Je ne sais quoi du presque rien .

[Invité]

« La philosophie c’est comme la musique, qui existe si peu, dont on se passe si facilement »...
C’est ainsi que Vladimir Jankélévitch a refondé la morale après ce fameux mai 68 dont on commence déjà à nous pourrir les oreilles. Heureusement que l’intermède antichinois nous a distraits un peu, la théocratie moyenâgeuse tibétaine est presque ressuscité par les tenants de notre laïcité universelle. Au nom de notre morale nous nous imaginons encore une fois devoir refaçonner le monde …… je laisse sous-entendre que d’un côté il n’y a pas les gentils Tibétains et de l’autre les méchants Chinois. Vous allez me dire, que je ne suis pas expert sinophile, c’est vrai, juste un sentiment, j’ai l’impression que la situation n’est pas si cartésienne que cela…... J’use de mesure, les médias nous prennent souvent pour des cons…... Je sais, je sais comme disait le grand Charles « rien que des bœufs… c’est français »…..
Comment ça ! mes papiers ? ici ? dans une agora ultra anticonformiste, me demander mon passeport ?...... Bon , bon j’évoquerai demain le 10 Avril 1931, ce jour là dans un hôpital de New York, le poète libanais Khalil Gibran, quittait les horreurs de ce monde si beau.
« vos enfants ne sont pas vos enfants mais l’appel de la vie à elle-même… » K.G.

[Invité]

Bonjour, à tous, ….euhhhh NON pas à tous, pas aux hypocrites, ni aux Ayatollahs. Si je suis sectaire, je l’assume sans faux nez.
Comme promis hier je cause du poète libanais Khalil Gibran, qui nous quittait en 1931 pour un monde meilleur.
Pour causer d’un poète, pas besoin d’un long discours, Wiki vous dira l’essentiel.
J’ai retenu pour thème « l’AMITIE »



Et un jeune dit, Parle-nous de l'Amitié.
Et il répondit, disant :
Votre ami est votre besoin qui a trouvé une réponse.
Il est le champ que vous semez avec amour et moissonnez avec reconnaissance.
Il est votre table et votre foyer.
Car vous venez à lui avec votre faim, et vous cherchez en lui la paix.
Lorsque votre ami parle de ses pensées vous ne craignez pas le "non" de votre esprit, ni ne refusez le "oui".
Et quand il est silencieux votre cœur ne cesse d'écouter son cœur ;
Car en amitié, toutes les pensées, tous les désirs, toutes les attentes naissent et sont partagés sans mots, dans une joie muette.
Quand vous vous séparez de votre ami, ne vous désolez pas ;
Car ce que vous aimez en lui peut être plus clair en son absence, comme la montagne pour le randonneur est plus visible vue de la plaine.
Et qu'il n'y ait d'autre intention dans l'amitié que l'approfondissement de l'esprit.
Car l'amour qui cherche autre chose que la révélation de son propre mystère n'est pas l'amour, mais un filet jeté au loin : et ce que vous prenez est vain.
Et donnez à votre ami le meilleur de vous-même.
Et s'il doit connaître le reflux de votre marée, laissez le connaître aussi son flux.
Car qu'est-ce que votre ami si vous venez le voir avec pour tout présent des heures à tuer ?
Venez toujours le voir avec des heures à faire vivre.
Car il est là pour remplir vos besoins, et non votre néant.
Et dans la tendresse de l'amitié qu'il y ait le rire et le partage des plaisirs.
Car dans la rosée de menues choses le cœur trouve son matin et sa fraîcheur.

[Invité]

Ce n’est pas le scan d’une estampe, mais celui d’un de mes dessins dans le style estampe japonaise, je me suis inspiré d’un dessin de Loka Hasegawa. Entre 99 et 01 je faisais pas mal de copies à l’encre, parfois au plus près de l’original parfois moins. Je crois me souvenir que dans l’original l’enfant regarde les adultes, j’ai rajouté une théière au sol que l’enfant regarde, sinon je suis très fidèle.. Mon original est sur du « japon » (un type de papier), là je vous montre un report sur du papier dit « Népalais »...
J’aimais bien ce papier, hélas la teinte ne résiste pas à la lumière, j’avais fait une copie d’un Rodin directement sur ce type de papier (difficile à travailler) comme j’étais content du résultat je l’avais encadré, pas de chance la couleur vira, il ne reste que l’encre du trait sur un fond sale. Aujourd’hui, je ne dessine pratiquement plus, ma main n’obéit plus comme je voudrais, pas beau de vieillir….

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