castanhas et castanhiers
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Re: castanhas et castanhiers
Oi,aquela la couneissi,la daoufinenco.
La belle arbre je ne la connais pas et la belle épine il n'y en a guère par chez nous,l'arbre se plait mieux à plus basse altitude,300 400 m.
La daoufinenco est une trés bonne variétée,bien adaptée.
La belle arbre je ne la connais pas et la belle épine il n'y en a guère par chez nous,l'arbre se plait mieux à plus basse altitude,300 400 m.
La daoufinenco est une trés bonne variétée,bien adaptée.
kaïou- Membre trop actif
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Re: castanhas et castanhiers
kaïou a écrit:
Un cévenol ne vous parlera jamais des cévennes sans vous parler du chataignier je crois que c'est Cilaos qui avait écrit ceci et c'est bien vrai;ce fut longtemps l'arbre du pain et il fait partie intégrante de notre vie,comme notre langue.
En fait écrit dans un autre sujet ( le sud extrême) :
cilaos a écrit:"Interrogez sur le temps passé : on vous parlera de châtaignes.
C’est la pierre d’angle de l’économie ancienne,.
Parlez du déclin de la Cévenne, on vous dira que les châtaigniers meurent.
La châtaigneraie, la châtaigne, sont inscrites dans le passé comme les marques de l’âge d’or. La châtaigne fait partie intégrante de la culture cévenole.
Elle apparaît là ou s’arrête l’olivier (…). Le châtaignier accompagne le Cévenol du berceau au cercueil."
Jean-Noël PELEN (1987)
Re: castanhas et castanhiers
Ben voila c'est encore mieux dit.
kaïou- Membre trop actif
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Re: castanhas et castanhiers
les belle épine doivent se consommer rapidement car elles ne se conservent pas trés bien,elles sont aussi bonnes que les comballes et ont un net avantage sur ces dernieres,elles sont peu cloisonnées ,ce qui est fort appréciable pour la consommation ou la transformation.
Als temps preistorics,lo castanhier existissia ja mas foguet espantit per los monges a l'atge mejan.NE PLANTERON PERTOT ONT ERA POSSIBLE PER NOIRIR LAS POPULACIONS DE MAI EN MAI NOMBROSAS
D'aquel temps las trufas eran pas encara conegudas e lo blat ben pas gaire den los sols silicioses.En cevena fins a la debuta de nostre segle lo castanhier era cultivat en vergier.
_elle est trés bien ta tradale babe tu progresses vite
Massière -
châtaigneraie à fruit
Jorquière / cerclière - taillis de
rejets (jorgs) sauvages, coupés dès la fin du mois d'août. Ces drageons sont cuits dans
le four ou cheminée pour les assouplir et traîter contre les vers avant de les couper en
lamelles pour la vannerie.
Los castanets : châtaigneraies
Als temps preistorics,lo castanhier existissia ja mas foguet espantit per los monges a l'atge mejan.NE PLANTERON PERTOT ONT ERA POSSIBLE PER NOIRIR LAS POPULACIONS DE MAI EN MAI NOMBROSAS
D'aquel temps las trufas eran pas encara conegudas e lo blat ben pas gaire den los sols silicioses.En cevena fins a la debuta de nostre segle lo castanhier era cultivat en vergier.
_elle est trés bien ta tradale babe tu progresses vite
Massière -
châtaigneraie à fruit
Jorquière / cerclière - taillis de
rejets (jorgs) sauvages, coupés dès la fin du mois d'août. Ces drageons sont cuits dans
le four ou cheminée pour les assouplir et traîter contre les vers avant de les couper en
lamelles pour la vannerie.
Los castanets : châtaigneraies
Dernière édition par le Mer 19 Déc - 17:30, édité 1 fois
kaïou- Membre trop actif
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Re: castanhas et castanhiers
celles la elles sont typiques del païs et de la vallée française j'opterais donc pour at home.La barbudo,elle n'a rien a voir avec Castro.
Il ne faut pas les confondre avec les bourrudes qui sont bien plus grosses.
