Agriculture de proximité en Lozère
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cilaos
totoke
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Agriculture de proximité en Lozère
Hello you lot !
J'ai reçu ceci ce matin, je pense que ça intéressera certains :
Chers amis, Info ci-dessous a diffuser sans moderation a toutes les personnes (producteurs ou consommateurs) aux alentours de Mende, une bonne occasion pour mettre en coherence nos actes et nos convictions et produire et consommer local.....
(Melanie et Guillaume sont enseignants a l'IUFM de Mende.)
Alain
De : Testory Mélanie
Date : 21 janvier 2008 05:22:45 HNP (ÉUA)
Objet : Réunion AMAPP
Bonjour,
Réunion d'information et de constitution de l' AMAPP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne de proximité) du secteur élargi de Mende le vendredi 1er février 2008 de 18h à 20h, hôtel Urbain 5 (salle à l'étage).
Orde du jour :
- information sur un exemple d' AMAPP dans le Gatinais (statuts, mode de fonctionnement...)
- questions possibles aux producteurs locaux qui auront répondu présents
- constitution d'un groupe de coordinateurs volontaires pour permettre à l'association de voir le jour
Diffusez SVP l'information le plus largement possible.
Comptant sur votre présence
Mélanie Testory et Guillaume Azéma
J'ai reçu ceci ce matin, je pense que ça intéressera certains :
Chers amis, Info ci-dessous a diffuser sans moderation a toutes les personnes (producteurs ou consommateurs) aux alentours de Mende, une bonne occasion pour mettre en coherence nos actes et nos convictions et produire et consommer local.....
(Melanie et Guillaume sont enseignants a l'IUFM de Mende.)
Alain
De : Testory Mélanie
Date : 21 janvier 2008 05:22:45 HNP (ÉUA)
Objet : Réunion AMAPP
Bonjour,
Réunion d'information et de constitution de l' AMAPP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne de proximité) du secteur élargi de Mende le vendredi 1er février 2008 de 18h à 20h, hôtel Urbain 5 (salle à l'étage).
Orde du jour :
- information sur un exemple d' AMAPP dans le Gatinais (statuts, mode de fonctionnement...)
- questions possibles aux producteurs locaux qui auront répondu présents
- constitution d'un groupe de coordinateurs volontaires pour permettre à l'association de voir le jour
Diffusez SVP l'information le plus largement possible.
Comptant sur votre présence
Mélanie Testory et Guillaume Azéma
Invité- Invité
Re: Agriculture de proximité en Lozère
bonne idée mais il faudra du travail !!!! l'air du temp c'est plutot cuisines centrales alimentées en surgelés par brakke france ( une boite américaine prooriété des fonds de pension)
totoke- Membre actif
- Nombre de messages : 991
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Date d'inscription : 21/02/2007
Re: Agriculture de proximité en Lozère
PlumeSulfureuse a écrit:Un problème d'eau... vite P
Et ça veut dire quoi ???
Invité- Invité
Re: Agriculture de proximité en Lozère
cela veut dire que Plume Sulfureuse ne rate pas une occasion pour caser casser Renée même dans les sujets où elle n'a rien dit ...
cela vire à l'obsession, et cela devient gonflant
mais bon on se soulage comme on peut !
cela vire à l'obsession, et cela devient gonflant
mais bon on se soulage comme on peut !
Re: Agriculture de proximité en Lozère
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Dernière édition par PlumeSulfureuse le Dim 16 Mar - 12:24, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Agriculture de proximité en Lozère
Info sur l'AMAPP, a lire sur le site (pas top) du ML :
http://www.midilibre.com/articles/2008/02/01/20080201-MENDE-Agriculture-Lancer-un-circuit-de-consommation-court.php5
http://www.midilibre.com/articles/2008/02/01/20080201-MENDE-Agriculture-Lancer-un-circuit-de-consommation-court.php5
Surcouf- Membre trop actif
- Nombre de messages : 2686
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Agriculture de proximité en Lozère
"L'information à laquelle vous tentez d'accéder
est intégrée à la zone payante du site"
Les rats ....
Qui peut me faire un gentil petit CC ??
