Journal d'une "timbrée"...
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Re: Journal d'une "timbrée"...
Comme le chantait Brel, « ce ne fut pas Waterloo, ni même Trafalgar, non…. » On ne peut pas parler de nuit d’amour. Les hommes me comprendront, une capote c’est 50 % de plaisir en moins, une partenaire peu entreprenante, pas non plus engageant et cette odeur de clope, de tabac froid…. J’avais l’impression d’embrasser un cendrier.
À cinquante ans, c’était la première fois depuis mon mariage, que je faisais un accroc au contrat. Pas fier de moi. Juste un déplacement, comme des dizaines d’autres, et pour deux bouts de seins dur sous un chemisier…. Où sont les lozériennes d’antant, celles de la génération de ma mère. Elles mettaient en terre, celui qui les avaient dépucelées trente ou quarante ans plutôt, sans jamais l’ombre d’une infidélité, ni même un regard langoureux.
Après un banal resto « Au Dragon d’Asie » dans la rue Basse, et quelques verres d’alcool de riz, nous étions retournés à son studio, elle c’était crue obligée pendant le dîné de me conter son divorce. Son ex, un marseillais, technicien en électromécanique, un long déplacement à l’île de la Réunion, une métisse, sa mutation, leur fils qui choisit de vivre avec le père, la plage, le soleil ou maman et le dur climat de Lozère….
Pour elle, serveuse, place du Foirail puis les caisses de l’Intermarché du boulevard des Capucins. Difficile d’espérer autre chose en ayant quitté l’école à la fin de la troisième. Après son mariage, pas d’enfant, dix ans avant que d’être enceinte, l’enfant qui sauve le couple, puis la banalité du quotidien, les vacances à Marseille pour voir les beaux parents, c’est tout, avec une paye et son mi-temps de caissière on ne fait pas de folie.
Elle n’ennuyait profondément, j’avais hélas rendu ma chambre d’hôtel au « Lion d’or ». En rentrant, c’est moi qui avais le sentiment de devoir passer à la casserole cette nuit. Non, ce ne fut pas Waterloo. J’avais vaguement imaginé que si un jour je trompais ma femme ce serait par amour. Je me retrouvais dans le lit d’une serveuse qui me regardait comme le messie. Le matin elle m’avoua que c’était la première fois depuis son mari, dans la nuit je crois l’avoir entendu jouir presque en silence, pas moi, capote vide.
Elle dévorait l’auto des yeux, « tu l’as achetée neuve ? ». Je fus stupéfait de m’entendre dire, - J’ai envie de te revoir. On reprenant ma voiture pour rentrer chez moi. Elle a embrassé mes mains, mes lèvres, puis mes yeux, puis encore mes lèvres, je ne sais plus comment j’ai fait, mes mains sous son tee-shirt, ont soulevé son soutien-gorge, j’ai senti la pointe durcir, nous étions en pleine rue sous une porte cochère, elle a rougi, « on va nous voir » ; J’ai entendu le bruit de ses pas dans l’escalier. Avant de descendre, sur un bout de papier mon n° de portable sur la table de nuit, elle ne m’avait rien demandé. Une pluie fine ruisselait doucement sur les fenêtres, 800 kilomètre de route devant moi pour comprendre ce qui venait de se passer.
À cinquante ans, c’était la première fois depuis mon mariage, que je faisais un accroc au contrat. Pas fier de moi. Juste un déplacement, comme des dizaines d’autres, et pour deux bouts de seins dur sous un chemisier…. Où sont les lozériennes d’antant, celles de la génération de ma mère. Elles mettaient en terre, celui qui les avaient dépucelées trente ou quarante ans plutôt, sans jamais l’ombre d’une infidélité, ni même un regard langoureux.
Après un banal resto « Au Dragon d’Asie » dans la rue Basse, et quelques verres d’alcool de riz, nous étions retournés à son studio, elle c’était crue obligée pendant le dîné de me conter son divorce. Son ex, un marseillais, technicien en électromécanique, un long déplacement à l’île de la Réunion, une métisse, sa mutation, leur fils qui choisit de vivre avec le père, la plage, le soleil ou maman et le dur climat de Lozère….
Pour elle, serveuse, place du Foirail puis les caisses de l’Intermarché du boulevard des Capucins. Difficile d’espérer autre chose en ayant quitté l’école à la fin de la troisième. Après son mariage, pas d’enfant, dix ans avant que d’être enceinte, l’enfant qui sauve le couple, puis la banalité du quotidien, les vacances à Marseille pour voir les beaux parents, c’est tout, avec une paye et son mi-temps de caissière on ne fait pas de folie.
