Urbain V

[Fée Violine]

«À des gens qui s'étonnaient et lui demandaient pourquoi il oeuvrait à tant
multiplier le nombre des étudiants et des clercs, de telle sorte que jour après
jour leur quantité allait croissant, Urbain V avec douceur et humilité répondait
qu'il était bon et désirable, qu'en tout cas il désirait, lui, que dans l'Église de
Dieu abondassent les gens qualifiés. Je conviens, poursuivait-il, que tous ceux
que je fais élever et à qui j'accorde des bourses ne seront pas des ecclésiastiques.
Un certain nombre se feront religieux et un grand nombre resteront dans
le monde pour y devenir pères de famille. Eh bien ! quel que soit l'état qu'ils
embrasseront, même s'ils en venaient à exercer des professions mécaniques, il
leur sera toujours utile d'avoir étudié.», cité d'après P. Amargier, Urbain V. Un
homme. Une vie (1310-1370), Marseille, Soc. des Médiévistes provençaux,
1987, p. 102.

[kaïou]

Qui c'est celui la?

[cilaos]

un pauvre paysan du Bougés ?

[Piboule]

Les puristes liront urbain 5 en fait il n'en est rien, il s'appelait urbain Vé car chaque fois qu'il voyait arriver un étudiant il s'écriait en levant les deux bras "Vé, encore un" !

[kaïou]

urbainv je sais qui c'est,c'est l'amargier dont je veux causer.

[cilaos]

Religieux des frères prêcheurs, puis dominicain, il conduit une carrière de chercheur historien sous la direction du professeur Georges Duby, dans le cadre de l’Université de Provence. En 1986, il est élu à l’Académie de Marseille.

[kaïou]

j'aime bien les dominicains,et pas seulement parceque ma cousine s'apelle dominique.

[Fée Violine]

Religieux des frères prêcheurs, puis dominicain

Frère prêcheur et dominicain c'est la même chose !

Kaïou a écrit :

j'aime bien les dominicains,et pas seulement parceque ma cousine s'apelle dominique.

Et pourquoi les aimes-tu ?
Moi aussi j'aime beaucoup les dominicains, et pas seulement parce que je m'appelle Dominique !

Mais là on s'éloigne d'Urbain V, qui était bénédictin.

[Invité]

Dominique, nique, nique s'en allait tout simplement,
Routier, pauvre et chantant
En tous chemins, en tous lieux,
Il ne parle que du Bon Dieu.......

[baboulaa]

Pitaing encore des histoires de mecs qui se déguisent en donzelles et qui cachent leurs attributs que seul Dieu devrait voir et que la none ne saurait voir...
A les filous..;

[kaïou]

pour en revenir à mon voisin urbainV.Il y a un projet,style "chemin de stevenson" qui est entrain de voir le jour et qui reprendrait les itinéraires lozériens de sa papauté.
Toutefois, le PNC,s'opposerait vivement à l'ouverture d'un nouveau chemin de G R dans la zone centrale du Parc.Donc problème pour rejoindre bellegarde et st germain de calberte........à suivre.

[Fée Violine]

Dominique, nique, nique s'en allait tout simplement,
Routier, pauvre et chantant
En tous chemins, en tous lieux,
Il ne parle que du Bon Dieu.......

Oui, on me l'a déjà dit !

[kaïou]

dimanche on fète,cité des dromadaires et au pont de monvert,l'anniversaire de mon voisin.
vous pourrez assister à un office religieux au pont suivi d'un apéro à grizac et d'un apéro en soirée autour de la collégiale.
Je sais ou je serais ,et vous?

[Fée Violine]

Et même chose samedi à Mende : à 10h, visite guidée de la cathédrale avec le frère Saint-Pierre (savant historien), ensuite à 11h messe avec l'évêque de Mende et le Père abbé de Notre-Dame des Neiges. Après ça, des discours, l'assemblée générale de l'assoc Urbain V, et je ne sais quoi encore.

[kaïou]

Et même chose samedi à Mende : à 10h, visite guidée de la cathédrale avec le frère Saint-Pierre (savant historien), ensuite à 11h messe avec l'évêque de Mende et le Père abbé de Notre-Dame des Neiges. Après ça, des discours, l'assemblée générale de l'assoc Urbain V, et je ne sais quoi encore.

[kaïou]

je recherche toutes informations sur les "studium" créés par le bienheureux urbainV et sur son action humaniste.
Tout sauf sur st germain de calberte.
Au boulot!

