Le gars Rick de la Garde
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Le gars Rick de la Garde
Appelé quelquefois champêtre ou bien des bois, en raison de ses interminables promenades dans les forêts et les prés environnant, c'est bien, et vous l'aviez reconnu, les filles, du beau capitaine Bernard Garrigues qu'il s'agit ici.
Tellement de louanges s'abattent sur cet homme qu'il convient d'essayer ici d'en établir ou non la réalité.
A commencer par cette question, est-il un saint, Bernard ?
La réponse est évidemment négative, car il est pendu à son tonneau dans sa cave au lieu que ce dernier lui soit pendu autour du cou.
Billevesées en réalité que cela ! car le tonneau, il vit dedans, tel Diogène, d'où il profère sa philosophie d'une grande acuité, à l'occasion teintée d'acidité.
Que faut-il penser en effet de ses propos, quand l'acerbe erre narre, si ce n'est qu'au-delà de l'analyse parfois féroce se dissimule souvent une forte empathie pour l'humanité.
Faut-il qualifier de Saint Son Altesse Sérénissime le prince Malko dont les aventures en tant qu'OSS117 apportent un secours infiniment précieux aux insomniaques ?
OSS117 à ne pas confondre toutefois avec SOS112 qui apporte également secours mais à n'importe quel moment de la journée.
Autre question, plus frivole celle-ci, mais non moins importante, qu'en est-il de sa coiffure originale que d'aucuns prétendent moumoute ?
Eh bien Rick est à la houpe ce que Desireless est à la brosse.
Encore une, de santé fragile avec, notamment, une colonne vertébrale déficiente, bleuissant quand il tourne dos, à point quand il reste longtemps immobile, se tortillant comme un ver quand il s'asseoit sur son siège, est-ce normal qu'il ait ainsi mal aux lombes, Rick ?
Grand amateur de grands crus, il n'hésite pas à goûter toutes ces merveilles régionales que sont Hypocras, Calament, Saugée de l'Espaviote, voire même de ces cépages américains Othello, Clinton, Noah ou la fameuse Isabelle, à l'arôme de framboise, autorisée à l'introduction après les ravages du phylloxéra.
Faut-il alors en attendre en avril le débourrement pour que les écailles protectrices de son bourgeon s'écartent, puis patienter jusqu'en août, jusqu'à la véraison (qui rend fou), où les grains se gonflent et se colorent ?
Bref…ce n'est donc que très peu qu'absorbe Bernard d'eau.
Des douleurs de coup d'épée lui transpercent l'estomac quand, tel un Zorro vengeur, ce dernier ne tolère plus qu'un seul vêtement sur sa peau (en tous cas pas le velours de l'estomac), ni le moindre coup d'œil complice d'Isabelle, en un mot qu'il ne supporte plus que serge en gare cilla.
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Tellement de louanges s'abattent sur cet homme qu'il convient d'essayer ici d'en établir ou non la réalité.
A commencer par cette question, est-il un saint, Bernard ?
La réponse est évidemment négative, car il est pendu à son tonneau dans sa cave au lieu que ce dernier lui soit pendu autour du cou.
Billevesées en réalité que cela ! car le tonneau, il vit dedans, tel Diogène, d'où il profère sa philosophie d'une grande acuité, à l'occasion teintée d'acidité.
Que faut-il penser en effet de ses propos, quand l'acerbe erre narre, si ce n'est qu'au-delà de l'analyse parfois féroce se dissimule souvent une forte empathie pour l'humanité.
Faut-il qualifier de Saint Son Altesse Sérénissime le prince Malko dont les aventures en tant qu'OSS117 apportent un secours infiniment précieux aux insomniaques ?
OSS117 à ne pas confondre toutefois avec SOS112 qui apporte également secours mais à n'importe quel moment de la journée.
Autre question, plus frivole celle-ci, mais non moins importante, qu'en est-il de sa coiffure originale que d'aucuns prétendent moumoute ?
Eh bien Rick est à la houpe ce que Desireless est à la brosse.
Encore une, de santé fragile avec, notamment, une colonne vertébrale déficiente, bleuissant quand il tourne dos, à point quand il reste longtemps immobile, se tortillant comme un ver quand il s'asseoit sur son siège, est-ce normal qu'il ait ainsi mal aux lombes, Rick ?
Grand amateur de grands crus, il n'hésite pas à goûter toutes ces merveilles régionales que sont Hypocras, Calament, Saugée de l'Espaviote, voire même de ces cépages américains Othello, Clinton, Noah ou la fameuse Isabelle, à l'arôme de framboise, autorisée à l'introduction après les ravages du phylloxéra.
Faut-il alors en attendre en avril le débourrement pour que les écailles protectrices de son bourgeon s'écartent, puis patienter jusqu'en août, jusqu'à la véraison (qui rend fou), où les grains se gonflent et se colorent ?
Bref…ce n'est donc que très peu qu'absorbe Bernard d'eau.
Des douleurs de coup d'épée lui transpercent l'estomac quand, tel un Zorro vengeur, ce dernier ne tolère plus qu'un seul vêtement sur sa peau (en tous cas pas le velours de l'estomac), ni le moindre coup d'œil complice d'Isabelle, en un mot qu'il ne supporte plus que serge en gare cilla.
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Dernière édition par Foxy Lady le Mar 9 Fév - 10:25, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le gars Rick de la Garde
Et ces questions, évidemment plus sérieuses, sur ses origines.
Bien que républicain attaché aux valeurs du Tiers Etat, c'est en définitive de son appartenance aux deux autres grands corps de cette société pré-révolutionnaire qu'il s'agit ici.
Y-aurait-il honte à avoir porté un nom de noble essence ?
