Tables lozériennes (et autres)

[Dana Grolulu]

De passage à Aumont (Aubrac), j'ai déjeuné au restaurant le Compostelle, brasserie sise à côté du Grand Hotel Prouhèze et du restaurant du même nom. Pour 27€, j'ai pris un flan de foie gras de canard, jus de poulette aux girolles sur lequel il n'y a rien à redire, excellent. La suite, un steak au poivre tranché dans un filet de boeuf d'Aubrac, s'est révélée modeste d'un point de vue quantitatif et la sauce aurait méritée d'être un peu plus relevée. L'alligot accompagnant la bidoche était tout à fait correct. Mais on m'a facturé 2€ le changement de légumes , et sur un repas à 27€, je trouve ça mesquin !
En dessert, une coupétade aux chataignes, idéale pour caller l'estomac pour la descente sur Mende suivie de la corniche des Cévennes.
Le vin, un modeste coteaux du lyonnais servi trop frais n'était pas à la hauteur.

[Invité]

Je trouve que ce sujet mériterait d'être un Post-It.

[Invité]

Quelle élégance Elisabeth!!, çà change des couleurs rose bonbon...lol

[Dana Grolulu]

Un endroit incontournable pour moi est le troquet du Pompidou. Une vieille dame aux cheveux blancs, des guéridons d'une autre époque, des tarifs parmi les plus bas du pays, une vue imprenable sur la circulation automobile, font de ce débit de boissons une halte obligée sur la route qui ramène vers le dur labeur hebdomadaire après une escapade dominicale. Selon la saison, la terrasse est envahie par les touristes, les randonneurs, les chasseurs et les membres de gangs motocyclistes, en équipée sauvage dans les lacets cévenols.

Parlant du Pompidou, qui a testé l'Auberge du Cheval Blanc ?

[Invité]

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[Dana Grolulu]

Le restaurant de la Maison de la Lozère vient d'obtenir un Gault & Millau d'Or.

[Fraissinet]

Où ? à Paris ?
J'y ai toujours bien bouffé!
A une certaine époque, il y a eu une chambreuse serveuse de Cocurès...

[Dana Grolulu]

CUBIERES....
Il parait qu'il y a un bon resto dans ce village

http://www.hotel-bargeton.com/restaurant-lozere.htm
Miam Miam

Chez Bargeton ! Hum ! Dans un passé déjà lointain, on y trouvait encore des grenouilles du pays. La dernière fois que j'y suis allé (environ 10 ans), ça ne c'est pas bien passé ! A la place d'une ile flottante, on m'a servi une simple crème anglaise, sans blanc d'oeuf et sans caramel, sans explication et sans excuse malgré mes récriminations !

[kaïou]

le type mème de resto qui vit sur une lointaine réputation surfaite.A éviter.Idem pour celui du pendédis.

[cilaos]

Dommage ...

Je me contenterais de La Truite .

[kaïou]

C'est une valeur sure.Et pas loin de là tu peux aller chez dédée manger une tète de sanglier.
Bien sur il te faut la fournir ;ceci dit ,(mis à part chez moi )c'est là le top de la hure.

[Dana Grolulu]

Où ? à Paris ? J'y ai toujours bien bouffé! A une certaine époque, il y a eu une chambreuse serveuse de Cocurès...

Non, à Montpellier. De mon point de vue, il n'y a plus grand chose de lozérien dans les menus proposés.

[Raoul]

Toi, à force d'aller au resto, tu vas finir obèse !

[Dana Grolulu]

Il paraît qu'une cuisinière barabande et un marin breton se sont unis pour ouvrir un restaurant à Saint Chély d'Apcher. Quelqu'un en sait-il plus ?

[Dana Grolulu]

Toi, à force d'aller au resto, tu vas finir obèse !

J'en sait un autre qui, avec sa sempiternelle canette à la main, ferait mieux de surveiller sa panse plutôt que de gloser sur les risques d'embonpoint de gens qui se tuent à la tache pour fournir cette rubrique.

[Dana Grolulu]

Le Grand Hotel prouhèze à Aumont-Aubrac perd son étoile au Michelin. Au vu de la prestation de la brasserie attenante (lire plus haut), je ne suis guère surprise.

[Dana Grolulu]

Le restaurant El Bulli à Rosas (à côté de Figueras en Catalogne) vient d’être sacré meilleur restaurant du monde pour la 4eme fois. Le jury était composé de 700 personnes dont des chefs, des restaurateurs et des critiques gastronomiques du monde entier. Moi, El Bulli, je n’y ai jamais mis les pieds. Et pour cause, ça coute au moins 500 aligots-saucisses cette escapade ! Par contre, j’ai vu plusieurs reportages, français ou autres sur cet établissement. Autant il est unique par l’originalité de sa cuisine, autant je trouve scandaleux ces titres obtenus. Car enfin, la cuisine faite se veux « moléculaire », « spatiale », « laborantine » et autres qualificatifs sentant bon l’ail-chimie, le BBQ éprouvette, la daube à l’azote et autres mets faits. En plus, la quasi-totalité de sa carte se décline en soupe, mousse, crème, émulsions, que des trucs tout mou, sans jamais un seul os à ronger. Si cette cuisine d’astronaute bobo et bling bling venait à se répandre, vu la sous-utilisation des maxillaires qu’elle entraine, gageons qu’en quelque générations la race humaine ne comptera plus que des édentés ! Cette alimentation qui veut briller comme un sommet de l’art culinaire, c’est un peu l’art contemporain de la boustifaille, c'est-à-dire une construction intellectuelle propre à frapper certains esprits élitistes plus que les papilles gustatives. Un machin censé se manger mais qui s’adresse aux palais formatés par la mode avant-gardiste et pas aux fans de nourriture appréciée pour leurs gouts. Bref, consacrer El Bulli, qui plus est une 4eme fois, me laisse totalement estomaquée. Je m’en remettrais en allant me taper une bonne rouille à El Bulot !

