L'Amour en Thé
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L'Amour en Thé
C'est sous ce fallacieux prétexte qu'elle l'avait invité
Viens sur l'Aubrac je te montrerai son thé !
Lui pensait impassible "pour la boule j'en ai deux"
On n'est jamais trop prévoyant quand on est amoureux.
Elle courait, légère, dans la lande rosée
Sur un lit de bruyère, son pied menu volait.
Puis se fut le premier chaos de granit à franchir
Il lui tendit sa main sans plus réfléchir.
Elle sauta près de lui, noya son regard dans le sien
Et c'est debout, sur cet esquif fragile
Qu'il put enfin baiser ce visage gracile
Cherchant un abri, sans avoir l'air de rien.
Le temps de tourner la tête elle s'était enfuie
Il ne vit qu'un instant sa chevelure dorée
Briller comme un éclair sous la ramure sombre
Il y courut aussi, rassuré par la pénombre.
Elle avait déjà son bouquet serré sur son sein
Venez mon ami humer comme il sent bon !
Ce qu'il fit volontiers, de son nez de sa bouche et de ses mains
Le thé déclenche de bien folles passions !
Tout doucement s'est dans l'humus qu'ils glissèrent
Bruit de feuilles indécent de draps qui se froissent !
Là-haut, si haut, cette brise légère
Ce ne sont que les faites qui pavoisent.
Puis soudain l'oiseau a chanté
Une buse a traversé le ciel.
A bout de souffle il se sont jurés
Un amour pour le Thé éternel !
Viens sur l'Aubrac je te montrerai son thé !
Lui pensait impassible "pour la boule j'en ai deux"
On n'est jamais trop prévoyant quand on est amoureux.
Elle courait, légère, dans la lande rosée
Sur un lit de bruyère, son pied menu volait.
Puis se fut le premier chaos de granit à franchir
Il lui tendit sa main sans plus réfléchir.
Elle sauta près de lui, noya son regard dans le sien
Et c'est debout, sur cet esquif fragile
Qu'il put enfin baiser ce visage gracile
Cherchant un abri, sans avoir l'air de rien.
Le temps de tourner la tête elle s'était enfuie
Il ne vit qu'un instant sa chevelure dorée
Briller comme un éclair sous la ramure sombre
Il y courut aussi, rassuré par la pénombre.
Elle avait déjà son bouquet serré sur son sein
Venez mon ami humer comme il sent bon !
Ce qu'il fit volontiers, de son nez de sa bouche et de ses mains
Le thé déclenche de bien folles passions !
Tout doucement s'est dans l'humus qu'ils glissèrent
Bruit de feuilles indécent de draps qui se froissent !
Là-haut, si haut, cette brise légère
Ce ne sont que les faites qui pavoisent.
Puis soudain l'oiseau a chanté
Une buse a traversé le ciel.
A bout de souffle il se sont jurés
Un amour pour le Thé éternel !
Invité- Invité
Re: L'Amour en Thé
As-tu lu "Les thés meurtriers" de Sébastien Japrisot ou le film qu'en a fait Jean Becker ?VioletteSereine a écrit: Le thé déclenche de bien folles passions !
Surcouf- Membre trop actif
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