Elle n’ennuyait profondément, j’avais hélas rendu ma chambre d’hôtel au « Lion d’or ». En rentrant, c’est moi qui avais le sentiment de devoir passer à la casserole cette nuit. Non, ce ne fut pas Waterloo. J’avais vaguement imaginé que si un jour je trompais ma femme ce serait par amour. Je me retrouvais dans le lit d’une serveuse qui me regardait comme le messie. Le matin elle m’avoua que c’était la première fois depuis son mari, dans la nuit je crois l’avoir entendu jouir presque en silence, pas moi, capote vide.
Elle dévorait l’auto des yeux, « tu l’as achetée neuve ? ». Je fus stupéfait de m’entendre dire, - J’ai envie de te revoir. On reprenant ma voiture pour rentrer chez moi. Elle a embrassé mes mains, mes lèvres, puis mes yeux, puis encore mes lèvres, je ne sais plus comment j’ai fait, mes mains sous son tee-shirt, ont soulevé son soutien-gorge, j’ai senti la pointe durcir, nous étions en pleine rue sous une porte cochère, elle a rougi, « on va nous voir » ; J’ai entendu le bruit de ses pas dans l’escalier. Avant de descendre, sur un bout de papier mon n° de portable sur la table de nuit, elle ne m’avait rien demandé. Une pluie fine ruisselait doucement sur les fenêtres, 800 kilomètre de route devant moi pour comprendre ce qui venait de se passer.
Invité- Invité
Re: Journal d'une "timbrée"...
Mende / Clermont-Ferrand, c’est 200km, dont 160 d’autoroute, je ne pensais à rien, le grand vide, il me restait environ 6 à 7h de route à faire, j’arriverai vers 21h à Rennes. Une seule question en tête, je dors à l’appart ou je pousse jusqu’à la maison ; à la maison il y a Françoise, mon épouse, pas envie de la voir ce soir, pas après la nuit dernière, je dormirai donc seul ce soir. Comme un gosse qui a taché ses draps pour la première fois, je culpabilise, impossible de sentir l’odeur de Françoise, de toucher son corps. J’aime ma femme, j’ai besoin d’elle, de sa présence, de ses paroles.
Quel con, pourquoi lui avoir laissé ton téléphone, heureusement Sophie ne connaît pas mon nom, comme souvent j’utilise que la deuxième partie de mon nom, sans lé « de », Lavalette tout court, dans l’annuaire je suis à N pas à L. Ouf ! pas trop grave le portable. Et puis, elle ne m’appellera sans doute jamais, tranquille je suis.
Lâche jusqu’au bout, non pas lâche, j’ai un couple à protéger, on ne gâche pas vingt ans de mariage pour une ou deux nuits sans importance. Après tout, je crois bien que je suis le seul à n’avoir jamais sauté une secrétaire ou autre. Finalement, bienvenu dans la normalité ! enfin je suis normal. Et puis à cinquante ans, je n’imaginais pas pouvoir séduire aussi facilement. Une fois ou deux, je m’étais posé la question, si tu deviens veuf, tu feras quoi, …. Les pro ? pratique mais les capotes pas mon truc ; et puis ce que j’aime avant tout chez la femme, ce n’est pas le sexe mais la présence, le parfum de femme. Non les putes pas pour moi. Alors le remariage, bien entendu, que diront les gosses….Je m’en fous après tout ils sont adultes, ne vont pas m’embêter. Remariage ok, mais avant, il y a les pistes de danse, le resto etc., plus envie de faire le mariole. Je divague, suis pas veuf, juste une parenthèse de deux jours, pas de quoi fouetter un chat.
Bientôt le Mans, je ris en moi, quand Sophie m’a demandé si j’avais acheté neuve la voiture, elle avait ajouté, « ça fait un lourd crédit une voiture neuve » par pudeur, j’ai dit oui, pas osé lui dire qu’il n’y avait pas de crédit, que représente une voiture de ce prix pour une caissière qui loge au cinquième dans une chambre vide, beaucoup sans aucun doute. Quand j’ai changé de voiture, comme tout les trois ans, Françoise ma demandé, une nouvelle auto pour elle aussi…. Exiger….Un terme que Sophie ne doit pas employer souvent. Sa première phrase « D’où est-ce que vous venez ? », non, elle a dit « je peux vous demander, d’où vous venez », Françoise ne demande jamais la permission, elle dit : je fais ceci », « je vais là » un point c’est tout. Un sentiment me trouble, j’ai soudain envie de la protéger, pendant un quart de seconde, j’ai failli faire demi-tour, mais à cinquante ans le poids des conventions….Il faut que je me reprenne, mon vieux ta seulement tiré un coup…. Euh, même pas.