[Fée Violine]

Il y a ça sur wikipédia:

Enseignement
Yves Renouard, analysant son action apostolique et universitaire a expliqué : « Sa bonté et son désir de diffuser la science se manifeste par ses générosités à l'endroit de bon nombre d'abbayes dont celle du Mont-Cassin et des principales Universités : il aime à fonder, auprès de celles-ci, des collèges qui accueilleront des étudiants pauvres »[76]. Ce fut dans ce cadre que, afin d'aider ses jeunes compatriotes, il fonda à Montpellier, en 1360, le collège des Douze-Médecins[77], placé sous l'invocation de Saint-Matthieu, pour des étudiants en médecine issus du Gévaudan[15]. Cet attachement à la médecine s'explique, en partie, par son amitié avec l'un des pères de la chirurgie, Guy de Chauliac, puis en 1364, le collège des SS. Benoît et Germain, destiné à accueillir les étudiants en théologie, droit canon et arts libéraux.

Il fonda la faculté de théologie de Padoue, un collège à Bologne et réforma les statuts des universités de Paris, d'Orléans et de Toulouse[78].

Et aussi une info récente mais sans aucun rapport avec le sujet:

En avril 2010 un cachet d'Urbain a été déterré à Malines au Sint-Janshof[

Ailleurs, je trouve:

L'Université Jagellon fut fondée le 12 mai 1364, après plusieurs années d'insuccès, par le roi Casimir le Grand qui reçut la permission du pape d'établir une université à Cracovie (alors capitale de la Pologne). Cependant, le Studium Generale à Cracovie ne fonctionna qu'en 1367 avec seulement trois facultés (arts libéraux, médecine et droit), le pape Urbain V ayant refusé de fonder une faculté de théologie (alors la discipline la plus noble). Studium Generale naissait sur le modèle de l'université de Paris.

et aussi:

7ème centenaire du Pape Urbain V : Un grand Pape, qui fut un des papes d’Avignon (1362-70). Austère, réformateur, homme de paix qui essaya d’arrêter la guerre de cent ans. Fondateur d’université à Cracovie, Vienne, Pecs.

Mais si tu veux seulement des studiums, en fait là je te cite seulement des universités !

[Fée Violine]

là ya un studium:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Studium_de_Trets

et un là:
http://asv.vatican.va/fr/doc/1343.htm

et un à Manosque en 1365. Et comme j'ai l'impression qu'il va y en avoir beaucoup d'autres, je vais plutôt aller dormir car il est très tard !

[kaïou]

Merci Fée,je disais studium pour centrer un peu les recherches sur la lozère,mais, bien sur toutes ces informations sont trés intéressantes et si tu en as d'autres je suis preneur.
Par ailleurs,je suis allé sur le site de l'assos: bienheureux UrbainV,pas grand chose et d'entrée une grossière erreur sur son lieu de naissance,ça ne fait pas trés sérieux

[Fée Violine]

En fait, je n'y connais rien. J'ai juste cherché sur google urbainV + studium, il y a des tas de réponses, tu peux trouver facilement !

[Surcouf]

Je vais vous livrer une information que personne ne connait car elle est tenue secrète par les officines du renseignement, aussi bien les vaticanes que celles du Conseil général de la Lozère et des institutions qui l’ont précédé.

Urbain V, né Guillaume de Grimoard, est passé après ses études théologiques par l’abbaye de Conques ou il rencontra et se lia d’amitié avec Jean Carrier, futur dépositaire du savoir et des secrets de Pedro de Luna et électeur du dernier pape Bernard Garnier. A son contact, Guillaume redécouvre l’importance de rendre dignité et espoir aux pauvres et aux exclus et les libérant d’intolérables conditions de vie à une époque ou règne l’ordre féodal et le servage et ou l’église, mis à part les franciscains, mène grand train.

A la fin de son règne de pape, Urbain V, soucieux de mettre ses idées de jeunesse en accord avec sa foi, retourne dans son Gévaudan natal et prend une part active à la défense des pauvre et des exclus. Il se heurte souvent aux autorités seigneuriales, à sa hiérarchie ecclésiastique et finalement au roi lui-même à qui ses « exploits » sont contés. Car l’ancien pape ne se contente pas de prêcher la dignité, puis la révolte, l’insoumission pour finir en apôtre de la rébellion contre l’ordre établit. Il prend lui-même la tête d’un groupe de manants avec lesquels il dessine le projet de renverser les puissants et de rendre au peuple miséreux, à travers une action prophétique, la conquête de plus de justice et un engagement en faveur d’un royaume de Dieu commençant déjà sur terre.

