Renée la Canne
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Renée la Canne
Maître Goupil m'a récemment fait part de son intention de créer un poste hommage aux personnages lozériens ayant de près ou de loin participé au développement de l'image lozérienne bien connue, sur la base de l'ouvrage de référence du bon chanoine Remize, Biographies Lozériennes.
L'ouvrage en question a arrêté le temps en 1927.
Quid de ceux qui ont franchi cette barrière ?
En voici un exemple,
Nous nous devons ici de souligner l'existence peu commune de cette Renée la Canne, personnage quasi légendaire, dont l'aura a dépassé largement les limites du canton, et à ses cheminements confus entremêlés d'histoire (même si sa chronologie en semble quelquefois incohérente), de philosophie, de politique, de religion, de bachisme (de Bacchus, pas de Jean Sébastien évidemment), d'art et de gastronomie (l'art et lard furent ainsi souvent associés), d'écologie, de géographie et d'épisodes sentimentaux (l'eau, Lot et l'Ô furent aussi souvent allègrement liés). Bref…
Sa présence fut identifiée pour la première fois au Moyen Age et des traces récentes relevées dans la deuxième époque géologique du Cénozoïque laisseraient supposer qu’elle serait encore actuellement de ce monde. On la retrouve de façon épisodique en Ile de France, à Marseille et à La Canourgue.
C'est donc à cet embrouillamini (en l'occurrence maxi) informe et inconsistant que nous allons essayer, ici, modestement, de donner un sens, à commencer par l'origine de cet étrange sobriquet.
Serait-ce celle de sa période fleur bleue où elle faisait la bécasse en longeant, jouant ave l'eau, le ru, avec l’abbé cane ?
Nul ne sait, à cette occasion, si Renée la Canne a ri quand elle vit pour la première fois surgir le petit oiseau…galimatias!
ou serait-ce d'avoir participé, avec Louis Bonneterre, féodiste arpenteur, en 1762, au mesurage et arpentage de l'emplacement des murs et fossés de la ville de La Canourgue, ainsi qu'à celui du château de Saint-Etienne, dans l'intérieur de ladite ville ?
A cette époque, l'emplacement des murs, depuis longtemps détruits, indiquait une circonférence de 226 cannes.
Canne ? mais laquelle ? royale de 1.25 m ? toulousaine de 1.60 m ? carcassonnaise de 1.785 m ? Mais aussi, pied, paume ou palme (le pied palmé n'est toutefois pas un instrument de mesure), pouce, aune, perche ou bien verge (0.91 m…ne rêvez pas, les filles, chez les ânes seulement!)
A noter à cet égard que si cette dernière est, au singulier, considérée comme un instrument de loisir, elle est assimilée, dans sa version plurielle, à un outil de chatîment!
Sans nul doute s'est-elle pris les pieds dans les cannes, mais cela ne suffit pas pour justifier ce surnom…sornettes!
ou bien encore serait-ce en référence à sa période caribéenne où elle essaya de faire pousser des arbres à canne en en massant le tronc régulièrement pour leur assurer un développement durable ? (ce fut aussi sa période écologique)
Est-ce, à cette époque, d'avoir tenté désespérément de réconcilier le cigare et la pipe qu'elle fut surnommée localement la langouste de Cuba ?
Elle ne put toutefois rester plus longtemps sur l'île, car elle fut reconduite à la frontière pour avoir participé à une manifestation anti-gouvernementale et y avoir scandé le slogan bien connu "Fidel casse trop les burnes"… billevesées!
ou bien alors, de ses origines modestes, la canourgueuse, qui n'est pas allée à l'école, ne saurait intituler le nom de son village et l'aurait simplifié en la Cane ?…pfff!
Plus vraisemblablement, c'est en évocation du célèbre ennemi n°1 des années cinquante, René La Canne ou Le Boiteux que ce sobriquet se créa spontanément.
C'est à la suite d'un coup de fusil tiré dans la jambe qu'il avait développé cette démarche claudicante.
L'on retrouve du reste encore cette pratique en Gévaudan du côté de Marvejols sous la forme de trou de balle dans le pied.
Elle s'inspira de lui et de son fameux gang des tractions pour créer, toujours la meilleure, celui des tractions et propulsions, en un mot le gang des quatre quatre bien connu dans le grand Ouest lozérien.
Spécialiste du casse en tous genres, dans ses acceptions tant de malfr'atitude que de gastronomie, elle en fut largement un symbole que l'on retrouve encore aujourd'hui dans certaines expressions locales.
Conviviale, elle offre volontiers l'hospitalité de ses miches généreuses à l'Ecir d'Aubrac (le fromage, pas les lords anglais évidemment); à la viande aussi, pas des Grisons bien sûr, mais dégrisée après avoir longuement mariné dans un marc local avant que d'être asséchée par les bises de l'Ecir d'Aubrac (le vent, pas les lords anglais évidemment, vous n'écoutez rien); à cet homme de chèvres, berger indigène, qui se glisse, pauvre indigent, entre ses flancs, bref…elle excelle dans l'art du casse-croute.
Sa réputation actuelle tient probablement également à son irrespect des règles, celle en particulier de la trève qui ne l'empêcha pas de participer au braquage de la confiserie de la Canourgue, d'où son surnom actuel de casse-bonbon.
Mais la situation durait depuis bien longtemps déjà, notamment depuis sa rencontre avec Michel Blanc, doreur à Mende, qui, dès 1690, l'avait utilisée comme arçouille pour s'occuper de polir les bijoux personnels des nobles gévaudanais et avait attiré son attention sur le fait qu'à force de trop de soin avec les bijoux de famille, elle risquait de devenir casse-couilles.
J. Barbot : Histoire de Marvejols
Est-ce, dans les montagnes environnantes de Marseille, qu'infatigable randonneuse, elle découvrit qu'elle pouvait atteindre le val dès qu'rochers et monts avaient été franchis et qu'elle pourrait y déguster ce breuvage divin fait de liqueur de Cassis et de somptueux Syrah des côtes proches du Rhone, en un mot le communard ?
Il n'y a toutefois pas lieu de se réjouir trop vite de son passage au rose, car, bien qu'elle ne restât pas de bois devant l'homme de fer (Gaston, pas Gustave), elle éprouva bien des difficultés avec l'administration locale des droits et taxes d'accise.
Tout cela se produisit avant sa rencontre avec Pierre avec qui elle entretînt une tendre relation. Illustre médecin gévaudanais, il rendit de grands services à Marseille pendant la peste de 1720. Fut ce cette incessante proximité de la mort qui l'amena à parler à Renée de la Religion Prétendue Réformée jusqu'à presque l'enroler? Fut ce cette épreuve qui les rapprocha ?
Elle était fin prête, lui était concentré sur son épidémie. S'ensuivit hélas une panne…Elle n'en décoléra pas. Serait-ce une nouvelle peste que ces avaries au lit ? se demanda-t-elle (le contraire très exactement de s'il l'avait ravie au lit).