Le 24 avril 1586, sa trace est retrouvée par une bande de trente cinq pillards huguenots de Serverette qui le tuent rapidement au fort de Fontfrède, lui Guillaume de Bessonnet, dit le capitaine Garrigues (F.Remize).
Ben oui…c'est vrai…ça…enfin…quoi ! il n'y a pas de honte à se faire massacrer par une troupe de parpaillots !
Plus obscure est effectivement son angoisse d'être en réalité le descendant d'un grand prélat.
De Pierre Blavi, né au château de la Garde, aimable cardinal, il tient de toute évidence le caractère primesautier.
En effet le cardinal a toujours tenu à soutenir haut le moral *de ses administrées.
Est à noter en effet également, dans ces contrées reculées, peut être à regretter aussi, cette facheuse tendance à développer un large réseau de cousinage dont Bernard est vraisemblablement l'héritier.
*Au détriment quelquefois de la morale chrétienne.
Bien qu'attaché à Pierre de Lune, nous nous exprimons ici bien sûr en tant qu'historien, pas en géologue, Pierre (de Lune), antipape connu sous le nom de Benoît XIII, eh bien Pierre (Blavi) le quitta pour se rendre à Pise et y être mis au nombre des cardinaux légitimes.
Les religions connaissaient parfois des organisations étonnantes comme celle qui consistait à une certaine époque du catholicisme à entretenir le concept de l'existence simultanée de plusieurs papes…
Blavi mourut le 12 décembre 1409 à Avignon où il fut inhumé.
Son épitaphe, trente vers latins, commence ainsi :
Est couvert par cette pierre, Pierre, du surnom de Blavi, Gévaudanais…
(F.Remize)
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Bien que républicain attaché aux valeurs du Tiers Etat, c'est en définitive de son appartenance aux deux autres grands corps de cette société pré-révolutionnaire qu'il s'agit ici.
Y-aurait-il honte à avoir porté un nom de noble essence ?
Le 24 avril 1586, sa trace est retrouvée par une bande de trente cinq pillards huguenots de Serverette qui le tuent rapidement au fort de Fontfrède, lui Guillaume de Bessonnet, dit le capitaine Garrigues (F.Remize).
Ben oui…c'est vrai…ça…enfin…quoi ! il n'y a pas de honte à se faire massacrer par une troupe de parpaillots !
Plus obscure est effectivement son angoisse d'être en réalité le descendant d'un grand prélat.
De Pierre Blavi, né au château de la Garde, aimable cardinal, il tient de toute évidence le caractère primesautier.
En effet le cardinal a toujours tenu à soutenir haut le moral *de ses administrées.
Est à noter en effet également, dans ces contrées reculées, peut être à regretter aussi, cette facheuse tendance à développer un large réseau de cousinage dont Bernard est vraisemblablement l'héritier.
*Au détriment quelquefois de la morale chrétienne.
Bien qu'attaché à Pierre de Lune, nous nous exprimons ici bien sûr en tant qu'historien, pas en géologue, Pierre (de Lune), antipape connu sous le nom de Benoît XIII, eh bien Pierre (Blavi) le quitta pour se rendre à Pise et y être mis au nombre des cardinaux légitimes.
Les religions connaissaient parfois des organisations étonnantes comme celle qui consistait à une certaine époque du catholicisme à entretenir le concept de l'existence simultanée de plusieurs papes…
Blavi mourut le 12 décembre 1409 à Avignon où il fut inhumé.
Son épitaphe, trente vers latins, commence ainsi :
Est couvert par cette pierre, Pierre, du surnom de Blavi, Gévaudanais…
(F.Remize)
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Dernière édition par Maître Goupil le Mar 9 Fév - 10:26, édité 1 fois
Maître Goupil- Membre
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Re: Le gars Rick de la Garde
Bernard, l'ermite, errant * de monts en vaux, habite, à son corps défendant, la pitoyable bourgade de la Garde-Guérin.
De ce village à la salubrité toute relative où errent mites et rangs serrés de cafards, il a fait, Monsieur Propre à lui tout seul, le grand nettoyage.
Les finances publiques exsangues de cette misérable commune ne lui ont toutefois pas permis l'utilisation de jets d'eau à haute pression, car chers (quand l’aspiration sous pression lappe eau du cuvage où elle est stockée) et c'est donc aux balai et brosse qu'il dût procéder aux désinfection, dératisation, curage des mares, effacement des tags, brossage des belles pierres des murs sans compter l'indispensable jointoiement des façades…
C'est assurément qu'il y en avait besoin et on peut effectivement se demander à cet égard comme Montesquieu qui, à son époque, nous questionnait avec le fameux comment peut-on être persan, comment on peut habiter à la Garde-Guérin.
Il y aurait également beaucoup à dire sur l'éclairage public, notamment dans ces rues sombres, dont rêvèrent Bernard et sa compagne quand ils habitaient encore en ville, où s'ourdirent de nombreux complots à l'occasion des régionales pour le contrôle du siège électoral tant envié de Bernard à la Garde.
* qui n'est pas, comme on pourrait le penser à tort, une quelconque référence à l'ère Mitterrand!
Sans vouloir du reste en aucune manière écorner l'image de l'icône, force est de reconnaître qu'il a, échauffé de la fièvre du lièvre qui lapine, bien souvent privilégié la mièvre au détriment de la Bièvre ou de la Nièvre.
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De ce village à la salubrité toute relative où errent mites et rangs serrés de cafards, il a fait, Monsieur Propre à lui tout seul, le grand nettoyage.
