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Crise financière

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Message par totoke Dim 23 Nov - 16:08

renée cites tes sources pour le gel des investissements d'arcelor à saint chely !
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Message par cilaos Dim 23 Nov - 16:10

Une source polluée ! non ?
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Message par Piboule Dim 23 Nov - 16:39

TELE je ne sais quelle chaîne, probablement FR3 Montpellier !
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Message par GARRIGUES Bernard Dim 23 Nov - 18:10

Si j'ai bien compris le truc, pour les japonais, cela rapporte plus d'investir aux US (d'acheter du dollar) qu'au Japon. D'après Le Monde Diplo d'octobre ; ils détiennent environ 1 300 milliards de dollars en bons du trésor de l'Etat US.

L'affaire SELO/MITTAL est une bizarrerie étonnante : faudrait que quelqu'un explique. Je comprends assez facilement qu'un capitaliste mondial agisse comme si il n'y avait pas de petits profits ; de là à rentrer dans les menus querelle lozèrienne et financer la SEM de Coco, ce me semble assez incroyable. A plus forte raison si le marché mondial des tôles à cristaux orientés est stratégique.
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Message par totoke Ven 28 Nov - 21:34

renée au lieu de raconter des aneries lis plutot la "lozère poubelle"d'aujourdhui page 6 en haut à gauche !!!
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Message par GARRIGUES Bernard Jeu 4 Déc - 7:52

Analyse du G20 par ATTAC. Apparemment, 1/ Les bases de la crise financière ne sont pas remises en cause ; 2/ La machine des cyclones financiers continue d'être alimentée ; 3/ Les institutions financières coupables de la diffusion des actifs toxiques vont être soutenues par de l'argent public. 4/ Soit par des interventions vertueuses (nationalisation partielle) : US et Angleterre 5/ Soit par des interventions pouvant alimenter la crise (lignes de crédit des banques centrales, subventions déguisées des Etats).