Elle ne sut qu'après coup (férir) que Pierre était le cadet de la famille de Chirac…
Remize
Est-ce d'y avoir trop cotôyé les malades qu'elle contracta une fièvre ictérique (la fameuse fièvre du jaune) contre laquelle seuls cinq volumes d'eau additionnés d'un volume de médicament étoilé peuvent amener la guérison.
Elle réalisa soudain des économies, car elle ne but le pastis, peu cher comparé aux grands crus du Rhone, qu'avec parcimonie, s'agissant là d'une prescription de la Faculté.
Curieuse, dès lors, elle s'enquit de la moindre parcelle de vignes de pastaga, lopin infime ou grande exploitation.
Elle fit la connaissance au temps de ladite épidémie du second consul de Chirac qui était allé, fort de son immunité, au Besset, en zone interdite par le Conseil de santé, chercher des nippes.
Jugé de ce fait indigne de sa charge, il fut destitué. Il s'appelait Valéry.
Bulletin lozérien : 1874
Bien avant, elle avait croisé le regard, au temps des croisades, du beau Nicolas.
Bailli du roi d'Aragon, vers 1190, pour ses terres du Gévaudan, il arrivait à maintenir la paix publique par des moyens énergiques.
Huit hommes d'armes des seigneurs de Servières commettaient dans la région des vols, des déprédations, des brigandages. Il s'empara de leurs personnes et leur infligea un chatîment terrible, près de la fontaine d'Esclanèdes, devant la maison des lépreux.
A quatre d'entre eux, il fit arracher les yeux et aux autres couper un pied.
Il fit également arracher les yeux, à Chanac, à un homme du seigneur Guiraud de Peyre, appelé Ferragat.
Il fit batir, à Chanac, une tour qui est devenue la tour des évêques (pour lutter contre l'influence néfaste de mécréants d'implantation très ancienne sur place*).
Porée : Etudes sur le Gévaudan
*Qui a dit merci Nicolas ?
Elle n'eut toutefois pas que des succès et rencontra de ces échecs qui la bouille abaissent.
Elle se remémore une époque où, au Palais Garnier, ballerine sur ses pointes, elle répète aux barres inlassablement le Casse-Noisettes jusqu'à s'en tordre inéluctablement les chevilles.
Las, là, (la la), le petit rat s'casse…
Faisant un dernier tour de la capitale, une dernière escalade sur la Tour, elle reprend le seul moyen de locomotion possible, son train de nomades, car avant c'est rail et ce n'est que plus tard qu'apparaîtra l'avion.
Passé Clermont (elle avait décidé de faire un saut (assurément pas celui de l'ange) à La Canourgue), le train s'oriente vers un trou du cul du monde, Neussargues, plus exactement un cul de sac dont on ressort par où l'on est entré.
Puis Saint Flour et approche Garabit (toutes les lettres se prononcent en gévaudanais).
Aurait-t-elle raison de craindre pour sa vertu ?
Repenserait-elle à cette série américaine ridicule Gare Abby ou encore à ce dessin animé Gars Rabbit ?
Elle aperçoit cet entrelacs de poutres métalliques audacieusement enlacées et s'esclaffe :
Eiffel ici aussi ?
moment de recueillement…
Pendant ce temps, un honorable auxillacois assistait, impuissant, au casse du train.
Allaient-ils tout piquer ? C'était assurément le casse du siècle.
De retour à Marseille, elle s'active, elle ne reste pas les deux pieds dans le même sabot, car, pour agir, elle n'est pas la dernière.
Fervente défenseur des usages méditerranéens, elle ne veut pas de rougets de Lille, mais bel et bien de grondins pêchés dans les calanques.
Mais c'est l'assiette qui prévaut et elle se procure quelques têtes de congre (facile dans cette région) pour finir la recette.
S'en réjouissant, elle chante en riant devant son miroir tels les corses Casta Fiori pour s'assurer de sa beauté. C'est qu'elle veut être ce soir la plus belle pour aller danser.
Un conseil toutefois pour éviter qu'elle ne rouille avant qu'elle n'aille au lit, prendre un grand verre de bicarbonate…euh non…pardon…de Quézac!
Elle découvrit d'autres loisirs locaux, quelquefois, et c'est bien regrettable, assortis de pratiques éminemment condamnables. Ainsi est-ce en pétant qu'elle réalisa pour la première fois, à la Couronne, carreau…hein…quoi…j'aurais pu m'abstenir…pfff.
Revenue d'au bagne où elle avait purgé une peine de désintoxication idéologique, elle choisit de passer la soirée avec le baron de Lambrandès en 1577 pour y découvrir la Canebière et ses fillettes.
Fut ce là le déclic qui la fit quitter la grande métropole et se ruer vers l'Ouest ?
De l'ex-cité phocéenne, elle garda le verbe haut et tonitruant qu'on lui connaît maintenant.
Une de ses plus grandes déconvenues fut sa rencontre avec le duc (pas le grand bien sûr) de Joyeuse, Anne de Chateauneuf-Randon, un homme gai qu'affectionnait Henri III comme mignon.
Fut ce titre de Maréchal dont Henri l'avait honoré qui l'intrigua, toujours est-il qu'elle ressentit une forte attirance pour lui, dont elle ne sentait pas, en retour, la réciproque.
Forteresse inexpugnable derrière ces harnachements guerriers, serait-elle obligée de violer le duc pour parvenir à ses fins ? Elle resta sur sa faim.
Foulquier : Paroisses des Cévennes
Plus tard, ailleurs, dans une autre vie…
Est-ce d'avoir aimé trop Hutin qu'on* la qualifiât d'amie des Bêtes du Gévaudan.
*usage phocéen.
N'est ce pas en effet avec Jean Pierre qu'elle découvrit le loup ?
Elle ne fut toutefois pas exempte de reproches dans son comportement avec les animaux. Ainsi à ce varan de Komodo qui paissait paisiblement dans les salades de son jardin, elle dit "Y en a marre, iguane" (blague phocéenne dans l'attente du déneigement de l'aéroport local).
Autant de mystères insondables…
Ce moment constitua à nouveau l'aiguillon d'un changement et du jaune elle se mit au vert. C'est ainsi à cette époque qu'elle fit pousser dans son jardin des arbres à came et qu'elle se mit donc à l'opium du peuple.
C'est alors la secte du chanoine Kir dont elle vînt gonfler les rangs.
Elle se met au canon (au chant bien sûr, à l'obus aussi avec qui elle apprend à tirer et, enfin, dans ses périodes de broyage de noir, au blanc casse).
On l'aurait même surprise à tirer un coup avec Jacques Blanc!
moment de consternation…
Jacques Blanc, faut-il préciser,
Peyrolier, nommé par le Conseil de la ville de Mende en 1573, pour l'entretènement et gouvernement de l'artillerie étant en ville, comme pareillement pour en tirer, comme canonnier, venant le cas de nécessité, et pour maintenir et conserver ladite ville en l'obéissance du roi…Ouf!
