Suicide au travail ,
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Re: Suicide au travail ,
Ben je ne suis pas assez documentée pour en dire plus, je sais que depuis 1973 au moins c'est comme cela les médecins sont salariés des entreprises qui les emploient avant ce n'était pas le cas ils dépendaient je pense directement de la médecine du travail et le patron n'avait aucun pouvoir sur eux.
J'ai consulté ce soir les textes du sénat de 1973 !
J'ai consulté ce soir les textes du sénat de 1973 !
Dernière édition par le Sam 5 Mai - 20:33, édité 1 fois
Piboule- Faites la taire !
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Re: Suicide au travail ,
Malheureusement ce n'est pas de l'humour .
Moi qui suis technicien d'intervention aux telecoms, en 6 mois deux
collegues qui avaient des problemes au dos se vont vu declarer
inapte a intervenir chez les clients : donc "réorienter" vers une
plateforme d'appels . (assis tte la journée , sais pas si c'est meilleurs pour
leur colonnes ?)
un autre qui a des problemes avec l'alcool, le medecin
du travail lui a demandé texto s'il buvait seul ou avec d'autres collègues et dans ce cas delui nommer les autres buveurs ...
Moi qui suis technicien d'intervention aux telecoms, en 6 mois deux
collegues qui avaient des problemes au dos se vont vu declarer
inapte a intervenir chez les clients : donc "réorienter" vers une
plateforme d'appels . (assis tte la journée , sais pas si c'est meilleurs pour
leur colonnes ?)
un autre qui a des problemes avec l'alcool, le medecin
du travail lui a demandé texto s'il buvait seul ou avec d'autres collègues et dans ce cas delui nommer les autres buveurs ...
Re: Suicide au travail ,
C'est ce passage qui m'a le plus inquiétée :
b) L'indépendance et le secret professionnel
La loi sur la sécurité du travail indique que, quel que soit son statut juridique, " le médecin du travail relève directement " de l'employeur, car ce dernier est responsable de l'application de la loi et de la réglementation en matière de sécurité et de protection du travail.
b) L'indépendance et le secret professionnel
La loi sur la sécurité du travail indique que, quel que soit son statut juridique, " le médecin du travail relève directement " de l'employeur, car ce dernier est responsable de l'application de la loi et de la réglementation en matière de sécurité et de protection du travail.
Piboule- Faites la taire !
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Re: Suicide au travail ,
Sur la santé en elle même le médecindu travail , comme tout médecin, est tenu au secret médical.
Par contre il doit aviser l'empoyeur en cas de pathologies liées à la sécurité ou à l'organisation du travail.
Dans les grandes entreprises le CHSCT est aussi tenu au courant.
Le Chsct est composé de salariés élus, d'un représentant de la direction et de l'inspecteur du travail.
Si l'on a des problèmes de harcelement , le signaler au médecin du travail mais aussi à son médecin, celui ci pourra alors se mettre en rapport avec la médecine du travail afin de montere un dossier.
Deux précautions valent mieux qu'une dans le contexte du harcèlement.
Par contre il doit aviser l'empoyeur en cas de pathologies liées à la sécurité ou à l'organisation du travail.
Dans les grandes entreprises le CHSCT est aussi tenu au courant.
Le Chsct est composé de salariés élus, d'un représentant de la direction et de l'inspecteur du travail.
Si l'on a des problèmes de harcelement , le signaler au médecin du travail mais aussi à son médecin, celui ci pourra alors se mettre en rapport avec la médecine du travail afin de montere un dossier.
Deux précautions valent mieux qu'une dans le contexte du harcèlement.
Invité- Invité
Re: Suicide au travail ,
J'ai relevé ce bout de texte de loi pour faire ressortir la correllation qu'il peut y avoir avec la réflexion du médecin de chinon "sur 400 que je suis je devrai en déclarer à ce jour 111 d'innaptes"...
Ma réflexion est la suivante si son supérieur hiérarchique était l'état au lieu de la direction que ferait-il ?
Ma réflexion est la suivante si son supérieur hiérarchique était l'état au lieu de la direction que ferait-il ?
Piboule- Faites la taire !
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Re: Suicide au travail ,
Déclarer un salarié inapte est une acte grave car cele peut être un motif de licenciement.
re
Si l'entreprise n'a pas de postes adaptés au handicap elle est en droit de licencier le salarié.
C'est donc une arme à double tranchant.
re
Si l'entreprise n'a pas de postes adaptés au handicap elle est en droit de licencier le salarié.
C'est donc une arme à double tranchant.