Le nouveau consensus de Washington est arrivé

http://www.france.attac.org/spip.php?article9236

Le résultat de la réunion du G20 à Washington le 15 novembre 2008 est dérisoire et indécent. La déclaration adoptée par les gouvernements est un modèle du genre « réaffirmation des principes du néolibéralisme ». Pas un seul dogme ayant présidé à la financiarisation de l’économie mondiale qui a conduit à la crise n’est absent de cette déclaration finale.
Alors que la circulation absolue des capitaux, les innovations financières, le débridement des produits dérivés sont unanimement reconnus comme facteurs d’instabilité permanente, le G20 veut encourager « le développement des échanges de produits et services financiers » et faire en sorte que les institutions financières puissent « traiter des volumes croissants de produits dérivés ».
Se gargarisant de « régulation » à chaque page, le G20 ne prend aucune véritable mesure contre les paradis fiscaux et ne dit pas un mot du secret bancaire, auxquels pourtant beaucoup de chefs d’État ou de gouvernement affirmaient vouloir mettre fin.
Ne craignant pas la contradiction, le G20 affirme la nécessité d’éviter la récession, tout en appelant à « maintenir un cadre politique conduisant à la soutenabilité budgétaire », c’est-à-dire un cadre de rigueur.
Faut-il s’étonner que le bilan de trente années de politiques néolibérales ne soit pas tiré ? La montée considérable des inégalités, consécutive d’une part à la forte diminution de la part de richesse produite allant aux travailleurs, et d’autre part à l’application de programmes d’ajustement structurel dans les pays du Sud, est totalement ignorée par le G20. Or le programme dit « de la valeur pour l’actionnaire », corollaire de la dégradation de la condition salariale, est la cause profonde de l’emballement de la finance et de sa crise.
Dans les années 1980 et 1990, les politiques néolibérales furent canonisées sous l’appellation de « consensus de Washington ». Aujourd’hui, on peut dire qu’un nouveau consensus de Washington vient d’être reformulé pour donner l’apparence de la nouveauté à ce qui n’est qu’une simple copie des préceptes qui ont conduit le monde au bord du désastre. L’effacement des dettes des grandes banques n’a posé aucun problème aux partisans du capitalisme, tandis que celui de la dette des pays du Sud attend encore de devenir une priorité.
L’Union européenne s’est-elle exprimée d’une voix originale dans ce concert ? Non, à l’unisson des autres grandes puissances, elle s’engage dans la poursuite des réformes structurelles du marché du travail, ainsi que l’a déclaré le Conseil des ministres des finances (Ecofin) du 7 octobre, réformes qui portent en germe l’aggravation de la situation du plus grand nombre, préparant ainsi les conditions d’une nouvelle crise avant même que l’actuelle soit jugulée. La « refondation du capitalisme », chère au président français qui est aussi le président en exercice de l’UE, n’est que l’habillage d’une nouvelle fuite en avant vers le chaos social.
Après avoir fait la part belle aux banquiers et spéculateurs fauteurs de crise, les principaux gouvernements présents dans le G20 viennent de réaffirmer leur foi aveugle dans les bienfaits du marché roi et dans les vertus de la recherche de la rentabilité à tout prix. Le prix à payer sera celui de l’impossibilité de réduire la pauvreté et les inégalités et celui de l’impossibilité de mettre les sociétés sur une trajectoire de développement respectueux de l’environnement.
Avec l’ensemble du mouvement altermondialiste, Attac propose de mettre la finance au pas, de désarmer ses acteurs et d’inscrire les citoyens au cœur des procédures de décision. Alors que le G20 s’est fixé un nouveau rendez-vous en avril 2009, Attac s’engagera dans toutes les mobilisations sociales et citoyennes pour sortir du néolibéralisme, en exigeant notamment la taxation générale des transactions financières, la mise sous contrôle public du secteur bancaire et financier et un nouveau partage de la richesse produite. C’est possible et c’est maintenant indispensable rapidement.

Attac France,
Montreuil, le 18 novembre 2008
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Message par GARRIGUES Bernard Lun 15 Déc - 21:49

Citation 1949 de Friedrich HAYEK, l'un des parrains de la "pensée" néolibérale :
"La principale leçon qu'un libéral conséquent doit tirer du succès des socialistes est que c'est leur courage d'être utopiques qui rend chaque jour possible ce qui, récemment encore, semblait irréalisable."
Faut bien reconnaître que ce qui a manqué le plus aux dirigeants du socialisme d'aujourd'hui, c'est le courage d'analyser les oripeaux libéraux. En pratique, ils ont joué leur camp à am-stram-gram à l'ENA et depuis, ils jouent leur jeu de rôle et amuse la galerie.

C'est assez impressionnant, alors que toute l'idéologie néolibérale vient d'en prendre un coup fatal dans les gencives, de voir l'ensemble de la gauche rester amorphe engluée dans ses querelles de personnes, ses vieilles lunes et ses recettes éculées.

Seuls ricanent les chinois.
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Message par GARRIGUES Bernard Ven 19 Déc - 10:44

relevé sur le site du Ministère des Finances

ENCOURS DE CRÉDIT OCTROYÉS PAR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDITS AYANT SIGNÉ UNE CONVENTION AVEC L’ÉTAT
(en milliards d’euros)


oct-08 oct-08/sept-08 oct-08/oct-07
Total des encours
1 434,1

0,9%

9,5%


Particuliers
Total particuliers
687,8

0,6%

8,0%
dont habitat
579,6

1,0%

9,3%
Entreprises
Total entreprises
663,8

1,2%

10,6%
Collectivités locales
Total collectivités locales
82,4

0,0%

14,0%

Source : Banque de France ; données provisoires.
oct-08 oct-08/sept-08 oct-08/oct-07
Total TPE/PME
213,2

