Re: De la Gabalie à la Lozère !

par salazie Mar 18 Déc - 17:29

l'abstinence pardi !!!!

par kaïou Mar 18 Déc - 17:33

penses tu,chaudes comme la braise les cévenoles Very Happy

par Piboule Mar 18 Déc - 20:05

Il devait y avoir au moins "une faiseuse d'anges" par paroisse !

par Piboule Mar 18 Déc - 20:07

Remarques je pense à une chose kaiou s'ils donnaient le nombre de maison de la commune et pas le nombre de maisons ouvertes toute l'année, ça fait drôlement augmenter le nombre de personnes par famille.

par Piboule Mar 18 Déc - 20:08

Au fait si ça vous amuse d'avoir un aperçu de communes, y'a qu'à demander !

par Piboule Mar 18 Déc - 22:06

Chanac
Dans un agréable et fertile vallon arrosé par le Lot.
Population 1715 habitants.
Cure de deuxième classe érigée le 8 Pluviose au XI è, population de la paroisse 1855 habitants.
Justice de paix, deux notaires, quatre huissiers, perception.
brigade de gendarmerie à cheval.
Ecole des Frères du Sacré choeur.
Etablissement d'instruction dirigé par les Dames de l'Ordre des Soeurs-Unies.
Dis (?) des Lettres
Nombre de ménages 417, maisons 586, villages ou hameaux 24.
Production : seigle, orge, avoine, bon froment, fourage, fruits, plantes potagères dans presque toutes leurs espèces.

Sur le mamelon contre lequel est adossée la ville de Chanac, se trouvent les ruînes d'un chateau d'origine fort ancienne et qui appartenait à l'Evêque et à l'Eglise de Mende. En 1795, ce chateau fut assiégé par Charrier contre l'armée républicaine qui le défendait, et fut complètement brûlé à la suite du combat.

En 1580, Chanac fut le lieu d'un rendez-vous général d'un grand nombre de seigneurs du Gévaudan, de l'Auvergne, du Velay et du Vivarais qui s'y réunirent dans l'intention d'aller attaquer Merle dans la ville de Mende; mais dans la nuit qui suivit le jour où les guerriers devaient faire leur attaque (là je ne pige pas il veut dire certainement dans la nuit qui précéda, mais je reste fidèle au texte imprimé), ainsi qu'ils en avaient avisé Merle s'il ne se rendait, celui-ci partit de Mende, surprit ses ennemis qui furent bientôt mis en déroute, et se retira dans son quartier général, emmenant avec lui deux cents chevaux qu'il avait enlevés aux ligueurs.

Le territoire de cette commune offre des monumens druidiques (dolmens) au village de l'Aumélie et des Fonds.

par kaïou Mar 18 Déc - 22:12

Renée a écrit:Remarques je pense à une chose kaiou s'ils donnaient le nombre de maison de la commune et pas le nombre de maisons ouvertes toute l'année, ça fait drôlement augmenter le nombre de personnes par famille.

renée,en 1850 il n'y avait pas de maisons innoccupées,faut voir les vestiges de masures dans les bois!incroyable que des familles aient pu survivre dans de tels endroits et dans d'aussi misérables conditions.car c'était vraiment la misère,les plus anciens ici m'ont raporté des récits("mémoire orale" )à coté desquels les écrits de zola font "fleur bleue".

par Piboule Mar 18 Déc - 22:18

Je te crois facilement j'ai connu une ferme tenue par une veuve avec quatre enfants, tu rentrais dans une remise/pouillaler, derrière la salle commune, par le plancher disjoint tu contemplais deux ou trois vaches faméliques.
Venant chaque année en Lozère je n'ai pas pu trop voir la différence mais ma soeur qui n'était plus venue pendant vingt ou trente ans a été stupéfaite de découvrir la taille des vaches d'aujourd'hui.

par kaïou Mar 18 Déc - 22:24

deux trois vaches,mais c'était Versailles pour un paysan cévenol!

par Piboule Mar 18 Déc - 22:34

C'est vrai je lisais je ne me souviens plus dans quel bouquin que la châtaigne était pratiquement leur seule ressource, avec une ou deux biques.

par Piboule Mar 18 Déc - 22:36

ça toujours été mon rêve d'entendre des histoires "d'anciens" si ceux qui en connaissent peuvent les raconter !

par Invité Mar 18 Déc - 22:44

Le Festival de conte en Lozère courant janvier début février, existe t-il encore ?

