De la Gabalie à la Lozère !
+3
kaïou
cilaos
Piboule
7 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
De la Gabalie à la Lozère !
Le pays qui forme aujourd'hui le département de la Lozère était, vers le II ème siècle avant J.C., sous la domination des Avernes, qui avec les Edwens et les Squanes formaient les vingt-trois tribus des trois grandes confédérations galliques. Les Avernes occupaient le pays situé entre la Loire, les Cévennes et la Garonne. Leur capitale était Gergovie ou Clermont...
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
Les Romains qui venaient de vaincre les Gaulois en Italie et dans l'Asie-Mineure passèrent les Alpes; et après avoir soumis toutes les contrées entre le Rhône et la Durance, ils engagent les Eu duens à marcher contre les Avernes qui prédominaient dans les Gaules. Une grande bataille est livrée sur les bords du Rhône, les Avernes y sont complètement vaincus, et dès lors tous les pays compris entre les Alpes, le Rhône et les Cévennes sont déclarés provinces romaines; leur soumission devint définitive lors de la septième et dernière guerre de César qui, au dire de Plutarque, prit de force plus de 800 villes, soumit plus de 300 peuples, combattit trois millions d'hommes, sur lesquels un million périt dans les batailles, un million fut réduit en captivité.
La Gaule fut dès lors partagée en trois grandes provinces :
L' Aquitanique, entre le Pyrénnées, les Cévennes et La Loire, la Belgique entre la Seine et le Rhin et la Lyonnaise qui comprenait le centre. Le Gévaudan se trouva donc compris dans la province Aquitanique...
La Gaule fut dès lors partagée en trois grandes provinces :
L' Aquitanique, entre le Pyrénnées, les Cévennes et La Loire, la Belgique entre la Seine et le Rhin et la Lyonnaise qui comprenait le centre. Le Gévaudan se trouva donc compris dans la province Aquitanique...
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
En donnant leurs lois aux vaincus, les Romains leur apportèrent aussi leurs moeurs, leurs usages; mais leur religion, mélange de diverses croyances, fanatisme barbare et immoral, devait bientôt s'évanouir devant le Christianisme. L'Aquitanique qui, ainsi que toute la Gaule, avait donné dans toutes les superstitions païennes ouvrit enfin ses yeux à la lumière de l'Evangile; mais sa foi pleine d'ardeur et d'énergie devait lui susciter les tourmens des nombreuses et terribles persécutions qui furent décrétées par les empereurs Marc-Aurèle, Septime-Sévère, Maximien, Aurélien et Dioclétien. Le Gévaudan paya aux persécuteurs son tribut de sang, mais la religion chrétienne s'y avança avec une sérénité s'y consolida insensiblement, ce qui produisit une immense révolution et une grande influence dans les moeurs de ce pays.
Outre le mal des persécutiolns, l'Eglise fut encore déchirée par un grand nombre de schismes et d'hérésies; d'un autre côté l'Empire était inondé d'une infinité de Barbares qui s'étaient étendus comme un incendie et le désolait de toute part.
Ainsi, toujours en lutte contre les ennnemis de leur nouvelle croyance, toujours en guerre contre les Barbares qui ravageaient leur territoire, telle était la situation morale et matérielle des divers peuples pendant les quelques siècles que dura l'Empire romain dans les Gaules.
Ce fut en 406 que les Suèves, les Vandales, les Sarmathes, les Hérucles, etc., habitants des bords de la Baltique, dans les contrées connues sous les noms de Prusse, Poméranie, Mekelbourg, Holstein, Jutland, etc., passèrent le Rhin du côté de Mayence, pour envahir les Gaules où ils portèrent partout la dévastation, le pillage et l'incendie.
Il serait impossible d'exprimer les désordres et les ravages qui furent commis dans l'étendue de ce pays, et ce que l'Aquitaine eut à souffrir de la cruauté de ces Barbares.
Cette invasion générale porta un coup funeste à l'emprire d'Occident, et la bataille de Soissons, en 486, détruisit les derniers débris de la domination romaine dans les Gaules...
Outre le mal des persécutiolns, l'Eglise fut encore déchirée par un grand nombre de schismes et d'hérésies; d'un autre côté l'Empire était inondé d'une infinité de Barbares qui s'étaient étendus comme un incendie et le désolait de toute part.
Ainsi, toujours en lutte contre les ennnemis de leur nouvelle croyance, toujours en guerre contre les Barbares qui ravageaient leur territoire, telle était la situation morale et matérielle des divers peuples pendant les quelques siècles que dura l'Empire romain dans les Gaules.
Ce fut en 406 que les Suèves, les Vandales, les Sarmathes, les Hérucles, etc., habitants des bords de la Baltique, dans les contrées connues sous les noms de Prusse, Poméranie, Mekelbourg, Holstein, Jutland, etc., passèrent le Rhin du côté de Mayence, pour envahir les Gaules où ils portèrent partout la dévastation, le pillage et l'incendie.
Il serait impossible d'exprimer les désordres et les ravages qui furent commis dans l'étendue de ce pays, et ce que l'Aquitaine eut à souffrir de la cruauté de ces Barbares.
Cette invasion générale porta un coup funeste à l'emprire d'Occident, et la bataille de Soissons, en 486, détruisit les derniers débris de la domination romaine dans les Gaules...