0,4%

6,6%

dont TPE
124,6

-0,2%

6,3%
dont PME indépendantes
42,4

1,1%

9,7%
dont PME non indépendantes
46,1

1,6%

4,9%

Entreprises des secteurs agricole, industriel et de services, hors immobilier et sièges sociaux.
Source : Banque de France ; données provisoires des crédits mobilisés

(il a pas l'air d'avoir apprécié la manière dont j'ai copié le tableau : la Banque de France compare les modifications d'encours entre oct 2008 et septembre 2008, d'une part, et entre octobre 2008 et octobre 2007 d'autre part.)
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Crise financière - Page 8 Empty LA DETTE DE L'ÉTAT

Message par GARRIGUES Bernard Mer 4 Fév - 20:36

La Cour des comptes craint une envolée de la dette
REUTERS | 04.02.2009 | 14:21
Par Véronique Tison

PARIS (Reuters) - Le déficit public de la France a probablement atteint 3,2% du produit intérieur brut en 2008 et son niveau d'endettement risque de frôler les 85% à l'horizon de 2012, contre 64% fin 2007, estime la Cour des comptes.

Les mesures de soutien à l'économie annoncées par le gouvernement ne sont censées avoir qu'un effet temporaire sur le déficit mais pourraient dégrader durablement la dette, qui se monte déjà à 50.000 euros par actif occupé, s'inquiète la Cour dans son rapport public annuel publié mercredi.

L'institution épingle la gestion passée des finances publiques, qui placerait la France dans une "position de départ défavorable" face à la récession, et recommande une poursuite des réformes pour stabiliser puis réduire la dette.

"Un pilotage clair et adapté des finances publiques est l'une des conditions de la confiance des agents économiques et donc du redémarrage de la croissance", souligne-t-elle.

"Force est de constater que la France aborde la récession dans une situation plus mauvaise qu'au début des récessions précédentes, qui étaient pourtant de moindre ampleur", a déclaré à la presse le Premier président de la Cour, Philippe Séguin.

Alors que le PIB avait baissé de quelque 1% lors des précédentes récessions de 1993 et 1975, la Commission européenne prévoit cette année une contraction de 1,8% en France.

Or, face à une récession qui s'annonce plus violente, l'Etat a aujourd'hui moins de capacités d'action qu'en 1993 car, contrairement à nombre de pays européens, "la France n'a pas su profiter des phases de croissance soutenue pour rééquilibrer ses comptes publics," déplorent les sages de la rue de Cambon.

La dette publique, au sens du traité européen, représentait ainsi 64% du PIB à la fin de 2007 contre 40% à la fin de 1992.

"Ce supplément de dette de 24% du PIB représente environ 500 milliards d'euros et, avec un taux d'intérêt de 4%, correspond à 20 milliards de charges d'intérêt annuelles en plus", dit la Cour.

"En 1993, le déficit a atteint 6,4% du PIB et, malgré une reprise de la croissance dès 1994, il est resté supérieur à 3,0% jusqu'en 1997. La dette publique est alors passée de 40% du PIB à 59% fin 1997. La crise de 1993 a ainsi marqué un décrochement durable des finances publiques et une même évolution amènerait la dette publique jusqu'à 83% du PIB fin 2012".

RÉFORMES STRUCTURELLES

Selon les auteurs du rapport, le ralentissement de l'économie fera sentir pleinement ses effets sur les déficits en 2010 mais l'impact de la crise a été déjà sensible en 2008.

Compte tenu d'un déficit budgétaire de l'Etat déjà annoncé à 56 milliards d'euros, le déficit des administrations publiques, qui ne sera connu qu'à la fin mars, atteindrait "3,2% du PIB dès l'exercice 2008", estiment-ils, alors que le gouvernement le prévoyait juste sous la barre des 3%.

Quant aux mesures de soutien à l'économie annoncées depuis l'emballement de la crise à l'automne, la Cour des comptes craint un "un effet massif et durable sur la dette même s'il restait temporaire sur le déficit".