Il ne faut pas les confondre avec les bourrudes qui sont bien plus grosses.
kaïou- Membre trop actif
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Re: castanhas et castanhiers
Trouvé ceci chais pas où :
"L'Ardèche était à l'origine le sol privilégié pour la production du châtaignier. Or, en 1882, Clément Faugier eut l'idée de créer une fabrique de marron glacé pour faire face à la crise de la soie que connaissait la région.. Son goût si unique permit de faire du marron glacé une gourmandise reconnue et appréciée, et cela dans le monde entier. Dans le respect des traditions et des savoir-faire, avec le même souci de la qualité, le marron glacé continue à régaler petits et grands de génération en génération.
Visite des Etablissements Clément Faugier
L'histoire des Etablissements Clément Faugier est étroitement liée à celle du marron. D'une petite entreprise de Privas, Clément Faugier donna son nom à une marque aujourd'hui respectée et appréciée dans le monde entier pour la qualité jamais égalée de ses produits. Outre les marrons glacés, les établisssements Clément Faugier ont développé au fil des ans la fabrication de produits à base de marrons tels que la Crème de Marrons en 1885, les Marrons au Cognac en 1924, la Purée de Marrons Nature en 1934, les Marrons au Naturel en 1951, le Marpom's en 1994.
Privas
Avec son patrimoine historique et religieux, Privas affirme sa notoriété. Située en plein cœur du département, la cité est un lieu de villégiature idéal pour partir à la découverte de toute l’Ardèche.
A ne pas manquer lors de votre visite :
La passerelle d'Ajoux est une passerelle en bois de châtaignier d’Ajoux. Elle franchit l’Auzène à 7,50m de son lit. Elle permet de redécouvrir le plus ancien chemin muletier reliant Saint-Pierreville à Privas ! Vous pourrez y accèder par la commune d’Ajoux au lieu-dit “Pont du Moulin”. Il est plus agréable de s'y rendre à pied par le chemin de randonnée (45 mn).
La maison du châtaignier se situe à Saint-Pierreville dans le pays de la “Comballe”, l’une des variétés de châtaignes les plus appréciées des connaisseurs. Cette maison retrace la relation qui est établie entre l’homme et son arbre à pain. Des objets usuels, exposition photo et dégustation de produits dérivés de la châtaigne sont mis en avant dans cette maison."
"L'Ardèche était à l'origine le sol privilégié pour la production du châtaignier. Or, en 1882, Clément Faugier eut l'idée de créer une fabrique de marron glacé pour faire face à la crise de la soie que connaissait la région.. Son goût si unique permit de faire du marron glacé une gourmandise reconnue et appréciée, et cela dans le monde entier. Dans le respect des traditions et des savoir-faire, avec le même souci de la qualité, le marron glacé continue à régaler petits et grands de génération en génération.
Visite des Etablissements Clément Faugier
L'histoire des Etablissements Clément Faugier est étroitement liée à celle du marron. D'une petite entreprise de Privas, Clément Faugier donna son nom à une marque aujourd'hui respectée et appréciée dans le monde entier pour la qualité jamais égalée de ses produits. Outre les marrons glacés, les établisssements Clément Faugier ont développé au fil des ans la fabrication de produits à base de marrons tels que la Crème de Marrons en 1885, les Marrons au Cognac en 1924, la Purée de Marrons Nature en 1934, les Marrons au Naturel en 1951, le Marpom's en 1994.
Privas
Avec son patrimoine historique et religieux, Privas affirme sa notoriété. Située en plein cœur du département, la cité est un lieu de villégiature idéal pour partir à la découverte de toute l’Ardèche.
A ne pas manquer lors de votre visite :
La passerelle d'Ajoux est une passerelle en bois de châtaignier d’Ajoux. Elle franchit l’Auzène à 7,50m de son lit. Elle permet de redécouvrir le plus ancien chemin muletier reliant Saint-Pierreville à Privas ! Vous pourrez y accèder par la commune d’Ajoux au lieu-dit “Pont du Moulin”. Il est plus agréable de s'y rendre à pied par le chemin de randonnée (45 mn).
La maison du châtaignier se situe à Saint-Pierreville dans le pays de la “Comballe”, l’une des variétés de châtaignes les plus appréciées des connaisseurs. Cette maison retrace la relation qui est établie entre l’homme et son arbre à pain. Des objets usuels, exposition photo et dégustation de produits dérivés de la châtaigne sont mis en avant dans cette maison."
Invité- Invité
Re: castanhas et castanhiers
une recette pour changer de la dindasse d'élevage,farcie.Le plus dur est de se procurer quelques faisans sauvages.