Laval, bientôt Rennes, je téléphone à ma femme, - suis fatigué, ne m’attends pas, je dors à l’appart, tout va bien, à demain…….
Tout va bien……pas vraiment, un doute s’installe en moi, un doute indéfinissable, un fossé que je ne voyais pas vient de m’apparaître. Hier matin je me demandais, ce que je faisais dans une chambre de femme, ce soir, ce soir l’incertitude dans mon couple….
*****
« ……Et les nanas... quelle élégance, quelle classe quand elles tenaient la tige du bout des doigts, avec cette nonchalance qui nous hypnotisait... »
*****
Ce matin j’ai lu cette phrase d' Henri, j’ai brodé ce petit récit à partir de là en partant d’un souvenir, je dînais seul un soir à Mende, à deux tables de moi, une femme aussi était seule, elle fumait avec élégance et pourtant on voyait bien que cette cigarette n’était pas naturelle chez elle…... Voilà tout le reste n’est qu’imagination…….
Gus.
Quel con, pourquoi lui avoir laissé ton téléphone, heureusement Sophie ne connaît pas mon nom, comme souvent j’utilise que la deuxième partie de mon nom, sans lé « de », Lavalette tout court, dans l’annuaire je suis à N pas à L. Ouf ! pas trop grave le portable. Et puis, elle ne m’appellera sans doute jamais, tranquille je suis.
Lâche jusqu’au bout, non pas lâche, j’ai un couple à protéger, on ne gâche pas vingt ans de mariage pour une ou deux nuits sans importance. Après tout, je crois bien que je suis le seul à n’avoir jamais sauté une secrétaire ou autre. Finalement, bienvenu dans la normalité ! enfin je suis normal. Et puis à cinquante ans, je n’imaginais pas pouvoir séduire aussi facilement. Une fois ou deux, je m’étais posé la question, si tu deviens veuf, tu feras quoi, …. Les pro ? pratique mais les capotes pas mon truc ; et puis ce que j’aime avant tout chez la femme, ce n’est pas le sexe mais la présence, le parfum de femme. Non les putes pas pour moi. Alors le remariage, bien entendu, que diront les gosses….Je m’en fous après tout ils sont adultes, ne vont pas m’embêter. Remariage ok, mais avant, il y a les pistes de danse, le resto etc., plus envie de faire le mariole. Je divague, suis pas veuf, juste une parenthèse de deux jours, pas de quoi fouetter un chat.
Bientôt le Mans, je ris en moi, quand Sophie m’a demandé si j’avais acheté neuve la voiture, elle avait ajouté, « ça fait un lourd crédit une voiture neuve » par pudeur, j’ai dit oui, pas osé lui dire qu’il n’y avait pas de crédit, que représente une voiture de ce prix pour une caissière qui loge au cinquième dans une chambre vide, beaucoup sans aucun doute. Quand j’ai changé de voiture, comme tout les trois ans, Françoise ma demandé, une nouvelle auto pour elle aussi…. Exiger….Un terme que Sophie ne doit pas employer souvent. Sa première phrase « D’où est-ce que vous venez ? », non, elle a dit « je peux vous demander, d’où vous venez », Françoise ne demande jamais la permission, elle dit : je fais ceci », « je vais là » un point c’est tout. Un sentiment me trouble, j’ai soudain envie de la protéger, pendant un quart de seconde, j’ai failli faire demi-tour, mais à cinquante ans le poids des conventions….Il faut que je me reprenne, mon vieux ta seulement tiré un coup…. Euh, même pas.
Laval, bientôt Rennes, je téléphone à ma femme, - suis fatigué, ne m’attends pas, je dors à l’appart, tout va bien, à demain…….
Tout va bien……pas vraiment, un doute s’installe en moi, un doute indéfinissable, un fossé que je ne voyais pas vient de m’apparaître. Hier matin je me demandais, ce que je faisais dans une chambre de femme, ce soir, ce soir l’incertitude dans mon couple….
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« ……Et les nanas... quelle élégance, quelle classe quand elles tenaient la tige du bout des doigts, avec cette nonchalance qui nous hypnotisait... »
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Ce matin j’ai lu cette phrase d' Henri, j’ai brodé ce petit récit à partir de là en partant d’un souvenir, je dînais seul un soir à Mende, à deux tables de moi, une femme aussi était seule, elle fumait avec élégance et pourtant on voyait bien que cette cigarette n’était pas naturelle chez elle…... Voilà tout le reste n’est qu’imagination…….
Gus.
