon qui est spectaculaire en matière de concentration de débits de boisson. Autour de la staute de Du Guesclin, il y a du y en avoir une bonne dizaine, aux plus riches heures du bourg. La dernière fois que j'y suis passé, 2 ou 3 étaient encore ouverts.
Surcouf- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: La Lozère d'antan I
Loulou Gé a écrit:la première semble bien plus ancienne
La premiere : début 1900, la 2éme : aprés 1945 ( d'aprés le style des cartes )
...on y voit l'hôtel Castan qui a poussé entre le Lot et l'hôtel Buisson et semble avoir lancé ses fondations au niveau des berges du Lot.
Soit le pont a été élargi car il arrase l'hôtel Buisson, soit l'hôtel Buisson a été rallongé, car sur la deuxième cet hôtel se retrouve ne bordure de route.
Je m'étais fait les même réflexion que toi en voyant ces 2 cartes .
il faudrait trouver une carte postale de la Cavalerie sur le Larzac, où je me souviens qu'il y avait un bistrot effectivement dans chaque maison
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