Archives de Mende
Toujours à défendre les monuments historiques, elle errait dans les rues de Mende près de la cathédrale quand elle vit s'approcher de l'entrée, un dangereux terroriste, tenant à la main marteau et burin, déguisé en ouvrier avec une blouse sur laquelle était inscrit son nom.
Allait-elle dénoncer Pierre Morel à l'huissier qui surveillait l'accès?
Devinant son inquiétude, ce dernier la rassura, Pierre Morel était le maître sculpteur qui se chargeait des travaux difficiles et de l'exécution des chapiteaux lors de la construction de la cathédrale ordonnée par le pape Urbain V en 1369…reOuf!
Porée : Etudes sur le Gévaudan
Est-ce d’avoir dans sa période bling bling de Bagnols (les thermes, pas les "coupé de ville" évidemment) emmené au spa Getty, le célèbre magnat américain, que, maintenant, de la Canourgue, Renée la Canne est l’honnie ?
N'est ce pas en effet surprenant bien après l'époque où la créature fantastique de la gorgone, Zola fut décriée et ses Rougon Macquart honnis, de constater une telle acrimonie ?
Pourtant elle fait toujours montre de compassion avec les sœurs de la congrégation de La Canourgue, ayant fait vœu d’indigence et de chasteté, quand, de cette bonne soupe à la viande qu’elle confectionne avec amour, elle n’hésite pas à offrir un bol aux niaises.
Donc Renée est coupable.
Faut-il surseoir à sa peine ?
L'ouvrage en question a arrêté le temps en 1927.
Quid de ceux qui ont franchi cette barrière ?
En voici un exemple,
Nous nous devons ici de souligner l'existence peu commune de cette Renée la Canne, personnage quasi légendaire, dont l'aura a dépassé largement les limites du canton, et à ses cheminements confus entremêlés d'histoire (même si sa chronologie en semble quelquefois incohérente), de philosophie, de politique, de religion, de bachisme (de Bacchus, pas de Jean Sébastien évidemment), d'art et de gastronomie (l'art et lard furent ainsi souvent associés), d'écologie, de géographie et d'épisodes sentimentaux (l'eau, Lot et l'Ô furent aussi souvent allègrement liés). Bref…
Sa présence fut identifiée pour la première fois au Moyen Age et des traces récentes relevées dans la deuxième époque géologique du Cénozoïque laisseraient supposer qu’elle serait encore actuellement de ce monde. On la retrouve de façon épisodique en Ile de France, à Marseille et à La Canourgue.
C'est donc à cet embrouillamini (en l'occurrence maxi) informe et inconsistant que nous allons essayer, ici, modestement, de donner un sens, à commencer par l'origine de cet étrange sobriquet.
Serait-ce celle de sa période fleur bleue où elle faisait la bécasse en longeant, jouant ave l'eau, le ru, avec l’abbé cane ?
Nul ne sait, à cette occasion, si Renée la Canne a ri quand elle vit pour la première fois surgir le petit oiseau…galimatias!
ou serait-ce d'avoir participé, avec Louis Bonneterre, féodiste arpenteur, en 1762, au mesurage et arpentage de l'emplacement des murs et fossés de la ville de La Canourgue, ainsi qu'à celui du château de Saint-Etienne, dans l'intérieur de ladite ville ?
A cette époque, l'emplacement des murs, depuis longtemps détruits, indiquait une circonférence de 226 cannes.
Canne ? mais laquelle ? royale de 1.25 m ? toulousaine de 1.60 m ? carcassonnaise de 1.785 m ? Mais aussi, pied, paume ou palme (le pied palmé n'est toutefois pas un instrument de mesure), pouce, aune, perche ou bien verge (0.91 m…ne rêvez pas, les filles, chez les ânes seulement!)
A noter à cet égard que si cette dernière est, au singulier, considérée comme un instrument de loisir, elle est assimilée, dans sa version plurielle, à un outil de chatîment!
Sans nul doute s'est-elle pris les pieds dans les cannes, mais cela ne suffit pas pour justifier ce surnom…sornettes!
ou bien encore serait-ce en référence à sa période caribéenne où elle essaya de faire pousser des arbres à canne en en massant le tronc régulièrement pour leur assurer un développement durable ? (ce fut aussi sa période écologique)
Est-ce, à cette époque, d'avoir tenté désespérément de réconcilier le cigare et la pipe qu'elle fut surnommée localement la langouste de Cuba ?
Elle ne put toutefois rester plus longtemps sur l'île, car elle fut reconduite à la frontière pour avoir participé à une manifestation anti-gouvernementale et y avoir scandé le slogan bien connu "Fidel casse trop les burnes"… billevesées!
ou bien alors, de ses origines modestes, la canourgueuse, qui n'est pas allée à l'école, ne saurait intituler le nom de son village et l'aurait simplifié en la Cane ?…pfff!
Plus vraisemblablement, c'est en évocation du célèbre ennemi n°1 des années cinquante, René La Canne ou Le Boiteux que ce sobriquet se créa spontanément.
C'est à la suite d'un coup de fusil tiré dans la jambe qu'il avait développé cette démarche claudicante.
L'on retrouve du reste encore cette pratique en Gévaudan du côté de Marvejols sous la forme de trou de balle dans le pied.
Elle s'inspira de lui et de son fameux gang des tractions pour créer, toujours la meilleure, celui des tractions et propulsions, en un mot le gang des quatre quatre bien connu dans le grand Ouest lozérien.
Spécialiste du casse en tous genres, dans ses acceptions tant de malfr'atitude que de gastronomie, elle en fut largement un symbole que l'on retrouve encore aujourd'hui dans certaines expressions locales.
Conviviale, elle offre volontiers l'hospitalité de ses miches généreuses à l'Ecir d'Aubrac (le fromage, pas les lords anglais évidemment); à la viande aussi, pas des Grisons bien sûr, mais dégrisée après avoir longuement mariné dans un marc local avant que d'être asséchée par les bises de l'Ecir d'Aubrac (le vent, pas les lords anglais évidemment, vous n'écoutez rien); à cet homme de chèvres, berger indigène, qui se glisse, pauvre indigent, entre ses flancs, bref…elle excelle dans l'art du casse-croute.
Sa réputation actuelle tient probablement également à son irrespect des règles, celle en particulier de la trève qui ne l'empêcha pas de participer au braquage de la confiserie de la Canourgue, d'où son surnom actuel de casse-bonbon.
Mais la situation durait depuis bien longtemps déjà, notamment depuis sa rencontre avec Michel Blanc, doreur à Mende, qui, dès 1690, l'avait utilisée comme arçouille pour s'occuper de polir les bijoux personnels des nobles gévaudanais et avait attiré son attention sur le fait qu'à force de trop de soin avec les bijoux de famille, elle risquait de devenir casse-couilles.
J. Barbot : Histoire de Marvejols
Est-ce, dans les montagnes environnantes de Marseille, qu'infatigable randonneuse, elle découvrit qu'elle pouvait atteindre le val dès qu'rochers et monts avaient été franchis et qu'elle pourrait y déguster ce breuvage divin fait de liqueur de Cassis et de somptueux Syrah des côtes proches du Rhone, en un mot le communard ?
