Th. Meyssan, le 11 septembre ...
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
61. L’omission de la déclaration contenue dans le Projet pour un Nouveau Siècle Américain que « le besoin pour une présence américaine forte dans le Golfe dépasse le sujet du régime de Saddam Hussein » (133-34).
62. L’affirmation que le protocole de la FAA (Federal Aviation Agency) au sujet du 11 Septembre requérait le long processus de passer par plusieurs étapes dans la chaîne de commandement, même si le Rapport Officiel [de la Commission] cite des preuves du contraire (158).
63. L’affirmation que ces jours-là, seules deux bases de l’US Air Force dans le secteur Nord- Est du NORAD (North American Aerospace Defense Command pour Centre de Commandement de la Défense de l’Aérospatial de l’Amérique du Nord) conservaient des chasseurs en alerte et qu’en particulier il n’y avait pas d’avions de combat en alerte à McGuire ou à Andrews (159-162).
64. L’omission du fait que la base Andrews de l’US Air Force convervait plusieurs avions de chasse en alerte de façon permanente (162-64).
65. L’acceptation de la double affirmation que le Colonel Marr du NEADS (North East Air Defense Sector) devait téléphoner à un supérieur pour obtenir la permission d’envoyer des chasseurs depuis [la base] d’Otis et que cet appel nécessita huit minutes (165-66).
66. L’approbation de l’affirmation que la perte du signal du transpondeur d’un avion rend virtuellement impossible sa localisation par for par les radars de l’armée américaine (166- 67).
67. L’affirmation que l’interception de Stewart Payne n’a pas montré que le temps de réponse du NORAD au vol AA11 fut extraordinairement lent (167-69).
68. L’affirmation que les chasseurs de la base d’Otis restèrent cloués au sol sept minutes après qu’ils en eurent reçu l’ordre parce qu’ils ne savaient pas où aller (174-75).
69. L’affirmation que l’armée américaine n’était pas informée du détournement du vol UA175 avant 9h03, moment exact où il percutait la tour Sud du WTC (181-82).
70. L’omission de toute explication sur (a) la raison pour laquelle un rapport antérieur du NORAD, selon lequel la FAA avait notifiée les militaires du détournement du vol UA175 à 8h43, était maintenant considéré comme faux et (b) comment ce rapport, s’il était faux, a pu être publié et ensuite laissé non corrigé pendant près de trois ans (182).
62. L’affirmation que le protocole de la FAA (Federal Aviation Agency) au sujet du 11 Septembre requérait le long processus de passer par plusieurs étapes dans la chaîne de commandement, même si le Rapport Officiel [de la Commission] cite des preuves du contraire (158).
63. L’affirmation que ces jours-là, seules deux bases de l’US Air Force dans le secteur Nord- Est du NORAD (North American Aerospace Defense Command pour Centre de Commandement de la Défense de l’Aérospatial de l’Amérique du Nord) conservaient des chasseurs en alerte et qu’en particulier il n’y avait pas d’avions de combat en alerte à McGuire ou à Andrews (159-162).
64. L’omission du fait que la base Andrews de l’US Air Force convervait plusieurs avions de chasse en alerte de façon permanente (162-64).
65. L’acceptation de la double affirmation que le Colonel Marr du NEADS (North East Air Defense Sector) devait téléphoner à un supérieur pour obtenir la permission d’envoyer des chasseurs depuis [la base] d’Otis et que cet appel nécessita huit minutes (165-66).
66. L’approbation de l’affirmation que la perte du signal du transpondeur d’un avion rend virtuellement impossible sa localisation par for par les radars de l’armée américaine (166- 67).
67. L’affirmation que l’interception de Stewart Payne n’a pas montré que le temps de réponse du NORAD au vol AA11 fut extraordinairement lent (167-69).
68. L’affirmation que les chasseurs de la base d’Otis restèrent cloués au sol sept minutes après qu’ils en eurent reçu l’ordre parce qu’ils ne savaient pas où aller (174-75).
69. L’affirmation que l’armée américaine n’était pas informée du détournement du vol UA175 avant 9h03, moment exact où il percutait la tour Sud du WTC (181-82).
70. L’omission de toute explication sur (a) la raison pour laquelle un rapport antérieur du NORAD, selon lequel la FAA avait notifiée les militaires du détournement du vol UA175 à 8h43, était maintenant considéré comme faux et (b) comment ce rapport, s’il était faux, a pu être publié et ensuite laissé non corrigé pendant près de trois ans (182).
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
On te laisse finir babou, on en discutera après !
Piboule- Faites la taire !
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
71. L’affirmation que la FAA n’a installé de téléconférence qu’à partir de 9h20 ce matin-là (183).
72. L’omission du fait qu’un mémo de Laura Brown de la FAA affirme que la téléconférence fut établie à environ 8h50 et qu’elle porta notamment sur le détournement du vol UA175 (183-84, 186).
73. L’affirmation que la téléconférence de la NMCC, (le Centre National de Commandement Militaire ou National Military Command Center) ne débuta pas avant 9h29 (186-88).