FAISAN AUX CHATAIGNES
poivrez
l'intérieur des faisans. Ajoutez-y la moitié de la sauge, préalablement effeuillée.
Préchauffez le four
Faites fondre 50 g de beurre dans une poêle et saisissez-y les faisans, sur feu vif,
pendant 5 minutes,
arrosez-les avec le beurre de cuisson et couvrez-les de tranches de lard.
Faites-les cuire au four pendant 30 minutes.
Pendant ce temps,jetez les châtaignes dans une grande quantité d’eau
bouillante et laissez-les cuire pendant
20 minutes. pelez-les.
Faites-les enfin dorer dans le reste de beurre, additionné de sucre en poudre.
décortiquez les faisans et émincez-les . Dressez-les sur les assiettes, avec le lard et les châtaignes.
Décorez avec le reste de sauge.
Avant de faire tout ça vous aurez pris soin de plumer et vider les faisans.
pour
les petits mangeurs et ou celles qui font une fixette sur leur tour de
taille vous pouvez réduire de 1 faisan,mais si vous m'invitez augmenter
de 1.
n'hésitez pas a appliquer cette recette à la pintade.
ne saler qu'en fin de cuisson.50 à 60mn
Pour 4 personnes : 3 faisans d’environ 1 kg chacun, 250 g de châtaignes, 50 g de lard
maigre, émincé en fines tranches
75 g de beurre, 2 branches de sauge, 2 cuillerées à café de sucre en poudre, sel fin,
poivre blanc du moulin
un dessert:
je n'ai pas essayé cette recette la patisserie ne supportant pas les dosages à vista de nas:
Pavé aux châtaignes, un gâteau de fête .
Préparation : 25 minutes, cuisson : 15 minutes environ, Réfrigération :
6 heures, pas de difficulté, prix modéré, 256 calories par personne.
Pour
12 personnes : 500 g de châtaignes surgelées (on peut aussi employer
des marrons en boîte), 100 g de beurre ramolli + 30 g pour le moule.
100 g de chocolat noir. 90 g de sucre glace. 1 sachet de sucre vanillé.
2 cuill. à soupe de liqueur de châtaigne (ou d'amandes). 1 bombe de
crème chantilly. 50 g de brisures de marrons glacés pour décorer.
Faire cuire les châtaignes en suivant les indications du sachet ( 15 mn environ). Les égoutter et les passer au tamis fin.
Faire fondre le chocolat et le beurre dans un bain-marie chaud mais
hors du feu. Incorporer le sucre vanillé, la glace et la liqueur.
Mélanger les deux préparations et les verser dans un moule revêtu d'un papier sulfurisé beurré. Mettre au frais au moins 6 h.
Démouler et garnir avec la crème chantilly et les brisures de marrons
glacés. Laisser réchauffer 15 mn à la température de la pièce avant de
servir.
FAISAN AUX CHATAIGNES
poivrez
l'intérieur des faisans. Ajoutez-y la moitié de la sauge, préalablement effeuillée.
Préchauffez le four
Faites fondre 50 g de beurre dans une poêle et saisissez-y les faisans, sur feu vif,
pendant 5 minutes,
arrosez-les avec le beurre de cuisson et couvrez-les de tranches de lard.
Faites-les cuire au four pendant 30 minutes.
Pendant ce temps,jetez les châtaignes dans une grande quantité d’eau
bouillante et laissez-les cuire pendant
20 minutes. pelez-les.
Faites-les enfin dorer dans le reste de beurre, additionné de sucre en poudre.
décortiquez les faisans et émincez-les . Dressez-les sur les assiettes, avec le lard et les châtaignes.
Décorez avec le reste de sauge.
Avant de faire tout ça vous aurez pris soin de plumer et vider les faisans.
pour
les petits mangeurs et ou celles qui font une fixette sur leur tour de
taille vous pouvez réduire de 1 faisan,mais si vous m'invitez augmenter
de 1.
n'hésitez pas a appliquer cette recette à la pintade.
ne saler qu'en fin de cuisson.50 à 60mn
Pour 4 personnes : 3 faisans d’environ 1 kg chacun, 250 g de châtaignes, 50 g de lard
maigre, émincé en fines tranches
75 g de beurre, 2 branches de sauge, 2 cuillerées à café de sucre en poudre, sel fin,
poivre blanc du moulin
un dessert:
je n'ai pas essayé cette recette la patisserie ne supportant pas les dosages à vista de nas:
Pavé aux châtaignes, un gâteau de fête .