Les mesures de financement des banques, prises dans l'urgence en novembre, pourraient avoir un impact faible sur le déficit comme l'a dit le gouvernement mais "plus sûrement un effet durable, de 1 à 2 point de PIB au minimum, sur la dette des administrations publiques", estime-t-elle.

Le plan de relance de 26 milliards d'euros annoncé le 4 décembre comprend, quant à lui, des mesures en principe réversibles et temporaires représentant un surcroît de 18,5 milliards d'euros pour le déficit public 2009, qui atteindrait ainsi 4,4% du PIB selon le gouvernement.

"Il n'est cependant pas assuré que ces mesures restent toutes temporaires," remarque la Cour qui note que l'endettement s'est déjà fortement accru en 2008.

"La dette financière de l'Etat a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards d'euros en octobre et la dette des administrations publiques approchait les 1.300 milliards à la fin de 2008, soit 50.000 euros par actif occupé contre 47.000 à la fin de 2007," relève le rapport.

Dans ces conditions, la Cour des comptes prône une "gestion soutenable" des finances publiques sur le long terme, avec la poursuite de réformes structurelles pour contenir les dépenses, la même recommandation était faite pour la Sécurité sociale .

"La dégradation de la conjoncture et les mesures de soutien à l'activité conduisent inévitablement à une augmentation du déficit public, mais celle-ci doit être limitée et contrôlée pour ne pas être contre-productive," écrit-elle.

L'objectif du gouvernement de contenir la croissance des dépenses à 1% en volume par an suppose d'économiser 50 milliards d'euros à l'horizon de 2012 par rapport à leur évolution tendancielle, note le rapport.

"Or la Révision générale des politiques publiques a été interrompue alors que les mesures décidées (...) dégageront, selon les estimations du gouvernement, une économie de seulement six milliards à cet horizon," déplore-t-il.

Edité par Yves Clarisse
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Message par Piboule Mer 4 Fév - 21:13

Retour à l'équilibre d'ici 2012, c'était ce me semble une promesse du candidat merlin ! "on ne peut pas reporter éternellement la dette sur les générations futures"...
La France à la veille le la campagne présidentielle avait une certaine croissance, faible certes, mais tangible "j'irai chercher le point de croissance en plus avec les dents" Merde ça fait suer de savoir que la plus haute personnalité de l'état porte un ratelier de la sécu Smile
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Message par GARRIGUES Bernard Mer 4 Fév - 22:14

En pratique, dans un pays comme la France où l'épargne des ménages atteint environ 3 000 milliards d'euros tu ne renvoies pas la dette sur les générations futures. L'État pompe l'épargne des ménages auprès des banques où elle déposé ; il leur assure (aux banques) un revenu sûr et coquet, gagé par nos impôts. Les générations futures elles auront certes la dette à rembourser mais elles hériterons aussi de l'épargne qui a servi à alimenter la dette. Le marché de dupe, c'est que ce sont les ménages qui épargnent et ce sont les banques qui touchent le revenus de cette épargne. Il est possible de concevoir un système qui serait complètement transparent sur l'utilisation de l'épargne où l'État reverserait directement aux épargnants le revenu de leur épargne : ce deviendrait un moyen de redistribution de revenu (en gros, c'est le système "Bon du Trésor").
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Message par GARRIGUES Bernard Mer 4 Fév - 22:46

Savez-vous que 750 milliard de dollars (Le paquet relance d'Obama), cela représente 0,006% du PIB des EU ?

Pour un effet équivalent, il faudrait que SARKO il jette 144 milliards de dollars d'argent tous neuf dans la balance et l'Union européenne environ 900 milliards de dollars.