Il n'y a toutefois pas lieu de se réjouir trop vite de son passage au rose, car, bien qu'elle ne restât pas de bois devant l'homme de fer (Gaston, pas Gustave), elle éprouva bien des difficultés avec l'administration locale des droits et taxes d'accise.
Tout cela se produisit avant sa rencontre avec Pierre avec qui elle entretînt une tendre relation. Illustre médecin gévaudanais, il rendit de grands services à Marseille pendant la peste de 1720. Fut ce cette incessante proximité de la mort qui l'amena à parler à Renée de la Religion Prétendue Réformée jusqu'à presque l'enroler? Fut ce cette épreuve qui les rapprocha ?
Elle était fin prête, lui était concentré sur son épidémie. S'ensuivit hélas une panne…Elle n'en décoléra pas. Serait-ce une nouvelle peste que ces avaries au lit ? se demanda-t-elle (le contraire très exactement de s'il l'avait ravie au lit).
Elle ne sut qu'après coup (férir) que Pierre était le cadet de la famille de Chirac…
Remize
Est-ce d'y avoir trop cotôyé les malades qu'elle contracta une fièvre ictérique (la fameuse fièvre du jaune) contre laquelle seuls cinq volumes d'eau additionnés d'un volume de médicament étoilé peuvent amener la guérison.
Elle réalisa soudain des économies, car elle ne but le pastis, peu cher comparé aux grands crus du Rhone, qu'avec parcimonie, s'agissant là d'une prescription de la Faculté.
Curieuse, dès lors, elle s'enquit de la moindre parcelle de vignes de pastaga, lopin infime ou grande exploitation.
Elle fit la connaissance au temps de ladite épidémie du second consul de Chirac qui était allé, fort de son immunité, au Besset, en zone interdite par le Conseil de santé, chercher des nippes.
Jugé de ce fait indigne de sa charge, il fut destitué. Il s'appelait Valéry.
Bulletin lozérien : 1874
Bien avant, elle avait croisé le regard, au temps des croisades, du beau Nicolas.
Bailli du roi d'Aragon, vers 1190, pour ses terres du Gévaudan, il arrivait à maintenir la paix publique par des moyens énergiques.
Huit hommes d'armes des seigneurs de Servières commettaient dans la région des vols, des déprédations, des brigandages. Il s'empara de leurs personnes et leur infligea un chatîment terrible, près de la fontaine d'Esclanèdes, devant la maison des lépreux.
A quatre d'entre eux, il fit arracher les yeux et aux autres couper un pied.
Il fit également arracher les yeux, à Chanac, à un homme du seigneur Guiraud de Peyre, appelé Ferragat.
Il fit batir, à Chanac, une tour qui est devenue la tour des évêques (pour lutter contre l'influence néfaste de mécréants d'implantation très ancienne sur place*).
Porée : Etudes sur le Gévaudan
*Qui a dit merci Nicolas ?
Elle n'eut toutefois pas que des succès et rencontra de ces échecs qui la bouille abaissent.
Elle se remémore une époque où, au Palais Garnier, ballerine sur ses pointes, elle répète aux barres inlassablement le Casse-Noisettes jusqu'à s'en tordre inéluctablement les chevilles.
Las, là, (la la), le petit rat s'casse…
Faisant un dernier tour de la capitale, une dernière escalade sur la Tour, elle reprend le seul moyen de locomotion possible, son train de nomades, car avant c'est rail et ce n'est que plus tard qu'apparaîtra l'avion.
Passé Clermont (elle avait décidé de faire un saut (assurément pas celui de l'ange) à La Canourgue), le train s'oriente vers un trou du cul du monde, Neussargues, plus exactement un cul de sac dont on ressort par où l'on est entré.
Puis Saint Flour et approche Garabit (toutes les lettres se prononcent en gévaudanais).
Aurait-t-elle raison de craindre pour sa vertu ?
Repenserait-elle à cette série américaine ridicule Gare Abby ou encore à ce dessin animé Gars Rabbit ?
Elle aperçoit cet entrelacs de poutres métalliques audacieusement enlacées et s'esclaffe :
Eiffel ici aussi ?
moment de recueillement…
Pendant ce temps, un honorable auxillacois assistait, impuissant, au casse du train.
Allaient-ils tout piquer ? C'était assurément le casse du siècle.
De retour à Marseille, elle s'active, elle ne reste pas les deux pieds dans le même sabot, car, pour agir, elle n'est pas la dernière.
Fervente défenseur des usages méditerranéens, elle ne veut pas de rougets de Lille, mais bel et bien de grondins pêchés dans les calanques.
Mais c'est l'assiette qui prévaut et elle se procure quelques têtes de congre (facile dans cette région) pour finir la recette.
S'en réjouissant, elle chante en riant devant son miroir tels les corses Casta Fiori pour s'assurer de sa beauté. C'est qu'elle veut être ce soir la plus belle pour aller danser.
Un conseil toutefois pour éviter qu'elle ne rouille avant qu'elle n'aille au lit, prendre un grand verre de bicarbonate…euh non…pardon…de Quézac!
Elle découvrit d'autres loisirs locaux, quelquefois, et c'est bien regrettable, assortis de pratiques éminemment condamnables. Ainsi est-ce en pétant qu'elle réalisa pour la première fois, à la Couronne, carreau…hein…quoi…j'aurais pu m'abstenir…pfff.
Revenue d'au bagne où elle avait purgé une peine de désintoxication idéologique, elle choisit de passer la soirée avec le baron de Lambrandès en 1577 pour y découvrir la Canebière et ses fillettes.
Fut ce là le déclic qui la fit quitter la grande métropole et se ruer vers l'Ouest ?
De l'ex-cité phocéenne, elle garda le verbe haut et tonitruant qu'on lui connaît maintenant.
Une de ses plus grandes déconvenues fut sa rencontre avec le duc (pas le grand bien sûr) de Joyeuse, Anne de Chateauneuf-Randon, un homme gai qu'affectionnait Henri III comme mignon.
Fut ce titre de Maréchal dont Henri l'avait honoré qui l'intrigua, toujours est-il qu'elle ressentit une forte attirance pour lui, dont elle ne sentait pas, en retour, la réciproque.
Forteresse inexpugnable derrière ces harnachements guerriers, serait-elle obligée de violer le duc pour parvenir à ses fins ? Elle resta sur sa faim.
Foulquier : Paroisses des Cévennes
Plus tard, ailleurs, dans une autre vie…
Est-ce d'avoir aimé trop Hutin qu'on* la qualifiât d'amie des Bêtes du Gévaudan.
*usage phocéen.
N'est ce pas en effet avec Jean Pierre qu'elle découvrit le loup ?
Elle ne fut toutefois pas exempte de reproches dans son comportement avec les animaux. Ainsi à ce varan de Komodo qui paissait paisiblement dans les salades de son jardin, elle dit "Y en a marre, iguane" (blague phocéenne dans l'attente du déneigement de l'aéroport local).