Préparation : 25 minutes, cuisson : 15 minutes environ, Réfrigération :
6 heures, pas de difficulté, prix modéré, 256 calories par personne.
Pour
12 personnes : 500 g de châtaignes surgelées (on peut aussi employer
des marrons en boîte), 100 g de beurre ramolli + 30 g pour le moule.
100 g de chocolat noir. 90 g de sucre glace. 1 sachet de sucre vanillé.
2 cuill. à soupe de liqueur de châtaigne (ou d'amandes). 1 bombe de
crème chantilly. 50 g de brisures de marrons glacés pour décorer.
Faire cuire les châtaignes en suivant les indications du sachet ( 15 mn environ). Les égoutter et les passer au tamis fin.
Faire fondre le chocolat et le beurre dans un bain-marie chaud mais
hors du feu. Incorporer le sucre vanillé, la glace et la liqueur.
Mélanger les deux préparations et les verser dans un moule revêtu d'un papier sulfurisé beurré. Mettre au frais au moins 6 h.
Démouler et garnir avec la crème chantilly et les brisures de marrons
glacés. Laisser réchauffer 15 mn à la température de la pièce avant de
servir.
kaïou- Membre trop actif
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Re: castanhas et castanhiers
Blason de Collobrières
Situation
Considéré comme la « Capitale des Maures », ce village blotti dans la vallée du Réal Collobrier, dominé par le col de Babaou, au sud, la Chartreuse de la Verne à l’est, et Notre dame des anges au nord (point de vue exceptionnel), est au centre d’un massif forestier de près de 12 000 ha comprenant 900 ha de châtaigniers dont 300 entretenus, soit environ 200 tonnes de châtaignes et de marrons par an.
Blottie dans le massif verdoyant des Maures, la commune de Collobrières offre cette douce quiétude de l’arrière pays varois où se mêlent l’authenticité du village provençal, l’étoffe d’une nature généreuse et la richesse d’un patrimoine local.
Les habitants de ce village (Collobriérois, Collobriéroises), baptisé « Capitale de Maures », partagent 11 268 hectares de forêts (dont 99.2 % sont protégés) où se mélangent harmonieusement bruyères, fougères, genêts, arbousiers, châtaigniers, chêne verts et chênes lièges.
Collobrières est un village de 1600 habitants niché dans un creux de verdure entre les collines cristallines du massif des Maures.
Son charme, vous l’apprécierez en parcourant ses forêts de châtaigniers, de chênes lièges…, mais aussi en flânant dans ses rues caladées qui grimpent jusqu’à l’ancienne église Saint Pons ou le long de son cours d’eau, le Réal Collobrier.
Origine du nom
Le village de Collobrières doit son appellation au réal Collobrier, ou rivière de couleuvres, à l’époque où les romains exploitaient les mines de plomb, de cuivre et de fer.
Histoire
Les premières traces de vie à Collobrières datent de l’époque préromaine. Le Réal Collobrier , a servi à protéger la population contre les épidémies de grandes pestes de Provence.
Immergé dans la forêt des Maures, le village a toujours vécu des ressources de celle-ci : pâturage, élevage, exploitation du bois.
C’est un enfant du pays qui alla chercher en Espagne le secret de la transformation du liège en bouchon.
Les maisons de maître qui longent la rue principale racontent l’histoire de ces industries jadis florissantes et contrastent étonnamment avec les maisons médiévales du vieux village.
Aujourd’hui la forêt reste un élément important dans la vie et dans le cœur des Collobriérois.
La richesse de Collobrières
Célèbre pour ses châtaigneraies qui s’étalent sur 900 hectares, Collobrières a fait de cet arbre son symbole. Une fête traditionnelle et particulièrement conviviale, chaque année les trois derniers dimanches d’octobre, décline la châtaigne sous toutes ses formes (Fraîches, grillées, en crème, marrons glacés…)
Le châtaignier est un arbre qui ne se développe que sur un sol acide. Propice à cette exploitation, le massif des Maures abrite près de 2500 hectares de châtaigneraies répartis sur 5 communes : Collobrières, La Garde Freinet, les Mayons, Pignans et Gonfaron. Ainsi, la totalité de la production varoise y est récoltée, soit 300 à 400 tonnes. La production française représente, elle, 10 000 tonnes.