Ces chiffres inimaginables représentent donc moins que de la roupie de sansonnet ; pas de quoi jouer les gros bras

(apparemment, j'ai dû me mélanger les pinceaux parmi la foultitute de 0 que représente ces chiffres inimaginables)


Dernière édition par GARRIGUES Bernard le Mer 11 Fév - 8:53, édité 1 fois
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Message par GARRIGUES Bernard Ven 6 Fév - 21:19

Vous avez vu que SARKO avait lu Georges SOROS et nous a fait une démonstration sur les Hedges Funds et les CDS (Crédits Défault Swaps). Il va nous faire de la spéculation gagnant gagnant à la Ségolène et tordre le coup à la crise en rachetant, pour un bouchée d'euros, la base des actifs joyaux des EU, pourris par les voyous anglo-saxons.

Et les oies du capital (formule Canard Enchaîné) cacarderons à qui mieux mieux dans les matins qui chantent.
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Message par Piboule Ven 6 Fév - 21:59

S'il y en a un qui a bien une tête à avoir l'esprit de lucre c'est bien lui ! Il est tout à fait cap' d'avoir acheté une ville aux USA !
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Message par Piboule Mar 10 Fév - 22:02

C'est quand même peu commun je viens de recevoir un mail d'un illustre inconnu qui se prénomme Henri et qui me dit :
Que penses-tu du discours de nicolas sarkozy, pour ma part je n'en attends rien du tout ni de lui ni de son gouvernement. Pas besoin de faire grève ou de se prendre la tête moi je vais gagner de l'argent en m'amusant sur : viens t'amuser point quelque chose... Je mets quatre cent euros de côté chaque semaine en jouant !
Qu'on dise du mal du chef de l'état, ça je peux comprendre Smile Mais se faire de la pub sur son dos !
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Crise financière - Page 8 Empty Ah ! si on avait des Ouilles et de la solidarité !

Message par Piboule Mar 10 Fév - 22:35

Il s'en est vanté " il n'y a pas eu de panique car j'ai établi la confiance"
Ben on devrait tous aller retirer notre fric dans les banques et le mettre dans des coffres à la banque... Histoire de... Quick, le petit chat !
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Message par GARRIGUES Bernard Mer 11 Fév - 8:58

Il y a un problème sur les chiffres (les chiffres donnent toujours des problèmes).

Le PIB des pays sont donnés en millions de dollars sur internet et les programmes de relances en milliards de dollars ou en milliards d'euros !
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Message par Surcouf Mer 11 Fév - 12:35

Une analyse intéressante :

L’anarchie néolibérale, responsable de la crise
Par Laurent Pinsolle


La crise actuelle n’est pas seulement le résultat de l'abus de subprimes ou du comportement individuel de quelques traders. Elle est la conséquence directe des excès de la déréglementation.

Aux racines du mal : une triple déréglementation
À partir des années 70, les structures économiques relativement rigides issues de l’après-guerre ont été démantelées par les tenants d’une liberté économique sans limites. Ils sont parvenus à mettre en place une triple déréglementation, monétaire, commerciale et financière, liée par l’idéologie et des intérêts croisés. La libéralisation financière pousse ainsi celle du commerce puisque les multinationales qui investissent à l’étranger cherchent ensuite à exporter. La libéralisation monétaire pousse la libéralisation financière pour permettre aux entreprises de se couvrir contres les évolutions erratiques du cours des monnaies.

On oublie aujourd’hui le rôle fondamental de la fin de la convertibilité du dollar en 1971, qui a accéléré la financiarisation de l’économie (le marché des devises est le premier au monde). Puis, les accords commerciaux se sont multipliés pour démanteler les barrières douanières et assurer une circulation la plus libre possible des biens. Enfin, les années 80 ont vu une accélération de la déréglementation financière jusqu’à ce que les échanges financiers soient 50 fois plus importants que ceux de marchandises.

Les trois conséquences de la déréglementation
La déréglementation a eu trois conséquences. La première a été un gonflement incontrôlé de l’endettement (des ménages et des Etats,), permis par le manque d’encadrement des pratiques financières. Les institutions financières peuvent créer toujours plus de monnaie par rapport à leurs capitaux, que ce soit par l’effet de levier, qui permet de prêter ou placer davantage que ce qui est autorisé (par le hors bilan) ou la titrisation (qui permet de sortir le risque du bilan). Les excès de cette libéralisation sont particulièrement bien illustrés par les excès du marché de l’immobilier subprimes aux Etats-Unis, que Paul Jorion décrit si bien.