Les finances publiques exsangues de cette misérable commune ne lui ont toutefois pas permis l'utilisation de jets d'eau à haute pression, car chers (quand l’aspiration sous pression lappe eau du cuvage où elle est stockée) et c'est donc aux balai et brosse qu'il dût procéder aux désinfection, dératisation, curage des mares, effacement des tags, brossage des belles pierres des murs sans compter l'indispensable jointoiement des façades…
C'est assurément qu'il y en avait besoin et on peut effectivement se demander à cet égard comme Montesquieu qui, à son époque, nous questionnait avec le fameux comment peut-on être persan, comment on peut habiter à la Garde-Guérin.
Il y aurait également beaucoup à dire sur l'éclairage public, notamment dans ces rues sombres, dont rêvèrent Bernard et sa compagne quand ils habitaient encore en ville, où s'ourdirent de nombreux complots à l'occasion des régionales pour le contrôle du siège électoral tant envié de Bernard à la Garde.
* qui n'est pas, comme on pourrait le penser à tort, une quelconque référence à l'ère Mitterrand!
Sans vouloir du reste en aucune manière écorner l'image de l'icône, force est de reconnaître qu'il a, échauffé de la fièvre du lièvre qui lapine, bien souvent privilégié la mièvre au détriment de la Bièvre ou de la Nièvre.
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Cool- Membre
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Re: Le gars Rick de la Garde
Le circuit obligé des promenades lozériennes nous amènera inéluctablement un jour ou l’autre à rencontrer La Garde ainsi que le dit l’adage local selon lequel si, pour respirer, tu ne vas pas à La Garde air, La Garde, erre, ira à toi.
L'exemple de ce site protégé, après avoir été hautement mis en valeur, nous montre, contrairement à une croyance assez répandue par ailleurs, que l'on peut être et avoir été.
Il y a dans l'évêché de Mende, près de la voie publique dite Régordane, un château appelé La Garde, qui fut toujours, non un château, mais une caverne (c'est sans doute ce qui a justifié le surnom de Bernard d'homme des cavernes).
Des brigands y demeuraient en effet et entreprenaient de jours et de nuits de fréquentes expéditions, dépouillaient les voyageurs de leurs biens, les blessaient, les laissaient à demi-morts et, très souvent, les tuaient.
Chaque jour, on y perpétrait des rapines (de cheval, d'ours), des vols, des homicides et autres crimes.
Les évêques voisins et surtout l'évêque de Mende, à qui la responsabilité du lieu incombait, attaquèrent ce funeste repaire sans pouvoir cependant abolir complètement de mauvaises coutumes invétérées.
L'évêque Aldebert, fort de l'adage "Tout voyageur a droit en tout lieu à la route", mit la dernière main à la répression de ce fléau.
Au XIIème siècle, à la demande donc de l'évêque de Mende, le village devient un poste frontière défendu par une garnison chargée de la sécurité des voyageurs et des marchandises sur la Voie Régordane.
Pendant tout le siècle suivant, ce lieu s’appelle, ipso facto, La Garde.
Le nom de Guérin n’apparaît qu’encore un siècle après.
Le village fortifié, castrum de La Garde, est possédé non pas du démon bien sûr (encore que…), mais en coseigneurie par une communauté de plusieurs chevaliers, les Pariers, en occitan les Égaux, du latin par.
Chaque parier possède une parérie, appelée aussi part ou portion, dont il assume la charge et les émoluments.
C'est là que Bernard bâtit sa fortune pour devenir le tycoon de la Garde que l'on connaît de nos jours.
Etait donc à l'époque son quotidien la perception de péage, dû par les passants, leurs bêtes et leurs marchandises et destiné à l'origine à l'entretien de la route, de cartalage * (droit sur la mesure du grain), de guidage et arrière-guidage pour la protection des marchands et de leurs convois, de pulvérage (droit sur la poussière soulevée par les troupeaux de bêtes).
*Le premier qui mentionne que dans la liste a été oublié le cartilage, droit perçu sur les articulations perclues d’arthrose, se verra instantanément notifier le chemin de la sortie.
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L'exemple de ce site protégé, après avoir été hautement mis en valeur, nous montre, contrairement à une croyance assez répandue par ailleurs, que l'on peut être et avoir été.
Il y a dans l'évêché de Mende, près de la voie publique dite Régordane, un château appelé La Garde, qui fut toujours, non un château, mais une caverne (c'est sans doute ce qui a justifié le surnom de Bernard d'homme des cavernes).
Des brigands y demeuraient en effet et entreprenaient de jours et de nuits de fréquentes expéditions, dépouillaient les voyageurs de leurs biens, les blessaient, les laissaient à demi-morts et, très souvent, les tuaient.
Chaque jour, on y perpétrait des rapines (de cheval, d'ours), des vols, des homicides et autres crimes.
Les évêques voisins et surtout l'évêque de Mende, à qui la responsabilité du lieu incombait, attaquèrent ce funeste repaire sans pouvoir cependant abolir complètement de mauvaises coutumes invétérées.
L'évêque Aldebert, fort de l'adage "Tout voyageur a droit en tout lieu à la route", mit la dernière main à la répression de ce fléau.
Au XIIème siècle, à la demande donc de l'évêque de Mende, le village devient un poste frontière défendu par une garnison chargée de la sécurité des voyageurs et des marchandises sur la Voie Régordane.
Pendant tout le siècle suivant, ce lieu s’appelle, ipso facto, La Garde.
Le nom de Guérin n’apparaît qu’encore un siècle après.
Le village fortifié, castrum de La Garde, est possédé non pas du démon bien sûr (encore que…), mais en coseigneurie par une communauté de plusieurs chevaliers, les Pariers, en occitan les Égaux, du latin par.
Chaque parier possède une parérie, appelée aussi part ou portion, dont il assume la charge et les émoluments.