Ouuups
est intégrée à la zone payante du site"
Les rats ....
Qui peut me faire un gentil petit CC ??
Ouuups
Invité- Invité
Re: Agriculture de proximité en Lozère
Vi ça désespère d'ailleurs notre correspondant local jpa !
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Agriculture de proximité en Lozère
Pourtant c'est en accés libre.
Ce soir, de 18 heures à 20 heures, une réunion est proposée aux personnes intéressées par la constitution d'une association pour le maintien d'une agriculture paysanne de proximité (Amapp) sur le bassin mendois.
Les premières formes d'Amapp sont apparues dans les années 60-70 au Japon, ainsi qu'en Suisse et en Allemagne. En 1985, un fermier américain rapporte dans son pays l'expérience vécue en Suisse, c'est la première CSA, community supported agriculture. En France, la première Amapp a été créée en avril 2001 avec des membres d'Attac Aubagne et la ferme des Olivades à Ollioules. Depuis, elles se sont multipliées.
« L'idée est partie d'une discussion avec les étudiants de l'IUFM en sortant du cinéma, explique Guillaume Azéma qui animera la réunion ce soir. On se demandait comment défendre certaines valeurs. Et on s'est dit, tiens on pourrait lancer une Amapp. Moi, je connais l'expérience dans le Gâtinais. Et chaque fois que j'en parle, je trouve des gens intéressés. » Une Amapp permet de créer un circuit court entre producteurs, si possible en bio, et consommateurs. Les adhérents consommateurs de l'Amapp s'engagent à une consommation régulière de certains produits et font même une avance financière. Les producteurs assurent ainsi une production et son volume. Toutes les semaines, les produits sont livrés au "marché" de l'Amapp. Chacun y récupère son panier selon sa commande.
« Nous avons déjà des contacts avec des producteurs de lait, viande, poulet, fruits et légumes... Certains seront à la réunion. » Pour bien fonctionner, l'Amapp doit rester à taille humaine, 70 à 80 adhérents est un nombre idéal.
« Pour commencer, on ne fermera pas la porte. Certains peuvent ne pas être dans une démarche bio, mais souhaiter y parvenir. Dans le Gâtinais, la plus-value du circuit court a permis à certains de se lancer dans la démarche ensuite. C'est l'idée. Mais, il faut jouer carte sur table pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Ce n'est pas parce qu'on est dans un réseau dit alternatif qu'il faut faire n'importe quoi. » La réunion de ce soir devrait permettre d'évaluer le nombre de foyers intéressés, de recenser les premiers producteurs et si possible de lancer l'association, le poste de trésorier étant bien évidemment pivot dans ce genre de fonctionnement. Toutes les personnes intéressées sont les bienvenues, la réunion est ouverte et gratuite. Elle se déroulera au premier étage de la salle Urbain-V. C.G.
Ce soir, de 18 heures à 20 heures, une réunion est proposée aux personnes intéressées par la constitution d'une association pour le maintien d'une agriculture paysanne de proximité (Amapp) sur le bassin mendois.
Les premières formes d'Amapp sont apparues dans les années 60-70 au Japon, ainsi qu'en Suisse et en Allemagne. En 1985, un fermier américain rapporte dans son pays l'expérience vécue en Suisse, c'est la première CSA, community supported agriculture. En France, la première Amapp a été créée en avril 2001 avec des membres d'Attac Aubagne et la ferme des Olivades à Ollioules. Depuis, elles se sont multipliées.
« L'idée est partie d'une discussion avec les étudiants de l'IUFM en sortant du cinéma, explique Guillaume Azéma qui animera la réunion ce soir. On se demandait comment défendre certaines valeurs. Et on s'est dit, tiens on pourrait lancer une Amapp. Moi, je connais l'expérience dans le Gâtinais. Et chaque fois que j'en parle, je trouve des gens intéressés. » Une Amapp permet de créer un circuit court entre producteurs, si possible en bio, et consommateurs. Les adhérents consommateurs de l'Amapp s'engagent à une consommation régulière de certains produits et font même une avance financière. Les producteurs assurent ainsi une production et son volume. Toutes les semaines, les produits sont livrés au "marché" de l'Amapp. Chacun y récupère son panier selon sa commande.