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
De la domination des Romains, le Gévaudan passa sous celle des Visigoths, puis sous celle des Francs qui s’en emparèrent après la bataille de Vouillé, en 507. Théodorie, roi des Visigoths, s’en empara de nouveau après la défaite des Francs, près d’Arles ; mais Thierry, fils de Clovis Ier, ne tarda pas à le reprendre, et dès lors ce pays fut uni au royaume d’Austrasie .
Les Visigoths font plus tard une nouvelle incursion dans le Gévaudan, mais ils en sont chassés par les Sarrasins, dont Narbonne était devenue la métropole ; et ceux-ci à leur tour sont repoussés par Charles Martel.
En 760, Pépin le Bref, ayant pris parti pour l’Eglise contre Waiffer, duc d’Aquitaine, s’empara des villes de Toulouse, Alby, Rodez et tout le Gévaudan, auxquels Charlemagne joignit bientôt le Roussillon et le reste du Languedoc, pour former un royaume sous le nom d’Aquitaine qu’il donna à son fils Louis.
Des comtes sont alors établis dans toutes les villes principales de ce nouveau royaume, et ces dignitaires, qui n’étaient d’abord qu’amovibles, furent rendus héréditaires par Hugues Capet ; et qui en fit autant de petits souverains qui avaient le droit de battre monnaie, d’accorder des grâces et de faire la guerre. C’est ainsi que les évêques du Gévaudan devinrent comtes de ce pays, dont ils conservèrent l’entière puissance souveraine jusques en 1306.
Les comtes de Barcelonne, qui avaient des possessions dans le Gévaudan, inquiétèrent pendant longtemps son Evêque ; mais Jacques Ier, roi d’Aragon, devenu par héritage possesseur de ces terres, mit fin aux dissensions en 1295, en reconnaissant l’Evêque pour son seigneur, en raison de la vicomté de Grezes et d’autres fiefs qu’il possédait dans le Gévaudan. Cette vicomté passa à la couronne de France en 1258, par un échange que fit le roi Saint-Louis avec le roi d’Aragon, de toutes ses possessions en Roussillon, en Catalogne et en Sardaigne, contre celles de ce dernier dans les diocèses de Carcassonne, Albi, Rodez et le Gévaudan, notamment de la vicomté de Grezes ; et le roi de France étant devenu maître du comté de Toulouse en 1271, part la mort de son frère, Alphonse et de Jeanne, sa belle-sœur, fille unique de Raymond VII, le dernier comte de Toulouse, la vicomté de Grezes fut réunie à tout ce qui appartenait à ce comte, pour ne former qu’une seule province ; mais cette réunion ne changea en rien l’administration du Gévaudan qui conserva la majeure partie de ses privilèges, notamment celui qu’avait l’Evêque d’assembler tous les ans ses états…
Les Visigoths font plus tard une nouvelle incursion dans le Gévaudan, mais ils en sont chassés par les Sarrasins, dont Narbonne était devenue la métropole ; et ceux-ci à leur tour sont repoussés par Charles Martel.
En 760, Pépin le Bref, ayant pris parti pour l’Eglise contre Waiffer, duc d’Aquitaine, s’empara des villes de Toulouse, Alby, Rodez et tout le Gévaudan, auxquels Charlemagne joignit bientôt le Roussillon et le reste du Languedoc, pour former un royaume sous le nom d’Aquitaine qu’il donna à son fils Louis.
Des comtes sont alors établis dans toutes les villes principales de ce nouveau royaume, et ces dignitaires, qui n’étaient d’abord qu’amovibles, furent rendus héréditaires par Hugues Capet ; et qui en fit autant de petits souverains qui avaient le droit de battre monnaie, d’accorder des grâces et de faire la guerre. C’est ainsi que les évêques du Gévaudan devinrent comtes de ce pays, dont ils conservèrent l’entière puissance souveraine jusques en 1306.
Les comtes de Barcelonne, qui avaient des possessions dans le Gévaudan, inquiétèrent pendant longtemps son Evêque ; mais Jacques Ier, roi d’Aragon, devenu par héritage possesseur de ces terres, mit fin aux dissensions en 1295, en reconnaissant l’Evêque pour son seigneur, en raison de la vicomté de Grezes et d’autres fiefs qu’il possédait dans le Gévaudan. Cette vicomté passa à la couronne de France en 1258, par un échange que fit le roi Saint-Louis avec le roi d’Aragon, de toutes ses possessions en Roussillon, en Catalogne et en Sardaigne, contre celles de ce dernier dans les diocèses de Carcassonne, Albi, Rodez et le Gévaudan, notamment de la vicomté de Grezes ; et le roi de France étant devenu maître du comté de Toulouse en 1271, part la mort de son frère, Alphonse et de Jeanne, sa belle-sœur, fille unique de Raymond VII, le dernier comte de Toulouse, la vicomté de Grezes fut réunie à tout ce qui appartenait à ce comte, pour ne former qu’une seule province ; mais cette réunion ne changea en rien l’administration du Gévaudan qui conserva la majeure partie de ses privilèges, notamment celui qu’avait l’Evêque d’assembler tous les ans ses états…
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
Elizabeth Windsor a écrit:Source ?
secret défense
kaïou- Membre trop actif
- Nombre de messages : 6431
Age : 74
Points : 9819
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
je voulais la faire couler à la fin bon : dictionnaire géographique de la lozère préface J. BOURET, conducteur des ponts et chaussées, membre du conseil municipal de Saint-chély. Correspondant de l'institut historique de france, membre de l'académie nationale et de la société française de statistique universelle (paris) editions LACOUR 2001 - En fait c'est une ré-édition je pense que l'original date des années 183O !
