CONTRE UN CONTE, UN POEME
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CONTRE UN CONTE, UN POEME
A celle qui nous a fait cadeau d'un conte :
VEILLE AU SOMMET DE LA JOIE
Se fondre et être un ruisseau coulant qui chante sa mélodie la nuit (Khalil Gibran)
Visiteuse des galaxies, tu devinais le garçon fou veillant au sommet de la joie, heaumé de clair acier : forgeron et sculpteur, il s’armure afin de présenter son visage de tendresse aux passantes bénévoles. Brutaliseur du métal, il parfait la forme de son rêve. Juste. Pour la réussite de l’émotion, il importe que ton regard la voit cristal, transparente, pure, extrême.
Sache que celui qui veille accomplit tâche d’homme d’éternité. L’attente, petite sœur de l’amour, crée bonne destinée où l’avenir empoigne quelques chances de se réaliser hautement.
La nuit, se fondre et veiller surtout la mélodie du ruisseau. Beaucoup de fatalité survient faute d’écoute grave ; faute aussi que l’enfance n’atteigne le noeud des mystères : Que vive la mélodie si le petit d’homme ouït ces murmures !
J’occupe brutalement ma veille aiguë au sommet de ta joie. T’accorde pouvoir me tuer en déperchant ma folie souveraine ; exploser ta dynamite contre mon incessible partie du temps.
[center]
VEILLE AU SOMMET DE LA JOIE
Se fondre et être un ruisseau coulant qui chante sa mélodie la nuit (Khalil Gibran)
Visiteuse des galaxies, tu devinais le garçon fou veillant au sommet de la joie, heaumé de clair acier : forgeron et sculpteur, il s’armure afin de présenter son visage de tendresse aux passantes bénévoles. Brutaliseur du métal, il parfait la forme de son rêve. Juste. Pour la réussite de l’émotion, il importe que ton regard la voit cristal, transparente, pure, extrême.
Sache que celui qui veille accomplit tâche d’homme d’éternité. L’attente, petite sœur de l’amour, crée bonne destinée où l’avenir empoigne quelques chances de se réaliser hautement.
La nuit, se fondre et veiller surtout la mélodie du ruisseau. Beaucoup de fatalité survient faute d’écoute grave ; faute aussi que l’enfance n’atteigne le noeud des mystères : Que vive la mélodie si le petit d’homme ouït ces murmures !
J’occupe brutalement ma veille aiguë au sommet de ta joie. T’accorde pouvoir me tuer en déperchant ma folie souveraine ; exploser ta dynamite contre mon incessible partie du temps.
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Re: CONTRE UN CONTE, UN POEME
Il y a nos courses folles dans les drailles, à surprendre l'écureuil, à déloger la violette, pâquerettes blanches ont chassé la gelée, les fleurs éclatent, pressées, printemps en devenir, le vieux général est bien fatigué !
La pie s'élève royale de ses bleus, bleus plumes, plumes à enchanter nos heures, nos heures vermeil à murmurer aux anges l'histoire d'un éden, là dans nos bras qui se referment !
Sais-tu que déjà...
C'est un temps que berce encore de flammes et de cendres la chaleur du foyer, mes cheveux soies, mes cheveux blés sur tes genoux et tes mains à s'y perdre en caresses duvet.
Par delà les nues Eole s'en vient, il couche la flamme, gerbe d'étincelles sur ma joue carmen, du feu de l'attente...
Puis quand vient le silence, la flamme s'élève rouge coquelicots dans mes cheveux dorés...
Sais-tu, nous ?
La bûche s'écroule, restent les tisons, ils pulsent nos corps en devenir, ronflent l'orage, le bruit du voyage qui approche les dieux.
Le vent murmure notre histoire je la lis dans tes yeux, tes yeux noirs à percer mes mystères, noirs à dérober tes diamants à descendre dans la plume à raconter le monde...
Sais-tu, mais le sais-tu bien ?
Sais-tu que le monde peuple nos rêves, depuis toujours, il a préparé en secret ces instants lumières et nos yeux à se fondre dans l'éternité.
Sais-tu au moins que notre camarde fera fondre nos êtres à se dissoudre ensemble pour planer sans fin sur les ailes du vent ?
Il y aura ce vent, vent douceur, vent tendresse, vent moiteur, vent à murmurer nos silences et poser sur l'oiseau l'ivresse de nos âmes unies en éternité.
Sais-tu que le monde chantera notre histoire ?
La pie s'élève royale de ses bleus, bleus plumes, plumes à enchanter nos heures, nos heures vermeil à murmurer aux anges l'histoire d'un éden, là dans nos bras qui se referment !
Sais-tu que déjà...
C'est un temps que berce encore de flammes et de cendres la chaleur du foyer, mes cheveux soies, mes cheveux blés sur tes genoux et tes mains à s'y perdre en caresses duvet.
Par delà les nues Eole s'en vient, il couche la flamme, gerbe d'étincelles sur ma joue carmen, du feu de l'attente...
Puis quand vient le silence, la flamme s'élève rouge coquelicots dans mes cheveux dorés...
Sais-tu, nous ?
La bûche s'écroule, restent les tisons, ils pulsent nos corps en devenir, ronflent l'orage, le bruit du voyage qui approche les dieux.
Le vent murmure notre histoire je la lis dans tes yeux, tes yeux noirs à percer mes mystères, noirs à dérober tes diamants à descendre dans la plume à raconter le monde...
Sais-tu, mais le sais-tu bien ?
Sais-tu que le monde peuple nos rêves, depuis toujours, il a préparé en secret ces instants lumières et nos yeux à se fondre dans l'éternité.
Sais-tu au moins que notre camarde fera fondre nos êtres à se dissoudre ensemble pour planer sans fin sur les ailes du vent ?
Il y aura ce vent, vent douceur, vent tendresse, vent moiteur, vent à murmurer nos silences et poser sur l'oiseau l'ivresse de nos âmes unies en éternité.
Sais-tu que le monde chantera notre histoire ?
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 10876
Date d'inscription : 13/02/2007
Piboule- Faites la taire !
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Points : 10876
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: CONTRE UN CONTE, UN POEME
...ça plane pour moi aussi...
Henri- Membre
- Nombre de messages : 594
Age : 74
Points : 6307
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: CONTRE UN CONTE, UN POEME
Merci Bernard et Piboule.
Au moins lire cela réchauffe les mots.
Bravo à vous deux.
Au moins lire cela réchauffe les mots.
Bravo à vous deux.
Invité- Invité
Re: CONTRE UN CONTE, UN POEME
Promis j'en mettrai d'autres ! Merci Cotinne.
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 10876
Date d'inscription : 13/02/2007
millou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 17/02/2007
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