Autant de mystères insondables…
Ce moment constitua à nouveau l'aiguillon d'un changement et du jaune elle se mit au vert. C'est ainsi à cette époque qu'elle fit pousser dans son jardin des arbres à came et qu'elle se mit donc à l'opium du peuple.
C'est alors la secte du chanoine Kir dont elle vînt gonfler les rangs.
Elle se met au canon (au chant bien sûr, à l'obus aussi avec qui elle apprend à tirer et, enfin, dans ses périodes de broyage de noir, au blanc casse).
On l'aurait même surprise à tirer un coup avec Jacques Blanc!
moment de consternation…
Jacques Blanc, faut-il préciser,
Peyrolier, nommé par le Conseil de la ville de Mende en 1573, pour l'entretènement et gouvernement de l'artillerie étant en ville, comme pareillement pour en tirer, comme canonnier, venant le cas de nécessité, et pour maintenir et conserver ladite ville en l'obéissance du roi…Ouf!
Archives de Mende
Toujours à défendre les monuments historiques, elle errait dans les rues de Mende près de la cathédrale quand elle vit s'approcher de l'entrée, un dangereux terroriste, tenant à la main marteau et burin, déguisé en ouvrier avec une blouse sur laquelle était inscrit son nom.
Allait-elle dénoncer Pierre Morel à l'huissier qui surveillait l'accès?
Devinant son inquiétude, ce dernier la rassura, Pierre Morel était le maître sculpteur qui se chargeait des travaux difficiles et de l'exécution des chapiteaux lors de la construction de la cathédrale ordonnée par le pape Urbain V en 1369…reOuf!
Porée : Etudes sur le Gévaudan
Est-ce d’avoir dans sa période bling bling de Bagnols (les thermes, pas les "coupé de ville" évidemment) emmené au spa Getty, le célèbre magnat américain, que, maintenant, de la Canourgue, Renée la Canne est l’honnie ?
N'est ce pas en effet surprenant bien après l'époque où la créature fantastique de la gorgone, Zola fut décriée et ses Rougon Macquart honnis, de constater une telle acrimonie ?
Pourtant elle fait toujours montre de compassion avec les sœurs de la congrégation de La Canourgue, ayant fait vœu d’indigence et de chasteté, quand, de cette bonne soupe à la viande qu’elle confectionne avec amour, elle n’hésite pas à offrir un bol aux niaises.
Donc Renée est coupable.
Faut-il surseoir à sa peine ?
Dernière édition par Foxy Lady le Jeu 15 Jan - 9:15, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Renée la Canne
En effet, cette chronique est bien coquette, bien que la recette de la bouillabaisse y ait été évoquée un peu rapidement!
Faut-il ajouter que cet envahissement est très ancien et que le lien religieux entre Marseille et La Canourgue est établi depuis de nombreux siècles avec, notamment, la dépendance des églises de La Canourgue avec l'abbaye St Victor de Marseille.
Le grand Bertrand de Marseille vînt à Ste Enimie y retracer l'histoire de la sainte. On prête à cette dernière d'avoir sauvé, ressuscité, même, un enfant noyé dans le Tarn. Sa mère, Murta, lui en fut éternellement reconnaissante.
Concernant l'envahissement lui même, il convient de préciser qu'il n'a pas résulté en une augmentation, mais bel et bien une diminution de la population locale...
Un dernier message aux lozériens, de prudence, cette fois.
Prenez garde, amis lozériens, que cette bouche du Rhone ne vienne manger le pain des Gévaudanais.
Faut-il ajouter que cet envahissement est très ancien et que le lien religieux entre Marseille et La Canourgue est établi depuis de nombreux siècles avec, notamment, la dépendance des églises de La Canourgue avec l'abbaye St Victor de Marseille.
Le grand Bertrand de Marseille vînt à Ste Enimie y retracer l'histoire de la sainte. On prête à cette dernière d'avoir sauvé, ressuscité, même, un enfant noyé dans le Tarn. Sa mère, Murta, lui en fut éternellement reconnaissante.
Concernant l'envahissement lui même, il convient de préciser qu'il n'a pas résulté en une augmentation, mais bel et bien une diminution de la population locale...
Un dernier message aux lozériens, de prudence, cette fois.
Prenez garde, amis lozériens, que cette bouche du Rhone ne vienne manger le pain des Gévaudanais.
Maître Goupil- Membre
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Re: Renée la Canne
Je suis confuse de n'avoir lu en temps et en heure un tel cadeau !
Je tiens quand même à préciser que si je casse si bien les noisettes c'est mon passé de ballérine qui resurgit.
De plus comme disait notre maître de ballet ,qui n'était pas un manche, il vous faut toujours gratter où ça chatouille
Je tiens quand même à préciser que si je casse si bien les noisettes c'est mon passé de ballérine qui resurgit.
De plus comme disait notre maître de ballet ,qui n'était pas un manche, il vous faut toujours gratter où ça chatouille
Piboule- Faites la taire !
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Re: Renée la Canne
J'aurais juré que ces Rougon étaient à Zola !?Foxy Lady a écrit:... N'est ce pas en effet surprenant bien après l'époque où Balzac fut décrié et ses Rougon Macquart honnis, de constater une telle acrimonie ?...
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Renée la Canne
Surcouf a écrit:J'aurais juré que ces Rougon étaient à Zola !?Foxy Lady a écrit:... N'est ce pas en effet surprenant bien après l'époque où Balzac fut décrié et ses Rougon Macquart honnis, de constater une telle acrimonie ?...
Bein quoi...c'est bien ce que j'ai mis...d'ailleurs tu peux regarder...
Tu ne vas pas nous faire une comédie, même humaine, pour cela!
Et pis d'abord, si j'ai envie de raconter des conneries!
Invité- Invité
Re: Renée la Canne
Pour le Post Hommage à Renée la Canne c’est tout naturellement qu’elle vînt se loger à l’ancien Relais de Poste (étrange non) de Montjézieu, j’ai nommé le Relais de « Marche vite » ! Face à cette injonction tout à fait incongrue pour une méridionale elle s’exclama « Mon Jésus » mais d’aucune du coin, un peu jalouse, voulant la traiter de poule rétorqua « elle veut dire Son Gézier ».
Afin de dénouer les chevaux, non pardon le cheval, mais que dis-je l’écheveau de cette histoire il convient de préciser que Renée n’a jamais briqué un sot ! Par contre elle fut victime d’un de la commune, qui exécutant un gai sot sur la gauche laissa ainsi le projectile qui le visait s’enfoncer dans le pied de l’héroïne. Seuls les médisants racontent qu’il chassait la bécasse.
Oh ! A propos d’abbé, Renée n’était pas avec mais Ave.
Venons-en maintenant à cette histoire de Canne, toute jeunette elle s’enticha d’un jeune pâtre qui l’emmenait dès l’aube dans les drailles. Au printemps les jours sont longs, la chair est faible et c’est ainsi qu’un jour elle fut sienne. Jamais elle ne put oublier la Canne à Bis, oui c’est le prénom du jeune berger.
