Mes quatre pas vers les nuages
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Mes quatre pas vers les nuages
Mes pieds sur la voie romaine...
Romaine la voie tout de même, celle qui passe derrière chez moi.
Les Romains eux ne voyageaient pas dans les culs de basses fosses, dans les bourbiers "croteux" des fonds de vallées, véritables coupes-gorges. Non les Romains préféraient prendre de la hauteur.
Eh bien prenons-en me dis-je tantôt.
Vous connaissez Piboule, dès qu'un chemin s'élève ses pieds s'y nichent tout de go ! Et c'est ainsi que j'ai grimpé dans un petit sentier au-dessus de la voie Romaine, sentier oublié... Du moins oublié pour tel, ne reste qu'un accès très escarpé à une immense prairie de ray-grass !
C'est un chemin Caussenard, bordé de genévriers et de pins, sous bois troué ça et là de prairies antiques à moutons. Prairies antiques à Cardabelles, où n'affleurent ça et là que quelques touffes de sèches graminées qui parfument nos agneaux.
Arrivée à la cime je me suis arrêtée un grand moment pour admirer le panorama, localiser tous les hameaux, toutes les fermes, bref tous les "feux" des vallées environnantes.
Le ciel était bleu brouillé, de cet azur qui baigne quelques nuages sans concistance, palôts, de presque beau temps... Mais dans le vent, le vent de la mer il y avait cette promesse d'ondée... L'air était "mouilleux", une légère brume emplissait le creux des vallées, sur les pentes montaient les fumées des premiers écobuages.
Je m'amusait aussi à reconnaitre les montagnes, les cévennes au loin et d'un coup entre deux pentes abruptes droit devant... Le Truc de Grezes que je voyais de profil ! Il semblait blotti dans un écrin.
Comme j'adore quérir n'importe quoi dans la nature et que les bords de chemins sont encombrés de branches cassées, ben j'en ai trainée une pour mon premier barbecue !
C'est une branche de Chêne, une branche morte avant que les bourgeons ne poussent les vieilles feuilles mortes de l'automne dernier.
Finalement l'expression "solide comme un chêne" prend toute sa valeur, vous vous rendez compte qu'il tient ferme ses feuilles mortes d'octobre à mars ?
Me direz-vous et la "défume" dans tout ça... J'y viens, je me suis aperçue que de nouveau je sentais le parfum des violettes et c'est une grande récompense !
Romaine la voie tout de même, celle qui passe derrière chez moi.
Les Romains eux ne voyageaient pas dans les culs de basses fosses, dans les bourbiers "croteux" des fonds de vallées, véritables coupes-gorges. Non les Romains préféraient prendre de la hauteur.
Eh bien prenons-en me dis-je tantôt.
Vous connaissez Piboule, dès qu'un chemin s'élève ses pieds s'y nichent tout de go ! Et c'est ainsi que j'ai grimpé dans un petit sentier au-dessus de la voie Romaine, sentier oublié... Du moins oublié pour tel, ne reste qu'un accès très escarpé à une immense prairie de ray-grass !
C'est un chemin Caussenard, bordé de genévriers et de pins, sous bois troué ça et là de prairies antiques à moutons. Prairies antiques à Cardabelles, où n'affleurent ça et là que quelques touffes de sèches graminées qui parfument nos agneaux.
Arrivée à la cime je me suis arrêtée un grand moment pour admirer le panorama, localiser tous les hameaux, toutes les fermes, bref tous les "feux" des vallées environnantes.
Le ciel était bleu brouillé, de cet azur qui baigne quelques nuages sans concistance, palôts, de presque beau temps... Mais dans le vent, le vent de la mer il y avait cette promesse d'ondée... L'air était "mouilleux", une légère brume emplissait le creux des vallées, sur les pentes montaient les fumées des premiers écobuages.
Je m'amusait aussi à reconnaitre les montagnes, les cévennes au loin et d'un coup entre deux pentes abruptes droit devant... Le Truc de Grezes que je voyais de profil ! Il semblait blotti dans un écrin.
Comme j'adore quérir n'importe quoi dans la nature et que les bords de chemins sont encombrés de branches cassées, ben j'en ai trainée une pour mon premier barbecue !
C'est une branche de Chêne, une branche morte avant que les bourgeons ne poussent les vieilles feuilles mortes de l'automne dernier.
Finalement l'expression "solide comme un chêne" prend toute sa valeur, vous vous rendez compte qu'il tient ferme ses feuilles mortes d'octobre à mars ?
Me direz-vous et la "défume" dans tout ça... J'y viens, je me suis aperçue que de nouveau je sentais le parfum des violettes et c'est une grande récompense !
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
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