74. L’omission, dans l’affirmation de la Commission que le vol AA77 n’a pas dévié de sa course avant 8h54, du fait que des rapports précédents avaient annoncé 8h46 (189-90). 75. L’échec à mentionner que l’annonce du crash d’un jet dans le Kentucky, à peu près au moment où le vol AA77 disparaissait du radar de la FAA, fut prise suffisamment au sérieux par les responsables de la FAA et de l’unité du contre-terrorisme du FBI pour être relayée à la Maison-Blanche (190).
76. L’affirmation que le vol AA77 vola près de 40 minutes dans l’espace aérien américain en direction de Washington sans être détecté par les radars des militaires (191-92).
77. L’échec à expliquer, si le précédent rapport du NORAD selon lequel il fut notifié du vol AA77 à 9h24 était « incorrect », comment ce rapport erroné a pu voir le jour, c’est-à-dire, de savoir si les responsables du NORAD ont menti ou furent « embrouillés » pendant près de trois ans (192-93).
78. L’affirmation que les avions de combats de Langley, dont le NORAD avait tout d’abord dit qu’ils furent dépêchés pour intercepter le vol AA77, furent réellement déployés en réponse à un rapport erroné de la part d’un contrôleur (non-identifié) de la FAA à 9h21 que le vol AA11 était toujours en l’air et se dirigeait vers Washington (193-99).
79. L’affirmation que les militaires ne furent pas contactés par la FAA à propos du probable détournement du vol AA77 avant que le Pentagone soit touché (204-12).
80. L’affirmation que Jane Garvey ne s’est pas jointe à la vidéoconférence de Richard Clarke avant 9h40, c’est-à-dire après que le Pentagone soit percuté (210).
72. L’omission du fait qu’un mémo de Laura Brown de la FAA affirme que la téléconférence fut établie à environ 8h50 et qu’elle porta notamment sur le détournement du vol UA175 (183-84, 186).
73. L’affirmation que la téléconférence de la NMCC, (le Centre National de Commandement Militaire ou National Military Command Center) ne débuta pas avant 9h29 (186-88).
74. L’omission, dans l’affirmation de la Commission que le vol AA77 n’a pas dévié de sa course avant 8h54, du fait que des rapports précédents avaient annoncé 8h46 (189-90). 75. L’échec à mentionner que l’annonce du crash d’un jet dans le Kentucky, à peu près au moment où le vol AA77 disparaissait du radar de la FAA, fut prise suffisamment au sérieux par les responsables de la FAA et de l’unité du contre-terrorisme du FBI pour être relayée à la Maison-Blanche (190).
76. L’affirmation que le vol AA77 vola près de 40 minutes dans l’espace aérien américain en direction de Washington sans être détecté par les radars des militaires (191-92).
77. L’échec à expliquer, si le précédent rapport du NORAD selon lequel il fut notifié du vol AA77 à 9h24 était « incorrect », comment ce rapport erroné a pu voir le jour, c’est-à-dire, de savoir si les responsables du NORAD ont menti ou furent « embrouillés » pendant près de trois ans (192-93).
78. L’affirmation que les avions de combats de Langley, dont le NORAD avait tout d’abord dit qu’ils furent dépêchés pour intercepter le vol AA77, furent réellement déployés en réponse à un rapport erroné de la part d’un contrôleur (non-identifié) de la FAA à 9h21 que le vol AA11 était toujours en l’air et se dirigeait vers Washington (193-99).
79. L’affirmation que les militaires ne furent pas contactés par la FAA à propos du probable détournement du vol AA77 avant que le Pentagone soit touché (204-12).
80. L’affirmation que Jane Garvey ne s’est pas jointe à la vidéoconférence de Richard Clarke avant 9h40, c’est-à-dire après que le Pentagone soit percuté (210).
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81. L’affirmation qu’aucune des téléconférences ne parvint à coordonner la FAA et les réponses des militaires aux détournements parce « qu’aucune [d’elles] incluait les bons responsables au sein de la FAA et du Ministère de la Défense », bien que Richard Clarke dise que sa vidéoconférence incluait la Directrice de la FAA Jane Garvey comme le Ministre de la Défense Rumsfeld et le Général Richard Myers, le Chef des Forces Armées par intérim (211).
82. L’affirmation de la Commission qu’elle ne savait pas qui, au sein du Ministère de la Défense, participa à la vidéoconférence avec Richard Clarke alors que Clarke affirme dans son livre qu’il s’agissait de Donald Rumsfeld et du Général Myers (211-212). 83. L’approbation de l’affirmation du Général Myers qu’il se trouvait sur Capitol Hill pendant les attaques, sans mentionner le compte-rendu contradictoire de Richard Clarke, selon lequel Myers était au Pentagone et participait à la vidéoconférence avec Clarke (213-17).
84. L’échec à mentionner la contradiction entre le témoignage de Clarke au sujet de l’emploi du temps de Rumsfeld ce matin-là et les propres déclarations de Rumsfeld (217-19).
85. L’omission du témoignage du Ministre des Transports Norman Mineta, donné à la Commission elle-même, que le Vice-Président Cheney et les autres [personnes présentes] dans l’abri souterrain étaient avertis à 9h26 qu’un avion s’approchait du Pentagone (220).