C'est là que Bernard bâtit sa fortune pour devenir le tycoon de la Garde que l'on connaît de nos jours.
Etait donc à l'époque son quotidien la perception de péage, dû par les passants, leurs bêtes et leurs marchandises et destiné à l'origine à l'entretien de la route, de cartalage * (droit sur la mesure du grain), de guidage et arrière-guidage pour la protection des marchands et de leurs convois, de pulvérage (droit sur la poussière soulevée par les troupeaux de bêtes).
*Le premier qui mentionne que dans la liste a été oublié le cartilage, droit perçu sur les articulations perclues d’arthrose, se verra instantanément notifier le chemin de la sortie.
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Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Le gars Rick de la Garde
Ayant longuement habité dans de grandes agglomérations, son bol était ras des villes inodores et ses cris d'hourrah des champs ponctuèrent les plaisirs enfin retrouvés des parfums de fleurs et ce furent autant de signes de retour sur la scène pour lui de l'aura des goûts.
Attablé à siroter une gentiane et à têter la suzette, c'est dans le trou creusé à même la table qu'il prend sa soupe bio tous les soirs, composée de pommes de terre et de lard *, mais aussi de plantes que sa compagne aura glanées dans les prés et les chemins (à l’image des fermières du Mont Lozère dont on dit qu’elles font la soupe avec la faux, comme leur mari qui fauche les herbes aux alentours de leur mas (R.Lagrave)), en l’occurrence donc ortie, moutarde, bistorte (on prescrit cette plante vivace, quelquefois mélangée à du vin, dont on utilise le rhizome, plante fébrifuge et tonique, pour resserrer les tissus par son pouvoir astringent en usage externe (plaies, stomatite, pharyngite) ou interne (diarrhée, hémorroïdes, tuberculose)), pissenlits, chénopode (épinard sauvage dit Bon-Henri, fausse Ambroisie, chénopode blanc, poule grasse, drageline, grasseline, sénousse, blé-blanc, ansérine, herbe aux vendangeurs).
Vous avez bien compris cependant qu’il ne se nourrit pas exclusivement d’Orties Glomérulées Monoïques et que les vraies nourritures terrestres ne lui font pas peur.
Ayant un métabolisme qui le protège fort heureusement d’une tendance au grossissement, sa peau, éthique, l'amène souvent néanmoins à se nourrir de quelques vers (des pieds, pas des lombrics évidemment).
*à laquelle il faisait ajouter du pain dans le grand pot de soupe en disant à sa compagne :
Mets au pot ta mie.
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Attablé à siroter une gentiane et à têter la suzette, c'est dans le trou creusé à même la table qu'il prend sa soupe bio tous les soirs, composée de pommes de terre et de lard *, mais aussi de plantes que sa compagne aura glanées dans les prés et les chemins (à l’image des fermières du Mont Lozère dont on dit qu’elles font la soupe avec la faux, comme leur mari qui fauche les herbes aux alentours de leur mas (R.Lagrave)), en l’occurrence donc ortie, moutarde, bistorte (on prescrit cette plante vivace, quelquefois mélangée à du vin, dont on utilise le rhizome, plante fébrifuge et tonique, pour resserrer les tissus par son pouvoir astringent en usage externe (plaies, stomatite, pharyngite) ou interne (diarrhée, hémorroïdes, tuberculose)), pissenlits, chénopode (épinard sauvage dit Bon-Henri, fausse Ambroisie, chénopode blanc, poule grasse, drageline, grasseline, sénousse, blé-blanc, ansérine, herbe aux vendangeurs).
Vous avez bien compris cependant qu’il ne se nourrit pas exclusivement d’Orties Glomérulées Monoïques et que les vraies nourritures terrestres ne lui font pas peur.
Ayant un métabolisme qui le protège fort heureusement d’une tendance au grossissement, sa peau, éthique, l'amène souvent néanmoins à se nourrir de quelques vers (des pieds, pas des lombrics évidemment).
*à laquelle il faisait ajouter du pain dans le grand pot de soupe en disant à sa compagne :
Mets au pot ta mie.
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Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Le gars Rick de la Garde
Il faut dire qu'il s'affaire beaucoup !Cool a écrit: De ce village à la salubrité toute relative où errent mites et rangs serrés de cafards, il a fait, Monsieur Propre à lui tout seul, le grand nettoyage.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le gars Rick de la Garde
En classe affaires, on n'est pas ennuyé par ce genre de détail
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Le gars Rick de la Garde
Face réjouie, yeux brillants, regard angélique, sourire enjoué, on pourrait être tenté de lui donner le bon dieu sans confession.
Ce serait là commettre bien grave erreur, car, Bête à Bon Dieu en apparence sauveteur des jardins mais en réalité surtout volant au secours des veuves, grand prédateur des pucelages, euh…non…pardon…des pucerons, se gaussant des bondieuseries, c'est bien plutôt au jeu de la bête à deux dos qu'il s'amuse.
Si d'aventure, les filles, il advenait, au cours d'un élan charnel que la décence m'interdit de décrire ici plus avant, que vous identifiassiez sur son torse musculeux rouge du soleil de la Garde quelques points noirs (Dieu vous en garde) qu’une peau trop grasse commet donc, sachez qu'il ne s'agirait là que de trous dans sa carapace et que vous trouveriez, bien caché sous cette épaisse couenne, quelque grand cœur.
C'est d’ailleurs à ce dernier que l'on doit l'origine de l'expression Bête à Bon Dieu.
Au temps jadis, au Moyen Age, sans doute, un homme fût accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis.
Ses juges ne l’en condamnèrent pas moins à être décapité (c'est qu'il y avait une justice à cette époque !)