Invité- Invité
Re: Journal d'une "timbrée"...
merci pour le voyage Gus...¨Même si cette histoire ne peut pas exister : les femmes aussi n'ont plus le droit de fumer dans les bars !
Michel- Membre actif
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Re: Journal d'une "timbrée"...
hé! Henri de toute façon avec tous les ventilateurs que tu as mis sur ta colline , tu risque pas d'être déranger par la fumée
fumeurs pour respecter les autres allez fumer sous une éolienne!
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Michel- Membre actif
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Re: Journal d'une "timbrée"...
Gus, l'homme qui ne voulait pas qu'on sache qu'il écrivait merveilleusement bien !
Piboule- Faites la taire !
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kaïou- Membre trop actif
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Re: Journal d'une "timbrée"...
Je te remercie mais les vidéos...
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Journal d'une "timbrée"...
justement, faut pas que tu les vois cela pourrai te donner envie d'en griller une !
Dernière édition par cilaos le Ven 7 Nov - 19:17, édité 1 fois
Re: Journal d'une "timbrée"...
Ben non au ciné, c'est interdit !
Piboule- Faites la taire !
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Re: Journal d'une "timbrée"...
Ce soir quand je suis rentrée de mon gambadou journalier, mes voisins sont venus nous voir, ceux qui ont arrêté de fumer hier.
D'ailleurs ce matin en se réveillant et en montant le rideau on les avait déjà vus ils rentraient des champignons
Mais bref, ce soir dis-je nous prenions un jus de fruit avec un petit goûter, autour de la table nous avions l'air de trois hallucinés, un seul était parfaitement dans son élément mon mari !
J'ai une pensée émue pour lui, que n'a t'il supporté depuis tout ce temps !
D'ailleurs ce matin en se réveillant et en montant le rideau on les avait déjà vus ils rentraient des champignons
Mais bref, ce soir dis-je nous prenions un jus de fruit avec un petit goûter, autour de la table nous avions l'air de trois hallucinés, un seul était parfaitement dans son élément mon mari !
J'ai une pensée émue pour lui, que n'a t'il supporté depuis tout ce temps !
Piboule- Faites la taire !
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Re: Journal d'une "timbrée"...
Gaffe ça crame vite sous les éolienne!
Henri- Membre
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Date d'inscription : 14/02/2007
Re: Journal d'une "timbrée"...
C'est vrai j'y avais pas pensé ,me reste plus qu'à arréter
Michel- Membre actif
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Re: Journal d'une "timbrée"...
D'abord nous avons décidé de cesser ce jeu
Pardon, de cesser ce je, parce que nous le valons bien
Nous nous sommes levés et nous marchons ! Ô Dieu ! Pour marcher nous marchons...
Nos pas dans nos pas, et nos pas dans ceux du temps !
Le temps inspirer à fond et surtout le temps d'expirer, d'expirer longtemps... Expirer longtemps parce que nous en avons beaucoup pris, de cet oxygène inconnu ou méconnu de je !
L'oxygène rend fou, je s'est perdue, nous l'avons chassée !
Nous lui gardons beaucoup de tendresse et de compassion, elle a souffert pour nous, elle a luttée pour nous, elle a gagnée en nous !
La joie était en nous, pour nous, la force aussi et je timidement l'a portée. Faible chrysalide elle nous a conduit, papillon royal, si longtemps, sans espoir, sans force, sans colère, sans haine, je était absente...
Absente mais réaliste, je voyais, craignais, mais je croyais qu'elle ne pouvait pas et...
Nous sommes nés !
Pardon, de cesser ce je, parce que nous le valons bien
Nous nous sommes levés et nous marchons ! Ô Dieu ! Pour marcher nous marchons...
Nos pas dans nos pas, et nos pas dans ceux du temps !
Le temps inspirer à fond et surtout le temps d'expirer, d'expirer longtemps... Expirer longtemps parce que nous en avons beaucoup pris, de cet oxygène inconnu ou méconnu de je !
L'oxygène rend fou, je s'est perdue, nous l'avons chassée !
Nous lui gardons beaucoup de tendresse et de compassion, elle a souffert pour nous, elle a luttée pour nous, elle a gagnée en nous !
La joie était en nous, pour nous, la force aussi et je timidement l'a portée. Faible chrysalide elle nous a conduit, papillon royal, si longtemps, sans espoir, sans force, sans colère, sans haine, je était absente...
Absente mais réaliste, je voyais, craignais, mais je croyais qu'elle ne pouvait pas et...
Nous sommes nés !
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Journal d'une "timbrée"...