« Nous avons déjà des contacts avec des producteurs de lait, viande, poulet, fruits et légumes... Certains seront à la réunion. » Pour bien fonctionner, l'Amapp doit rester à taille humaine, 70 à 80 adhérents est un nombre idéal.
« Pour commencer, on ne fermera pas la porte. Certains peuvent ne pas être dans une démarche bio, mais souhaiter y parvenir. Dans le Gâtinais, la plus-value du circuit court a permis à certains de se lancer dans la démarche ensuite. C'est l'idée. Mais, il faut jouer carte sur table pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Ce n'est pas parce qu'on est dans un réseau dit alternatif qu'il faut faire n'importe quoi. » La réunion de ce soir devrait permettre d'évaluer le nombre de foyers intéressés, de recenser les premiers producteurs et si possible de lancer l'association, le poste de trésorier étant bien évidemment pivot dans ce genre de fonctionnement. Toutes les personnes intéressées sont les bienvenues, la réunion est ouverte et gratuite. Elle se déroulera au premier étage de la salle Urbain-V. C.G.
Raoul- Membre trop actif
- Nombre de messages : 2925
Points : 7144
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Agriculture de proximité en Lozère
J'vous jure M'sieur l'Inspecteur, quand j'ai cliqué sur le lien du Commodore c'est le message que j'ai eu.
Invité- Invité
Re: Agriculture de proximité en Lozère
Je sais, mais quand on va direct sur le site (ridicule) de ML, on l'a pour rien.
Raoul- Membre trop actif
- Nombre de messages : 2925
Points : 7144
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Agriculture de proximité en Lozère
.
Dernière édition par PlumeSulfureuse le Dim 16 Mar - 12:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Agriculture de proximité en Lozère
OK merci, j'irai voir.
En attendant, un autre topo sur le même sujet, cette fois de l'Assos Fruits Oubliés.
Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne...
Qu'est-ce que c'est ?
Les AMAP sont des associations qui mettent en place des contrats locaux entre les producteurs et les consommateurs.
Ces contrats engagent à la fois le consommateur et le producteur.
Ils engagent le consommateur à acheter une part de la production une saison à l'avance et à partager les risques et les bénéfices naturels liés à l'activité de l'agriculteur.
Le producteur s'engage à un mode de production qui adhère à la charte des AMAP (c'est à dire une agriculture respectueuse de la nature et des agriculteurs), d'assurer une variété de produits, et de partager son savoir faire et son éthique avec les adhérents.
Les AMAP donnent une sécurité pour les producteurs :
Une fois le contrat mis en place, le producteur bénéficie d'une garantie de revenu couvrant le coût de son travail.
Les AMAP donnent une garantie aux consommateurs :
Les consommateurs sont sûrs d'avoir des prix qui reflètent des produits de qualité sans payer pour l'insécurité des agriculteurs, ni pour toutes les étapes entre la ferme et le magasin.
De plus, ils disposent d'une information directe sur le mode de production.
Les AMAP permettent d'établir des liens sociaux, à travers une ouverture conviviale de la ferme aux adhérents.
Il y a possibilité de visite à la ferme, de participer aux travaux, à des stages à thème, des fêtes, des programmes d'insertion et d'éducation.
En savoir plus : Le site officel des AMAP
Une première réunion pour créer une AMAP Cévennes aura lieu le 6 juin à 20h30, au Restaurant "le Triboulet", rue de la Bouquerie, à Anduze.
Avec Shoshana Denning, ingénieur écologue, animatrice Amap.
Pour prendre contact avec nous, envoyez vos coordonnées à :
Fruits Oubliés,
Ateliers de la Décroissance 4 avenue de la Résistance,
30270 St Jean du Gard
Tel : 04 66 85 33 37
Fax : 04 66 85 19 66
fruits.oublies@wanadoo.fr
ou à :
Les Objecteurs de Croissance, pour une décroissance équitable !
Réseau Ecolo Libertaire RéEL, Web : http://ecolib.free.fr, ecolib@free.fr
En attendant, un autre topo sur le même sujet, cette fois de l'Assos Fruits Oubliés.
Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne...
Qu'est-ce que c'est ?
Les AMAP sont des associations qui mettent en place des contrats locaux entre les producteurs et les consommateurs.
Ces contrats engagent à la fois le consommateur et le producteur.
Ils engagent le consommateur à acheter une part de la production une saison à l'avance et à partager les risques et les bénéfices naturels liés à l'activité de l'agriculteur.
Le producteur s'engage à un mode de production qui adhère à la charte des AMAP (c'est à dire une agriculture respectueuse de la nature et des agriculteurs), d'assurer une variété de produits, et de partager son savoir faire et son éthique avec les adhérents.
Les AMAP donnent une sécurité pour les producteurs :
Une fois le contrat mis en place, le producteur bénéficie d'une garantie de revenu couvrant le coût de son travail.
Les AMAP donnent une garantie aux consommateurs :
Les consommateurs sont sûrs d'avoir des prix qui reflètent des produits de qualité sans payer pour l'insécurité des agriculteurs, ni pour toutes les étapes entre la ferme et le magasin.
De plus, ils disposent d'une information directe sur le mode de production.
Les AMAP permettent d'établir des liens sociaux, à travers une ouverture conviviale de la ferme aux adhérents.
Il y a possibilité de visite à la ferme, de participer aux travaux, à des stages à thème, des fêtes, des programmes d'insertion et d'éducation.
En savoir plus : Le site officel des AMAP
Une première réunion pour créer une AMAP Cévennes aura lieu le 6 juin à 20h30, au Restaurant "le Triboulet", rue de la Bouquerie, à Anduze.
Avec Shoshana Denning, ingénieur écologue, animatrice Amap.
Pour prendre contact avec nous, envoyez vos coordonnées à :
Fruits Oubliés,
Ateliers de la Décroissance 4 avenue de la Résistance,
30270 St Jean du Gard
Tel : 04 66 85 33 37
Fax : 04 66 85 19 66
fruits.oublies@wanadoo.fr
ou à :
Les Objecteurs de Croissance, pour une décroissance équitable !
Réseau Ecolo Libertaire RéEL, Web : http://ecolib.free.fr, ecolib@free.fr
Invité- Invité
Re: Agriculture de proximité en Lozère
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Dernière édition par PlumeSulfureuse le Dim 16 Mar - 12:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Agriculture de proximité en Lozère
A Bernard Garrigues : comment tu appelles ces (altermondialistes ?) (culturels ?) qui commencent à envahir la planète ?
PS : P'taing, j'ai gagné une étoile ...
PS : P'taing, j'ai gagné une étoile ...
Invité- Invité
A propos de la PAC en Lozère
PAC, Politique Agriocle Commune ou Partage Agricole Cocufiant ?
Partie de bras de fer entre éleveurs et céréaliers
« Les éleveurs du Massif central n'ont pas réussi à faire entendre leur voix. » Bernard Fages a quitté, hier soir, le congrès de la FNSEA, le coeur plein d'amertume. Il élève 450 brebis sur une centaine d'hectares, tout en herbe, sur les causses de Lozère, à 900 mètres d'altitude. Leur lait sert à fabriquer le Roquefort Société. « Je me prends de plein fouet l'augmentation du prix des céréales. » Son élevage extensif touche très peu d'aides européennes : à peine 63 €/ha, contre une moyenne nationale de 375 €/ha.
À l'heure du bilan de santé de la Pac, lui et ses collègues éleveurs bovins herbagers sont montés au créneau tout au long de ce congrès, pour une distribution plus équitable des aides. « En 1992, les filières végétales ont touché un chèque de 5 milliards d'euros d'aides européennes en compensation de la baisse des prix. Les éleveurs pouvaient ainsi bénéficier de céréales à pas cher pour nourrir leurs animaux. Quinze ans plus tard, les céréales flambent, les éleveurs paient la note et les cinq milliards d'euros sont toujours du même côté ! », se rebelle Patrick Bénézit, responsable du berceau des races à viande du Massif central, éleveur à Saint-Martin-Le-Vigouroux (Cantal).