Au moment où le malheureux allait poser la tête sur le billot, il aperçut une coccinelle et, craignant de l’écraser, la saisit délicatement pour l’éloigner de l’instrument de supplice.
Les juges qui étaient présents virent ce geste.
Ils se regardèrent avec étonnement et, d’un commun accord, décidèrent qu’un homme qui faisait preuve d’un cœur aussi sensible ne pouvait être un criminel.
L’innocent fût gracié séance tenante et les spectateurs convaincus que le Très-Haut avait envoyé la bestiole pour sauver le condamné, donnèrent spontanément à l’insecte sauveur le nom de Bête à Bon Dieu.
Même éloigné de l’austérité religieuse, il en lit néanmoins les principales références telles les « Sommes théologiques » de St Thomas d’Aquin qui décrivent notamment les fameux sept péchés capitaux.
Toujours, en effet, à bousculer les concepts, celui en particulier des sept cons dont il faudrait franchir le seuil pour accéder au septième ciel, il décida bien vite d’exclure le chiffre sept de la numérologie qui est pourtant l’outil même de ses études géographiques.
Il lit également les Glanes gévaudanaises, poésies patoises et françaises, du bon abbé Jean-François-Régis Baldit (1800-1883), principal bien connu des jeunes lycéens chaptaliens de Mende pour y avoir exercé au collège local.
Ce dernier, premier archiviste de la Lozère jusqu'en 1864, commença un premier classement et publia des documents et études dans le Bulletin de la Société d'agriculture.
Auteur d’une tragédie en vers « Merle, ou la prise de Mende, en 1579 », il est également connu comme le premier poète en langue d’oc.
Son patois y est vigoureux, expressif, typique quand il est pur, mais il est malheureusement trop souvent émaillé de tournures françaises.
Chanoine de la cathédrale usant souvent d’un ton léger, il ne peut néanmoins être comparé à cet égard avec Mgr Baptifolier (bien connu lui pour ses escapades bucoliques), sacré évêque de Mende le 11 août 1889 par Mgr Couillé (qui lui inculqua donc la bonne parole…un nom comme celui-la ne s’invente pas), lui-même évêque d’Orléans (F.Remize).
Ce serait là commettre bien grave erreur, car, Bête à Bon Dieu en apparence sauveteur des jardins mais en réalité surtout volant au secours des veuves, grand prédateur des pucelages, euh…non…pardon…des pucerons, se gaussant des bondieuseries, c'est bien plutôt au jeu de la bête à deux dos qu'il s'amuse.
Si d'aventure, les filles, il advenait, au cours d'un élan charnel que la décence m'interdit de décrire ici plus avant, que vous identifiassiez sur son torse musculeux rouge du soleil de la Garde quelques points noirs (Dieu vous en garde) qu’une peau trop grasse commet donc, sachez qu'il ne s'agirait là que de trous dans sa carapace et que vous trouveriez, bien caché sous cette épaisse couenne, quelque grand cœur.
C'est d’ailleurs à ce dernier que l'on doit l'origine de l'expression Bête à Bon Dieu.
Au temps jadis, au Moyen Age, sans doute, un homme fût accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis.
Ses juges ne l’en condamnèrent pas moins à être décapité (c'est qu'il y avait une justice à cette époque !)
Au moment où le malheureux allait poser la tête sur le billot, il aperçut une coccinelle et, craignant de l’écraser, la saisit délicatement pour l’éloigner de l’instrument de supplice.
Les juges qui étaient présents virent ce geste.
Ils se regardèrent avec étonnement et, d’un commun accord, décidèrent qu’un homme qui faisait preuve d’un cœur aussi sensible ne pouvait être un criminel.
L’innocent fût gracié séance tenante et les spectateurs convaincus que le Très-Haut avait envoyé la bestiole pour sauver le condamné, donnèrent spontanément à l’insecte sauveur le nom de Bête à Bon Dieu.
Même éloigné de l’austérité religieuse, il en lit néanmoins les principales références telles les « Sommes théologiques » de St Thomas d’Aquin qui décrivent notamment les fameux sept péchés capitaux.
Toujours, en effet, à bousculer les concepts, celui en particulier des sept cons dont il faudrait franchir le seuil pour accéder au septième ciel, il décida bien vite d’exclure le chiffre sept de la numérologie qui est pourtant l’outil même de ses études géographiques.
Il lit également les Glanes gévaudanaises, poésies patoises et françaises, du bon abbé Jean-François-Régis Baldit (1800-1883), principal bien connu des jeunes lycéens chaptaliens de Mende pour y avoir exercé au collège local.
Ce dernier, premier archiviste de la Lozère jusqu'en 1864, commença un premier classement et publia des documents et études dans le Bulletin de la Société d'agriculture.
Auteur d’une tragédie en vers « Merle, ou la prise de Mende, en 1579 », il est également connu comme le premier poète en langue d’oc.
Son patois y est vigoureux, expressif, typique quand il est pur, mais il est malheureusement trop souvent émaillé de tournures françaises.
Chanoine de la cathédrale usant souvent d’un ton léger, il ne peut néanmoins être comparé à cet égard avec Mgr Baptifolier (bien connu lui pour ses escapades bucoliques), sacré évêque de Mende le 11 août 1889 par Mgr Couillé (qui lui inculqua donc la bonne parole…un nom comme celui-la ne s’invente pas), lui-même évêque d’Orléans (F.Remize).
Maître Goupil- Membre
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Re: Le gars Rick de la Garde
Sourire enjoleur, qui est donc celui du gardien de prison de la Tour de guet, il ne risque d'ailleurs pas d'y retenir qui que ce soit et, en particulier pas Guérin, dans la mesure où toutes les clés de la région ouvrent les portes de ce pénitencier.