Nous avons un grand soucis, autrefois avec ce défaut majeur, majeur mais unique, nous étions chef-d'oeuvre ! Nous perdons notre qualification
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Journal d'une "timbrée"...
je précise que c'étaient mes petits chiens, décédés depuis hélas mais bien plus tard!
Re: Journal d'une "timbrée"...
Ils étaient adorables !
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Journal d'une "timbrée"...
Quinze jours !
Je ne dirai pas que c'est très facile mais en tout cas bien moins difficile que ce que je pensais. Dans mon esprit ça frisait l'impossible ! Mon sommeil par contre est un peu perturbé, j'ai du mal à m'endormir et je me réveille souvent !
Aujourd'hui je n'ai changé de patch qu'à dix-sept heures pour voir si je dors mieux !
Je n'ai pas choisi le parcours le plus facile car les patchs les plus forts me faisaient peur je suis directement passée au bon sevrage à 7mg/jour !
Bon maintenant les bons côtés car je voudrai que ce message aide et encourage tous ceux qui seraient concernés :
Notre faculté de récupération est inouîe, j'ai fait mon gambadou cet après midi avec un couple d'amis, d'habitude ils m'étouffaient tout le long, je crachais les poumons en voulant les suivre, là, rien !
L'odorat j'ai l'impression devient ultra sensible et comme disaient certains c'est pas toujours génial
Moi qui pouvait à peine parler il y a quinze jours, je chante seule dans les bois, rien que pour le plaisir du pouvoir ! Dieu merci je suis seule car je chante horriblement faux, plus faux que tout ce que vous pouvez imaginer !
Je ne dirai pas que c'est très facile mais en tout cas bien moins difficile que ce que je pensais. Dans mon esprit ça frisait l'impossible ! Mon sommeil par contre est un peu perturbé, j'ai du mal à m'endormir et je me réveille souvent !
Aujourd'hui je n'ai changé de patch qu'à dix-sept heures pour voir si je dors mieux !
Je n'ai pas choisi le parcours le plus facile car les patchs les plus forts me faisaient peur je suis directement passée au bon sevrage à 7mg/jour !
Bon maintenant les bons côtés car je voudrai que ce message aide et encourage tous ceux qui seraient concernés :
Notre faculté de récupération est inouîe, j'ai fait mon gambadou cet après midi avec un couple d'amis, d'habitude ils m'étouffaient tout le long, je crachais les poumons en voulant les suivre, là, rien !
L'odorat j'ai l'impression devient ultra sensible et comme disaient certains c'est pas toujours génial
Moi qui pouvait à peine parler il y a quinze jours, je chante seule dans les bois, rien que pour le plaisir du pouvoir ! Dieu merci je suis seule car je chante horriblement faux, plus faux que tout ce que vous pouvez imaginer !
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Journal d'une "timbrée"...
alors chante le blues et ca deviendra juste
Michel- Membre actif
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Re: Journal d'une "timbrée"...
J'ai tout essayé, mon premier patron quand je chantais au bureau me disais "pourquoi vous gémissez" ?
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Journal d'une "timbrée"...
pour un paton quelqu'un qui chante au boulot c'est suspect , et peut être qu'il avait pas l'oreille musicale
mais je te comprends moi je chante comme une cornemuse désaccordée
peut être que tu devrais chanter dans ton grenier ca ferais partir les frelons célophanés !
au fait pour les patchs essai de l' enlever pour dormir quitte à te réveiller plus tôt pour le remettre et terminer ta nuit et lever sans agressivitée
mais je te comprends moi je chante comme une cornemuse désaccordée
peut être que tu devrais chanter dans ton grenier ca ferais partir les frelons célophanés !
au fait pour les patchs essai de l' enlever pour dormir quitte à te réveiller plus tôt pour le remettre et terminer ta nuit et lever sans agressivitée
Michel- Membre actif
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Date d'inscription : 01/06/2008
Re: Journal d'une "timbrée"...
Ben je ne pense pas mieux dormir sans patch, j'essayerais quand même, c'est plutôt un manque qui doit s'exprimer quand l'esprit ne domine plus rien !
Je vais vous faire rire, le quidam ordinaire rêve qu'il fume une cigarette, c'est du moins ce que m'ont dit certaines personnes même plusieurs années après. Moi je suis une toutouriènniste patentée j'ai rêvé que plein de cierges allumés me tombaient dessus !
Je vais vous faire rire, le quidam ordinaire rêve qu'il fume une cigarette, c'est du moins ce que m'ont dit certaines personnes même plusieurs années après. Moi je suis une toutouriènniste patentée j'ai rêvé que plein de cierges allumés me tombaient dessus !
Piboule- Faites la taire !
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