La castanéïculture (culture de la châtaigne) nécessite un entretien tout au long de l’an
Situation
Considéré comme la « Capitale des Maures », ce village blotti dans la vallée du Réal Collobrier, dominé par le col de Babaou, au sud, la Chartreuse de la Verne à l’est, et Notre dame des anges au nord (point de vue exceptionnel), est au centre d’un massif forestier de près de 12 000 ha comprenant 900 ha de châtaigniers dont 300 entretenus, soit environ 200 tonnes de châtaignes et de marrons par an.
Blottie dans le massif verdoyant des Maures, la commune de Collobrières offre cette douce quiétude de l’arrière pays varois où se mêlent l’authenticité du village provençal, l’étoffe d’une nature généreuse et la richesse d’un patrimoine local.
Les habitants de ce village (Collobriérois, Collobriéroises), baptisé « Capitale de Maures », partagent 11 268 hectares de forêts (dont 99.2 % sont protégés) où se mélangent harmonieusement bruyères, fougères, genêts, arbousiers, châtaigniers, chêne verts et chênes lièges.
Collobrières est un village de 1600 habitants niché dans un creux de verdure entre les collines cristallines du massif des Maures.
Son charme, vous l’apprécierez en parcourant ses forêts de châtaigniers, de chênes lièges…, mais aussi en flânant dans ses rues caladées qui grimpent jusqu’à l’ancienne église Saint Pons ou le long de son cours d’eau, le Réal Collobrier.
Origine du nom
Le village de Collobrières doit son appellation au réal Collobrier, ou rivière de couleuvres, à l’époque où les romains exploitaient les mines de plomb, de cuivre et de fer.
Histoire
Les premières traces de vie à Collobrières datent de l’époque préromaine. Le Réal Collobrier , a servi à protéger la population contre les épidémies de grandes pestes de Provence.
Immergé dans la forêt des Maures, le village a toujours vécu des ressources de celle-ci : pâturage, élevage, exploitation du bois.
C’est un enfant du pays qui alla chercher en Espagne le secret de la transformation du liège en bouchon.
Les maisons de maître qui longent la rue principale racontent l’histoire de ces industries jadis florissantes et contrastent étonnamment avec les maisons médiévales du vieux village.
Aujourd’hui la forêt reste un élément important dans la vie et dans le cœur des Collobriérois.
La richesse de Collobrières
Célèbre pour ses châtaigneraies qui s’étalent sur 900 hectares, Collobrières a fait de cet arbre son symbole. Une fête traditionnelle et particulièrement conviviale, chaque année les trois derniers dimanches d’octobre, décline la châtaigne sous toutes ses formes (Fraîches, grillées, en crème, marrons glacés…)
Le châtaignier est un arbre qui ne se développe que sur un sol acide. Propice à cette exploitation, le massif des Maures abrite près de 2500 hectares de châtaigneraies répartis sur 5 communes : Collobrières, La Garde Freinet, les Mayons, Pignans et Gonfaron. Ainsi, la totalité de la production varoise y est récoltée, soit 300 à 400 tonnes. La production française représente, elle, 10 000 tonnes.
La castanéïculture (culture de la châtaigne) nécessite un entretien tout au long de l’an
Piboule- Faites la taire !
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Re: castanhas et castanhiers
Aller zou, une petite chansonnette sur les marrons, elle ne date pas d'hier : 1791 !
M'établissant à très peu de frais
Je suis votre amour des jours mauvais;
Quand le soleil revient, je m'en vais.
Chauds, chauds, les marrons tout chauds.
On en épluche un de temps en temps;
ça fait attendre le printemps.*
Mieux que moi sont logés les hiboux.
Bah ! J'arrive à joindre les deux bouts.
- Combien Madame ? Pour quatre sous ?
- C'est six sous le litre entier,
Dans un grand sac de papier.
On en épluche un de temps en temps:
ça fait attendre le printemps.
Sans mentir, voilà bien trente hivers
Qu'en ce trou, plié tout de travers,
Je vends le fruit des châtaigniers verts.
Je voudrais bien me reposer.
M'est-il permis de l'oser ?
