Re: l'Euthanasie en question

par baboulaa Jeu 20 Mar - 20:54

sur BFM

par Piboule Jeu 20 Mar - 21:06

le seul problème à quelle heure, attends je vais voir sur 20 minutes

par Piboule Jeu 20 Mar - 21:10

Article mis à jour à 19 heures 01

Après le décès de Chantal Sébire, survenu mercredi soir, l'heure est aux interrogations: la malade, condamnée par une tumeur au cerveau incurable, a-t-elle mis fin à ses jours? A-t-elle été aidée pour mourir dignement, comme elle le réclamait depuis plusieurs semaines? Sa maladie l'a-t-elle emportée de mort naturelle?

«Des prélèvements ont été faits et devraient nous indiquer les causes de la mort, a expliqué à «20 Minutes» Jean Leonetti, le rapporteur de la loi sur le droit au laisser mourir d'avril 2005. «Mais aujourd'hui, il faut
rechercher l'apaisement, ajoute-t-il. Si les résultats montrent une forte dose de barbituriques par exemple, il faudra juste dire qu'elle s'est suicidée.»

Morte seule ou accompagnée?

Un peu plus tôt, le procureur de la République de Dijon, Jean-Pierre Alacchi, avait indiqué cejeudi matin à l'AFP qu'en l'état actuel des investigations, il n'y avait «pas d'éléments suffisants» pour déterminer les causes de la
mort de Chantal Sébire, dont la mort relance le débat sur l'euthanasie.

«L'apparence externe du corps ne présentait pas de particularité et je continue à recueillir» les déclarations «auprès des proches» et des gendarmes «en charge de l'enquête» préliminaire, a ajouté le procureur de Dijon. Selon le journal «Bien public», ses enfants et son frère étaient présents.

Le procureur a souligné que «Mme Sébire était très entourée» par sa famille «mais on n'est pas sûr qu'au moment de son décès sa fille ait été présente». C'est elle «qui a découvert le corps», a-t-il précisé.

Pratiquer une autopsie du corps serait «honteux»

Interrogé sur les hémorragies dont souffrait Chantal Sébire lors de ses violentes crises, le procureur a indiqué «qu'à ce stade, il n'existait pas d'éléments patents de signe d'hémorragie».

De son côté, l'avocat de Chantal Sébire, Gilles Antonowicz, a déclaré ce jeudi à l'AFP, que pratiquer une autopsie du corps serait «honteux».

Jeff Pachoud AFP/archives ¦ Chantal Sébire, le 26 février 2008 à Plombières-lès-Dijon

Sa. C. avec agence

par Invité Ven 21 Mar - 6:19

Ce matin, un mini reportage relatant le cas d'un malade incurable qui avait souhaité l'euthanasie mais qui après la prise en charge par une équipe de soins palliatifs, semble réconcilié avec la "vie"! Le responsable de l'équipe expliquait qu'il prenait tout en compte tant la souffrance physique que morale. Conclusion : la drogue serait la solution miracle qui éviterait à tout individu d'avoir envie de mettre fin à sa "vie". Elle est pas belle la vie ?

par Invité Ven 21 Mar - 7:07

http://www.europe1.fr/informations/articles/931002/le-corps-de-chantal-sebire-aurait-ete-autopsie.html

Les vrais services de soins palliatifs sont d'une grande efficacité auprès de patients en fin de vie
Malheureusement certaine unités se disant soins palliatifs ne le sont pas, on ne peut improviser...
Ou l'on donne des moyens, ou on fonctionne comme auparavant

De toute façon , il me semble que la loi Léonetti devra être réajustée
Les personnes atteintes de cancer sont de plus en plus nbreuses et chez des gens de plus en plus jeunes..

par Piboule Ven 21 Mar - 8:20

http://www.20minutes.fr/article/220789/France-Chantal-Sebire-aurait-ete-autopsiee.php
Finalement ils ont osé, là c'est de l'acharnement contre cette famille.

par Piboule Ven 21 Mar - 8:21

excuse-moi velvet j'avais lu ton texte sans voir le lien !

par Invité Ven 21 Mar - 8:26

Pas grave Renée!!!

Oui , ils ont osé le faire.... pot de terre contre pot de fer....Un nouveau traumatisme pour ses proches..
Cette femme a assez souffert comme çà, pourquoi lui infliger encore celà??
Au nom de la justice.....

par Raoul Ven 21 Mar - 8:59

Dura lex sed lex.

par kaïou Ven 21 Mar - 13:17

Raoul a écrit:Dura lex sed lex.

Durex

par Piboule Ven 21 Mar - 21:17

Bon je lisais la presse ce soir c'est vrai que sous le coup de l'émotion on ne peut pas prendre de bonnes décisions, mais...
La leçon Belge doit nous rentrer dans la tête, sur les malades entrants aux soins palliatifs en Belgique qui demandent l'euthanasie, quatre-vingt quinze pour cent y rennoncent une fois leur douleur soulagée, et un soutien psychologique important mis en place. Ce qui veut dire en substance que sur 10 000 demandeurs 495 maintiennent le cap, on ne doit pas être loin des seuls cas qui ne peuvent être soulagés autrement.
Ce qui serait intéressant maintenant plutôt que de discuter dans le vide c'est de connaitre notre équipement en soins palliatifs ?

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