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
c'est aussi l'auteur première parution en 1852 comme c'était devenu un livre introuvable lacour l'a rés-édité en 2001.
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
1 - PORTRAIT DU PEUPLE CELTE.
L'ÉTUDE des Celtes à l'époque de la Tène réserve une bonne surprise à l'historien : il est impossible, en effet, de n'être pas frappé des traits de ressemblance évidents qui relient entre eux le peuple celte et le peuple français.
Alors que dans d'autres pays le caractère de la population primitive a été complètement bouleversé par les invasions qui ont suivi - c'est le cas, par exemple, pour la majeure partie de,l’Angletrre (le pays de Galles excepté) après l’arrivée des Saxons Il semble que chez nous les rapports successifs de population aient à peine modifié le fond de notre race, tant nous pouvons nous reconnaître,
Reconnaître les Français d'aujourd'hui et plus encore ceux du Moyen Age, dans les Celtes d'avant la conquête romaine.
Un simple coup d'œil jeté sur la carte de la Gaule avant l'arrivée de César nous permet déjà d'y retrouver les régions qui nous sont familières, comme autant d'unités, autant de terroirs distincts habités par des peuples distincts : l'Angevin et le Tourangeau, dont les personnalités ne pourraient être confondues, sont, dès
L'ÉTUDE des Celtes à l'époque de la Tène réserve une bonne surprise à l'historien : il est impossible, en effet, de n'être pas frappé des traits de ressemblance évidents qui relient entre eux le peuple celte et le peuple français.
Alors que dans d'autres pays le caractère de la population primitive a été complètement bouleversé par les invasions qui ont suivi - c'est le cas, par exemple, pour la majeure partie de,l’Angletrre (le pays de Galles excepté) après l’arrivée des Saxons Il semble que chez nous les rapports successifs de population aient à peine modifié le fond de notre race, tant nous pouvons nous reconnaître,
Reconnaître les Français d'aujourd'hui et plus encore ceux du Moyen Age, dans les Celtes d'avant la conquête romaine.
Un simple coup d'œil jeté sur la carte de la Gaule avant l'arrivée de César nous permet déjà d'y retrouver les régions qui nous sont familières, comme autant d'unités, autant de terroirs distincts habités par des peuples distincts : l'Angevin et le Tourangeau, dont les personnalités ne pourraient être confondues, sont, dès
baboulaa- Membre trop actif
- Nombre de messages : 4636
Age : 124
Points : 8734
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
Aldebert Ier, dont l’élection à l’épiscopat avait suscité des sentiments de jalousie parmi les seigneurs du diocèse, eut à lutter contre une ligue qui l’obligea de solliciter la protection du roi ; ce qu’il fit en 1161, en reconnaissant l’autorité des rois de France sur le Gévaudan, et en allant rendre hommage à Louis VII, dit le Jeune, auquel il prêta serment de fidélité. Mais cette mesure, loin d’intimider ses adversaires qui devenaient sujets du roi malgré eux, ne fit que les irriter d’avantage ; aussi, leurs attaques devinrent si menaçantes, que l’Evêque fut obligé d’entourer Mende de murailles élevées et de fossés profonds pour se défendre.
Les dissensions intestines continuant, l’Evêque Durand, deuxième du nom, consentit en 1306, sous le règne de Philippe IV, dit le Bel, l’acte de pariage qui consacrait l’égalité souveraine sur le Gévaudan, entre le roi de France et l’Evêque de Mende. Cet acte fut scellé du grand sceau en or, ce qui lui fit donner le nom de bulle d’or. En vertu de ce pariage, deux sièges de l’autorité furent établis : l’un, celui de l’Evêque à Mende ; l’autre, celui du Roi, à Marvejols ; mais rien de fut changé de l’ancien mode de gouvernement ; seulement, le Gévaudan eut dès lors deux souverains qui gouvernèrent tour à tour, ainsi que nous le verrons bientôt.
Aux XIVe et XVe siècles, le Gévaudan se ressentit vivement des maux que les Anglais causèrent en France à cette époque, et ce n’est que vers 1451, lorsque Charles VII les eut entièrement chassés, que ce pays vit enfin renaître un moment de calme, mais qui fut de courte durée, le commencement du XVI e siècle ayant amené les fatales guerres de religion qui firent éprouver de nouveaux désastres à ce malheureux pays. Ces dans ces derniers troubles que les habitants de la contrée qui s’étend depuis Barre jusqu’à Saint-Jean du Gard et Alais, furent appelés tous Royaoux, nom qui est une contraction du mot royaliste, et qui leur fut donné parce qu’ils embrassèrent la cause d’Henri IV, pendant les guerres de la Ligue…
Les dissensions intestines continuant, l’Evêque Durand, deuxième du nom, consentit en 1306, sous le règne de Philippe IV, dit le Bel, l’acte de pariage qui consacrait l’égalité souveraine sur le Gévaudan, entre le roi de France et l’Evêque de Mende. Cet acte fut scellé du grand sceau en or, ce qui lui fit donner le nom de bulle d’or. En vertu de ce pariage, deux sièges de l’autorité furent établis : l’un, celui de l’Evêque à Mende ; l’autre, celui du Roi, à Marvejols ; mais rien de fut changé de l’ancien mode de gouvernement ; seulement, le Gévaudan eut dès lors deux souverains qui gouvernèrent tour à tour, ainsi que nous le verrons bientôt.