La deuxième conséquence est une amplification radicale du caractère cyclique de nos économies et la multiplication des crises. Nous vivons dans un monde économique de plus en plus instable : krach boursier en 1987, crise économique du début des années 90 (conséquence d’une bulle immobilière), crise asiatique de 1997, bulle Internet de 2001, subprimes en 2007. Et du fait de la libéralisation, la contagion est plus rapide et les crises sont plus violentes. Le repli de la régulation laisse mieux apparaître le caractère exagérément cyclique du marché, exubérant à la hausse comme à la baisse.

La troisième conséquence est une hausse des inégalités. Le libre-échange non régulé des pays développés avec les pays émergents provoque une déflation salariale et une hausse du chômage. Le système actuel ne profite au mieux qu’à 10% de la population. Et la hausse des inégalités se retrouve également dans la soumission accrue des entreprises au diktat du marché. Enfin, cette inégalité transparaît dans le rapport entre les entreprises et les citoyens puisque les premières s’accaparent une part toujours plus grande de la richesse au détriment des salaires, preuve que déréglementation ne rime pas forcément avec concurrence.

Pire, les trois conséquences de la déréglementation se renforcent entre elles. En effet, c’est bien la hausse des inégalités aux Etats-Unis qui a provoqué la catastrophe des subprimes puisque les ménages modestes ont compensé par l’emprunt la baisse de leur pouvoir d’achat à cause à la déréglementation financière. Et c’est la déréglementation monétaire et financière qui pousse les pays d’Asie à engranger des excédents colossaux pour se protéger des marchés, créant d’énormes déséquilibres financiers mondiaux.

Une guerre sémantique et philosophique
De manière intéressante, les tenants du système ont gagné une partie de la bataille en parvenant à qualifier la destruction de la réglementation économique issue de l’après-guerre des beaux noms de mondialisation, globalisation ou déréglementation. En effet, comment être contre ces termes, porteurs de valeurs positives ? Notre combat idéologique passera également par les mots et il nous revient de qualifier ce qu’est vraiment cette évolution de ce capitalisme sauvage : la loi de la jungle, la loi du plus fort ou l’anarchie néolibérale.

Pire, certains ont réussi à faire passer ce retour en arrière pour moderne. Il s’agit d’une arnaque incroyable tant cette idéologie tend à revenir au capitalisme sauvage du tournant du siècle, celui d’avant les grandes conquêtes sociales. En quelque sorte, pour reprendre Paul Jorion, il s’agit d’une volonté de retour du capitalisme à l’état de nature, d’un déni de tout ce qui fait l’humanité, l’abandon du processus de civilisation où le bien commun et la solidarité l’emportent sur les calculs égoïstes individuels.

Quelques économistes darwiniens ont vendu l’idée que la somme des égoïsmes correspond à l’intérêt général et qu’une main invisible bienveillante veille sur le marché pour promouvoir le « laissez faire » et le « laissez passer ». La crise leur fait perdre une bataille, mais ils n’ont pas encore perdu la guerre…

Source : Marianne et blog de Laurent Pinsolle
http://www.marianne2.fr/L-anarchie-neoliberale,-responsable-de-la-crise_a174997.html
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Message par GARRIGUES Bernard Mer 11 Fév - 23:06

C'est magnifique.

Faut voir comment vont réagir les oies du capital.

Cela n'a nullement empêché, l'autre jour, Sarko d'affirmer, péremptoirement, que seul l'industrie privée créait de la richesse (qui permettait aux autres feignasses de vivre)
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Message par kaïou Mer 11 Fév - 23:46

GARRIGUES Bernard a écrit:C'est magnifique.

