Sainte-Eulalie en Margeride

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Les Bisons d'Europe

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Je ne comprend pas ! C'est pas grave, en tout cas je ne vous conseille pas de les approcher à pieds ils ne supportent que les chevaux. C'est rigolo quand même, un homme ils le tuent un homme sur un cheval ils laissent passer.

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Tiens ça ferait un jolie conte, l'écureuil, la Plume et le bison !

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Savez-vous que là-haut tout était pelé et qu'on a replanté la forêt pour accueillir les bisons ?

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Seule la Roumanie avait un troupeau de Bisons d'Europe, en cas d'épidémie le risque était grand de voir disparaitre l'espèce. Une étude a été donc menée pour trouver un refuge pour constituer un deuxième troupeau, la Margeride a été choisie, une forêt entière a été plantée car les bisons massacrent les arbres, j'espère que depuis ils ont pensé à la suite en replantant plus loin !

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Hélàs pour les forêts je pense qu'elles étaient peau de chagrin on dans le livre d'un certain citoyen Jerphanion intitulé "statistiques sur la lozère" qui remonte à l'an X de la république ce passage au sujet des forêts :

Le défrichemens des terres hermes est indispensable, si le bien qui doit en être la suite n'a pas besoin d'être développé pour être sents, il est également certain que dans un département aussi peu boisé que l'est celui-ci, le défrichemens des bois doit être sévèrement défendu, et qu'il est même urgent d'exciter par tous les moyens la reproduction de ces grands végétaux, dont la destruction porterait atteinte si funeste aux arts libéraux et mécaniques, et influerait sur la salubrité du climat.

Les forêts de ce département sont celles de Mercoire, du Fan-des-Armes, du Calendis, de Champcros partie de celle du Bois Noir et de l'Aigoual, toutes composées de hêtres ou de pins; celle de Courdouse, composée de hêtres, connus, dans le pays sous le nom vulgaire de fayards; les dévastations qui s'y commettent, chaque jour, augmentent la rareté de ce combustible...

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Plume, tu n’as vraiment aucun lien avec ce pays ?

Il doit y avoir quelque chose de viscéral, moi je suis né à Paris, mon père a quitté la maison familiale de Marvejols après son bac pour faire sa médecine à Montpellier, fâché avec son père il n’est jamais revenu, je n’ai donc presque pas connu mes grands parents. J’ai pourtant essayé de m’installer à Mende à la fin des années 70 et cet échec je l’ai mal vécu, pendant vingt ans j’en ai voulu aux Lozériens de m’avoir rejeté. Vingt ans pour cicatriser, puis un jour ce fut plus fort que tout, à un moment difficile de ma vie j’ai re-pointé mon nez, pourquoi ? Mystère, ce fut comme un baume.

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