J'en ai comme une idée, il n'est plus temps
Pour moi, d'attendre le printemps.
M'établissant à très peu de frais
Je suis votre amour des jours mauvais;
Quand le soleil revient, je m'en vais.
Chauds, chauds, les marrons tout chauds.
On en épluche un de temps en temps;
ça fait attendre le printemps.*
Mieux que moi sont logés les hiboux.
Bah ! J'arrive à joindre les deux bouts.
- Combien Madame ? Pour quatre sous ?
- C'est six sous le litre entier,
Dans un grand sac de papier.
On en épluche un de temps en temps:
ça fait attendre le printemps.
Sans mentir, voilà bien trente hivers
Qu'en ce trou, plié tout de travers,
Je vends le fruit des châtaigniers verts.
Je voudrais bien me reposer.
M'est-il permis de l'oser ?
J'en ai comme une idée, il n'est plus temps
Pour moi, d'attendre le printemps.
Piboule- Faites la taire !
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Re: castanhas et castanhiers
j'ai testé pour vous et c'est délicieux :
Liqueur de Châtaignes
Pour un litre :
- 1,5 kg de châtaignes sèches
- 1/4 litre d'alcool à 90°
- 3/4 d'eau
- une gousse de vanille
- 125 grs de sucre vanillé
Je suppose que la première peau est déjà retirée :
griller les châtaignes, enlever l'enveloppe, les piler dans un mortier.
Dans un bocal mettre les châtaignes pilées, l'alcool, l'eau la gousse de vanille et le sucre vanillé.
Laisser macérer au moins six mois (minimum) en ayant soin de remuer de temps en temps.
Filtrer mettre en bouteille !
Je vous souhaite du courage pour la filtration, mais le résultat en vaut la peine !
Liqueur de Châtaignes
Pour un litre :
- 1,5 kg de châtaignes sèches
- 1/4 litre d'alcool à 90°
- 3/4 d'eau
- une gousse de vanille
- 125 grs de sucre vanillé
Je suppose que la première peau est déjà retirée :
griller les châtaignes, enlever l'enveloppe, les piler dans un mortier.
Dans un bocal mettre les châtaignes pilées, l'alcool, l'eau la gousse de vanille et le sucre vanillé.
Laisser macérer au moins six mois (minimum) en ayant soin de remuer de temps en temps.
Filtrer mettre en bouteille !
Je vous souhaite du courage pour la filtration, mais le résultat en vaut la peine !
Piboule- Faites la taire !
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Re: castanhas et castanhiers
Aquel castanhier es alara crebat es tombat e se porris,maï per la lenha val pàs res.
kaïou- Membre trop actif
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Re: castanhas et castanhiers
Le gel "millénaire" de 1709 a donné naissance à l'industrie de la soie. Fait moins connu, il a également balayé les derniers des Camisards.
Certains datent la fin des Camisards à 1704/1705, d'autres à 1709, avec ce fameux hiver glaciaire.
Certains datent la fin des Camisards à 1704/1705, d'autres à 1709, avec ce fameux hiver glaciaire.
Invité- Invité
Re: castanhas et castanhiers
racontes nous ça l'Alba!
kaïou- Membre trop actif
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Re: castanhas et castanhiers
Comme ça de mémoire, sans vérifier mes sources :
Après le "grand brûlement" des Cévennes ordonné par Louis XIV, les Camisards ne pouvaient plus aller se cacher ou se faire nourrir chez l"habitant (ce qui était le but de la manoeuvre). Il y a eu alors les grandes arrestations et les exécutions comme celles de Castanet, le Camisard de l'Aigoual, le chef de la Cavalerie camisarde. Il y a eu la "reddition" de Jean Cavalier. Pour beaucoup, la guerre des Camisards s'est arrêtée à cette époque, en 1704. Mais un petit nombre a continué à lutter clandestinement pendant plusieurs années, se cachant dans les grottes et survivant tant bien que mal, et plutôt mal que bien. Cette armée fantôme n'a pas résisté à l'hiver glaciaire de 1709. Les derniers Camisards seraient donc morts de faim et de froid, ou retournés à leurs terres et à la charrue.