Aux XIVe et XVe siècles, le Gévaudan se ressentit vivement des maux que les Anglais causèrent en France à cette époque, et ce n’est que vers 1451, lorsque Charles VII les eut entièrement chassés, que ce pays vit enfin renaître un moment de calme, mais qui fut de courte durée, le commencement du XVI e siècle ayant amené les fatales guerres de religion qui firent éprouver de nouveaux désastres à ce malheureux pays. Ces dans ces derniers troubles que les habitants de la contrée qui s’étend depuis Barre jusqu’à Saint-Jean du Gard et Alais, furent appelés tous Royaoux, nom qui est une contraction du mot royaliste, et qui leur fut donné parce qu’ils embrassèrent la cause d’Henri IV, pendant les guerres de la Ligue…
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
cette époque, deux peuples différents, les A ndegavi et les Turones ; et ils sont bien différents aussi de leurs voisins, gens de la côte comme les Namnètes (Nantes) et les Pictons (Poitiers), ou de l'intérieur comme les Carnutes (Chartres), les Sénons (Sens) et les Bituriges (Bourges). Inutile d'insister sur l'identité de ces peuples et de leurs noms avec ceux de nos anciennes provinces. Cette permanence, à elle seule, serait émouvante, et en tous cas fournirait à l'historien un indice des plus sûrs. Mais ce n'est pas le seul, et, dès que l'on pénètre la vie quotidienne et les mœurs familières des Gaulois, on est étonné de voir à quel point leurs réactions, leurs aptitudes et leur caractère ressemblent aux nôtres.
Les manuels scolaires nous donnent de notre ancêtre gaulois une description sommaire qui est devenue une sorte de cliché :
on se le représente comme un être farouche et moustachu, brandissant des armes;
on lui attribue les traits physiques des races germaniques: teint clair, cheveux blonds. Un tel portrait correspond-il bien à la réalité?
En fait, les auteurs antiques, du moins ceux qui, comme Trabon, avaient assez voyagé pour connaître et des Celtes et des Germains, étaient surtout frappés par les différences physiques entre les deux races: Les Germains, dit-il, diffèrent quelque peu de la race celtique par une nature plus sauvage, une taille plus gra,nde, une chevelure plus blonde. Ils s'en rapprochent par tout le reste, par l'aspect, les mœurs et les lois ». Il faut tenir compte aussi de ce que les auteurs antiques étaient assez portés à confondre comme un seul et vaste peuple toutes les races qui vivaient au-delà de la Méditerranée, un peu comme nous assimilons toutes les populations baltes ou slaves, bien qu'il n'existe aucun rapport entre, par exemple, Finlandais et Esthoniens, ou entre Russes et Slovènes. Enfin, les auteurs qui se trouvent être nos sources principales, César en particulier, ont connu surtout les Gaulois en guerre et n'ont pratiquement eu affaire qu'à des guerriers, ce qui explique -l'image stéréotypée que nous fournissent nos manuels.
Si l'on veut pénétrer la vérité plus avant, il faut se rendre compte que des Gaulois aux Français d'aujourd'hui il y aurait plutôt évolution vers le type des races germaniques, puisque seules les invasions germaniques ou nordiques ont amené sur notre sol de nouvelles masses de population. Et il suffit aussi de regarder ce que sont les peuples demeurés 'profondément Celtes : les Irlandais, entre autres, pour comprendre que le type gaulois n'a rien à voir avec l’idée que l’on se fait en général.
Nos ancêtres devaient être de taille moyenne, cheveux châtains, yeux noisette.
Comme dit Ferdinand Lot, si l’on veut savoir à quoi ressemblait un Gaulois, regardons-nous dans une glace.
(histoire du peuple Français tome1 préfacé par Edouard Herriot)
Les manuels scolaires nous donnent de notre ancêtre gaulois une description sommaire qui est devenue une sorte de cliché :
on se le représente comme un être farouche et moustachu, brandissant des armes;
on lui attribue les traits physiques des races germaniques: teint clair, cheveux blonds. Un tel portrait correspond-il bien à la réalité?
En fait, les auteurs antiques, du moins ceux qui, comme Trabon, avaient assez voyagé pour connaître et des Celtes et des Germains, étaient surtout frappés par les différences physiques entre les deux races: Les Germains, dit-il, diffèrent quelque peu de la race celtique par une nature plus sauvage, une taille plus gra,nde, une chevelure plus blonde. Ils s'en rapprochent par tout le reste, par l'aspect, les mœurs et les lois ». Il faut tenir compte aussi de ce que les auteurs antiques étaient assez portés à confondre comme un seul et vaste peuple toutes les races qui vivaient au-delà de la Méditerranée, un peu comme nous assimilons toutes les populations baltes ou slaves, bien qu'il n'existe aucun rapport entre, par exemple, Finlandais et Esthoniens, ou entre Russes et Slovènes. Enfin, les auteurs qui se trouvent être nos sources principales, César en particulier, ont connu surtout les Gaulois en guerre et n'ont pratiquement eu affaire qu'à des guerriers, ce qui explique -l'image stéréotypée que nous fournissent nos manuels.