86. L’affirmation que les responsables du Pentagone ne savaient rien d’un avion s’approchant d’eux avant 9h32, 9h34, ou 9h36, et dans tous les cas seulement quelques minutes avant que le bâtiment soit touché (223).
87. L’acceptation de deux versions contradictoires au sujet de l’appareil qui percuta le Pentagone : une qui relate l’exécution d’une spirale à 330 degrés vers le bas (un « piqué à grande vitesse ») et une autre dans laquelle il n’est pas fait mention de cette manoeuvre (222-23).
88. L’affirmation que les avions de chasse de Langley, qui reçurent soit-disant l’ordre de décoller rapidement pour protéger Washington contre le « vol fantôme AA11 » n’étaient nulle part près de Washington parce qu’ils furent envoyés vers l’océan par erreur (223-24).
89. L’omission de toutes les preuves suggérant que ce qui frappa le Pentagone n’était pas le vol AA77 (224-25).
90. L’affirmation que les militaires ne furent pas informés par la FAA du détournement du vol UA93 avant qu’il ne s’écrase (227-29, 232, 253).
82. L’affirmation de la Commission qu’elle ne savait pas qui, au sein du Ministère de la Défense, participa à la vidéoconférence avec Richard Clarke alors que Clarke affirme dans son livre qu’il s’agissait de Donald Rumsfeld et du Général Myers (211-212). 83. L’approbation de l’affirmation du Général Myers qu’il se trouvait sur Capitol Hill pendant les attaques, sans mentionner le compte-rendu contradictoire de Richard Clarke, selon lequel Myers était au Pentagone et participait à la vidéoconférence avec Clarke (213-17).
84. L’échec à mentionner la contradiction entre le témoignage de Clarke au sujet de l’emploi du temps de Rumsfeld ce matin-là et les propres déclarations de Rumsfeld (217-19).
85. L’omission du témoignage du Ministre des Transports Norman Mineta, donné à la Commission elle-même, que le Vice-Président Cheney et les autres [personnes présentes] dans l’abri souterrain étaient avertis à 9h26 qu’un avion s’approchait du Pentagone (220).
86. L’affirmation que les responsables du Pentagone ne savaient rien d’un avion s’approchant d’eux avant 9h32, 9h34, ou 9h36, et dans tous les cas seulement quelques minutes avant que le bâtiment soit touché (223).
87. L’acceptation de deux versions contradictoires au sujet de l’appareil qui percuta le Pentagone : une qui relate l’exécution d’une spirale à 330 degrés vers le bas (un « piqué à grande vitesse ») et une autre dans laquelle il n’est pas fait mention de cette manoeuvre (222-23).
88. L’affirmation que les avions de chasse de Langley, qui reçurent soit-disant l’ordre de décoller rapidement pour protéger Washington contre le « vol fantôme AA11 » n’étaient nulle part près de Washington parce qu’ils furent envoyés vers l’océan par erreur (223-24).
89. L’omission de toutes les preuves suggérant que ce qui frappa le Pentagone n’était pas le vol AA77 (224-25).
90. L’affirmation que les militaires ne furent pas informés par la FAA du détournement du vol UA93 avant qu’il ne s’écrase (227-29, 232, 253).
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
91. La double affirmation que le NMCC n’a pas contrôlé la conférence initiée par la FAA et donc fut incapable de connecter la FAA à la téléconférence initiée par le NMCC (230-31).
92. L’omission du fait que les Services Secrets sont capables de savoir tout ce que sait la FAA (233).
93. L’omission de toute enquête sur les raisons pour lesquelles le NMCC lança sa propre téléconférence, si, comme Laura Brown de la FAA l’a dit, cela n’est pas le protocole standard (234).
94. L’omission de toute enquête sur les raisons pour lesquelles le Général Montague Winfield fut non seulement remplacé par un « bleu » (a rookie), le Capitaine Leidig, en tant que Directeur des Opérations du NMCC mais encore l’a laissé au commandement quand il fut clair que le Pentagone était confronté à une crise sans précédent (235-36).
95. L’affirmation que la FAA notifia (de façon erronée) les Services Secrets entre 10h10 et 10h15 que le vol UA93 était encore dans le ciel et se dirigeait vers Washington (237).
96. L’affirmation que le Vice-Président Cheney ne donna l’autorisation de tir qu’après 10h10 (plusieurs minutes après que le vol UA93 se fut écrasé) et que cette autorisation ne fut pas transmise à l’armée US avant 10h31 (237-41).
97. L’omission de toutes les preuves indiquant que le vol UA93 fut abattu par un avion militaire (238-39, 252-53).
98. L’affirmation que [le Tsar du Contre-Terrorisme] Richard Clarke ne reçut la demande d’autorisation de tir qu’à 10h25 (240).
99. L’omission du propre témoignage de Clarke, qui suggère qu’il reçut cette demande d’autorisation de tir vers 9h50 (240).
100. L’affirmation que Cheney ne gagna l’abri souterrain du PEOC [ou CPOU pour Centre Présidentiel d’Opérations d’Urgence]) qu’à 9h58 (241-44).