Après le "grand brûlement" des Cévennes ordonné par Louis XIV, les Camisards ne pouvaient plus aller se cacher ou se faire nourrir chez l"habitant (ce qui était le but de la manoeuvre). Il y a eu alors les grandes arrestations et les exécutions comme celles de Castanet, le Camisard de l'Aigoual, le chef de la Cavalerie camisarde. Il y a eu la "reddition" de Jean Cavalier. Pour beaucoup, la guerre des Camisards s'est arrêtée à cette époque, en 1704. Mais un petit nombre a continué à lutter clandestinement pendant plusieurs années, se cachant dans les grottes et survivant tant bien que mal, et plutôt mal que bien. Cette armée fantôme n'a pas résisté à l'hiver glaciaire de 1709. Les derniers Camisards seraient donc morts de faim et de froid, ou retournés à leurs terres et à la charrue.
Invité- Invité
Re: castanhas et castanhiers
Comme Napoléon qui s'est gelé les pieds en Russie !
Piboule- Faites la taire !
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Re: castanhas et castanhiers
_Alba,il serait bon que tu retrouves tes sources car de mon coté(rolland)je n'ai pas le mème son de cloche.
Par ailleurs j'ai pu lire que jusqu'à la mort de Mazel,1710,il y a eu des luttes;plus vers le vivarais peut ètre mais des groupes existaitent.
Il serait interressant de comparer les différents écrits sur cette période.
_Renée...
Par ailleurs j'ai pu lire que jusqu'à la mort de Mazel,1710,il y a eu des luttes;plus vers le vivarais peut ètre mais des groupes existaitent.
Il serait interressant de comparer les différents écrits sur cette période.
_Renée...
kaïou- Membre trop actif
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kaïou- Membre trop actif
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Re: castanhas et castanhiers
Le châtaigner demande pas beaucoup de travail. J'ai entendu dire "le châtagnier se fume à la hache", "se fume" voulant dire s'engraisse. c'est à dire qu'il demande des élagages réguliers pour bien produire. Le ramassage par contre et l'enlèvement des deux peaux demandent beaucoup de travail. Mais elle nourrissait quand-même bien son monde, même si elle ne se vendait pas cher, non ?
Oui, je chercherai mes sources... si je les retrouve...Mais en quoi ton son de cloche diffère du mien ? Je sais avoir lu quelque part que le gel millénaire de 1709-1710 avait balayé les derniers Camisards, et ça me paraît tout à fait logique. Qu'est-ce que tu trouves surprenant à ça ?
Oui, je chercherai mes sources... si je les retrouve...Mais en quoi ton son de cloche diffère du mien ? Je sais avoir lu quelque part que le gel millénaire de 1709-1710 avait balayé les derniers Camisards, et ça me paraît tout à fait logique. Qu'est-ce que tu trouves surprenant à ça ?
Invité- Invité
Re: castanhas et castanhiers
le gel millénaire ne seraitil pas plutot 1708 /1709?
je cite:
"
La catastrophe, que personne n’a su prévoir (La
météorologie moderne n’est pas encore née à l’époque), se produit dans
la nuit du 5 au 6 Janvier 1709. Une terrible vague de froid, inconnue
jusqu’alors de mémoire d’homme, recouvre le pays. A Paris, les
températures s’effondrent en quelques heures : on relève sous abri
-30°c. A Montpellier, il fait -17°c, -20°c à Bordeaux.
La Seine est rapidement prise par la glace, toute
la navigation fluviale est interrompue jusqu’à Rouen. Sur le littoral,
par endroit, la mer se pétrifie.
Dans les campagnes, le désastre est complet. Les
sols gèlent sur plusieurs dizaines de centimètres en profondeur. Les
semailles de l’automne sont perdues, il n’y aura pas de récolte pour
l’année. Les arbres fruitiers, les pieds de vigne pourrissent sur place.
En forêt, le froid est tel que l’écorce des chênes les plus puissants éclate dans des craquements lugubres.
Des témoignages rapportent que « les corbeaux
gelaient en plein vol », que « les troncs se fendaient en deux comme
sous la hache du bûcheron »."
je cite:
"
La catastrophe, que personne n’a su prévoir (La
météorologie moderne n’est pas encore née à l’époque), se produit dans
la nuit du 5 au 6 Janvier 1709. Une terrible vague de froid, inconnue
jusqu’alors de mémoire d’homme, recouvre le pays. A Paris, les
températures s’effondrent en quelques heures : on relève sous abri
-30°c. A Montpellier, il fait -17°c, -20°c à Bordeaux.