Si l'on veut pénétrer la vérité plus avant, il faut se rendre compte que des Gaulois aux Français d'aujourd'hui il y aurait plutôt évolution vers le type des races germaniques, puisque seules les invasions germaniques ou nordiques ont amené sur notre sol de nouvelles masses de population. Et il suffit aussi de regarder ce que sont les peuples demeurés 'profondément Celtes : les Irlandais, entre autres, pour comprendre que le type gaulois n'a rien à voir avec l’idée que l’on se fait en général.
Nos ancêtres devaient être de taille moyenne, cheveux châtains, yeux noisette.
Comme dit Ferdinand Lot, si l’on veut savoir à quoi ressemblait un Gaulois, regardons-nous dans une glace.
(histoire du peuple Français tome1 préfacé par Edouard Herriot)
baboulaa- Membre trop actif
- Nombre de messages : 4636
Age : 124
Points : 8734
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
En 1570, il surgit dans le Gévaudan un homme aussi courageux qu’entreprenant, qui se mit à la tête des religionnaires. Attiré dans ce pays par M. de Peyre, qui le fit son écuyer et lui confia la garde de sa maison pendant qu’il assistait aux noces du roi de Navarre, Mathieu de Merle, originaire d’Uzès, réunit auprès de lui un certain nombre de protestans de son pays et des Cévennes, et forma bientôt un corps de troupes entièrement soumis à son commandement, avec lequel il porta le pillage et la dévastation sur une grande étendue du territoire, non-seulement du Gévaudan, mais encore des pays circonvoisins. Il se rendit maître d’un grand nombre de villes du Gévaudan et notamment de Mende, le 25 décembre 1579. Une fois les hostilités passées, on ne retrouve plus son nom ; on sait seulement qu’après la bataille de Coutras, en 1588, il fut envoyé par Henri IV, roi de Navarre, à Nîmes, pour réclamer des secours pécuniaires, que la roideur de son caractère sut sans doute obtenir…
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
EduensRenée a écrit:Le pays qui forme aujourd'hui le département de la Lozère était, vers le II ème siècle avant J.C., sous la domination des Avernes, qui avec les Edwens et les Squanes formaient les vingt-trois tribus des trois grandes confédérations galliques. Les Avernes occupaient le pays situé entre la Loire, les Cévennes et la Garonne. Leur capitale était Gergovie ou Clermont...
Séquanes
Gallique ou celtique ?
Territoire des Arvernes = l'actuelle Auvergne
Des Cevennes au Mont Mouchet (grosso modo) = territoire des gabales, clients des Arvernes.
3 provinces : Aquitaine, Belgique, Celtique.Renée a écrit: La Gaule fut dès lors partagée en trois grandes provinces : L' Aquitanique, entre le Pyrénnées, les Cévennes et La Loire, la Belgique entre la Seine et le Rhin et la Lyonnaise qui comprenait le centre. Le Gévaudan se trouva donc compris dans la province Aquitanique...
Gévaudan en Aquitaine : ça dépend des auteurs.
Certes ! Jusqu'au jour ou des gaulois sont devenus enpereur de Rome !Renée a écrit: En donnant leurs lois aux vaincus, les Romains leur apportèrent aussi leurs moeurs, leurs usages ...
Vae victis ! L'histoire est écrite par les vainqueurs. L'auteur manque singulièrement d'objectivité, mais si ça date de 1830, ceci explique cela.Renée a écrit: les Romains leur apportèrent aussi leurs moeurs, leurs usages; mais leur religion, mélange de diverses croyances, fanatisme barbare et immoral, devait bientôt s'évanouir devant le Christianisme. L'Aquitanique qui, ainsi que toute la Gaule, avait donné dans toutes les superstitions païennes ouvrit enfin ses yeux à la lumière de l'Evangile; mais sa foi pleine d'ardeur et d'énergie devait lui susciter les tourmens des nombreuses et terribles persécutions qui furent décrétées par les empereurs Marc-Aurèle, Septime-Sévère, Maximien, Aurélien et Dioclétien. Le Gévaudan paya aux persécuteurs son tribut de sang, mais la religion chrétienne s'y avança avec une sérénité s'y consolida insensiblement, ce qui produisit une immense révolution et une grande influence dans les moeurs de ce pays...
Surcouf- Membre trop actif
- Nombre de messages : 2686
Points : 8186
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
[quote="Surcouf" Vae victis ! L'histoire est écrite par les vainqueurs. L'auteur manque singulièrement d'objectivité, mais si ça date de 1830, ceci explique cela.[/quote]
Avis largement partagé
Si vous avez l'occasion lisez "l'histoire du peuple français de la nouvelle librairie de France" (5 volumes)
L'histoire est écrite au travers des archives.
On peut constater que durant des décennies on à enseigné de façon souvent erronée l'histoire de notre peuple.
J'ai essayé de l'écrire en parlant des gaulois et je n'ai pas fini.....
Avez vous eut la chance d'avoir un livre d'histoire ou de géographie d'entre la guerre de 70 et celle de 17?
