En chute libre

[Invité]

Eh ben ça y est, on y est. Une livre sterling = un euro.
Vous verrez plus un Rosbif sur les belles routes de Lozère.

[Invité]

En même temps les anglais si ils étaient vraiment européen, ils auraient adopter l'Euro.
C'est quoi ces concessions, et cette Europe à la carte.
L'Euro tu l'aime ou tu quitte l'Europe !

[Invité]

ça en un sens c'est bien fait pour eux. Ils veulent toujours mettre le bout de l'orteil dans l'eau, et puis ensuite regarder si ça marche pour ceux qui prennent des risques, quitte à monter dans le train en marche.

[Invité]

A mon avis, y a pas mal de propriétés british en France qui vont revenir sur le marché, et même à des prix inférieurs au prix d'achat... Peut-être une chance pour les Lozériens de pouvoir racheter la terre de leurs ancêtres, non ?

[Piboule]

Ben oui, mais vonts-ils vraiment partir ? Il y a le climat, il y a un certain art de vivre et surtout : LE FROMAGE ! J'ai connu un couple d'anglais en lozère qui s'émerveillait d'avoir un fromage différent pour chaque jour de l'année...
Par contre question intégration c'était zéro, cinq ou six ans après c'était toujours le voiture et la garage ! Ils ne faisaient aucun effort c'était à nous de comprendre !

[Surcouf]

Damned ! Gordon Brown ne peut pas en même temps sauver le monde et sauver la livre.

[Invité]

Si les Brits entraient dans l'euro, vu l'état de leur économie, l'euro serait peut-être bien moins fort... hi hi hi !
Et en plus il faudrait se coltiner l'influence des Yankee-Doodles. Alors c'est probablement mieux comme ça.
Mais à part cette imperturbable insularité (qui fait un peu leur charme, il faut le dire), j'ai de la gratitude pour ce pays qui m'a accueillie si longtemps, et je leur reconnaîs de très grosses qualités.
Pour Piboule, il y a des British qui vivent en France (Dordogne surtout) en véritables colonies complètement isolées de la "vraie" France, et d'autres que je connais très bien en Lozère, qui se sont complètement intégrés à la population et à la vie du village, ils sont de toutes les fêtes, de tous les mariages etc. Et il y a bien 300 000 Français à Londres, dont certains parmi les enseignants mutés pour 5 ans au Lycée Charles de Gaulle qui ne savent pas prendre le métro, ne parlent pas anglais et ne fréquentent que des Français. Ils vivent en circuit fermé entre l'Ambassade et le Consulat, l'Institut Français et les écoles françaises à Fulham. D'où le surnom de Froggyland qu'on donne à ce quartier. Bref, c'est pareil partout. Il y a des gens qui s'intègrent et d'autres qui veulent pas.

[Piboule]

C'est sûr qu'on ne peut juger d'un peuple sur deux personnes !

[Invité]

Dans mon village breton d' environ 40 familles, nous avons 12 familles d’Anglais. il est difficile d’avoir une opinion sur l’intégration de nos amis grand-Breton, 6 ne participent jamais à rien et 6 jouent à fond l’intégration, un couple invite tous les ans les gens du village chez eux à manger, c’est assez drôle, car ici inimaginable de prendre un repas sans s’asseoir autour d’une table, alors manger dans une assiette en carton debout……... pas grave, environ la moitié du village accepte le jeu, et les enfants adorent.

[Colline]

Les anglais, les français, ce sont avant tout DES GENS, non ? avec leurs personnalités, plus ou moins sociables,
frileux ou timides.
Je cotoie des anglais qui sont des "personnes" agréables..ils viennent nombreux s'installer dans le midi, beaucoup d'artistes peintres. On en retrouve beaucoup dans les chorales, associations locales, même dans l'Amap du coin.
Ici, le fait d'être du village voisin vaut déjà un (long) temps d'observation avant d'être adopté !

[Invité]

Ce que j'ai pu observer, c'est que si des Anglais s'installent en France et refusent l'intégration, ils ne resteront pas longtemps s'il n'y a pas beaucoup d'Anglais isolationnistes comme eux dans le secteur (ce qui est le cas en Dordogne). Par contre, s'ils prétendent rester "entre eux" en Lozère, ils devront vite plier bagage. Je connais aussi un cas comme ça vers Florac, ils ont dû vendre et repartir au bout de quelques années. Ils fréquentaient d'ailleurs le couple mentionné précédemment qui est parfaitement assimilé et très estimé dans le village, et qui n'a jamais pu comprendre leur attitude.

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