Sourire enjoleur, disais-je donc, il se fait le héraut des gais reins, car il s'agit bien là du sens réel de ce nom de famille bien connu pour avoir fait son coming out il y a bien longtemps et largement répandu à la Garde et dans ses faubourgs.
Délinquance en hausse très forte, graffitis sur les murs, larcins de volaille, trottoirs souillés du fait de passages trop longs à l'auberge locale, les tentatives de garde à vue y hélas sont un échec patenté.
L'insécurité y est telle que les femmes veulent s'en exiler et Bernard est obligé à maintes reprises (infructueuses) de manifester de vigoureux "garde harem las femnas al ostal".
La marine * royale de la Garde, que l'on raille si souvent par ailleurs pour son inefficacité dans le maintien de l'ordre dans l'eau, mare du bourg, serait-elle à l'origine de l'amour qu'il porte à ce capitaine Haddock si tant ?
Il émaille ainsi, au grand dam de son épouse, ses phrases d'hommage au dialecte toulousain telles que "il s'est pris une bouffe", ne se référant pas là à un excellent repas, mais à un authentique bourre-pif (de l'occitan bofa, gifle lourde) ou bien décrivant les habitants du nord de la Loire, avec l'aversion légitime qui sied s'agissant de ces peuplades primitives, comme des "francimands", personnes qui parlent français par pur snobisme ou bien encore rêvant à "papatch", jabot des volailles et, par extension…poitrine des femmes.
Patois! même le matois Bernard a du mal à résister à ton univers impitoyable !
* Il ne s'agit évidemment ici ni d'un jeu de mots (le mousse) qui berne arpète, ni d'une mousse mais bel et bien d'une institution de défense nationale, enfin, plus exactement, communale.
Sourire enjoleur, disais-je donc, il se fait le héraut des gais reins, car il s'agit bien là du sens réel de ce nom de famille bien connu pour avoir fait son coming out il y a bien longtemps et largement répandu à la Garde et dans ses faubourgs.
Délinquance en hausse très forte, graffitis sur les murs, larcins de volaille, trottoirs souillés du fait de passages trop longs à l'auberge locale, les tentatives de garde à vue y hélas sont un échec patenté.
L'insécurité y est telle que les femmes veulent s'en exiler et Bernard est obligé à maintes reprises (infructueuses) de manifester de vigoureux "garde harem las femnas al ostal".
La marine * royale de la Garde, que l'on raille si souvent par ailleurs pour son inefficacité dans le maintien de l'ordre dans l'eau, mare du bourg, serait-elle à l'origine de l'amour qu'il porte à ce capitaine Haddock si tant ?
Il émaille ainsi, au grand dam de son épouse, ses phrases d'hommage au dialecte toulousain telles que "il s'est pris une bouffe", ne se référant pas là à un excellent repas, mais à un authentique bourre-pif (de l'occitan bofa, gifle lourde) ou bien décrivant les habitants du nord de la Loire, avec l'aversion légitime qui sied s'agissant de ces peuplades primitives, comme des "francimands", personnes qui parlent français par pur snobisme ou bien encore rêvant à "papatch", jabot des volailles et, par extension…poitrine des femmes.
Patois! même le matois Bernard a du mal à résister à ton univers impitoyable !
* Il ne s'agit évidemment ici ni d'un jeu de mots (le mousse) qui berne arpète, ni d'une mousse mais bel et bien d'une institution de défense nationale, enfin, plus exactement, communale.
Cool- Membre
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Bon anniversaire
De même que la piètre gestion de l'insécurité ou l'incurie notoire de la marine locale évoquée ci-avant ou bien encore les pratiques discriminatoires liées à l'utilisation de langues mortes incompréhensibles, l'accès du chemin de fer à la fameuse gare n'a non plus jamais réussi à voir le jour.
C'est donc bien toute une vie politique locale continuellement couronnée d'insuccès qu'il lui faut assumer et qui l'amène maintenant à courber le dos.
C'est qu'à l'image des vaches qui vêlent et lait itèrent, il veut toujours recommencer sans toutefois parvenir à ses fins.
Pourtant, brillant universitaire, il le dit lui-même, de façon d’ailleurs un peu surprenante :
J'ai aux graphes le même rapport que Blanc au rouge, préfigurant là une confusion des genres telle que faire monter Blanc en neige apparaîtrait comme recette (politicienne) banale.
Donc, hélas ! les filles ! il faut bien le reconnaître, Bernard est coupable!
Sa condamnation, irrévocable, sans appel, d'exécution immédiate, sera, à l'occasion de cet anniversaire, de souffler les bougies du gâteau (vu le nombre de bougies, ça doit commencer à être un vrai investissement !) et de lever son verre à notre santé.
Il existe néanmoins un droit de réponse pour l'intéressé dans l'hypothèse, hautement improbable, où ce dernier aurait trouvé des traces d'inexactitude dans l'exposé qui précède.
Quelques pointes d'humour ayant pu occasionnellement se glisser au corps défendant du rédacteur dans le corps de cet ample texte, il sera requis une lecture à plusieurs degrés (Gay-Lussac).
Gay-Lussac…enfin…ce n'est pas une citation de Gay-Lussac, mais la référence à la mesure d’un éthylisme plus ou moins avancé qui aurait présidé, pourrait-on se demander, à l’élaboration du présent compliment !
The end...
C'est donc bien toute une vie politique locale continuellement couronnée d'insuccès qu'il lui faut assumer et qui l'amène maintenant à courber le dos.
C'est qu'à l'image des vaches qui vêlent et lait itèrent, il veut toujours recommencer sans toutefois parvenir à ses fins.