Vous comprendrez pourquoi nos Grand-pères sont partis à la guerre la fleur au fusil
"Un jour grâce à l'aide de Dieu nous reconquerrons notre Alsace et notre Lorraine que l'usurpateur Allemand nous à ravi. Soyez prêt le jour ou dieu nous fera signe"
Quand aux livres d'histoire ils étaient divisés en deux: L'histoire religieuse et l'histoire profane.
Les bons rois étaient ceux qui faisaient leurs dévotions et le saint des saints était St Louis.
Cela seul rendaient le peuple heureux.......
Avis largement partagé
Si vous avez l'occasion lisez "l'histoire du peuple français de la nouvelle librairie de France" (5 volumes)
L'histoire est écrite au travers des archives.
On peut constater que durant des décennies on à enseigné de façon souvent erronée l'histoire de notre peuple.
J'ai essayé de l'écrire en parlant des gaulois et je n'ai pas fini.....
Avez vous eut la chance d'avoir un livre d'histoire ou de géographie d'entre la guerre de 70 et celle de 17?
Vous comprendrez pourquoi nos Grand-pères sont partis à la guerre la fleur au fusil
"Un jour grâce à l'aide de Dieu nous reconquerrons notre Alsace et notre Lorraine que l'usurpateur Allemand nous à ravi. Soyez prêt le jour ou dieu nous fera signe"
Quand aux livres d'histoire ils étaient divisés en deux: L'histoire religieuse et l'histoire profane.
Les bons rois étaient ceux qui faisaient leurs dévotions et le saint des saints était St Louis.
Cela seul rendaient le peuple heureux.......
Dernière édition par le Mar 11 Déc - 11:03, édité 1 fois
baboulaa- Membre trop actif
- Nombre de messages : 4636
Age : 124
Points : 8734
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
Non j'ai trouvé la véritable date de parution : 1852 !
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
Le commencement du XVIII e siècle vit se continuer les malheureuses guerres religieuses, suite funeste de l’impolitique révocation de l’Edit de Nantes ; c’est dans l’arrondissement de Florac, en 1702 et 1703, au Pont de Mont-Vert, que commença la terrible guerre, dite des Camisards, dans laquelle la puissance de Louis XIV et le talent militaire du maréchal Villard eurent tant de peine à triompher. Nous rappellerons cependant que c’est à ces guerres que les Cévennes doivent les voies de communication dont elles jouissent. Il fallait des canons pour combattre les Camisards, et leur transport exigea la construction de chemins qui ne servent heureusement plus aujourd’hui qu’aux besoins de l’agriculture et du commerce.
Avant 1789, et en vertu de l’acte de pariage de 1306, les Etats du Gévaudan s’assemblaient alternativement une année à Mende, siège de l’autorité épiscopale, et une année à Marvejols, siège de l’autorité royale. Ces assemblées étaient présidées par l’Evêque assisté de son vicaire général, qui n’avait ni rang, ni voix délibérative, mais qui présidait en l’absence de l’Evêque.
Ces états étaient composés de trois ordres ; ceux du Clergé, de la noblesse et du Tiers-Etat. Les membres étaient pour le clergé, un chanoine, député du Chapitre de Mende, le dom d’Aubrac, les prieurs de Langogne et Sainte-Enimie, l’abbé de Chambons, et les commandeurs de Palhers et du Cap-Francès.
Pour l’ordre de la noblesse, les huit barons du Gévaudan qui entraient annuellement aux Etats du pays, et par tour, tous les huit ans, aux Etats-Généraux de la province, savoir : les barons de Tournel, du Roure, de Florac, de Ceneret, de Saint-Alban, d’Apcher, de Peyre et de Thoras, douze gentilshommes, possesseurs de terre, ayant titre de gentilhommerie, savoir : Allenc, Portes,Montauroux, du Mont, Montrodat, Mirandol, Séverac, Barre, Gabriac, Servières, Arpaon et La Garde-Guerin.
Enfin les députés du Tiers-Etat étaient les trois consuls de Mende et de Marvejols,et un consul ou député des villes de communautés ci-après : Saint-Chély-d’Apcher, Malzieu, Saugues, Langogne, La Canourgue, Florac, Chirac, Ispagnac, Sainte-Enimie, Barre, Portes, Châteauneuf, Serverette, Saint-Etienne-Vallée-Française, et le commandement de Nogaret, composé des communautés de Saint-Germain du Teil, Trélans et Saint-Pierre de Nogaret…
Avant 1789, et en vertu de l’acte de pariage de 1306, les Etats du Gévaudan s’assemblaient alternativement une année à Mende, siège de l’autorité épiscopale, et une année à Marvejols, siège de l’autorité royale. Ces assemblées étaient présidées par l’Evêque assisté de son vicaire général, qui n’avait ni rang, ni voix délibérative, mais qui présidait en l’absence de l’Evêque.
Ces états étaient composés de trois ordres ; ceux du Clergé, de la noblesse et du Tiers-Etat. Les membres étaient pour le clergé, un chanoine, député du Chapitre de Mende, le dom d’Aubrac, les prieurs de Langogne et Sainte-Enimie, l’abbé de Chambons, et les commandeurs de Palhers et du Cap-Francès.