Si elle expose ainsi ses miches c’est dans l’espoir de s’entendre appeler « Ma mie » ou mieux, qu’on en fit des boulettes ! Mais hélas, les sirs (pas l’écir ça brûle) Margeridiens ont trop de quant à soi pour se laisser aller à de tels gestes. Tout au plus en cas de forte extension , pardon tension, se laissent-ils aller à marmonner entre leurs dents, c’est ainsi que naquit « La Chanson de Gestes ».
Pour en revenir à son carreau à la couronne elle l’obtînt sur place la Joliette, ce ne fut point un hasard miraculeux mais un entraînement au boulodrome des «pieds tanqués » à La Ciotat. Vous avez beau laisser entendre que ce n’est point une Lumière en tout cas elle fit du cinéma le jour où elle prit le train en gare de La Ciotat pour rejoindre la petite station d’Auxillac/Montjézieu, le monde entier s’en souvient ! Elle quitta sans regret le plus vieux cinéma du Monde, un Eden, pour un Paradis bien moins connu mais beaucoup plus authentique : le petit village de Correjac !
Dès qu’elle arriva la Peste s’enfuit ! Vi ! Vi ! C’est encore écrit sur les façades de certaines maisons « touchée par la Peste » !
Dieu merci disait le pâtre Mérinos, elle ne manque point de ressort ! La Peste éradiquée, c’est un grand soulèvement paysans qui commença « les Jacqueries » et c’est ainsi un beau matin qu’elle se trouva au détour d’un chemin, à l’orée d’un bois, face à un grand Jacques, blanc et rachitique ! L’histoire ne dit point ce qu’elle en fit, sinon qu’il devint prospère et omniprésent.
Pendant ce temps à la cime d’Auxillac, Pierre il criait « Et le loup ? Et le Loup ? Tel un Piccolo Saxo !
Des fins fonds du Paven Gabatch toujours sur ses rails ne trouvait pas sa voie pour se consoler il se rendait pour faire ripailles au Restaurant du Chemin de Fer. A l’époque les locomotives étaient à chevaux-vapeur et toute la vallée avait semé de l’avoine.
C’est elle encore qui terrassa le blanc-bec « Nicolas I » qu’elle fouetta entre ses gigantesques miches, elle lui fit une tête de Mickey qu’il cacha au fond de la Province jusqu’à la malheureuse ouverture de Disneyland où il osa enfin se produire. Il fut engagé pour un jour renouvelable par tacite reconduction sur une durée de cinq ans. C’est ainsi que chaque matin il se lève tôt pour aller à l’embauche !
Pendant la restauration des chapiteaux de la Cathédrale de Mende son inquiétude fut vive pour les deux frères ennemis qui se disputaient l’ouvrage. L’un un peu léger voulait raccourcir l’autre, ce que le second fit constater par un huissier.
Aussitôt sa bonne, prévoyante se mit devant les fourneaux pour confectionner deux tartes aux pruneaux, et c’est ainsi que dans la crypte de Sainte-Thècles on enterra les deux cadavres !
En tout cas merci petit Goupil pour ce conte où vous semblez un peu régler les vôtres, mais pourrai-je vous en vouloir d’avoir si bien compris à quel point j’affectionne les bijoux J
Afin de dénouer les chevaux, non pardon le cheval, mais que dis-je l’écheveau de cette histoire il convient de préciser que Renée n’a jamais briqué un sot ! Par contre elle fut victime d’un de la commune, qui exécutant un gai sot sur la gauche laissa ainsi le projectile qui le visait s’enfoncer dans le pied de l’héroïne. Seuls les médisants racontent qu’il chassait la bécasse.
Oh ! A propos d’abbé, Renée n’était pas avec mais Ave.
Venons-en maintenant à cette histoire de Canne, toute jeunette elle s’enticha d’un jeune pâtre qui l’emmenait dès l’aube dans les drailles. Au printemps les jours sont longs, la chair est faible et c’est ainsi qu’un jour elle fut sienne. Jamais elle ne put oublier la Canne à Bis, oui c’est le prénom du jeune berger.
Si elle expose ainsi ses miches c’est dans l’espoir de s’entendre appeler « Ma mie » ou mieux, qu’on en fit des boulettes ! Mais hélas, les sirs (pas l’écir ça brûle) Margeridiens ont trop de quant à soi pour se laisser aller à de tels gestes. Tout au plus en cas de forte extension , pardon tension, se laissent-ils aller à marmonner entre leurs dents, c’est ainsi que naquit « La Chanson de Gestes ».
Pour en revenir à son carreau à la couronne elle l’obtînt sur place la Joliette, ce ne fut point un hasard miraculeux mais un entraînement au boulodrome des «pieds tanqués » à La Ciotat. Vous avez beau laisser entendre que ce n’est point une Lumière en tout cas elle fit du cinéma le jour où elle prit le train en gare de La Ciotat pour rejoindre la petite station d’Auxillac/Montjézieu, le monde entier s’en souvient ! Elle quitta sans regret le plus vieux cinéma du Monde, un Eden, pour un Paradis bien moins connu mais beaucoup plus authentique : le petit village de Correjac !
Dès qu’elle arriva la Peste s’enfuit ! Vi ! Vi ! C’est encore écrit sur les façades de certaines maisons « touchée par la Peste » !
Dieu merci disait le pâtre Mérinos, elle ne manque point de ressort ! La Peste éradiquée, c’est un grand soulèvement paysans qui commença « les Jacqueries » et c’est ainsi un beau matin qu’elle se trouva au détour d’un chemin, à l’orée d’un bois, face à un grand Jacques, blanc et rachitique ! L’histoire ne dit point ce qu’elle en fit, sinon qu’il devint prospère et omniprésent.
Pendant ce temps à la cime d’Auxillac, Pierre il criait « Et le loup ? Et le Loup ? Tel un Piccolo Saxo !
Des fins fonds du Paven Gabatch toujours sur ses rails ne trouvait pas sa voie pour se consoler il se rendait pour faire ripailles au Restaurant du Chemin de Fer. A l’époque les locomotives étaient à chevaux-vapeur et toute la vallée avait semé de l’avoine.
C’est elle encore qui terrassa le blanc-bec « Nicolas I » qu’elle fouetta entre ses gigantesques miches, elle lui fit une tête de Mickey qu’il cacha au fond de la Province jusqu’à la malheureuse ouverture de Disneyland où il osa enfin se produire. Il fut engagé pour un jour renouvelable par tacite reconduction sur une durée de cinq ans. C’est ainsi que chaque matin il se lève tôt pour aller à l’embauche !
Pendant la restauration des chapiteaux de la Cathédrale de Mende son inquiétude fut vive pour les deux frères ennemis qui se disputaient l’ouvrage. L’un un peu léger voulait raccourcir l’autre, ce que le second fit constater par un huissier.