Invité- Invité
Re: Suicide au travail ,
Là je pense qu'il s'agit d'une innaptitude temporaire due au stress.
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Suicide au travail ,
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RENAULT
Un suicide reconnu
comme un accident du travail
NOUVELOBS.COM | 06.05.2007 | 15:46
10 réactions
La
Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) a reconnu comme un accident
du travail le premier de la série des trois suicides de salariés du
Technocentre de Renault, celui d'Antonio B., un ingénieur surmené et
mis sous pression par sa hiérarchie.
(c) Reuters
La
Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) des Hauts-de-Seine a reconnu
comme un accident du travail le suicide d'un salarié du Technocentre de
Renault à Guyancourt (Yvelines), a-t-on appris jeudi 3 mai, auprès de
l'avocate de la veuve.
Antonio B., ingénieur en informatique de 39 ans et père d'un garçon de
11 ans, s'était jeté du 5e étage du bâtiment principal du Technocentre
le 20 octobre 2006.
"Cette reconnaissance d'un lien avec le travail est une étape
symbolique importante, sans compter les indemnisations auxquelles cela
donne droit", a déclaré Me Rachel Saada en précisant que la veuve du
salarié avait reçu le courrier de la CPAM ce jeudi 3 mai.
"Nous allons maintenant tenter de faire reconnaître la faute
inexcusable de Renault, qui avait une obligation d'assurer la sécurité
et de protéger la santé physique et mentale de son salarié", a-t-elle
ajouté.
De son côté, Renault "prend acte" de cette décision de la CPAM, d'après le porte-parole.
Le deuxième suicide: "en dehors des horaires de travail"
Le deuxième cas de suicide, celui d'un technicien qui s'est noyé le 22
janvier aux abords du Technocentre, n'a pas été reconnu comme un
accident du travail, selon la société.
Pour une source proche du dossier, cette décision résulte du fait que
le corps avait été retrouvé aux limites du site et l'heure du décès
n'étant pas précise. Il pouvait donc se situer en dehors des horaires
de travail.
En ce qui concerne Antonio B., "depuis la rentrée il avait atteint un
seuil critique: il s'inquiétait pour son avenir, pour ses missions,
était surmené et mis en cause régulièrement par un membre de sa
hiérarchie", selon Me Saada.
La CPAM avait rejeté le 17 janvier dans une première décision le
classement du suicide en accident du travail, après une enquête jugée
"bâclée" par l'avocate. La Caisse nationale d'assurance maladie a
demandé à la CPAM de ré-examiner ce cas, ce qui a donné lieu à cette
nouvelle décision.
Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, a évoqué mercredi "des tensions
objectivement très fortes" pour les ingénieurs du groupe, lors de
l'assemblée générale du groupe. Il faut "identifier les situations dans
lesquelles nos collaborateurs sont seuls en face des difficultés",
a-t-il estimé, rappelant la mise en place d'un plan de soutien aux
personnels de Guyancourt après le dernier suicide, survenu le 16
février.
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RENAULT
Un suicide reconnu
comme un accident du travail
NOUVELOBS.COM | 06.05.2007 | 15:46
10 réactions
La
Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) a reconnu comme un accident
du travail le premier de la série des trois suicides de salariés du
Technocentre de Renault, celui d'Antonio B., un ingénieur surmené et
mis sous pression par sa hiérarchie.
(c) Reuters
La
Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) des Hauts-de-Seine a reconnu
comme un accident du travail le suicide d'un salarié du Technocentre de
Renault à Guyancourt (Yvelines), a-t-on appris jeudi 3 mai, auprès de
l'avocate de la veuve.
Antonio B., ingénieur en informatique de 39 ans et père d'un garçon de
11 ans, s'était jeté du 5e étage du bâtiment principal du Technocentre
le 20 octobre 2006.
"Cette reconnaissance d'un lien avec le travail est une étape
symbolique importante, sans compter les indemnisations auxquelles cela
donne droit", a déclaré Me Rachel Saada en précisant que la veuve du
salarié avait reçu le courrier de la CPAM ce jeudi 3 mai.
"Nous allons maintenant tenter de faire reconnaître la faute
inexcusable de Renault, qui avait une obligation d'assurer la sécurité
et de protéger la santé physique et mentale de son salarié", a-t-elle
ajouté.
De son côté, Renault "prend acte" de cette décision de la CPAM, d'après le porte-parole.
Le deuxième suicide: "en dehors des horaires de travail"
Le deuxième cas de suicide, celui d'un technicien qui s'est noyé le 22
janvier aux abords du Technocentre, n'a pas été reconnu comme un
accident du travail, selon la société.
