chronique 3 de la pistache
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chronique 3 de la pistache
Aujourd'hui j'ai retrouvé deux colliers d'enfant. L'un avec des petits dauphins bleu et l'autre une alternance de fraises et de petites feuilles...a retirer à la caisse.
Quelqu'un a oublié une paire de chaussettes dépareillées...et un maillot de bain moche.
Bon la Chronique aujourd'hui c'est "La Vipère" ou "les nanas". Vous choisissez.
J’ai reçu hier après midi une visite. Un couple d’ami du forum. Nous avons parlé de choses et d’autres et surtout pu vérifier que les bestioles qui les envahissaient étaient bien des mites (en bons entomologistes, ils avaient emmené quelques spécimens des monstres en question)…
Nous avons aussi parlé serpent. Et je me suis dis que ma chronique d’aujourd’hui pourrait reprendre une petite aventure survenue il y a quelques années ici même, à la piscine du Bleymard.
Un bel après midi. Déjà les moineaux du village ont envahi le bassin. Cris, rires, éclaboussures bref c’est l’été.
Surviennent deux jolies filles en haut du chemin. Apparemment elles découvrent l’endroit. C’est toujours agréable pour un Maître Nageur d’avoir dans sa clientèle quelques beaux échantillons humains. Les Syphes, les Bouddha c’est bien, mais l’esthétisme et le canon féminin n’aura jamais, du moins à mes yeux d’équivalent. J’étais donc comblé, l’après midi s’annonçait agréable.
Les donzelles installées, vitesse de croisière tranquille pour tous.
Dans le milieu de l’après midi l’une des deux se dirige vers moi de façon assez empressée.
« Vite là, là une vipère dans mon sac » Du regard elle désigne un sac estafalé, sans forme sur la plage.
« je l’ai vu rentrer…une vipère, dedans…dans mon sac ! »
Une vipère aurait choisi le sac de la plus jolie fille de la piscine pour y faire sa sieste ! ! ! Bon !
Je rassure la donzelle d’un bon regard de St Bernard (lubrique un peu quand même…) et je me bouge.
Le sac est devant moi. Il ne bouge pas. Les deux nanas sont un peu à l’écart et moi je me demande dans quelle histoire à la c…je vais encore me retrouver !
Décision. Je saisi rapidement le sac, le ferme, et à bout de bras je sors de la pistache. Mon but : vider le contenu du sac dans l’herbe et …improviser avec la bête.
Je m’accroupie, dépose le sac délicatement et l’entrouvre…
Et là, je pénètre dans le monde inespéré (pour un homme) de la merveilleuse intimité de la femme. Les mecs me comprendront.
Faut t’il que la panique ait été grande chez cette femme pour qu’elle me confit ainsi ses secrets les plus intimes !
C’est avec une infinie tendresse (et prudence…y’a quand même vipère sous roche. Vous saisissez le symbole ?) que je retire pièce par pièce le contenu du sac.
Je passe sur les maudites clopes, briquet et autres ingrédients à cancer, le porte clé « Ferrari » de la Twingo et les divers papiers parfumés d’espoir- mélancolique-midinette.
Mais il y a cette boule blanche en soie ou simili, froissée, légère, un petit pli qui cache un cœur de dentelle, une brise d’émotion qu’ avec tendresse je dépose sur l’herbe…
Deux, trois souries blanches en vrac (est ce elles qui ont attiré le reptile ?)
Une étoffe satinée, soutien gorge endormi au fond du sac.
Mais, là, méfiance. J’arrive au terme de la liste à la Prévert. Je suis au fond du sac.
J’ai repéré une lanière, jolie, fine, dentelée. Je plonge lentement la main au fond du sac et me saisi de la bretelle…Jamais je n’ai eu autant d’émotion en manipulant ce type d’accessoire !
Lentement j’extrais le soutien gorge…Elle est là. Effectivement lovée dans le fond du sac. Elle est étrangement petite et malgré le mauvais regard qu’elle me lance, je la trouve fragile. J’ai déjà été mordu par deux fois par des vipères, mais là, je ne la crains pas.
Le soustif à rejoint le trousseau éparpillé dans l’herbe. Je referme lentement le sac et me dirige vers la haie voisine.
Là je retourne le sac, le secoue. La vipère tombe dans l’herbe et trois secondes après elle a disparu.
Je retourne vers les jeunes femmes qui se sont rapprochées. L’une récupère ses affaires. Je lui tends son sac. Pas un mot.