Aussitôt sa bonne, prévoyante se mit devant les fourneaux pour confectionner deux tartes aux pruneaux, et c’est ainsi que dans la crypte de Sainte-Thècles on enterra les deux cadavres !
En tout cas merci petit Goupil pour ce conte où vous semblez un peu régler les vôtres, mais pourrai-je vous en vouloir d’avoir si bien compris à quel point j’affectionne les bijoux J
Piboule- Faites la taire !
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Re: Renée la Canne
Foxy Lady a écrit: Bein quoi...c'est bien ce que j'ai mis...d'ailleurs tu peux regarder...
Tu ne vas pas nous faire une comédie, même humaine, pour cela !
Et pis d'abord, si j'ai envie de raconter des conneries!
Préter ces Rougon Macquart qu'a sonné Emile m'a paru déshonorer Balzac et constituer une dézolation littéraire !
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Renée la Canne
Surcouf a écrit:Foxy Lady a écrit: Bein quoi...c'est bien ce que j'ai mis...d'ailleurs tu peux regarder...
Tu ne vas pas nous faire une comédie, même humaine, pour cela !
Et pis d'abord, si j'ai envie de raconter des conneries!
Préter ces Rougon Macquart qu'a sonné Emile m'a paru déshonorer Balzac et constituer une dézolation littéraire !
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Renée la Canne
Jusqu'en 1691, date d'un édit royal, la corporation du barbier comprenait les barbiers perruquiers et les chirurgiens barbiers.
Aussi Renée la Canne allait-elle voir ces derniers (c'était très pratique) pour des opérations bénignes (telles l'ablation d'un doigt ou d'une oreille) et en profitait pour se faire faire une épilation de maillot trop touffu ou bien pour faire procéder à l'éradication de pelages sombres disgracieux sous le menton.
Toutefois, la proximité des outils des professionnels, rasoirs, marteaux ou scies, étant de nature à provoquer quelque inquiétude, elle ne manquait jamais en ces occasions de repenser à sa tendre enfance dans la cité phocéenne.
C'est alors qu'elle s'adonnait au culte avec l'abbé Frézal Bonnemayre, natif de la Canourgue.
Aussi Renée la Canne allait-elle voir ces derniers (c'était très pratique) pour des opérations bénignes (telles l'ablation d'un doigt ou d'une oreille) et en profitait pour se faire faire une épilation de maillot trop touffu ou bien pour faire procéder à l'éradication de pelages sombres disgracieux sous le menton.
Toutefois, la proximité des outils des professionnels, rasoirs, marteaux ou scies, étant de nature à provoquer quelque inquiétude, elle ne manquait jamais en ces occasions de repenser à sa tendre enfance dans la cité phocéenne.
C'est alors qu'elle s'adonnait au culte avec l'abbé Frézal Bonnemayre, natif de la Canourgue.
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Re: Renée la Canne
Il y a un ex-voto de ces deux niais du culte à Notre-Dame de la Garde, sur les hauteurs de Marseille.Foxy Lady a écrit:C'est alors qu'elle s'adonnait au culte avec l'abbé Frézal Bonnemayre.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Renée la Canne
Oui mais lorsqu'ils les déposèrent, elle était déjà en Bière, la canne !
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Re: Renée la Canne
Surcouf a écrit:Il y a un ex-voto de ces deux niais du culte à Notre-Dame de la Garde, sur les hauteurs de Marseille.Foxy Lady a écrit:C'est alors qu'elle s'adonnait au culte avec l'abbé Frézal Bonnemayre.
C'est en particulier quand ces deux niais étaient pris d'une rage de don au culte que les bourses se vidaient le plus vite.
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Renée la Canne
Vi si on veut ! Le tout sans les délier, car les deux niais sont plutôt pingres !
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Re: Renée la Canne
L'histoire de Renée la Canne ne serait toutefois complète si on omettait de mentionner, comme je viens de le faire, l'épisode de la promenade en Aubrac où elle se tordit la cheville, qui eut, nous allons le voir, de grandes conséquences.
Découverte dans la souffrance par une paire d'huguenots, qui (si...si...cherchez bien) la soutînrent sous les aisselles de même que sous tout ce qui risquait de s'effondrer, son mari Louis, interloqué de telles pratiques, prit la mouche et partit à la pêche, la gaule en main...enfin la canne...oui, la canne à pêche bien sûr...et entreprit, en guise de représailles, de faire du Gévaudan toutes les gorges, de l'Altier, du Tarn, du Trévezel jusqu'à celles chaudes de l'Enfer et de Chaudes-Aygues pour y chatouiller la truite et taquiner le gougeon.
A défaut de morue et surtout, de thon, espèces souvent peu présentes dans les ondes limpides et pures du Gévaudan, c'est à la truite qu'il s'essaya principalement en préparant ses appâts, pas d'asticots bien sûr qui les énerveraient et interdits par ailleurs dans les rivières de première catégorie, c'est à d'autres artifices qu'il fit appel, tels la mouche, la pomme de terre ou l'insolite chou vert.
C'est ainsi que naquit la légende de la truite du chou vert...
Souvent peu catholique, protestante dans ses propos et, à bien des égards peu orthodoxe dans ses convictions, elle réagit néanmoins en bonne chrétienne, réalisant la méprise, vis à vis de son mari.
Elle lui cria : "Louis, Reviens, j'ai les mêmes à la maison".
C'est ainsi qu'il revînt, que se termina l'histoire et qu'elle ramena Pépère au nid.
Tiens, au fait, ce soir, je vais à l'opéra, on y rejoue le "de bello gallico" au Stade de France (oui, je sais, ça n'a rien à voir, mais il fallait bien que vous le sussiez, ce petit bonbon!)
Découverte dans la souffrance par une paire d'huguenots, qui (si...si...cherchez bien) la soutînrent sous les aisselles de même que sous tout ce qui risquait de s'effondrer, son mari Louis, interloqué de telles pratiques, prit la mouche et partit à la pêche, la gaule en main...enfin la canne...oui, la canne à pêche bien sûr...et entreprit, en guise de représailles, de faire du Gévaudan toutes les gorges, de l'Altier, du Tarn, du Trévezel jusqu'à celles chaudes de l'Enfer et de Chaudes-Aygues pour y chatouiller la truite et taquiner le gougeon.
A défaut de morue et surtout, de thon, espèces souvent peu présentes dans les ondes limpides et pures du Gévaudan, c'est à la truite qu'il s'essaya principalement en préparant ses appâts, pas d'asticots bien sûr qui les énerveraient et interdits par ailleurs dans les rivières de première catégorie, c'est à d'autres artifices qu'il fit appel, tels la mouche, la pomme de terre ou l'insolite chou vert.
C'est ainsi que naquit la légende de la truite du chou vert...
Souvent peu catholique, protestante dans ses propos et, à bien des égards peu orthodoxe dans ses convictions, elle réagit néanmoins en bonne chrétienne, réalisant la méprise, vis à vis de son mari.
Elle lui cria : "Louis, Reviens, j'ai les mêmes à la maison".