Pour l’ordre de la noblesse, les huit barons du Gévaudan qui entraient annuellement aux Etats du pays, et par tour, tous les huit ans, aux Etats-Généraux de la province, savoir : les barons de Tournel, du Roure, de Florac, de Ceneret, de Saint-Alban, d’Apcher, de Peyre et de Thoras, douze gentilshommes, possesseurs de terre, ayant titre de gentilhommerie, savoir : Allenc, Portes,Montauroux, du Mont, Montrodat, Mirandol, Séverac, Barre, Gabriac, Servières, Arpaon et La Garde-Guerin.
Enfin les députés du Tiers-Etat étaient les trois consuls de Mende et de Marvejols,et un consul ou député des villes de communautés ci-après : Saint-Chély-d’Apcher, Malzieu, Saugues, Langogne, La Canourgue, Florac, Chirac, Ispagnac, Sainte-Enimie, Barre, Portes, Châteauneuf, Serverette, Saint-Etienne-Vallée-Française, et le commandement de Nogaret, composé des communautés de Saint-Germain du Teil, Trélans et Saint-Pierre de Nogaret…
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
Les officiers des diocèses chargés de l’exécution des délibérations étaient le syndic et le greffier. Les syndics étaient : pour le clergé, le vicaire général de l’Evêque ; pour la noblesse, un baron élu par elle ; et pour le Tiers-Etat, les premiers consuls de Mende et de Marvejols.
Les officiers étaient en outre chargés de la conduite des affaires et de veiller, pendant l’intervalle des sessions, à tout ce qui pouvait intéresser le pays.
Le greffier était particulièrement chargé de la rédaction des délibérations de l’Assemblée, de fournir les états de dépenses et de recettes votées chaque année, d’expédier et de contre-signer les arrêtés, ordonnances et mandemens.
En 1790, lors de la division de la France, par départements, les villes de Meyrueis, Villefort et d’autres communes voisines, furent distraites des diocèses d’Uzès et d’Alais pour être ajoutées au Gévaudan et former le département de la Lozère, tandis que la ville de Saugues et un certain nombre de communes avoisinantes eu étaient au contraire détachées pour être incorporées à la Haute-Loire. De sorte que sauf les quelques additions ou retranchements que nous venons d’indiquer, le département de la Lozère fut formé de l’ancien pays du Gévaudan.
Le département de la Lozère fut dés lors départagé en sept circonscriptions appelées districts, dont les chefs-lieux furent : Mende, Marvejols, Florac, Langogne, Saint-Chély-d’Apcher, Meyrueis et Villefort. Chaque chef-lieu du district était siège d’un tribunal.
La loi du 17 février 1800 a divisé ce département en trois arrondissements de sous-préfecture, dont les chefs-lieux ont été fixés à Mende, Marvejols et Florac. L’arrondissement de Mende comprend sept cantons, l’arrondissement de Marvejols dix et celui de Florac sept ; total vingt-quatre cantons.
Le département de la Lozère est compris dans la région méridionale de la France ; sa position est entre le 44° 30’35’’ de latitude N., et le 1°9’12’’ de longitude, de l’observatoire de Paris. Il tire son nom d’une haute montagne de la chaîne des Cévennes, et dont le point culminant est élevé de 1702 mètres au-dessus de la mer.
Il est borné au N., par les département de la Haute-Loire et du Cantal, à l’O., par celui de l’Aveyron ; à l’E., par ceux de l’Ardèche et du Gard ; et au S., par le Gard et l’Aveyron.
Sa forme se rapproche de l’ellipse. Sa plus grande longueur est du N.O. au S.E. ; prise d’Albaret-le-Comptal à Saint-Etienne-Vallée-Française, elle est de 105 kilomètres ; et sa plus grande largeur, prise de Recoules-d’Aubrac à Saint-André de Capcèze, est de 80 kilomètres.
Sa superficie totale est de 516,666 hectares 23 ares 85 centiares partagée ainsi entre les trois arrondissements communaux :
Mende 177,702
Marvejols 170,127
Florac 168,835
Les officiers étaient en outre chargés de la conduite des affaires et de veiller, pendant l’intervalle des sessions, à tout ce qui pouvait intéresser le pays.
Le greffier était particulièrement chargé de la rédaction des délibérations de l’Assemblée, de fournir les états de dépenses et de recettes votées chaque année, d’expédier et de contre-signer les arrêtés, ordonnances et mandemens.
En 1790, lors de la division de la France, par départements, les villes de Meyrueis, Villefort et d’autres communes voisines, furent distraites des diocèses d’Uzès et d’Alais pour être ajoutées au Gévaudan et former le département de la Lozère, tandis que la ville de Saugues et un certain nombre de communes avoisinantes eu étaient au contraire détachées pour être incorporées à la Haute-Loire. De sorte que sauf les quelques additions ou retranchements que nous venons d’indiquer, le département de la Lozère fut formé de l’ancien pays du Gévaudan.
Le département de la Lozère fut dés lors départagé en sept circonscriptions appelées districts, dont les chefs-lieux furent : Mende, Marvejols, Florac, Langogne, Saint-Chély-d’Apcher, Meyrueis et Villefort. Chaque chef-lieu du district était siège d’un tribunal.
La loi du 17 février 1800 a divisé ce département en trois arrondissements de sous-préfecture, dont les chefs-lieux ont été fixés à Mende, Marvejols et Florac. L’arrondissement de Mende comprend sept cantons, l’arrondissement de Marvejols dix et celui de Florac sept ; total vingt-quatre cantons.