Juste, alors que je m’éloigne j’entends derrière moi « t’as vu…il la même pas tuée, ce con »
Je ne me suis pas arrêté à ça. Simplement, ce quelle n’a pas su la nana, c’est qu’en une seconde, elle a effacé tout le charme et les émotions éprouvés quelques minutes plus tôt, au cours d’un rare voyage au pays des femmes.
Son soustif, lingerie fine, petits papier écrit et parfumés mystérieux n’étaient plus que ce qu’ils étaient. De vulgaires fringues et accessoires de nana.
Quelqu'un a oublié une paire de chaussettes dépareillées...et un maillot de bain moche.
Bon la Chronique aujourd'hui c'est "La Vipère" ou "les nanas". Vous choisissez.
J’ai reçu hier après midi une visite. Un couple d’ami du forum. Nous avons parlé de choses et d’autres et surtout pu vérifier que les bestioles qui les envahissaient étaient bien des mites (en bons entomologistes, ils avaient emmené quelques spécimens des monstres en question)…
Nous avons aussi parlé serpent. Et je me suis dis que ma chronique d’aujourd’hui pourrait reprendre une petite aventure survenue il y a quelques années ici même, à la piscine du Bleymard.
Un bel après midi. Déjà les moineaux du village ont envahi le bassin. Cris, rires, éclaboussures bref c’est l’été.
Surviennent deux jolies filles en haut du chemin. Apparemment elles découvrent l’endroit. C’est toujours agréable pour un Maître Nageur d’avoir dans sa clientèle quelques beaux échantillons humains. Les Syphes, les Bouddha c’est bien, mais l’esthétisme et le canon féminin n’aura jamais, du moins à mes yeux d’équivalent. J’étais donc comblé, l’après midi s’annonçait agréable.
Les donzelles installées, vitesse de croisière tranquille pour tous.
Dans le milieu de l’après midi l’une des deux se dirige vers moi de façon assez empressée.
« Vite là, là une vipère dans mon sac » Du regard elle désigne un sac estafalé, sans forme sur la plage.
« je l’ai vu rentrer…une vipère, dedans…dans mon sac ! »
Une vipère aurait choisi le sac de la plus jolie fille de la piscine pour y faire sa sieste ! ! ! Bon !
Je rassure la donzelle d’un bon regard de St Bernard (lubrique un peu quand même…) et je me bouge.
Le sac est devant moi. Il ne bouge pas. Les deux nanas sont un peu à l’écart et moi je me demande dans quelle histoire à la c…je vais encore me retrouver !
Décision. Je saisi rapidement le sac, le ferme, et à bout de bras je sors de la pistache. Mon but : vider le contenu du sac dans l’herbe et …improviser avec la bête.
Je m’accroupie, dépose le sac délicatement et l’entrouvre…
Et là, je pénètre dans le monde inespéré (pour un homme) de la merveilleuse intimité de la femme. Les mecs me comprendront.
Faut t’il que la panique ait été grande chez cette femme pour qu’elle me confit ainsi ses secrets les plus intimes !
C’est avec une infinie tendresse (et prudence…y’a quand même vipère sous roche. Vous saisissez le symbole ?) que je retire pièce par pièce le contenu du sac.
Je passe sur les maudites clopes, briquet et autres ingrédients à cancer, le porte clé « Ferrari » de la Twingo et les divers papiers parfumés d’espoir- mélancolique-midinette.
Mais il y a cette boule blanche en soie ou simili, froissée, légère, un petit pli qui cache un cœur de dentelle, une brise d’émotion qu’ avec tendresse je dépose sur l’herbe…
Deux, trois souries blanches en vrac (est ce elles qui ont attiré le reptile ?)
Une étoffe satinée, soutien gorge endormi au fond du sac.
Mais, là, méfiance. J’arrive au terme de la liste à la Prévert. Je suis au fond du sac.
J’ai repéré une lanière, jolie, fine, dentelée. Je plonge lentement la main au fond du sac et me saisi de la bretelle…Jamais je n’ai eu autant d’émotion en manipulant ce type d’accessoire !
Lentement j’extrais le soutien gorge…Elle est là. Effectivement lovée dans le fond du sac. Elle est étrangement petite et malgré le mauvais regard qu’elle me lance, je la trouve fragile. J’ai déjà été mordu par deux fois par des vipères, mais là, je ne la crains pas.
Le soustif à rejoint le trousseau éparpillé dans l’herbe. Je referme lentement le sac et me dirige vers la haie voisine.
