Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
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Fraissinet
Maître Goupil
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Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
Le nom de cette commune où notre ami kaïou a, semble-t-il, décidé temporairement de prendre ses quartiers (pas d'oranges, imbéciles que vous êtes, mais d'été, et puis de sanglier, de bécasses ou autres levrettes), le nom de cette commune, donc, ne manquera d'intriguer le lecteur assidû.
Enceint d'un embonpoint que ne renieraient pas des ogres, kaïou est donc au régime et du saindoux, il fera ceinture.
Sain, il l'est comme ces bons petits légumes qu'il fait pousser dans son jardin.
Que dire de ce sein, que nous voulons bien voir, sinon qu'il est teuton (tétons quand il y en a plusieurs) ?
Que dire de ce sein germain si ce n'est que s'il s'agit de celui de la grosse Bertha (évidemment pas la grouse Bertha qui est également une poule, mais cette fois écossaise et bien plus fameuse), on pourrait s'abstenir.
La présence du Wisigoth semble donc bien avoir laissé là des traces indélébiles.
Avec lui est venue la bratwurst que les locaux ont toutefois habilement transformée en saucisse aux herbes.
Quant à être saint, Dieu nous préserve.
Il faut tordre le cou à cette réputation de Saint Germain d'être un grand port de pêche, si l'on en croit certains.
Ton germon (germain en chti), kaïou, n'a ni le goût ni l'air d'une bonne fario (murène, no!).
Le cal, de Calberte, serait-il, comme le pensent un certain nombre de marins lozériens en détresse, une contraction de cale, vocabulaire bien connu des batelliers pour qualifier les réserves ?
Il n'en est bien entendu rien, et c'est plutôt du côté du calcaire, de la chaux, de la calor qu'il faut chercher son origine. Calcaire, elle signifierait qu'elle a de l'arthrose, ce qui est improbable; aussi ce cal constituerait la chaude Berthe et expliquerait l'appétit insatiable des touristes masculins célibataires pour cette bonne ville.
La civilisation a hélas véhiculé jusque là son cortège d'activités sportives lamentables (c'est effectivement à déplorer) telle que le bowling, avec, toutefois, des boules de taille réduite ou bien le football, balle dans laquelle tapent frénétiquement, alternativement avec le tibia de l'adversaire, des joueurs à la recherche de goooooooooooools (dénommée quelquefois aussi guerre des gaules). Arbitre de ces rencontres, aux coups tordus il oppose coups francs qu'il tire lui-même pour être sûr.
Les jeux d'argent ont évidemment suivi ce trend de gambling initié par les bookmakers.
Pour les matchs locaux il faut faire des paris Saint Germain (de Calberte) contre Saint Etienne (vallée française).
Consternant, me direz vous, mais ce n'est pas tout.
Organisateur né, kaïou, parpaille au pieu, marmaille au mieux (c'est ainsi qu'il a grande descendance), il dirige des chorales locales, qui s'affrontent régulièrement, de jeunes, de sexe féminin de préférence, et les entraîne, telles des pouliches, pour le derby des psaumes.
Ville associée dans le cadre d'un jumelage de chasse avec Saint Germain en Laye, indispensable dans cette période de raréfaction du cochon, avec Saint Germain des Prés pour effectuer une nouvelle moisson de touristes et pour développer un nouveau concept vert, le café de flore, avec Saint Germain des Fossés pour tester la capacité des cantonniers à y dormir ou Saint Germain l'Auxerrois pour des activités papistes sur lesquelles nous jetterons un voile pudique, Saint Germain de Calberte, donc, est ouverte sur l'extérieur.
Une amie de cœur, de longue date, venue du bassin minier bas cévenol m'avait rejoint à Saint Germain, scandalisée de pratiques d'un autre âge dans sa commune, en l'occurrence la traite des blancs, et évoqua, non sans délicatesse, cette question fréquemment posée là-bas : le grand…combien ?
par opposition sans doute à la grande combine de la villageoise, plus affairiste.
Elle répondait au doux nom de Myriam, minou pour les intimes.