Pourtant, brillant universitaire, il le dit lui-même, de façon d’ailleurs un peu surprenante :
J'ai aux graphes le même rapport que Blanc au rouge, préfigurant là une confusion des genres telle que faire monter Blanc en neige apparaîtrait comme recette (politicienne) banale.
Donc, hélas ! les filles ! il faut bien le reconnaître, Bernard est coupable!
Sa condamnation, irrévocable, sans appel, d'exécution immédiate, sera, à l'occasion de cet anniversaire, de souffler les bougies du gâteau (vu le nombre de bougies, ça doit commencer à être un vrai investissement !) et de lever son verre à notre santé.
Il existe néanmoins un droit de réponse pour l'intéressé dans l'hypothèse, hautement improbable, où ce dernier aurait trouvé des traces d'inexactitude dans l'exposé qui précède.
Quelques pointes d'humour ayant pu occasionnellement se glisser au corps défendant du rédacteur dans le corps de cet ample texte, il sera requis une lecture à plusieurs degrés (Gay-Lussac).
Gay-Lussac…enfin…ce n'est pas une citation de Gay-Lussac, mais la référence à la mesure d’un éthylisme plus ou moins avancé qui aurait présidé, pourrait-on se demander, à l’élaboration du présent compliment !
The end...
Invité- Invité
Re: Le gars Rick de la Garde
Bon, alors, pour résumer, bon anniversaire Bernard!
Fraissinet- Membre trop actif
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Colline- Membre
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Re: Le gars Rick de la Garde
Ah ! j'avais pas compris.Fraissinet a écrit:Bon, alors, pour résumer, bon anniversaire Bernard!
Alors bon anniversaire Bernard !
Re: Le gars Rick de la Garde
Vas y doucement, Colline, avec un cadeau comme ça, tu vas lui faire attraper un infarctus à notre Bernard et c'est l'année vristhme assurée !
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Le gars Rick de la Garde
Bon Anniversaire et que ton tam-tam continue de nous parvenir de ton village fortifié sans être trop perturbé par les ondes maléfiques de la Safer et autres pirates venus d'on ne sait où
baboulaa- Membre trop actif
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Re: Le gars Rick de la Garde
Moi non plus, je n'avais pas compris, je me disais tiens il lui fait sa fête !
Je tiens à saluer bien bas l'énorme boulot de nos amis divers qui s'entendent si bien...
Et à biser Bernard plusieurs fois, de gros bisous qui claquent forts !
Je tiens à saluer bien bas l'énorme boulot de nos amis divers qui s'entendent si bien...
Et à biser Bernard plusieurs fois, de gros bisous qui claquent forts !
Piboule- Faites la taire !
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Re: Le gars Rick de la Garde
On était pas au bon endroit je l'aurai parié , comme les chevaliers dont descend directement Bernard ...
Alors je prend le train en route à la gare de Guérin pour saluer l'homme qui à la tête dans les nuages , les doigts sur le clavier mais les pieds sur terre
Alors je prend le train en route à la gare de Guérin pour saluer l'homme qui à la tête dans les nuages , les doigts sur le clavier mais les pieds sur terre
Michel- Membre actif
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Une chanson qui lui va bien
Voici les paroles ou lyrics de Le modeste interprétées par Georges Brassens :
Les pays, c'est pas ça qui manque,
On vient au monde à Salamanque
A Paris, Bordeaux, Lille, Brest(e).
Lui, la nativité le prit
Du côté des Saintes-Maries,
C'est un modeste.
Comme jadis a fait un roi,
Il serait bien fichu, je crois,
De donner le trône et le reste
Contre un seul cheval camarguais
Bancal, vieux, borgne, fatigué,
C'est un modeste.
Suivi de son pin parasol,
S'il fuit sans mêm' toucher le sol
Le moindre effort comme la peste,
C'est qu'au chantier ses bras d'Hercule
Rendraient les autres ridicules,
C'est un modeste.
A la pétanque, quand il perd
Te fais pas de souci, pépère,
Si d'aventure il te conteste.
S'il te boude, s'il te rudoie,
Au fond, il est content pour toi,
C'est un modeste.
Si, quand un emmerdeur le met
En rogne, on ne le voit jamais
Lever sur l'homme une main leste.
C'est qu'il juge pas nécessaire
D'humilier un adversaire,
C'est un modeste.
Et quand il tombe amoureux fou
Y a pas de danger qu'il l'avoue
Les effusions, dame, il déteste.
Selon lui, mettre en plein soleil
Son c?ur ou son cul c'est pareil,
C'est un modeste.
Quand on enterre un imbécile
De ses amis, s'il raille, s'il
A l'?il sec et ne manifeste
Aucun chagrin, t'y fie pas trop:
Sur la patate, il en a gros,
C'est un modeste.
Et s'il te traite d'étranger
Que tu sois de Naples, d'Angers
Ou d'ailleurs, remets pas la veste.
Lui, quand il t'adopte, pardi!
Il veut pas que ce soit le dit,
C'est un modeste.
Si tu n'as pas tout du grimaud,
Si tu sais lire entre les mots,
Entre les faits, entre les gestes.
Lors, tu verras clair dans son jeu,
Et que ce bel avantageux,
C'est un modeste
Les pays, c'est pas ça qui manque,
On vient au monde à Salamanque
A Paris, Bordeaux, Lille, Brest(e).
Lui, la nativité le prit
Du côté des Saintes-Maries,
C'est un modeste.
Comme jadis a fait un roi,
Il serait bien fichu, je crois,
De donner le trône et le reste
Contre un seul cheval camarguais
Bancal, vieux, borgne, fatigué,
C'est un modeste.