Devenu chef de bande, il se réfugie dans la forêt de Cher-houx (forêt de Mercoire, ainsi nommée car le houx que l’on y trouve est d’une excellente qualité et se vend à prix d’or) qu’il va petit à petit constituer en territoire libre de toute autorité hors la sienne. A la faveur des croisades et du départ de Richard Cœur-de-Randon, baron des terres de Randon et de Peyre, vers la terre sainte, le Gévaudan se trouve privé de son seigneur. Le prévôt de Mende, personnage falot et inconsistant se montre incapable de diriger les états de Gévaudan qui tombe peu à peu sous la coupe d’un fils du baron d’Apcher, Jean Sans-Termes, seigneur de Fournels et ainsi nommé car sa suzeraineté sur le village de Termes (48310) lui fut retirée après qu’il eut violé la fille du collecteur d’impôts, ce dernier lui reprochant de n’avoir pas acquitté son du dans les délais.

Jean Sans-Termes prend rapidement la direction d’une noblesse dévoyée qui, profitant de l’absence de Richard Cœur-de-Randon, veut mettre le Gévaudan sous sa domination et en tirer des profits juteux. Face à ses ignominies, Urbain V va prendre fait et cause pour le peuple gabale, et accessoirement prendre les armes pour le défendre. Sans s’opposer à Jean Sans-Termes d’une façon directe, Urbain V va mener une série de coups de main contre les intérêts des nobles et leurs richesses qu’il va ensuite redistribuer aux pauvres. Il va petit à petit rassembler à ses cotés un nombre important de partisans. Son repaire établit au cœur de la forêt de Cher-houx lui vaut son surnom d’Urbain des bois. Sa popularité grandissante arrive aux oreilles du roi de France qui hésite à envoyer l’ost contre lui.

L’aventure prend fin lors d’une attaque d’Urbain des bois contre le seigneur de Nasbinals, allié de Jean Sans-Termes. Alors qu’il pille le châtelain des ses trésors en numéraire, il en découvre un autre qui prend rapidement à ses yeux une bien plus grande valeur, sa fille Marchastelle. Jeune vierge d’une beauté sans pareille, l’amour foudroie Urbain des bois avec la précision d’un Cupidon arbalétrier. Plantant la ses compagnons et ses ennemis, il enlève d’un bras puissant la belle qu’il enfourche sur son cheval, et galope à bride abattue aux confins de la terre d’Aubrac. La légende prétend qu’on a vu pour la dernière fois le romantique équipage survoler la cascade du Déroc, les amoureux étant enlacés sur un cheval ailé. Il est assez probable qu’Urbain des bois et Marchastelle se soient réfugié en Espagne à Peniscola, où une autre légende raconte qu’un jour un cavalier chevauchant un cheval ailé tenant dans ses bras une belle jouvencelle, se posa devant des habitants ébahis. Grace à sa vaillance dans la défense des pauvres et de son royaume, Dieu lui-même lui aurait accordé le port d’une éclatante et lumineuse auréole. De cette image divine, Guillaume de Grimoard devait perdre son surnom d’Urbain des bois pour gagner celui d’Urbain Phébus ou encore Urbain de soleil.

[Fraissinet]

Ah ! un peu de culture...enfin !

Pour le gratifier de sa vaillance, Dieu le rapprocha de la Sainte Trinité en le prénommant Urbain Marie.
Pour toutefois préalablement à sa venue au ciel le purifier, il l'envoya aux thermes de Bagnols les bains où il prit rapidement un bain debout.

[Surcouf]

Guillaume de Grimoard, également connu comme pape Urbain V, puis Urbain des bois et plus tard Urbain de soleil, une fois ceint de l’anneau de Dieu qui, en plus de signifier sa sainteté dissimulait une calvitie naissante, fut, dès la réception du symbole éclairant, considéré comme un Saint. A sa mort, pour économiser l’énergie de la divine ampoule, on plaça son corps dans un linceul d’un noir d’encre. Quelques siècles plus tard, sa tombe fut ouverte et on découvrit qu’à l’instar de l’imprimé de Turin, son suaire avait aussi gardé son image. La blancheur du cadavre d’Urbain V s’était inscrite dans le tissu sombre, dessinant l’empreinte d’un blanc-bec sur le drap d’ébène.

[Raoul]

Je rame

[kaïou]

notes historiques sur les paroisses des cévennes comprises dans le diocèse de mende.
tome 2
abbé achille foulquier
le livre d'histoire

au cas ou vous ne sauriez pas tout....

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