Y suis allé deux fois, dont une fois au Monastier, dans la salle des fêtes ou le gymnase, souvenir de nombreuses peintures dédiées à Coluche à l'intérieur.

par Invité Mar 18 Déc - 23:46

Voilà ces informations qui me manquait, Les Foyers Ruraux chez-vous semblent très dynamique, partageons les.

Tout savoir ou presque ICI : http://www.foyers-ruraux.com/festival_contes_rencontres.html

De belles soirées à vivre en perspective, irez-vous ?

Pas d'histoires entre-nous, hein ?

Qui est Plume, une réponse parmi d'autres :

http://www.foyers-ruraux.com/images/CetR_2008/photos_promo/poids_plume.gif

par Invité Sam 19 Jan - 10:03

Pour revenir au sujet "de la gabalie à la lozère", voici deux références trouvées sur la base de livres numérisés Européana:

http://www.europeana.eu/ark:/12148/bpt6k36925v.r=gevaudan.f316

où il est dit que Anterrieux près de Saint-Flour, aurait été la capitale des Gabalii, avant Javols. Je pensais que Javols était Anderitum puis s'était appelée Gabalum puis Javols et était la première capitale.
Donc, qui peut confirmer cette info historique ?
Le texte date de 1863
Voir dans la note (1) la mention de ce peuple inconnu les Datii situés voisins des Gabalii et des Ruthenii.

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Le deuxième extrait est celui-ci :

http://www.europeana.eu/ark:/12148/bpt6k2049479.r=gevaudan.f402

Il s'agit d'un dictionnaire éthymologique de 1829 qui définit le sens de Gavatche qui aurait été donné par les Espagnols aux Gévaudanais qui allaient faire les sales boulots (saisonniers ?) en Espagne.

On connait les Gavots, et je ne sais pas le lien entre Gavatche et Gavot, qu'il faudrait définir. Cà semble complexe car personne ne s'entend sur l'origine

http://www.i-services.net/membres/forum/messages.php?uid=58973&sid=26315&idsalon=116453&idsujet=875663

Ce sont aussi des gens qui descendaient de la montagne pour travailler dans les mines ou pour se louer, et qui étaient comme Bécassine, discriminés probablement pour leurs manières rudes de montagnards pauvres.

http://www.voyages-mag-demain.com/content/view/21/95/lang,fr/

Un autre article:

http://www.renedomergue.com/52.htm

précise la nuance entre Raïous (Protestants ?) et Gavots qui semblaient plutôt être les Lozériens catholiques du Nord Lozère. Il semble qu'il ne fallait pas confondre à l'époque !

Ailleurs il est dit que les gavots venaient de Gap, c'est à dire des Alpes.
C'est abordé par les Compagnons dont les Gavots et Dévorants sont des corporations :

http://www.lecompagnonnage.com/spip.php?article170

Un Italien a fait des recherches de toponymie sur son nom Cavuoto et explique par exemple qu'un Provençal venant de Gap aurait donné son nom (De Gavotis) au village puis à la famille Sforza dei Cavoti.
Il trouve l'origine du mot dans Gap et dans le latin Gava Gorge et Gavot viendrait par extension de Goître car les montagnards Alpins ou Pyrénéens en souffraient par manque d'iode. (Les crétins des Alpes , les Cagots des Pyrénées ?)

http://cavuoto.org/web/cav/cav_history.asp

Cà pourrait venir aussi de pomme d'Adam, car les montagnards auraient une grosse pomme d'Adam (!).

En tous cas, après avoir lu tout çà, et à mon avis personnel, il me semble que le mot Gavot soit lié aux Montagnards Alpins qui descendaient travailler dans le Sud, et que Gavatche soit tout simplement l'équivalent Occitan de Gavot et que çà n'ait rien à voir avec les Espagnols ni avec Gabales

A vous de vous faire un idée dans ce méli-mélo entre Gabales, Gavatches et Gavots et apportez vos lumières si ce sujet vous intéresse.

par Piboule Sam 19 Jan - 13:08

Je peux confirmer que chez nous en Provence "les gavots" sont leds Alpigeois représentés avec de bonnes joues rouges !

par Surcouf Lun 21 Jan - 13:19

Renée a écrit:... "les gavots" sont leds Alpigeois...

Des Alpigeois Question

D'après mes amis Catalans des PO et Audois, les gabatches (altérations de gardiens de vaches) sont des montagnards qui descendaient chez eux pour les vendanges.