Suivi de son pin parasol,
S'il fuit sans mêm' toucher le sol
Le moindre effort comme la peste,
C'est qu'au chantier ses bras d'Hercule
Rendraient les autres ridicules,
C'est un modeste.
A la pétanque, quand il perd
Te fais pas de souci, pépère,
Si d'aventure il te conteste.
S'il te boude, s'il te rudoie,
Au fond, il est content pour toi,
C'est un modeste.
Si, quand un emmerdeur le met
En rogne, on ne le voit jamais
Lever sur l'homme une main leste.
C'est qu'il juge pas nécessaire
D'humilier un adversaire,
C'est un modeste.
Et quand il tombe amoureux fou
Y a pas de danger qu'il l'avoue
Les effusions, dame, il déteste.
Selon lui, mettre en plein soleil
Son c?ur ou son cul c'est pareil,
C'est un modeste.
Quand on enterre un imbécile
De ses amis, s'il raille, s'il
A l'?il sec et ne manifeste
Aucun chagrin, t'y fie pas trop:
Sur la patate, il en a gros,
C'est un modeste.
Et s'il te traite d'étranger
Que tu sois de Naples, d'Angers
Ou d'ailleurs, remets pas la veste.
Lui, quand il t'adopte, pardi!
Il veut pas que ce soit le dit,
C'est un modeste.
Si tu n'as pas tout du grimaud,
Si tu sais lire entre les mots,
Entre les faits, entre les gestes.
Lors, tu verras clair dans son jeu,
Et que ce bel avantageux,
C'est un modeste
Piboule- Faites la taire !
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Re: Le gars Rick de la Garde
Piboule a écrit:Moi non plus, je n'avais pas compris, je me disais tiens il lui fait sa fête !
En fait de fête, je lui faisais des petits noeuds autour des nattes.
Amical, le message, amical !
Fraissinet- Membre trop actif
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Raoul- Membre trop actif
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Re: Le gars Rick de la Garde
Là, c'est vraiment sympa. Ce truc m'avait échappé tout occupé à ma grande oeuvre de mettre à jour l'OS du Mac qui me créait de plus en plus de trou sur internet.
Il y a beaucoup d'erreurs historique à corriger : il bientôt 30 ans que nous travaillons le sujet.
Il y a beaucoup d'erreurs historique à corriger : il bientôt 30 ans que nous travaillons le sujet.
Re: Le gars Rick de la Garde
Les erreurs historiques, les descriptions approximatives, les structures erronées, c'est ma grande spécialité, aussi n'hésite pas à rectifier d'autant plus que, sous un côté volontiers fun, j'aime beaucoup les vieux tas de pierre!
Fraissinet- Membre trop actif
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Date d'inscription : 03/03/2007
Re: Le gars Rick de la Garde
Le Cardinal Pierre BLAVI, entre nous, à La Garde, il s'appelle Pierre BLAU de la Garde. Ce sont les Italiens qui ont babifié sont nom.
La Garde Guérin est beaucoup plus récente que le chemin de Regordane (passage naturel qui emprunte la faille de Villefort). Il n'existe pas de voie regordane : les voies romaines sont toutes parfaitement répertoriés (c'est un préfet de Lozère, appelé Gamot, il me semble qui a lancé le conte de la voie regordane.
C'est un comte d'Anduze qui a crée La Garde Guérin (il y a une référence de 1080 mais les historiens pensent (ou prétendent) qu'il s'agit d'une date mal transcrite). Bon, c'est un Bernard d'Anduze (XIV? XV ou XVI) qui est responsable et à envoyer quelque familles de chevaliers surveiller le chemin de Regordane au limite du territoire qu'il se taillait dans l'alors très bordellique royaume de France, aux limites de l'Empire. Les Anduze était d'obédience albigeoise et c'est très politiquement qu'ils créerent La Garde (comme Malbosc) en parerie. Au moment où les Anduze se sont trouvés en difficulté durant la croisade contre les albigeois (Anduze était le gendre du comte de Toulouse, chef des Albigeois), le comte évêque de Mende en a profité pour lui piquer La Garde avec la bénédiction du roi de France de l'époque. La création de La Garde par Anduze est un scoop : les archives des pays de regordane reposent surtout sur l'abbaye de St Gilles (qui dépend de St Victor de Marseille) ; donc elles se trouvent au service d'archives des Bouches du Rhône.
La Garde Guérin est beaucoup plus récente que le chemin de Regordane (passage naturel qui emprunte la faille de Villefort). Il n'existe pas de voie regordane : les voies romaines sont toutes parfaitement répertoriés (c'est un préfet de Lozère, appelé Gamot, il me semble qui a lancé le conte de la voie regordane.
C'est un comte d'Anduze qui a crée La Garde Guérin (il y a une référence de 1080 mais les historiens pensent (ou prétendent) qu'il s'agit d'une date mal transcrite). Bon, c'est un Bernard d'Anduze (XIV? XV ou XVI) qui est responsable et à envoyer quelque familles de chevaliers surveiller le chemin de Regordane au limite du territoire qu'il se taillait dans l'alors très bordellique royaume de France, aux limites de l'Empire. Les Anduze était d'obédience albigeoise et c'est très politiquement qu'ils créerent La Garde (comme Malbosc) en parerie. Au moment où les Anduze se sont trouvés en difficulté durant la croisade contre les albigeois (Anduze était le gendre du comte de Toulouse, chef des Albigeois), le comte évêque de Mende en a profité pour lui piquer La Garde avec la bénédiction du roi de France de l'époque. La création de La Garde par Anduze est un scoop : les archives des pays de regordane reposent surtout sur l'abbaye de St Gilles (qui dépend de St Victor de Marseille) ; donc elles se trouvent au service d'archives des Bouches du Rhône.
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