92. L’omission du fait que les Services Secrets sont capables de savoir tout ce que sait la FAA (233).
93. L’omission de toute enquête sur les raisons pour lesquelles le NMCC lança sa propre téléconférence, si, comme Laura Brown de la FAA l’a dit, cela n’est pas le protocole standard (234).
94. L’omission de toute enquête sur les raisons pour lesquelles le Général Montague Winfield fut non seulement remplacé par un « bleu » (a rookie), le Capitaine Leidig, en tant que Directeur des Opérations du NMCC mais encore l’a laissé au commandement quand il fut clair que le Pentagone était confronté à une crise sans précédent (235-36).
95. L’affirmation que la FAA notifia (de façon erronée) les Services Secrets entre 10h10 et 10h15 que le vol UA93 était encore dans le ciel et se dirigeait vers Washington (237).
96. L’affirmation que le Vice-Président Cheney ne donna l’autorisation de tir qu’après 10h10 (plusieurs minutes après que le vol UA93 se fut écrasé) et que cette autorisation ne fut pas transmise à l’armée US avant 10h31 (237-41).
97. L’omission de toutes les preuves indiquant que le vol UA93 fut abattu par un avion militaire (238-39, 252-53).
98. L’affirmation que [le Tsar du Contre-Terrorisme] Richard Clarke ne reçut la demande d’autorisation de tir qu’à 10h25 (240).
99. L’omission du propre témoignage de Clarke, qui suggère qu’il reçut cette demande d’autorisation de tir vers 9h50 (240).
100. L’affirmation que Cheney ne gagna l’abri souterrain du PEOC [ou CPOU pour Centre Présidentiel d’Opérations d’Urgence]) qu’à 9h58 (241-44).
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
101. L’omission de multiples témoignages, dont celui de Norman Mineta [le Ministre des Transports] à la Commission elle-même, que [le Vice-Président] Cheney se trouvait dans le CPOU avant 9h20 (241-44).
102. L’affirmation que l’autorisation d’abattre un avion civil devait être donnée par le Président (245).
103. L’omission de rapports que le Colonel Marr donna l’ordre d’abattre le vol UA93 et que le Général Winfield indiqua que lui et d’autres [officiers] au NMCC s’attendaient à ce qu’un chasseur atteigne le vol UA93 (252).
104. L’omission de rapports indiquant qu’il y avait deux avions de chasse dans le ciel à quelques kilomètres de New York et trois à seulement 320 kilomètres de Washington (251).
105. L’omission du fait qu’il existait au moins six bases militaires avec des chasseurs en état d’alerte dans la région Nord-Est des États-Unis (257-58).
106. L’approbation de l’affirmation du Général Myers que le NORAD avait défini sa mission en termes de défense seulement contre des menaces dirigées [vers les Etats-Unis] depuis l’étranger (258-62).
107. L’approbation de l’affirmation du Général Myers que le NORAD n’avait pas envisagé la possibilité que des terroristes pourraient utiliser des avions de ligne détournés comme des missiles (262-63).
108. L’échec de mettre en perspective la signification du fait, présenté dans le Rapport lui-même, ou de mentionner d’autres faits prouvant que le NORAD avait effectivement envisagé la menace posée par des avions de ligne détournés d’être utilisés comme des missiles (264- 67).
109. L’échec de sonder les implications de la question de savoir comment les manoeuvres militaires (« war games ») programmées ce jour-là purent influer sur l’échec des militaires à intercepter les avions de ligne détournés (268-69).
110. L’échec de discuter la pertinence possible de l’Opération Northwoods avec les attaques du 11 Septembre (269-71).
111. L’affirmation (présentée pour expliquer pourquoi les militaires n’obtinrent pas l’information au sujet des avions détournés à temps pour les intercepter) que le personnel de la FAA inexplicablement faillit à suivre les procédures standards quelques 16 fois (155-56, 157, 179, 180, 181, 190, 191, 193, 194, 200, 202-03, 227, 237, 272-75).
112. L’échec de mentionner que l’indépendance proclamée de la Commission fut fatalement compromise par le fait que Philip Zelikow, son directeur exécutif, était virtuellement un membre de l’Administration Bush (7-9, 11-12, 282-84). (ndt : un proche collaborateur de Mme. Condoleeza Rice)
113. L’échec de mentionner que la Maison-Blanche chercha d’abord à empêcher la création de la Commission [Officielle d’Enquête sur les Attaques Terroristes du 11 Septembre], puis plaça de nombreux obstacles sur sa route, comme le fait de lui accorder un budget extrêmement restreint (283-85). (ndt : estimé à environ 15 millions de dollars, quand le film de fiction « Vol 93 » de Paul Greengrass en a coûté 18, et « World Trade Centre » d’Oliver Stone 4 FOIS PLUS soit 60 millions de dollars ; concernant le premier point, il a fallu attendre 441 jours pour que cette Commission soit créée et M. Bush proposa que M. Kissinger en soit le président…avant de se rétracter sous les critiques virulentes de l’opinion publique.)