La Seine est rapidement prise par la glace, toute
la navigation fluviale est interrompue jusqu’à Rouen. Sur le littoral,
par endroit, la mer se pétrifie.
Dans les campagnes, le désastre est complet. Les
sols gèlent sur plusieurs dizaines de centimètres en profondeur. Les
semailles de l’automne sont perdues, il n’y aura pas de récolte pour
l’année. Les arbres fruitiers, les pieds de vigne pourrissent sur place.
En forêt, le froid est tel que l’écorce des chênes les plus puissants éclate dans des craquements lugubres.
Des témoignages rapportent que « les corbeaux
gelaient en plein vol », que « les troncs se fendaient en deux comme
sous la hache du bûcheron »."
kaïou- Membre trop actif
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Re: castanhas et castanhiers
Cela n'a plus de rapport avec les chataignes mais bon
S'il existe bien un site sur les Camisards qui peut faire foi je vous
(re)conseille celui ci :
http://www.camisards.net/guerrecami-fr.htm
une chronolgie bien faite et avec des "liens" vers les camisards cités
on n'y parle pas du "gel" des derniers Camisards
S'il existe bien un site sur les Camisards qui peut faire foi je vous
(re)conseille celui ci :
http://www.camisards.net/guerrecami-fr.htm
une chronolgie bien faite et avec des "liens" vers les camisards cités
on n'y parle pas du "gel" des derniers Camisards
Au début du mois de janvier 1705, seuls Ravanel et Claris ne se sont pas rendus. Ils sont tenus à l’errance et à l’inactivité par la traque incessante des soldats royaux. L’aide et le soutien de la communauté protestante leur sont refusés. On peut considérer que la guerre des camisards proprement dite est terminée. Mais il y aura encore des soubresauts et des tentatives de nouvelle insurrection jusqu’en 1711.
Re: castanhas et castanhiers
mais si c'est tout à fait en relation:je cite:Les camisards survivant encore étaient extrêmement peu nombreux et
c'était plus des individus isolés (Claris, Bonbonnoux, Corteiz ...) que
des groupes. Ils paraissent n'avoir guère plus mal supporté la rigueur
de l'hiver 1708-1709 que le reste de la population (en tout cas on ne
peut pas dire qu'il leur a porté un coup fatal). Au contraire, la
misère générale qu'a entraîné cet hiver, a laissé penser aux camisards
"de l'extérieur" qu'un soulèvement en serait favorisé, d'où la
tentative d'insurrection de Mazel et de ses compagnons en Vivarais. Le
calcul n'était pas très bon, et surtout la réaction des autorités fut
plus rapide et vive qu'ils ne l'attendaient.
Par contre, peu après cette tentative, la mort de Mazel et de Claris,
fut, elle, le coup fatal porté à toute tentative de reprise d'une
insurrection.fin de citation
(merci à l'historien et voisin
Pierre ROLLAND,toujours prompt et disponible)
voila,Mazel lui,avait bien pris en compte le lot de nouvelles souffrances qu'avait aportées ce terrible hiver;ce fut une grosse erreur,le peuple était anéanti.
c'était plus des individus isolés (Claris, Bonbonnoux, Corteiz ...) que
des groupes. Ils paraissent n'avoir guère plus mal supporté la rigueur
de l'hiver 1708-1709 que le reste de la population (en tout cas on ne
peut pas dire qu'il leur a porté un coup fatal). Au contraire, la
misère générale qu'a entraîné cet hiver, a laissé penser aux camisards
"de l'extérieur" qu'un soulèvement en serait favorisé, d'où la
tentative d'insurrection de Mazel et de ses compagnons en Vivarais. Le
calcul n'était pas très bon, et surtout la réaction des autorités fut
plus rapide et vive qu'ils ne l'attendaient.
Par contre, peu après cette tentative, la mort de Mazel et de Claris,
fut, elle, le coup fatal porté à toute tentative de reprise d'une
insurrection.fin de citation
(merci à l'historien et voisin
Pierre ROLLAND,toujours prompt et disponible)
voila,Mazel lui,avait bien pris en compte le lot de nouvelles souffrances qu'avait aportées ce terrible hiver;ce fut une grosse erreur,le peuple était anéanti.
kaïou- Membre trop actif
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