Quelques satisfactions toutefois dans le top 50 de ces restos : le premier français est 3eme, l’aveyronnais Bras est 7eme, il y a 11 français dans ces 50 et le 5eme (Usa) s’appelle le « French Laundry », le 17e (Usa) le « Jean Georges », le 20e (Usa) le « Bernardin », le 22e (GB) le « Gavroche », le 34e (ALL) le « Vendôme », le 36é (ITA) le « Calandre », le37e (Usa) « Chez Panisse » (oh, té vé, fan de chichourne, how is te boywabess ?), le 39e (FIN) « Chez Dominique », et le 50e (RSA) c’est « Le quartier Français ».

Le nombre de français ou de références françaises remet de suite à sa place ce prétentieux de Ferran Adria, chef de cuisine de science fiction qui grille ses butifaras au laser.

[cilaos]

Actuellement suis a Figueres ( putain de clavier catalan ¿) et je ne ñe mettrais pas les pieds dañs ce resto meme si j'en avais les moyens .....
La a quatre on vient de manger en terrsse sur les Remblas pour 50 euros et c'etait assez bien ....

[Dana Grolulu]

Hola Cilaos,
Si tu as l'occasion, je te recommande deux adresses sympas dans le coin :
A Rosas, en centre-ville, un excellent resto argentin (El Poncho je crois). Viande excellente cuite à la mode gaucho. Un régal. Et copieux en plus. C'est meilleur marché à midi mais la terasse est modeste.
A Villajuiga, entre Rosas et la nationale qui te ramène en France, le resto Los dolmenés. Cuisine catalane typique, conil en aioli, berberechos, butifaras, fèves ... Faut y aller en semaine, le samedi/dimanche pas de menu et les prix explosent.
Buen provecho !

[cilaos]

muecho gracias !

journee a Cadaques ou l'on a nos habitudes chez "gritta", avec des enfants c'est bien , mais j'ai note tes deux adresses pour une prochaime !

sorry mais je trouve pas les accents sur ce clavier, a part sur le ñ !

[Dana Grolulu]

Ce n'est pas vraiment un table lozérienne, mais c'est un diffuseur de produits locaux (entre autres) !
Le site bienmanger.com, installé à La Canourgue est n°1 de la vente en ligne de produits alimentaires.
Belle réussite qui vallait d'être saluée !

[millou]

Merci bien pour ses renseignements Dana Grolulu .

Tu as peut-être quelques bonne adresses de restaurants dans le secteur
des gorges du tarn ?

[Dana Grolulu]

Pas pour l'instant. J'ai juste un lointain mais bon souvenir de l'auberge rurale de Saint Chély du Tarn. Accueil simple mais familial et chaleureux. Table en rapport : cuisine sans chichi mais du terroir, savoureuse, copieuse et d'un excellent rapport qualité/prix.

[Dana Grolulu]

Ah, les petits !
Laissez moi vous racontez la soirée d’hier. Invitation chez un couple de nordistes (de notre département, pas des Ch’tis), fine fleur de la population lozérienne, pour un repas du terroir. Apéritif simple, quelques frugales olives, juste pour préparer l’organisme, accompagnées d’un Picpoul de Pinet Ormarine 2003, frais à point, gras à souhait mais fruité tout autant.

Un fricandeau délicatement déposé sur un effeuillage de salade verte arrive en entrée. En quelques (deux) repassages aux convives, il ne fait pas un pli. Le plat de résistance est un sac d’os de chez Pradal, à Saint Chély. Préparation irréprochable, c'est-à-dire 48 de trempage pour qu’il soit bien dessalé et 3 heures de cuisson. Un régal. Un tempranillo merlot de Navarre, seule note étrangère sur la table, charpenté et aux aromes corsés, en robe rubis, coule avec douceur sur les morceaux bien cuits tirés du sac. Comme légume, une flèque, patates fondantes parfumées au laurier et rehaussées d’une pointe d’ail (heureux écart de la recette d’origine), arrive dans les assiettes ou elle répand ses reflets dorés, bronzage naturel acquis sur le feu vif de leurs ultimes moments passés dans la sauteuse. Un jeune bordeaux rouge n’aura pas le temps de vieillir, puisqu’il est servi sur un plateau de fromages du pays de chez Teissedre. La ronde des Tomme, cantal, pélardon et brebis (brebis aux affinages divers, spécialité du fromager) est vigoureusement entaillée par les coups de Laguiole des convives.

Surprise au dessert puisque l’amphytrionne avait tenté, et réussi, une coupétade, qui, allégée par une salade de fraise, est descendue sans souci, contrairement à la réputation de lourdeur qu’a parfois ce dessert régional. Au congélo, les verres givraient d’impatience de servir de graal à une eau-de-vie de framboise, breuvage idéal pour amorcer la digestion.

[kaïou]

et aprés ces mises en bouche vous avez mangé quoi?

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