Pour une source proche du dossier, cette décision résulte du fait que
le corps avait été retrouvé aux limites du site et l'heure du décès
n'étant pas précise. Il pouvait donc se situer en dehors des horaires
de travail.
En ce qui concerne Antonio B., "depuis la rentrée il avait atteint un
seuil critique: il s'inquiétait pour son avenir, pour ses missions,
était surmené et mis en cause régulièrement par un membre de sa
hiérarchie", selon Me Saada.
La CPAM avait rejeté le 17 janvier dans une première décision le
classement du suicide en accident du travail, après une enquête jugée
"bâclée" par l'avocate. La Caisse nationale d'assurance maladie a
demandé à la CPAM de ré-examiner ce cas, ce qui a donné lieu à cette
nouvelle décision.
Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, a évoqué mercredi "des tensions
objectivement très fortes" pour les ingénieurs du groupe, lors de
l'assemblée générale du groupe. Il faut "identifier les situations dans
lesquelles nos collaborateurs sont seuls en face des difficultés",
a-t-il estimé, rappelant la mise en place d'un plan de soutien aux
personnels de Guyancourt après le dernier suicide, survenu le 16
février.
kaïou- Membre trop actif
- Nombre de messages : 6431
Age : 74
Points : 9817
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Suicide au travail ,
Bon, et bien maintenant, j'espère que les médecins du travail en Lozère (comme ailleurs) auront enfin le courage de considérer les psychoses dépressives dues aux conditions de travail comme étant une maladie professionnelle et à aider les victimes à porter plainte contre leur employeur pour harcèlement sur leur lieu de travail. Déjà pour Aumont et ses environs immédiats, ce serait une très bonne chose ... Les années passent mais rien ne s'efface et tous ceux qui ont eu à subir les méfaits d'El Psychopathe n'ont rien oublié! Il est dommage que la politique et ses abus soit toujours impliquée dans ses situations dramatiques. Entre quatre yeux, les langues se délient mais quand il s'agit de témoigner ouvertement, tout le monde ou presque se tait par peur de représailles. Non, franchement je ne regrette rien même si le prix à payer était très élevé. Le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait faire est plus important que tout. En effet, comment vivre en sachant que si on avait ouvert notre gueule, la victime serait toujours en vie et que notre silence, entre autres, a contribué à sa perte ?
leburton- Invité
Fonctionnaires : priviligiés ?
Suicides à France Télécom - Déjà 17 cas en 2009
L’Observatoire du stress s’inquiète des conditions de travail à France Télécom où l’on recense 17 suicides ou tentatives depuis quinze mois.
Il y a quinze jours, Sophie (*), 42 ans, s’est tuée à son domicile en Ile-de-France. La jeune femme, cadre à France Télécom, ne supportait plus ses conditions de travail. Sa famille est certaine qu’elle n’avait aucun autre souci. Sa hiérarchie préfère parler de « drame personnel », sans cependant minimiser la tragédie car c’est une de plus, une de trop. En l’espace de quinze mois, dix-sept salariés de l’entreprise ont tenté de mourir, commettant un geste désespéré qui a été fatal à huit d’entre eux. Dans l’interview qu’il nous a accordée, Laurent Zylberberg, directeur des relations sociales, admet que « c’est un signal », que l’entreprise a « nécessairement un sentiment d’implication ».
la suite :
http://www.francesoir.fr/enquete/2009/05/18/suicides-france-telecom.html
à ce rythme là on sera 45 de moins à la fin de l'année
L’Observatoire du stress s’inquiète des conditions de travail à France Télécom où l’on recense 17 suicides ou tentatives depuis quinze mois.
Il y a quinze jours, Sophie (*), 42 ans, s’est tuée à son domicile en Ile-de-France. La jeune femme, cadre à France Télécom, ne supportait plus ses conditions de travail. Sa famille est certaine qu’elle n’avait aucun autre souci. Sa hiérarchie préfère parler de « drame personnel », sans cependant minimiser la tragédie car c’est une de plus, une de trop. En l’espace de quinze mois, dix-sept salariés de l’entreprise ont tenté de mourir, commettant un geste désespéré qui a été fatal à huit d’entre eux. Dans l’interview qu’il nous a accordée, Laurent Zylberberg, directeur des relations sociales, admet que « c’est un signal », que l’entreprise a « nécessairement un sentiment d’implication ».
la suite :
http://www.francesoir.fr/enquete/2009/05/18/suicides-france-telecom.html
à ce rythme là on sera 45 de moins à la fin de l'année
Re: Suicide au travail ,
C'est la cellule de reclassement qui va être contente.
Raoul- Membre trop actif
- Nombre de messages : 2925
Points : 7334
Date d'inscription : 13/02/2007
France Télécom ???
Que se passe t'il chez France Télécom ?
Une boite ou apparemment il fait pas plus bon travailler !
Puisque d'aprés les médias il y aurait eu 22 suicides ces derniers années, et une tentatative ces derniers jours, pour un cadre à qui on avait annoncé son licenciement !
Il n'y a plus de limite pour mettre la pression !
Ça fait peur
Une boite ou apparemment il fait pas plus bon travailler !
Puisque d'aprés les médias il y aurait eu 22 suicides ces derniers années, et une tentatative ces derniers jours, pour un cadre à qui on avait annoncé son licenciement !
Il n'y a plus de limite pour mettre la pression !
Ça fait peur
Invité- Invité
Re: Suicide au travail ,
Correctif : 22 suicides depuis le début de l'année .
Aujourd'hui gréve unitaire qui devrait etre bien suivi ?
http://www.sudptt.org/IMG/pdf/ComPress_10sept.pdf
http://www.fo-com.com/images/documents/greve_10_septembre.pdf
http://www.cgt-fapt.fr/IMG/pdf/preavis_du_10_septembre.pdf
Aujourd'hui gréve unitaire qui devrait etre bien suivi ?
http://www.sudptt.org/IMG/pdf/ComPress_10sept.pdf
http://www.fo-com.com/images/documents/greve_10_septembre.pdf
http://www.cgt-fapt.fr/IMG/pdf/preavis_du_10_septembre.pdf
Re: Suicide au travail ,
Il faudrait mettre les responsables de ses suicides en prison pour 20 ans.
millou- Membre trop actif
- Nombre de messages : 2482
Points : 7872
Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Suicide au travail ,
millou a écrit:
Il faudrait mettre les responsables de ses suicides en prison pour 20 ans.
Bah... pas facile de vraiment determiner les vraies responsabilités. La tendance risquent d'être de taper sur la première ligne managériale... alors qu'ils subissent eux aussi une politique venue de bien plus haut, et déclinée de manière fort maladroite...
Invité- Invité
Re: Suicide au travail ,
Encore un suicide, c'est quand même fou cette série qui n'en fini pas. J'espère qu'ils vont se bouger les fesses. Nous sommes vraiment dans une société de profit ou il faut toujours plus et encore plus.
Invité- Invité
Et ça continue...
Une salariée de France Télécom s'est jetée vendredi de son bureau du 4e étage d'un immeuble à Paris, se blessant grièvement, a-t-on appris de source syndicale au lendemain d'une journée d'action imputant une série de suicides à la gestion du groupe privatisé.
"Elle n'est pas morte, mais dans un état très grave, entre la vie et la mort", a déclaré à l'AFP Pierre Morville, délégué de la centrale syndicale des cadres CFE-CGC à France Télécom.
Contactée, la direction n'a pas pu confirmer immédiatement l'information.
La jeune femme âgée de 32 ans était chargée de clientèle, au service de recouvrement d'Orange, la marque de téléphonie mobile du groupe.
Selon M. Morville, le drame s'est produit "à l'issue d'une discussion sur les réorganisations de services".
"Nous n'interpellons plus la direction de France Télécom, mais nous interpellons le gouvernement français, dans la mesure où c'est le principal actionnaire et le principal employeur du groupe, il faut qu'il intervienne", a ajouté le délégué syndical.
France Télécom qui emploie plus de 100.000 personnes en France, a annoncé jeudi la suspension de ses restructurations, le recrutement de 100 responsables des ressources humaines de proximité et l'ouverture de négociations sur le stress au travail le 18 septembre.
Ces annonces sont intervenues alors que les salariés du groupe observaient jeudi une journée d'action à l'appel des syndicats, selon lesquels 22 suicides ont eu lieu parmi le personnel en 18 mois.
Le directeur des ressources humaines du groupe, Olivier Barberot, a affirmé que le nombre de suicides dans l'entreprise n'était "pas en augmentation", dans une interview jeudi au quotidien Le Parisien.
Mercredi, un technicien de 49 ans avait tenté de se suicider en pleine réunion d'équipe à Troyes (centre-est), en se plantant un couteau dans l'abdomen après avoir appris qu'il serait affecté à un poste de moindre qualification.
Les syndicats dénoncent des pressions exercées sur des salariés pour les inciter à quitter l'entreprise dans le cadre des réductions d'effectifs.
Le groupe, entré en Bourse en 1997 et dans lequel la part de l'Etat est devenue minoritaire en 2004, a subi des restructurations drastiques, perdant plus de 40.000 salariés depuis 2002, selon les rapports financiers.
http://actu.orange.fr/articles/economie/France-Telecom-deux-syndicats-demandent-un-geste-fort-a-l-Etat.html
Dernière édition par cilaos le Ven 11 Sep - 19:29, édité 1 fois
Re: Suicide au travail ,
fifi a écrit:Encore un suicide, c'est quand même fou cette série qui n'en fini pas. J'espère qu'ils vont se bouger les fesses. Nous sommes vraiment dans une société de profit ou il faut toujours plus et encore plus.
Je ne suis même pas convaincu qu'il s'agisse de profit, où alors c'est plus que maladroit, car avec les méthodes de management employées actuellement, on est en train de perdre toute l'expertise qui faisait notre force.
On marche tout simplement sur la tête. Les exemples seraient légions...
Invité- Invité
Re: Suicide au travail ,
à si tous les français qui ont des couilles se rassemblaient je croix qu'on pourrait éviter
de tels drames présents et à venir.
L'an 2000 ;moi qui en rêvait qu'en j'étais mome maintenant que j'y suis je m'aperçois que
le progrés mal utilisé fait notre malheur.
Si seulement les cadres ,les ingénieurs ,les savants pouvaient comprendre qu'on ne peut pas mettre la technologie entre des mains criminels ou seul le profit compte.
millou- Membre trop actif
- Nombre de messages : 2482
Points : 7872
Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Suicide au travail ,
Chez FT dans les suicides beaucoup sont des " cadres ", donc pourquoi ne font ils jamais gréve avec nous ?
Gréve ou autre action ?
Une explication: beaucoup sont devenus "cadres" par piston ou autre promo pipo et n'ont ni la carrure ni la formation d'assumer leur place.
Gréve ou autre action ?
Une explication: beaucoup sont devenus "cadres" par piston ou autre promo pipo et n'ont ni la carrure ni la formation d'assumer leur place.
Re: Suicide au travail ,
tu es dur là... à vouloir requalifier chaque fonction pour occuper des bureaucrates et alimenter des tableaux excel, certains n'ont eu d'autres choix que de passer cadre pour garder le même job...
Mais en effet, la fonction de "cadre" chez FT est relativement bizarre...
Mais en effet, la fonction de "cadre" chez FT est relativement bizarre...
Invité- Invité
Re: Suicide au travail ,
Je garde l'expérience de mes dernières années d'activité que les chefs de service fonctionnaires ne connaissent pas le sens du mot "productivité" : ils croient que cela veut dire "supprimer des emplois".
C'est pareil chef les patrons du privé mais comme la sanction arrive beaucoup plus vite, ils comprennent plus rapidement.
C'est pareil chef les patrons du privé mais comme la sanction arrive beaucoup plus vite, ils comprennent plus rapidement.
Dernière édition par GARRIGUES Bernard le Sam 12 Sep - 10:04, édité 1 fois
Re: Suicide au travail ,
D'après Doctissimo, chaque année en France, 160 000 personnes tentent de mettre fin à leurs jours. 12 000 y parviennent.
Ce qui donne un taux de 246, dont 18,46 réussis, pour 100 000 habitants.
( http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2003/mag0131/dossier/ps_6444_suicide_france_etat_lieux.htm )
Taux de suicide en France d'après Wikipédia : 16,2 pour 100 000 habitants
( http://fr.wikipedia.org/wiki/Suicide )
Taux de suicide chez FT : 23 en 18 mois, donc 15,33 par an pour 100 000 employés.
Ce chiffre restant en dessous de la moyenne nationnale, je ne vois pas pourquoi on en fait tout un plat...
.
Ce qui donne un taux de 246, dont 18,46 réussis, pour 100 000 habitants.
( http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2003/mag0131/dossier/ps_6444_suicide_france_etat_lieux.htm )
Taux de suicide en France d'après Wikipédia : 16,2 pour 100 000 habitants
( http://fr.wikipedia.org/wiki/Suicide )
Taux de suicide chez FT : 23 en 18 mois, donc 15,33 par an pour 100 000 employés.
Ce chiffre restant en dessous de la moyenne nationnale, je ne vois pas pourquoi on en fait tout un plat...
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Invité- Invité
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