En clair, les éleveurs herbagers ont fait le forcing pour que la moitié des subventions européennes perçues par les filières végétales soit reversée, à leur actif, sous la forme d'une prime à l'herbe de 300 €/ha. Les céréaliers, qui sont aussi les argentiers de la FNSEA, ne se sont pas laissés tondre la laine sur le dos. « Le marché peut très bien se retourner. La hausse exceptionnelle des cours tient, en grande partie, à des catastrophes naturelles sur tous les continents », se retranche Didier Marteau, céréalier dans l'Aube.
Les filières végétales ont lâché juste assez de lest pour éviter l'implosion d'une machine syndicale secouée par les coups de cornes de Pierre Chevalier, patron de la Fédération nationale des éleveurs bovins. Au final, le congrès adopte une résolution qui sauvegarde - de justesse - un consensus de façade au sein de la profession. Cette résolution accepte le principe d'une redistribution des aides directes européennes au bénéfice prioritaire de l'agriculture biologique, de l'élevage ovin, de la production laitière de montagne et... de l'élevage bovin herbager, ajouté, in extremis, sur la liste.
source : X. Bonnarel, Ouest-France 3 avril 2008
Partie de bras de fer entre éleveurs et céréaliers
« Les éleveurs du Massif central n'ont pas réussi à faire entendre leur voix. » Bernard Fages a quitté, hier soir, le congrès de la FNSEA, le coeur plein d'amertume. Il élève 450 brebis sur une centaine d'hectares, tout en herbe, sur les causses de Lozère, à 900 mètres d'altitude. Leur lait sert à fabriquer le Roquefort Société. « Je me prends de plein fouet l'augmentation du prix des céréales. » Son élevage extensif touche très peu d'aides européennes : à peine 63 €/ha, contre une moyenne nationale de 375 €/ha.
À l'heure du bilan de santé de la Pac, lui et ses collègues éleveurs bovins herbagers sont montés au créneau tout au long de ce congrès, pour une distribution plus équitable des aides. « En 1992, les filières végétales ont touché un chèque de 5 milliards d'euros d'aides européennes en compensation de la baisse des prix. Les éleveurs pouvaient ainsi bénéficier de céréales à pas cher pour nourrir leurs animaux. Quinze ans plus tard, les céréales flambent, les éleveurs paient la note et les cinq milliards d'euros sont toujours du même côté ! », se rebelle Patrick Bénézit, responsable du berceau des races à viande du Massif central, éleveur à Saint-Martin-Le-Vigouroux (Cantal).
En clair, les éleveurs herbagers ont fait le forcing pour que la moitié des subventions européennes perçues par les filières végétales soit reversée, à leur actif, sous la forme d'une prime à l'herbe de 300 €/ha. Les céréaliers, qui sont aussi les argentiers de la FNSEA, ne se sont pas laissés tondre la laine sur le dos. « Le marché peut très bien se retourner. La hausse exceptionnelle des cours tient, en grande partie, à des catastrophes naturelles sur tous les continents », se retranche Didier Marteau, céréalier dans l'Aube.
Les filières végétales ont lâché juste assez de lest pour éviter l'implosion d'une machine syndicale secouée par les coups de cornes de Pierre Chevalier, patron de la Fédération nationale des éleveurs bovins. Au final, le congrès adopte une résolution qui sauvegarde - de justesse - un consensus de façade au sein de la profession. Cette résolution accepte le principe d'une redistribution des aides directes européennes au bénéfice prioritaire de l'agriculture biologique, de l'élevage ovin, de la production laitière de montagne et... de l'élevage bovin herbager, ajouté, in extremis, sur la liste.
source : X. Bonnarel, Ouest-France 3 avril 2008
Surcouf- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Agriculture de proximité en Lozère
L'explosion de la FNSEA serait sans doute une bonne chose.
Raoul- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Agriculture de proximité en Lozère
Enfin le cordon ombilical serait coupé entre les agriculteurs et les chimiquiers.
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Agriculture de proximité en Lozère
A Albanie
Les créatifs culturels : il commence à y avoir un paquet d'occurences sur internet. Je te recommande le japonais !
Les créatifs culturels : il commence à y avoir un paquet d'occurences sur internet. Je te recommande le japonais !
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