114. L’échec de mentionner que le Président de la Commission, la plupart des autres Commissionnaires, et qu’au moins la moitié du personnel avait de sérieux conflits d’intérêt (285-90, 292-95).
115. L’échec de la Commission, qui se vantait que la présentation de son rapport final s’était faite « sans dissension », de mentionner que cela n’avait été possible que parce que Max Cleland, le Commissionnaire le plus critique à l’encontre de la Maison-Blanche qui jura « qu’il ne serait pas complice d’un traitement partial des informations » dut démissionner pour accepter un poste à la Banque Export-Import, et que la Maison-Blanche transmit sa nomination seulement après qu’il soit devenu très direct dans ses critiques (290-291).
102. L’affirmation que l’autorisation d’abattre un avion civil devait être donnée par le Président (245).
103. L’omission de rapports que le Colonel Marr donna l’ordre d’abattre le vol UA93 et que le Général Winfield indiqua que lui et d’autres [officiers] au NMCC s’attendaient à ce qu’un chasseur atteigne le vol UA93 (252).
104. L’omission de rapports indiquant qu’il y avait deux avions de chasse dans le ciel à quelques kilomètres de New York et trois à seulement 320 kilomètres de Washington (251).
105. L’omission du fait qu’il existait au moins six bases militaires avec des chasseurs en état d’alerte dans la région Nord-Est des États-Unis (257-58).
106. L’approbation de l’affirmation du Général Myers que le NORAD avait défini sa mission en termes de défense seulement contre des menaces dirigées [vers les Etats-Unis] depuis l’étranger (258-62).
107. L’approbation de l’affirmation du Général Myers que le NORAD n’avait pas envisagé la possibilité que des terroristes pourraient utiliser des avions de ligne détournés comme des missiles (262-63).
108. L’échec de mettre en perspective la signification du fait, présenté dans le Rapport lui-même, ou de mentionner d’autres faits prouvant que le NORAD avait effectivement envisagé la menace posée par des avions de ligne détournés d’être utilisés comme des missiles (264- 67).
109. L’échec de sonder les implications de la question de savoir comment les manoeuvres militaires (« war games ») programmées ce jour-là purent influer sur l’échec des militaires à intercepter les avions de ligne détournés (268-69).
110. L’échec de discuter la pertinence possible de l’Opération Northwoods avec les attaques du 11 Septembre (269-71).
111. L’affirmation (présentée pour expliquer pourquoi les militaires n’obtinrent pas l’information au sujet des avions détournés à temps pour les intercepter) que le personnel de la FAA inexplicablement faillit à suivre les procédures standards quelques 16 fois (155-56, 157, 179, 180, 181, 190, 191, 193, 194, 200, 202-03, 227, 237, 272-75).
112. L’échec de mentionner que l’indépendance proclamée de la Commission fut fatalement compromise par le fait que Philip Zelikow, son directeur exécutif, était virtuellement un membre de l’Administration Bush (7-9, 11-12, 282-84). (ndt : un proche collaborateur de Mme. Condoleeza Rice)
113. L’échec de mentionner que la Maison-Blanche chercha d’abord à empêcher la création de la Commission [Officielle d’Enquête sur les Attaques Terroristes du 11 Septembre], puis plaça de nombreux obstacles sur sa route, comme le fait de lui accorder un budget extrêmement restreint (283-85). (ndt : estimé à environ 15 millions de dollars, quand le film de fiction « Vol 93 » de Paul Greengrass en a coûté 18, et « World Trade Centre » d’Oliver Stone 4 FOIS PLUS soit 60 millions de dollars ; concernant le premier point, il a fallu attendre 441 jours pour que cette Commission soit créée et M. Bush proposa que M. Kissinger en soit le président…avant de se rétracter sous les critiques virulentes de l’opinion publique.)
114. L’échec de mentionner que le Président de la Commission, la plupart des autres Commissionnaires, et qu’au moins la moitié du personnel avait de sérieux conflits d’intérêt (285-90, 292-95).
115. L’échec de la Commission, qui se vantait que la présentation de son rapport final s’était faite « sans dissension », de mentionner que cela n’avait été possible que parce que Max Cleland, le Commissionnaire le plus critique à l’encontre de la Maison-Blanche qui jura « qu’il ne serait pas complice d’un traitement partial des informations » dut démissionner pour accepter un poste à la Banque Export-Import, et que la Maison-Blanche transmit sa nomination seulement après qu’il soit devenu très direct dans ses critiques (290-291).
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
Je terminerai en précisant que j’ai conclu mon étude de ce que je suis venu à appeler « le rapport de Kean-Zelikow » en écrivant ceci : Au final, le Rapport de la Commission d’enquête sur le 11 septembre, loin de chasser mes soupçons sur une complicité officielle ne servit qu’à les confirmer. Pourquoi les responsables chargés de la rédaction de ce rapport final s’engageraient dans une telle entreprise de supercherie, si ce n’était pour tenter de couvrir de très grands crimes ? (291).