Là je retourne le sac, le secoue. La vipère tombe dans l’herbe et trois secondes après elle a disparu.
Je retourne vers les jeunes femmes qui se sont rapprochées. L’une récupère ses affaires. Je lui tends son sac. Pas un mot.
Juste, alors que je m’éloigne j’entends derrière moi « t’as vu…il la même pas tuée, ce con »
Je ne me suis pas arrêté à ça. Simplement, ce quelle n’a pas su la nana, c’est qu’en une seconde, elle a effacé tout le charme et les émotions éprouvés quelques minutes plus tôt, au cours d’un rare voyage au pays des femmes.
Son soustif, lingerie fine, petits papier écrit et parfumés mystérieux n’étaient plus que ce qu’ils étaient. De vulgaires fringues et accessoires de nana.
Henri- Membre
- Nombre de messages : 594
Age : 74
Points : 6316
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: chronique 3 de la pistache
C'est a se demander qui des deux était really la vipère!!
Nicole- Membre actif
- Nombre de messages : 1240
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Points : 6574
Date d'inscription : 13/04/2007
Re: chronique 3 de la pistache
Je hais les humains (une fois sur deux)
Raoul- Membre trop actif
- Nombre de messages : 2925
Points : 7144
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: chronique 3 de la pistache
C'est si bien raconté que l'on en redemande encore
Pour les enfants rassures nous ils ne sont restaient au fond de la piscine ces petits cachotiers?
Pour les enfants rassures nous ils ne sont restaient au fond de la piscine ces petits cachotiers?
baboulaa- Membre trop actif
- Nombre de messages : 4636
Age : 124
Points : 8542
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: chronique 3 de la pistache
les histoires de femmes et de serpent c'est presque aussi vieux que le monde,je préfère et de loin la tienne henri
kaïou- Membre trop actif
- Nombre de messages : 6431
Age : 73
Points : 9627
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: chronique 3 de la pistache
ton histoire est tres belle et captivante c'est dommage quelle se termine ainsi.a demain pour 1 autre qui sera j'en suis sur aussi croustillante.
Invité- Invité
Re: chronique 3 de la pistache
Dommage pour la fin. Comme quoi une très jolie fille peut aussi être une sacrée conne.Et comme quoi, il y a encore beaucoup à faire en matière d'apprentissage des beautés et des intérêts de notre mère nature. Cette pauvre petite bestiole une fois découverte, au final, était peut-être la plus effrayée de tous.
Invité- Invité
Re: chronique 3 de la pistache
Depuis tout à l'heure je pense à ton "aventure" Henri, et décidemment, je trouve que tu es très gentil. Si j'avais été toi, ces gamines auraient eu droit à une leçon de sciences naturelles dans les grandes largeurs. Je ne les aurait pas lâchées comme ça. Mais peut-être parce que je suis une femme...
Invité- Invité
Re: chronique 3 de la pistache
Oui...je suis gentil et surtout fataliste.
Henri- Membre
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Points : 6316
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: chronique 3 de la pistache
Tu as de la chance que ce ne fut pas baboulaa qui t'appele au secours pour la vipère, imagines dans sa sacoche, un vieux slip kangourou ayant bien servi, un marcel tout troué, et un paire de chaussettes fromagées !! Sur que la vipère n'aurait pas voulu partir !!
Invité- Invité
Re: chronique 3 de la pistache
Baboulaa lui manger vipère , faire sauter les filles (dans la poële) et mettre laie suitée à la broche
baboulaa- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: chronique 3 de la pistache
OI!como aquo la laie suitée,je te laisse la vipère bab mais je veux bien sauter les filles
kaïou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: chronique 3 de la pistache
Baboola, les bans d'Epinoches se portent bien. Ils sont indestructibles! Rien ne peut les distaires de leurs jeux. Le soir pour les sortir de l'eau je suis obligé de brancher l'électricité ou de lacher quelques Piranas...
Henri- Membre
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Date d'inscription : 14/02/2007
Re: chronique 3 de la pistache
...et si cela avait été Baboola, croyez bien que vous auriez déja les photos!
Henri- Membre
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Age : 74
Points : 6316
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: chronique 3 de la pistache
Encore une histoire pleine de charme et de tendresse... Mais j'aime quand-même la fin, avec son côté dentelle et poésie un peu mélancolique.
Albanie- Invité
Re: chronique 3 de la pistache
Très Jolie histoire Henri. Un vrai plaisir de te lire... et, tu as du talent !
Invité- Invité
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