Alexandre-Paul Guérin du Tournel
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Alexandre-Paul Guérin du Tournel
Alexandre-Paul Guérin du Tournel, marquis de Joyeuse, comte de Châteauneuf de Randon.
Le marquis rouge.
Il nait à Tarbes en 1757. Issu de la plus vieille noblesse d’Auvergne et de Gévaudan, sa filiation remonte à Guillaume de Châteauneuf en 1060. Il entre dans le corps des pages du Comte d’Artois en 1773, puis sert ensuite dans le régiment des dragons d’Artois. Il fut élu suppléant de la noblesse de la sénéchaussée de Mende aux Etats généraux, et siégea en remplacement du marquis d’Apcher. En 1789, il est choisi pour représenter la noblesse du Gévaudan aux Etats-généraux, occasion pour laquelle il élimine sa particule et devient Châteauneuf-Randon. Il est catalogué à l’extrême gauche à cause de ses positions farouchement anticléricales. Pendant la Législative, il est élu président du directoire de Lozère. Apparemment satisfait de son administration, la Lozère l’envoie donc à la Convention. Il y siège avec les Montagnards (normal), et vote la mort du Roi. De cette époque lui vient son surnom de Marquis rouge.
Craignant en Auvergne une extension de la chouannerie comme en Vendée et Bretagne il prit des mesures très sévères contre Saint-Flour qui s’était soulevée et détournait les convois de subsistance à destination d’Aurillac. Il soumit la ville à une occupation militaire et fit raser ses fortifications. Echappant au sort des partisans de Robespierre du 9 Thermidor, soit le 27 juillet 1794, il est nommé commandant d’armée à Brest.
Rallié du bout des lèvres à Bonaparte, celui-ci le nomme néanmoins préfet des Alpes Maritimes, poste dont il fut révoqué au bout de 3 mois pour insoumission. Il se retira en Lozère, où il fut emprisonné en 1812 pour dettes, ce qui ne l’empêche pas de reprendre son titre de Marquis. Après cinq ans de prison à Sainte-Pélagie, il sortit en 1817 pour prendre définitivement sa retraite. .
Le marquis rouge s’est trouvé un temps propriétaire du château du Boy, dans le Valdonnez. Auparavant ce domaine appartenait à Louise de Châteauneuf de Randon, héritière de la baronnie du Tournel en 1726 et épouse de Pierre Charles de Morangiès. Mais en 1805, Alexandre-Paul de Châteauneuf-Randon vend le château à Dominique Eymard de Jabrun.
Il meurt en 1827 à Epervans.
Le marquis rouge.
Il nait à Tarbes en 1757. Issu de la plus vieille noblesse d’Auvergne et de Gévaudan, sa filiation remonte à Guillaume de Châteauneuf en 1060. Il entre dans le corps des pages du Comte d’Artois en 1773, puis sert ensuite dans le régiment des dragons d’Artois. Il fut élu suppléant de la noblesse de la sénéchaussée de Mende aux Etats généraux, et siégea en remplacement du marquis d’Apcher. En 1789, il est choisi pour représenter la noblesse du Gévaudan aux Etats-généraux, occasion pour laquelle il élimine sa particule et devient Châteauneuf-Randon. Il est catalogué à l’extrême gauche à cause de ses positions farouchement anticléricales. Pendant la Législative, il est élu président du directoire de Lozère. Apparemment satisfait de son administration, la Lozère l’envoie donc à la Convention. Il y siège avec les Montagnards (normal), et vote la mort du Roi. De cette époque lui vient son surnom de Marquis rouge.
Craignant en Auvergne une extension de la chouannerie comme en Vendée et Bretagne il prit des mesures très sévères contre Saint-Flour qui s’était soulevée et détournait les convois de subsistance à destination d’Aurillac. Il soumit la ville à une occupation militaire et fit raser ses fortifications. Echappant au sort des partisans de Robespierre du 9 Thermidor, soit le 27 juillet 1794, il est nommé commandant d’armée à Brest.
Rallié du bout des lèvres à Bonaparte, celui-ci le nomme néanmoins préfet des Alpes Maritimes, poste dont il fut révoqué au bout de 3 mois pour insoumission. Il se retira en Lozère, où il fut emprisonné en 1812 pour dettes, ce qui ne l’empêche pas de reprendre son titre de Marquis. Après cinq ans de prison à Sainte-Pélagie, il sortit en 1817 pour prendre définitivement sa retraite. .
Le marquis rouge s’est trouvé un temps propriétaire du château du Boy, dans le Valdonnez. Auparavant ce domaine appartenait à Louise de Châteauneuf de Randon, héritière de la baronnie du Tournel en 1726 et épouse de Pierre Charles de Morangiès. Mais en 1805, Alexandre-Paul de Châteauneuf-Randon vend le château à Dominique Eymard de Jabrun.
Il meurt en 1827 à Epervans.
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