Le département de la Lozère est compris dans la région méridionale de la France ; sa position est entre le 44° 30’35’’ de latitude N., et le 1°9’12’’ de longitude, de l’observatoire de Paris. Il tire son nom d’une haute montagne de la chaîne des Cévennes, et dont le point culminant est élevé de 1702 mètres au-dessus de la mer.
Il est borné au N., par les département de la Haute-Loire et du Cantal, à l’O., par celui de l’Aveyron ; à l’E., par ceux de l’Ardèche et du Gard ; et au S., par le Gard et l’Aveyron.
Sa forme se rapproche de l’ellipse. Sa plus grande longueur est du N.O. au S.E. ; prise d’Albaret-le-Comptal à Saint-Etienne-Vallée-Française, elle est de 105 kilomètres ; et sa plus grande largeur, prise de Recoules-d’Aubrac à Saint-André de Capcèze, est de 80 kilomètres.
Sa superficie totale est de 516,666 hectares 23 ares 85 centiares partagée ainsi entre les trois arrondissements communaux :
Mende 177,702
Marvejols 170,127
Florac 168,835
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
Recensement de 1851 par arrondissement et par canton
Arrondissement de Mende 49 581 Habitants dont à
Saint-Amans 6 130
Le Bleymard 6 987
Chateauneuf 5 824
Langogne 7 653
Mende 12 681
Villefort 6 508
Arrondissement de Marvejols 53 918 habitants dont à
Aumont 4 709
La Canourgue 6 207
Chanac 4 015
Saint-Chély 5 471
Fournels 4 894
Saint-Germain du Teil 6 751
Malzieu 4 876
Marvejols 9 267
Nasbinals 5 155
Serverette 4 597
Arrondissement de Florac 41 426 habitants dont à
Barre 5 507
Sainte-Enimie 4 298
Florac 8 867
Saint-Germain de Calberte 10 676
Massegros 4 480
Meyruies 4 426
Pont de Montvert 5 772
SOIT AU TOTAL : 144 725 habitants
Arrondissement de Mende 49 581 Habitants dont à
Saint-Amans 6 130
Le Bleymard 6 987
Chateauneuf 5 824
Langogne 7 653
Mende 12 681
Villefort 6 508
Arrondissement de Marvejols 53 918 habitants dont à
Aumont 4 709
La Canourgue 6 207
Chanac 4 015
Saint-Chély 5 471
Fournels 4 894
Saint-Germain du Teil 6 751
Malzieu 4 876
Marvejols 9 267
Nasbinals 5 155
Serverette 4 597
Arrondissement de Florac 41 426 habitants dont à
Barre 5 507
Sainte-Enimie 4 298
Florac 8 867
Saint-Germain de Calberte 10 676
Massegros 4 480
Meyruies 4 426
Pont de Montvert 5 772
SOIT AU TOTAL : 144 725 habitants
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
10 000 habitants à St Germain de Calberte ????
Raoul- Membre trop actif
- Nombre de messages : 2925
Points : 7336
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
Ben oui dans le canton de ...
Je n'arrive pas à mettre la main sur un recensement rescent et complet de la lozère t'aurais pas l'adresse d'un site ?
Je n'arrive pas à mettre la main sur un recensement rescent et complet de la lozère t'aurais pas l'adresse d'un site ?
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
dans le canton et ses 11 communes:
- Le Collet de Dèze
- Moissac Vallée Française
- Saint André de Lancize
- Saint Etienne Vallée Française
- Saint Germain de Calberte
- Saint Hilaire de Lavit
- Saint Julien des Points
- Saint Martin de Boubaux
- Saint Martin de Lansuscle
- Saint Michel de Dèze
- Saint Privat de Vallongue
kaïou- Membre trop actif
- Nombre de messages : 6431
Age : 74
Points : 9819
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
Saint Martin de Boubaux EN 1851 comptait plus de 1000 habitants,il devait en ètre de mème pour ces autres communes donc le chiffre des 10 000 ne me semble pas exagéré.
Il doit y avoir actuellement 200 habitants.
Il doit y avoir actuellement 200 habitants.
kaïou- Membre trop actif
- Nombre de messages : 6431
Age : 74
Points : 9819
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
Le maire délégué de montjézieu habite une ferme isolée un ancien moulin au fond d'une gorge, ils sont trois et je lis dans le guide géographique qu'en 1851 ils étaient 58 ! D'ailleurs ce monsieur qui n'a même pas soixante et dix ans me disait qu'il avait connu une vingtaine de feux, en remontant j'ai effectivement aperçu plusieurs ruînes dans les bois !
Piboule- Faites la taire !
- Nombre de messages : 12225
Points : 11077
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: De la Gabalie à la Lozère !
ecxactement 1093 habitants pour st m de boubaux,pour un nombre de ménages de 254 et 251 maisons,ce qui nous donne une moyenne de 4 personnes par famille.Il n'y avait donc pas à cette époque là beaucoup de famille nombreuses contrairement à ce que l'on entend dire dans la vallée.
comment s'opérait la régulation des naissances?
comment s'opérait la régulation des naissances?
kaïou- Membre trop actif
- Nombre de messages : 6431
Age : 74
Points : 9819
Date d'inscription : 13/02/2007
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum