Re: Le XV de France

[Fraissinet]

Pas une première pour Flannery
De son côté, Jerry Flannery n'en était pas à sa première comparution en commission de discipline. Dans la mesure où il avait déjà été suspendu six semaines en janvier 2008 pour avoir marché sur la tête de Julien Bonnaire lors d'un match de Coupe d'Europe, Flannery peut s'estimer heureux que la sanction ne soit pas un peu plus lourde. D'autant que sa victime a été contrainte de quitter le terrain. En comparaison, Stephen Ferris, la victime des fourchettes de Julien Dupuy et David Attoub était resté sur le terrain alors que les deux Français avaient été très lourdement sanctionnés. (avec AFP)
comme ça c est mieux

Cette impression que nous avons depuis des années que les arbitrages nous sont défavorables (à nous français) et favorables (aux anglo-saxons) persiste.
Même si nous nous disons que c'est notre jugement qui est partial, pourquoi avons nous toujours ce sentiment de frustation ?
Y aurait-il un fond de vrai dans notre ressenti ?

[kaïou]

GALLES/FRANCE
ou l'heure de vérité.Aprés avoir confirmé contre l'irlande les joueurs du xv tricolore doivent s'imposer ce soir face à ces redoutables gallois pour réussir la passe de trois victoires consécutives qui serait un atout majeur vers le grand chelem.
Les deux équipes sont plus ou moins décimées par les blessures,les gallois ayant perdu leur premiere ligne de "titulaires" notre mélée déja fort impressionante devrait mettre les valeureux "rouges" à rude épreuve.match dans le match,face à face prometteur pour le jeune Domingo(dit:le sanglier,je n'invente pas)

de l'asm face au grand Adam jones,qui lui sort de blessure.
belle soirée en perspective.

[Fraissinet]

Ainsi que c'est montré sur la photo du maillot de Adam Jones, il n'y a sans doute pas que du chocolat dans cette plaque abdominale !

Cela n'empêche qu'il s'agit bien là d'un candidat de très haute valeur.
Flex ! Touch ! Stop ! Engage ! comme disent les arbitres.

[cilaos]

[cilaos]

20 / Zéro

http://www.lequipe.fr/Rugby/RugbyFicheJoueur6000000000005030.html

[kaïou]

le xv français c'est enfin offert cette 3eme victoire d'affilée face à ces diables rouges,fidèles à leur réputation.
2 mi-temps en complète opposition qui ne m'ont toujours pas convaincu sur la réelle valeur de notre nationale équipe.quoi qu'il en soit,seule la victoire compte.On ne peut pas dire quelle fut belle.Pourra t'on longtemps encore gagner sans jouer?
Nous voici maintenant leaders dans une position trés favorable pour remporter tournoi et grand chelem:c'est ce que nous attendons.Allez les petits!

[kaïou]

Le 20 mars prochain, une trentaine de
cinémas dans l’hexagone vont retransmettre en direct et en 3D le choc du
tournoi des 6 nations de rugby France-Angleterre. Une grande première
que l’on doit à France Télévisions et à CielEcran.

les parisiens de Maxou se sont pris une grosse branlée face à toulouse,et à domicile!que se passe t'il dans ce club?

[cilaos]

Vive le Racing 92 !

[kaïou]

Ceux la ,le racing metro ,jouent ce soir montpellier qui les reçoit et qui a surtout besoin de marquer des points pour s'éloigner de la frange des reléguables.
vive le MHRC!

quant aux guaziani boys ce n'est pas une défaite mais une humiliation:0-29 à domicile,se faire marcher sur la tète sans rien opposer,la honte!!!!!!

[cilaos]

6 / 9 à la mi-temps pour le racing 92...

http://www.lequipe.fr/direct_rugby.html

quant au Stade zon qu'à jouer à Jean Bouin chez eux et pas dans le 93
surtout que leur voisins footeux sont ce soir à Lens

[kaïou]

22/19 le mhrc peut un peu respirer,le racing paie casch son indicipline.Good game,hop bibine.

[cilaos]

hop bibine, bravo à Montpellier d'avoir su remonter

[GARRIGUES Bernard]

Ca m'énerve : je vous trouve très bon et je ne sais pas répondre.

[kaïou]

bon,les frenchies ont mis la patée à nos amis transalpins;on s'y attendait un peu,mais alors,qu'elle façilité,l'impression de jouer une autre partition.
Cette victoire ouvre les portes du grand chelem,bien sur va falloir passer les rosbeef qui aprés un trés rugueux match,perdu,se trouvent diminués dans leur effectif et dans leur tète.
J'y crois à ce grand chelem,et vous?

[salazie]

si tu y crois nous aussi c'est toi le spécialiste

[Fraissinet]

Le match contre l'Angleterre a systématiquement un caractère de vengeance contre l'ennemi héréditaire...
Aussi l'anglais, même moribond, va mettre tout ce qu'il a dans ce match.
Rappelons nous l'an dernier la raclée de Twickenham...
Ceci étant, forte d'un paquet d'avants dominateur, de lignes arrière perfor(m)antes et d'une partie de charnière retrouvées, tout est possible et je crois aussi que nous allons gagner.
Ce qui serait encore mieux, c'est QU'ON LEUR FOUTE UNE RACLEE!
Il n'est pas déraisonnable d'en rêver.

[kaïou]

wilkinson remplaçant.....révons raisonnablement

[Fraissinet]

Préparons nous en effet à la dégustation de quelques bonnes tranches de roastbeef!

[kaïou]

si tu y crois nous aussi c'est toi le spécialiste

les spécialistes sont sur le terrain.Moi sur le canapé.
Les crampons sont au placard,le décapsuleur à portée de main.

[cilaos]

mi temps :

[cilaos]

[cilaos]

[kaïou]

et bien ,ils l'on fait!
ce ne fut pas un match de grandes envolées,les frenchies crispés par l'enjeu nous l'on fait petit périmètre,on si attendait un peu.
Les anglais de leur coté ont bien sur tout tenté et presque réussi,perçant à plusieurs reprises le rideau défensif de l'équipe de france.
Un match apre,fermé,tendu, sous une pluie battante qui a coupé les pattes de nos 3/4?
Un match d'hommes forts,d'avants,qui une fois encore ont montré une grande maitrise à la mélée et dans la conquète.
Si je partage la joie de toute cette équipe et de ses suporters,je sais que ce grand chelem,c'est celui du 8 de devant.Bien sur,seule la victoire compte,comme disent nos "amis" rosbeef:no scrum,no win.
(en direct de mon canapé:kaiou)



un petit article sympa du Monde:
Robert Soro, le vieux lion du XV de France








LE MONDE MAGAZINE | 19.03.10 | 16h00 • Mis à jour le 19.03.10 |
17h29







Robert Soro veut bien
endosser le rôle de doyen des joueurs français ayant participé au
Tournoi des cinq nations, mais il ne faut pas exagérer : il n'était pas à
Swansea au Pays de Galles le 1er janvier 1910 ! "Eh, oh,
je n'étais même pas né !", proteste-t-il. Ce jour-là, le XV de
France faisait son entrée dans le Tournoi des cinq nations, contre le
Pays de Galles. Cent ans et onze semaines plus tard, les Bleus sont en
passe de remporter leur neuvième grand chelem.

Robert Soro ne viendra
pas au Stade de France, mais il regardera ce match crucial
à la télévision. La grande date de Robert
Soro est le 21 février 1948. Ce jour-là,
l'équipe de France
participait au deuxième Tournoi des cinq nations
d'après-guerre. Il
faisait vraiment froid, à Swansea. Mais la paille
dont les Gallois
avaient recouvert leur terrain pour le protéger du gel
avait fait
son effet et le match pouvait se jouer. Quatre-vingts minutes
plus
tard, Robert Soro avait lui aussi fait son effet : les Bleus
remportaient
leur première victoire au Pays de Galles (11-3) et le
deuxième-ligne
gagnait le surnom de Lion de Swansea, attribué par un journaliste
anglais.
C'est dire l'ampleur de son exploit. "Oui,
oui, j'avais bien
joué, mais on a gagné avec les copains", essaie
d'éluder Robert
Soro. "On avait pris une tactique où je faisais le
relayeur en
touche. Moga [deuxième-ligne] sautait et je passais
le ballon
à Bergougnan [demi de mêlée]. Mais, parfois, je le
gardais
et j'emmenais toute l'équipe sur le dos. Au bout d'un moment,
les
Gallois étaient tellement vexés que leurs avants m'ont sauté
dessus
et m'ont piétiné. On a dû m'emmener sur le bord du terrain. Je me

suis relevé et, oh, putain ! j'ai retroussé les manches."21
SÉLECTIONS EN ÉQUIPE DE FRANCE A 87 ans, dans le
village
d'Arreau (Hautes-Pyrénées) où il s'est fixé à la fin des années

1950 pour prendre sa retraite sportive – après de longs détours par
Lourdes
et Romans où il fut joueur puis entraîneur –, Robert Soro
perpétue
allègrement la mémoire du rugby français. Histoire de pallier
les
quelques errements de ses souvenirs, il ne s'écarte jamais trop de
sa
Bible : Cent ans de XV de France, édité en 2007 par Midi Olympique. Et puis, il faut bien le
reconnaître,
cette sorte de Chanson de Roland collective est un peu comme
l'eau
de la Neste qui coule sous les ponts d'Arreau : sujette à certains

débordements.Robert Soro est né le 28 novembre 1922 à Odos, près
de
Tarbes. Il compte vingt et une sélections en équipe de France et a
joué
le Tournoi à trois reprises, de 1947 à 1949. Le rugby, il s'y est
mis
vers l'âge de 12 ou 13 ans, à l'école laïque. Plutôt très costaud,
on
le fait jouer pilier à ses débuts. Selon Maurice Prat – frère du grand Jeannot, lui aussi
ancien
international et aujourd'hui âgé de 81 ans –, Robert était alors,

sauf son respect, doté d'un "cul comme un département, avec de
grosses
cuissasses"."A cette époque, on
montrait le ballon aux
piliers avant de rentrer sur le terrain, pour
qu'ils voient comment
il était fait, et puis c'était fini, rigole Robert
Soro. Moi,
j'avais envie de le toucher, ce ballon !" Michel Celaya, autre ancien international, 80 ans
seulement,
affine le portrait : "C'était l'époque des poids lourds.
J'ai
joué contre lui avec Biarritz, quand il était à Romans [dans
les
années 1950]. On faisait de l'opposition raisonnée : il fallait
être
deux ou trois pour l'arrêter. Il était vif et c'était un manieur de
ballon. C'est un gars formidable, tout le temps de bonne humeur, la
parole
facile et plein d'humour." A 22 ans, fort de son 1,85 m et
d'une
centaine de kilos bien tassés, Robert Soro connaît sa première
sélection
internationale le 1er janvier 1945. Contre l'Angleterre.Chaban-Delmas,
le général de Gaulle et Churchill auraient été à l'origine de ce match
amical,
remporté par les Bleus 21 à 9. Robert et son inséparable copain Alban
Moga, associés en deuxième-ligne, avaient
fait merveille. En
ce temps-là, les mœurs n'étaient pas les mêmes
qu'aujourd'hui. Les
joueurs étaient de vrais amateurs : "On ne
touchait rien, on nous
touchait juste la main." Les adversaires,
par contre, c'était à
peu près pareil qu'aujourd'hui. "Les Irlandais
étaient hargneux,
méchants même, ça partait de partout. Les Ecossais,
eux, ils ne
nous impressionnaient pas trop, mais les Gallois, attention,
ils
étaient durs. Durs, mais corrects. Les Anglais étaient les plus
méthodiques.
Ils te foutaient un coup de godasse et te disaient “I'm
sorry”."
En revanche, certaines particularités se sont estompées. "Les

Anglais et les Ecossais, on les trouvait snobs comparés à nous. Il y
avait
une différence de classe. Même s'ils ne le faisaient pas sentir,
nous,
on sentait qu'on était des ouvriers par rapport à eux. Les
Irlandais,
ils étaient très catholiques, alors, pour faire bien, on
allait à
la messe avec eux. Ce n'était pas nos convictions mais, eh oh,
on
était de Lourdes !"SANGLANTES CORRIDAS Avec
ces
mêmes Irlandais et les Gallois, entre gens du même monde, tous se
retrouvaient
au bistrot. C'est d'ailleurs à l'une de ces occasions que
Robert
Soro a pris l'une des trois seules cuites de sa vie. Un stupide
concours
de descente de bière avec un Gallois. Inutile de dire qu'il n'a
pas
gagné ce soir-là. Contrairement à ce que pensent les " petits
jeunes
" des années 1960, ceux du premier grand chelem français,
les
troisièmes mi-temps existaient déjà. La grande spécialité du Lion de
Swansea, c'était les corridas, de préférence dans le hall des hôtels.
Il
y en aurait eu de sanglantes. Robert, il faisait le taureau mais,
pour
ne pas abîmer son costume, il se mettait en slip.

La carrière internationale du Lion de Swansea a pris fin en 1949. Comme quelques

autres fortes têtes après lui, il a eu maille à partir avec les
hiérarques
de la Fédération. Et les a envoyés sur les roses le jour où
ils ont
décidé de retirer Alban Moga de la sélection. " Les bœufs,
ils
tirent par deux. Si tu en enlèves un, il faut enlever la paire ",

leur a déclaré Robert. Des décennies plus tard, il lui reste le petit
regret
d'être peut-être passé à côté d'autres grandes choses. "Je
ne
voulais pas me renier, tête de mule que j'étais !"Jean-Louis

Aragon

[Fraissinet]

Je participe largement de l'analyse de kaïou, notamment concernant la bière, le canapé et plus sérieusement la maîtrise du paquet d'avants dont c'est effectivement la victoire des obscurs, comme il est coutume de les appeler.
Réjouissons nous donc de cette victoire sans oublier néanmoins et c'est pour moi le principal sujet de préoccupation du sélectionneur que l'on est en manque criard de demi d'ouverture à un an de la coupe du monde...

[Surcouf]

Finale de la coupe du Languedoc 2010 : victoire historique et méritée du RCML !
RCML 18 - 16 ECV XV
Stade de Sauclières à Béziers (Mi-temps : 11 à 3).
Temps : ensoleillé. Vent : faible en faveur de l’ECV XV en 1ère période. Public : 810 entrées payantes.
Arbitres : M. Agullo Robert assisté à la touche par Fayet Pacal et Sebat Laurent (Languedoc).
RCML : 2 essais de Savy (25e) et Labeaume (83 e), et 1 transformation (83e) et 2 pénalités de Tichit (16e, 40e).
ECV XV : 1 essai (74e), 1 transformation (74e) et 3 pénalités (10e, 70e, 79e) de Cénet.

Quand l’arbitre siffla une fin de rencontre haletante, tout le stade, débordant de «jaune et bleu », laissait exploser une joie trop longtemps retenue. L’émotion était à son comble, le capitaine Chabbert soulevait la coupe tant espérée, symbolisant le valeureux itinéraire en coupe de ses frères d’armes que ce soient les 22 de la feuille de match ou que ce soient les non sélectionnés, preux serviteurs, lors de la phase qualificative, d’un collectif ayant fait honneur à la Lozère.
Le maire Bertrand qui avait fait le déplacement avec tous les supporters pouvait féliciter les dignes représentants d’un département fier de son club et de tous ceux, dirigeants et bénévoles, qui le font vivre. Pour les jeunes des écoles de rugby, voir l'équipe phare du département s'illustrer comme ça, c'est extraordinaire ! » et l’entraîneur Dominique Grand de constater avec émotion : « Nous avons quand même livré une belle prestation. Même si on a eu un peu de chance. Mais pour une fois que cela nous sourit... ». Avec les titres de champion de France des cadets de Jean-Luc Urban en 1999, et des cadets champions Grand Sud et juniors champion du Languedoc Danet de Pascal Chazalette, Alain Sarrus et Jean Labat, les deux en 2008, vient s’ajouter ce premier titre des séniors mais au-delà de la coupe, vu la détermination dont on fait preuve les garçons de Lozère, pourquoi ne pas rêver du planchot…

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