David Ray Griffin
David Ray Griffin, éminent universitaire maintenant à la retraite, a enseigné la philosophie des religions à la prestigieuse université de Claremont en Californie. Au cours de sa carrière, il a publié une trentaine de livres, dont le récent 9/11 and American Empire : Intellectuals Speak Out, en collaboration avec Peter Dale Scott (Olive Branch, Northampton, Massachussets, 2006). Il vient de terminer Debunking 9/11 Debunking : An Answer to Popular Mechanics and Other Defenders of the Official Conspiracy Theory qui sera publié en Septembre 2007 aux Editions Demi-Lune, sous le titre 11 Septembre : la faillite des média
David Ray Griffin
David Ray Griffin, éminent universitaire maintenant à la retraite, a enseigné la philosophie des religions à la prestigieuse université de Claremont en Californie. Au cours de sa carrière, il a publié une trentaine de livres, dont le récent 9/11 and American Empire : Intellectuals Speak Out, en collaboration avec Peter Dale Scott (Olive Branch, Northampton, Massachussets, 2006). Il vient de terminer Debunking 9/11 Debunking : An Answer to Popular Mechanics and Other Defenders of the Official Conspiracy Theory qui sera publié en Septembre 2007 aux Editions Demi-Lune, sous le titre 11 Septembre : la faillite des média
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
Surcouf a écrit:Raoul a écrit: Meyssan c'est aussi le World Trade Center et le Pentagone attaqués par les américains eux même. Un adepte de la théorie du complot ou un formidable dénicheur de la vérité ?
http://stj911.org/events.html
Je ne sais pas si l'enquète de Meyssan est irrépéprochable, mais il n'est pas le seul à fouiller, et les données pour le moins troublantes sont nombreuses à ce sujet.
ces 115 quetions du professeur David GRIFFIN éclaireront elles vos réflexion?
Bonne lecture et bons maux de tête
baboulaa- Membre trop actif
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
j'en ai encore sur ce sujet......
mais ne les livrerai que sous la torture
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baboulaa- Membre trop actif
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
Raoul a écrit:C'est séduisant, mais je n'arrive pas à croire qu'on peut cacher l'organisation interne nécessaire à ce genre de plan.
tu sais chez les ricains tout est possible...
baboulaa- Membre trop actif
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
mon cher baboula,soit tous les forumeurs connaissent les 115 questions et leurs réponses,soit ils en ont rien à secouer;dans les deux cas tu l'as dans l'os tu t'es fais chier pour rien.
kaïou- Membre trop actif
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
Ben il y a la suite aussi le fait qu'ils soient partis en irak chercher des armes de destructions massives virtuelles
J'ai bien ri le soir où l'on annonçait que les ricains les avaient enfin découvertes et que quelques gi étaient pris de malaise, ils se pâmaient devant des fûts de ma boîte, dont l'unique danger est un peu de châtouille !
J'ai bien ri le soir où l'on annonçait que les ricains les avaient enfin découvertes et que quelques gi étaient pris de malaise, ils se pâmaient devant des fûts de ma boîte, dont l'unique danger est un peu de châtouille !
Piboule- Faites la taire !
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
J'ai bien ri le soir où l'on annonçait que les ricains les avaient enfin découvertes et que quelques GI étaient pris de malaise, ils se pâmaient devant des fûts de ma boîte, dont l'unique danger est un peu de chatouille !
Tiens donc vous voilà Renée dans le paradoxe, celui de l'actionnariat & de la fourniture de vos ennemis mortels (les ricains), vous fournissez pas les gourdes pour les Kamikazes ?
Saurez-vous discerner... ?
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
kaïou a écrit:mon cher baboula,soit tous les forumeurs connaissent les 115 questions et leurs réponses,soit ils en ont rien à secouer;dans les deux cas tu l'as dans l'os tu t'es fais chier pour rien.
tu as raison ils préfèrent la soupe ou affirmer ce qu'ils croient connaitre.
Tant pis cela m'apprendra à fermer ma gueule
baboulaa- Membre trop actif
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
Et en plus baboulaa on t'attendait pour continuer. Ce drame a été affreux trois mille personnes emportées ! Si thierry Meyssan et d'autres disent des conneries ils devraient être punis très sévèrement, le fait qu'ils laissent pisser semble aller dans le sens que tout n'est pas si simple !
Piboule- Faites la taire !
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
cilaos a écrit:moi j'attend la suite
Qu'elle suite??
cela ne peut être que la version exacte des faits mais cela ne me parait pas etre pour demain
baboulaa- Membre trop actif
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
moi je croyais que t'avais d'autres contradictions dans
cette busherie .
cette busherie .
Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
j'ai annoncé 115 tu as tes 115 mon tam-tam il a tenu le coup...cilaos a écrit:moi je croyais que t'avais d'autres contradictions dans
cette busherie .
sont pas de moi sont celles de mon grand sorcier
baboulaa- Membre trop actif
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Le tollé de JM Bigart
Le "comique" Jean-Marie Bigart vient de faire passer un vent d'inquisition dans les médias. Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il a dit, loin de la. Ceci étant, cette histoire révèle qu'il y a ceux qui pensent bien, et les autres. Ignares victimes ou adeptes consentants de la théorie du complot, malgré la liberté de pensée et d'expression qui ont (encore ?) cours en France, quand on émet un avis différent, les juges de la pensée vous tombent sur le rable dans les minutes qui suivent, et mieux vaut alors se repentir rapidos.