Faut voir comment vont réagir les oies du capital.

Cela n'a nullement empêché, l'autre jour, Sarko d'affirmer, péremptoirement, que seul l'industrie privée créait de la richesse (qui permettait aux autres feignasses de vivre)



  • question gavage ils s'y connaissent,mais ils ont tout de mème bouché l'entonnoir.sunny

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Crise financière - Page 8 Empty J'irai chercher le point de croissance avec les dents !

Message par Piboule Ven 13 Fév - 17:25

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Crise financière - Page 8 Empty Il vous pompera jusqu'au dernier spermatozoïde :)

Message par Piboule Ven 13 Fév - 19:03

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Message par GARRIGUES Bernard Ven 13 Fév - 20:02

Nous ne sommes pas encore rendu à la toile d'araignée : il y a de la marge.
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Message par GARRIGUES Bernard Lun 16 Fév - 22:46

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Message par Surcouf Mar 17 Fév - 8:28

Un article de M. Causse (d'ATTAC-Lozère) dans lequel il est question de crédit et de dettes :

"Contrairement à une idée répandue ce ne sont pas les États qui, via les banques centrales, émettent la monnaie. Depuis 35 ans, le pouvoir de "battre monnaie" est réservé aux banquiers privés. Les traités européens (Traité de Lisbonne) interdisent aux états de se financer (gratuitement) auprès de leur banque centrale et les obligent à se financer (très cher) auprès des banquiers privés.

Le fait est inouï: les gouvernements élus sont dépossédés du levier de souveraineté monétaire, au profit de banquiers privés. La monnaie est, de fait, privatisée! Sous l'ancien régime, jamais aucun roi n'a renoncé à ce pouvoir de "battre monnaie". Eh., bien voilà que la république démocratique, abandonne, de son plein gré, ce pouvoir à des acteurs privés. L'émission monétaire est un privilège donnant lieu à une rente. Se.ule la monnaie fiduciaire (pièces et billets) est émise par la banque centrale européenne. C'est-à-dire que plus de 85 % de la masse monétaire dans la zone euro est créée ex-nihilo par des banquiers privés par le biais des crédits accordés aux agents non bancaires (particuliers, entreprises, collectivités locales, États ... ). Contrairement à une idée reçue, ce n'est donc plus le dépôt qui permet le crédit, mais le crédit qui génère le dépôt (la monnaie doit être préalablement créée pour ensuite être épargnée).

L'essentiel de la masse monétaire mondiale n'est donc tout bonnement qu'une gigantesque dette! (A hauteur de 15 % des banques commerciales aux banques centrales, à hauteur de 85 % de l'État, des entreprises et des ménages aux banques commerciales). De surcroît, il est inouï que l'épargne populaire soit placée sur les marchés financiers (privatisation du livret A) alors que la France est obligée d'emprunter sur ces marchés financiers. Finalement les Français empruntent leur propre argent en payant au passage des intérêts à des banquiers privés! Il est stupide de financer les banques avec l'argent qu'on leur emprunte. Il suffirait que l'état décide de se financer auprès de sa banque centrale en lieu et place des banquiers privés pour que la dette publique disparaisse. (ou que les éventuels intérêts reviennent à la collectivité). Comme c'était le cas jusqu'en 1973.

En conséquence, quand nous voyons aujourd'hui les états financer les banquiers privés avec de l'argent qu'ils leur ont emprunté, nous continuons d'aller dans le mur mais en accélérant. Plutôt que donner de l'argent aux banquiers privés en les suppliant de relancer le crédit, le gouvernement aurait dû faire acte de souveraineté monétaire en ouvrant directement, dans une banque publique (Banque de France ou La poste) une ligne de crédit spécialement réservée aux entreprises et aux ménages. Malheureusement nos gouvernants ont approuvé le traité de Lisbonne qui interdit cela.

Pour terminer, cette citation de Mayer Amshel Rothschild (1743-1812):
"Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d'une nation et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois".
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