C'est ainsi qu'il revînt, que se termina l'histoire et qu'elle ramena Pépère au nid.
Tiens, au fait, ce soir, je vais à l'opéra, on y rejoue le "de bello gallico" au Stade de France (oui, je sais, ça n'a rien à voir, mais il fallait bien que vous le sussiez, ce petit bonbon!)
Invité- Invité
Re: Renée la Canne
Je pense (en toute mauvaise foi ! ) qu'il s'agit des gorges de l'Allier et non Altier ?
A ne pas confondre avec De gallo bellico, opéra de l'altruiste Schubert avec Sébatien Chabal en soprano.Foxy Lady a écrit: je vais à l'opéra, on y rejoue le "de bello gallico" au Stade de France
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Renée la Canne
En effet, j'ai du confondre Allier et Altier, c'est dans doute d'avoir pensé au fameux port (de tête) gévaudanais qui m'a induite en erreur!
Dernière édition par Foxy Lady le Ven 27 Fév - 17:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Renée la Canne
Foxy vous mélangez tout ! Ce n'est point parce qu'en le voyant venir elle s'écria "mon mari c'est loui qu'il faut en déduire pour autant qu'il s'appelle louis, C'est tout au plus un accent. En fait il porte un prénom d'archange : Michel !
Il allait de ru en ru pécher des gougeats, meunon point des hommes sans délicatesse, mais tout simplement des gougeons auvergnats !
Il s'abstenait pourtant de fouiller les grands lits, craignant de sortir des barbots, et à Marseille le barbot on connait
Enfin bref, le barbot est à la truite ce qu'un maquereau est à la sardine, des êtres qui profitent de leur force pour mettre leur femme à l'amande. SiSSI ça s'écrit comme ça, éffilée dans la poêle
Il allait de ru en ru pécher des gougeats, meunon point des hommes sans délicatesse, mais tout simplement des gougeons auvergnats !
Il s'abstenait pourtant de fouiller les grands lits, craignant de sortir des barbots, et à Marseille le barbot on connait
Enfin bref, le barbot est à la truite ce qu'un maquereau est à la sardine, des êtres qui profitent de leur force pour mettre leur femme à l'amande. SiSSI ça s'écrit comme ça, éffilée dans la poêle
Piboule- Faites la taire !
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Re: Renée la Canne
Surcouf a écrit:Je pense (en toute mauvaise foi ! ) qu'il s'agit des gorges de l'Allier et non Altier ?A ne pas confondre avec De gallo bellico, opéra de l'altruiste Schubert avec Sébatien Chabal en soprano.Foxy Lady a écrit: je vais à l'opéra, on y rejoue le "de bello gallico" au Stade de France
Le Jacobite s'ébranle en Ecosse et les frenchies se prennent une branlée au SDF?
Place au jeu....
kaïou- Membre trop actif
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Re: Renée la Canne
Plein de questions se posaient à nous :
Le SDF allait-il accueillir des morts de faim ?
Le dragon allait-il ne faire qu'une bouchée de notre coq ?
Les bleus, qui aimaient la viande rouge, allaient-ils laminer les reds, en faire du steack haché et faire du SDF un désert de Tatars ?
Les rouges, seigneurs, prêts à bouffer notre coq comme un vulgaire Mcdo, allaient-ils être saignés jusqu'à d'une indigestion ?
Le sélectionneur, mi-chasseur, mi-montagnard, Lièvremont, tant vilipendé, n'allait-il, en nouveaux choix, que reporter l'évidence de notre médiocrité actuelle ?
Bonne ambiance, Marseillaises chantées, holas nombreuses, soutien de l'équipe même menée 13 à 3, broncas à l'entrée et à la sortie de l'homme des cavernes...
Les regrets, ceux de la fin prochaine de Marconnet, chahuté en mêlée fermée, n'ayant jamais retrouvé son niveau d'avant, mais aussi ceux du monstre Chabal, en retrait, toujours prêt à la rapine (pas de cheval bien sûr, bien que son nom puisse le suggérer, mais de balle), hélas sans une de ces percées dont il a le secret.
En revanche, la montée en puissance, au propre comme au figuré de Dusautoir, le retour en forme, meilleur que jamais, de Harinordoquy, l'affirmation en tant que leader et joueur de Nallet, trop longtemps sous l'éteignoir injustifié de Thion et Pelous et enfin, une future star du quinze de france, le parisien Bastareaud qui, à la manière d'un déménageur, avance, percutant les défenses et perforant dans ses attaques...
Les autres n'ayant pas, loin s'en faut, démérité, c'est à une victoire indiscutable que nous avons assisté...
A confirmer dans quinze jours.
Quant au fameux Jacobite, je m'étonne, voire m'insurge, contre le désintérêt de Gabatch et des autres ferroviphiles vis à vis de ce train de légende qui montre que, même dans une contrée reculée, le fin fonds de l'Ecosse, une vie touristique peut attendre les vieilles voies ferrées et les vieilles machines!
Le SDF allait-il accueillir des morts de faim ?
Le dragon allait-il ne faire qu'une bouchée de notre coq ?
Les bleus, qui aimaient la viande rouge, allaient-ils laminer les reds, en faire du steack haché et faire du SDF un désert de Tatars ?
Les rouges, seigneurs, prêts à bouffer notre coq comme un vulgaire Mcdo, allaient-ils être saignés jusqu'à d'une indigestion ?
Le sélectionneur, mi-chasseur, mi-montagnard, Lièvremont, tant vilipendé, n'allait-il, en nouveaux choix, que reporter l'évidence de notre médiocrité actuelle ?
Bonne ambiance, Marseillaises chantées, holas nombreuses, soutien de l'équipe même menée 13 à 3, broncas à l'entrée et à la sortie de l'homme des cavernes...
Les regrets, ceux de la fin prochaine de Marconnet, chahuté en mêlée fermée, n'ayant jamais retrouvé son niveau d'avant, mais aussi ceux du monstre Chabal, en retrait, toujours prêt à la rapine (pas de cheval bien sûr, bien que son nom puisse le suggérer, mais de balle), hélas sans une de ces percées dont il a le secret.
En revanche, la montée en puissance, au propre comme au figuré de Dusautoir, le retour en forme, meilleur que jamais, de Harinordoquy, l'affirmation en tant que leader et joueur de Nallet, trop longtemps sous l'éteignoir injustifié de Thion et Pelous et enfin, une future star du quinze de france, le parisien Bastareaud qui, à la manière d'un déménageur, avance, percutant les défenses et perforant dans ses attaques...
Les autres n'ayant pas, loin s'en faut, démérité, c'est à une victoire indiscutable que nous avons assisté...
A confirmer dans quinze jours.
Quant au fameux Jacobite, je m'étonne, voire m'insurge, contre le désintérêt de Gabatch et des autres ferroviphiles vis à vis de ce train de légende qui montre que, même dans une contrée reculée, le fin fonds de l'Ecosse, une vie touristique peut attendre les vieilles voies ferrées et les vieilles machines!
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