Pourtant, pourtant, les Usa, ce n'est pas ce pays ou un président a étè assassiné par une balle unique qui a d'abord traversé la tête d'un gouverneur passager avant d'une voiture, a pris un virage à droite puis à gauche avant d'emporter le crane de JFK qui lui était assis à l'arrière ? C'est pas ce pays ou les témoins qui affirmaient avoir vu ou entendu d'autres tirs sont morts dans des circonstances troubles ? C'est pas dans ce pays que Jack Ruby a pu plomber LH Oswald au milieu de 50 agents FBI CIA et autres flics ? C'est pas la bas que que le vice-président prétait déjà serment alors que JKF n'était pas encore mort ? C'est pas la bas que la thèse officielle relève du grand-guignol et que les commissions d'enquête sérieuses restent ignorées ?
Cette avalanche de réquisitoires haineux, pédants et tutti quanti contre ceux qui émettent des doutes est assez chiant !
Pourtant, pourtant, les Usa, ce n'est pas ce pays ou un président a étè assassiné par une balle unique qui a d'abord traversé la tête d'un gouverneur passager avant d'une voiture, a pris un virage à droite puis à gauche avant d'emporter le crane de JFK qui lui était assis à l'arrière ? C'est pas ce pays ou les témoins qui affirmaient avoir vu ou entendu d'autres tirs sont morts dans des circonstances troubles ? C'est pas dans ce pays que Jack Ruby a pu plomber LH Oswald au milieu de 50 agents FBI CIA et autres flics ? C'est pas la bas que que le vice-président prétait déjà serment alors que JKF n'était pas encore mort ? C'est pas la bas que la thèse officielle relève du grand-guignol et que les commissions d'enquête sérieuses restent ignorées ?
Cette avalanche de réquisitoires haineux, pédants et tutti quanti contre ceux qui émettent des doutes est assez chiant !
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
Faut-dire que ce genre de processus aboutissent qu'au bout d'un très petit moment, personne n'arrive plus à distinguer l'important du négligeable, l'essentiel de l'accessoire, etc..
Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
Et oui, douter de la façon sont tombées les tours et
l'intelligencia vous traite de suite d'antisémites ...
ou comment couper court à toute discussion ...
l'intelligencia vous traite de suite d'antisémites ...
ou comment couper court à toute discussion ...
Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
La théorie du complot est une rumeur.
par Liliane Bourdin (extraits) source : Agoravox
Je ne veux pas dire qu’il n’existe pas de complots : il y a toujours eu des personnages de l’Histoire qui se sont unis dans l’ombre pour parvenir à avoir un pouvoir sur les événements à l’insu d’autrui. Et je ne vois aucun élément permettant d’affirmer que notre époque, qui ne brille pas par un sens moral exacerbé, ni par un sens du bien commun particulièrement partagé par les dirigeants de nos pays soi-disant civilisés, soit indemne de ce phénomène. Lequel phénomène est aussi ancien que l’histoire de la domination d’un groupe par un mammifère gagnant sa place à coup de griffes ou de cornes, justifiant par là la tentative de putsch d’autres mammifères moins chanceux.
Donc, il est très possible, et pour moi certain, qu’il existe des complots. J’emploie ce terme au pluriel. Et au sens large. Alors que, dans la formule de titre, celle que l’on entend dès que l’on suppose une volonté délibérée d’arriver à des fins que la dispersion et le caractère limité des actions dissimulent mal, on parle DU complot. L’emploi du singulier va ridiculiser celui qui évoque une intentionnalité cachée.
La rumeur, c’est qu’il existerait une théorie unique du complot. C’est, en quelque sorte, une rumeur, parce que c’est la répétition d’une affirmation fausse devenant vraie aux yeux du plus grand nombre du simple fait de la répétition. Cette rumeur suggère, non qu’il existe un complot, mais qu’il existe des paranoïaques, ou de doux dingues, partageant le fantasme infondé que les puissants se concertent pour prendre des décisions visant à asservir les populations et à les maintenir dans un état de passivité garante de la stabilité du pouvoir en place.
La rumeur est simple, c’est ce qui lui donne son efficacité « Oh, toi, tu crois à la théorie du complot ! »
C’est assez subtil : accuser l’autre, voire l’accuser de ce que l’on fait soi-même, est une tactique perverse très classique. Tout occupée à tenter de se disculper, la cible de l’attaque n’a plus autant d’énergie pour confronter le pervers à son éventuelle culpabilité. De plus, les manœuvres perverses ou simplement manipulatrices, ne vont pas mettre en exergue l’action de l’autre, mais son être : « Vous dites cela parce que vous êtes un idéaliste éloigné de toute réalité », « Vous réagissez comme cela parce que vous êtes une femme, vous avez vos "nerfs" », « Il faut vraiment être naïf, pour dire des choses pareilles ! » Ce n’est pas l’énoncé qui est critiqué, mais l’énonciateur.
Je considère que l’évocation presque systématique de cette fantasmatique théorie, en réponse à quiconque tente d’avoir une vision générale éventuellement critique de l’évolution en cours de nos sociétés, et de l’ensemble des décisions politiques prises, participe de tous ces phénomènes. Et que cela se propage comme une rumeur.
Paradoxalement, le fait que la formule évoque un seul complot, infériorise l’interlocuteur (qui n’a en général pas parlé de complot, et encore moins, d’un seul complot) en le faisant passer pour un naïf. C’est plutôt fort, comme manipulation : qu’une tentative de compréhension lucide, au-delà de la soupe informative qui nous est servie, soit qualifiée d’une façon qui la taxe de naïveté, me semble relever d’un degré assez élevé de rouerie. Celle-ci ne concerne pas ceux qui propagent la rumeur, mais ceux qui l’initialisent, si tant est qu’ils existent.
De plus, ramener toute hypothèse à la même qualification, disqualifie la réflexion menée. Rien à en dire, rien à en penser : « C’est la "théorie du complot" ». Sous-entendu : « C’est donc faux ».
par Liliane Bourdin (extraits) source : Agoravox
Je ne veux pas dire qu’il n’existe pas de complots : il y a toujours eu des personnages de l’Histoire qui se sont unis dans l’ombre pour parvenir à avoir un pouvoir sur les événements à l’insu d’autrui. Et je ne vois aucun élément permettant d’affirmer que notre époque, qui ne brille pas par un sens moral exacerbé, ni par un sens du bien commun particulièrement partagé par les dirigeants de nos pays soi-disant civilisés, soit indemne de ce phénomène. Lequel phénomène est aussi ancien que l’histoire de la domination d’un groupe par un mammifère gagnant sa place à coup de griffes ou de cornes, justifiant par là la tentative de putsch d’autres mammifères moins chanceux.
Donc, il est très possible, et pour moi certain, qu’il existe des complots. J’emploie ce terme au pluriel. Et au sens large. Alors que, dans la formule de titre, celle que l’on entend dès que l’on suppose une volonté délibérée d’arriver à des fins que la dispersion et le caractère limité des actions dissimulent mal, on parle DU complot. L’emploi du singulier va ridiculiser celui qui évoque une intentionnalité cachée.
La rumeur, c’est qu’il existerait une théorie unique du complot. C’est, en quelque sorte, une rumeur, parce que c’est la répétition d’une affirmation fausse devenant vraie aux yeux du plus grand nombre du simple fait de la répétition. Cette rumeur suggère, non qu’il existe un complot, mais qu’il existe des paranoïaques, ou de doux dingues, partageant le fantasme infondé que les puissants se concertent pour prendre des décisions visant à asservir les populations et à les maintenir dans un état de passivité garante de la stabilité du pouvoir en place.
La rumeur est simple, c’est ce qui lui donne son efficacité « Oh, toi, tu crois à la théorie du complot ! »
C’est assez subtil : accuser l’autre, voire l’accuser de ce que l’on fait soi-même, est une tactique perverse très classique. Tout occupée à tenter de se disculper, la cible de l’attaque n’a plus autant d’énergie pour confronter le pervers à son éventuelle culpabilité. De plus, les manœuvres perverses ou simplement manipulatrices, ne vont pas mettre en exergue l’action de l’autre, mais son être : « Vous dites cela parce que vous êtes un idéaliste éloigné de toute réalité », « Vous réagissez comme cela parce que vous êtes une femme, vous avez vos "nerfs" », « Il faut vraiment être naïf, pour dire des choses pareilles ! » Ce n’est pas l’énoncé qui est critiqué, mais l’énonciateur.
Je considère que l’évocation presque systématique de cette fantasmatique théorie, en réponse à quiconque tente d’avoir une vision générale éventuellement critique de l’évolution en cours de nos sociétés, et de l’ensemble des décisions politiques prises, participe de tous ces phénomènes. Et que cela se propage comme une rumeur.
Paradoxalement, le fait que la formule évoque un seul complot, infériorise l’interlocuteur (qui n’a en général pas parlé de complot, et encore moins, d’un seul complot) en le faisant passer pour un naïf. C’est plutôt fort, comme manipulation : qu’une tentative de compréhension lucide, au-delà de la soupe informative qui nous est servie, soit qualifiée d’une façon qui la taxe de naïveté, me semble relever d’un degré assez élevé de rouerie. Celle-ci ne concerne pas ceux qui propagent la rumeur, mais ceux qui l’initialisent, si tant est qu’ils existent.
De plus, ramener toute hypothèse à la même qualification, disqualifie la réflexion menée. Rien à en dire, rien à en penser : « C’est la "théorie du complot" ». Sous-entendu : « C’est donc faux ».
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Th. Meyssan, le 11 septembre ...
Accord avec Surcouf. Les pratiques de complot font partie de l'arsenal constant de la volonté d'exercice du pouvoir. Sans grand risque d'erreur, nous pouvons croire que dès qu'il y a un pouvoir, il génère automatiquement des complots de niveau plus ou moins élevé.
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