Promenade main dans la main dans les chataigneraies, genêts aux vivantes fleurs jaunes, bruyères à callunes mauvissantes, lactaire à toison vomissant (pourtant, il était bien tenté), clitocybe des bords de route (est-ce ta fête ? pensa-t-il en la regardant), main secourable judicieusement placée pour permettre une poussée de bas en haut à l'occasion d'un rocher à franchir, hautes fougères sur un tapis d'herbe tendre, bucolisme aidant, chantant gaiement "l'printemps, les fleurs, les p'tits oiseaux, l'amour", d'une aimable cueillette de marguerites jusqu'à leur effeuillement intégral, ils passèrent à une divertissante partie de pelote qu'il gagna facilement car, de l'atout coeur, il avait une longue. Cet élément était déterminant car, de Saint Germain, il envisageait d'explorer la Vallée Longue.
Est-ce dans cette perpective ou bien fut-ce de voir les chèvres paître avec émoi ainsi dans les prés qu'il s'enhardit à lui proposer une partie de broute-minou? Elle fut enthousiasmée de cette idée car elle savait qu'il s'agissait là de la version moderne du jeu du docteur.
Bonne joueuse, elle prit du plaisir à le laisser gagner.
Allongés dans l'herbe fraîche, le long d'un ru coulant, transparent, chantonnant dans un lit de sable tendre, entouré d'ajoncs aux fleurs jaunes légères, c'est là qu'ils entendirent coasser quelques batraciennes en goguette.
L'idée leur vînt alors de faire une partie de jeu de grenouille (dit aussi jeu du tonneau), qui consiste à déposer un palet dans un trou, chaque succès attribuant un certain nombre de points. Après quelques essais infructueux, il réussit et ils fêtèrent ensemble joyeusement sa victoire.
Mais enfin, que me faites vous dire là ?
Bon, passons et revenons à nos moutons, à nos chèvres plus exactement.
Principal nettoyeur des campagnes cévenoles, la chèvre fait de ses emplettes d'herbes, de fleurs d'églantine, de baies de genièvre, de sureau, de mûres, de feuilles de chataignier un lait goûteux qui donne une saveur fruitée au pélardon, le fromage local de légende.
Si ce goût est trop prononcé, il est fort à parier qu'il a fait l'objet d'addition de fines (pas de claires bien sûr, mais de mirabelle ou de framboise) à laquelle auront procédé quelques bergers ayant trop fêté l'arrivée des agneaux.
Mais on ne se nourrit pas seulement d'amour et d'eau fraîche et notre ami kaïou est obligé de procéder à quelques menus travaux à vocation alimentaire.
Fort comme un turc (un truc devrait-on dire d'une personne généreuse connue pour ses bons dons), mais handicapé d'une hanche claudicante, il boite d'un côté.
Aussi a-t-il un mode de marche bien adapté aux déclivités des flancs de la montagne.
Ayant un patron exigeant, il convoie dans la montagne sur son dos, chargé comme un bourricot, de lourdes ardoises de schiste. Le visage alternativement blanc et maculé de traces sombres provenant de la suie de la cheminée où il fait tranquillement fumer des jambons, les paysans locaux l'ont surnommé panda hue.
Bref…
On ne pourrait parler de Saint Germain sans évoquer son environnement géographique proche.
Des trois vallées qui constituent la Cévenne, la vallée borgne est sans nul doute la bien moins lotie, misérable agriculture sur un sol pauvre que n'éclairent pas les rais ardents du soleil, même les chèvres s'exilent, c'est vous dire. Il faut donc compléter ses revenus par une activité connexe. Faut-il donc, à cet égard, condamner la pauvre pute borgne qui arrondit ainsi, à défaut de son ventre, ses fins de mois ?
Donc kaïou est coupable et nous le condamnons dès qu'il le pourra à revenir.
Pour répondre, par avance, aux dénégations outragées et unanimes de Totoke, il est précisé ici que toute ressemblance avec des êtres existant ou ayant existé est fortuite (enfin presque).
Enceint d'un embonpoint que ne renieraient pas des ogres, kaïou est donc au régime et du saindoux, il fera ceinture.
Sain, il l'est comme ces bons petits légumes qu'il fait pousser dans son jardin.
Que dire de ce sein, que nous voulons bien voir, sinon qu'il est teuton (tétons quand il y en a plusieurs) ?
Que dire de ce sein germain si ce n'est que s'il s'agit de celui de la grosse Bertha (évidemment pas la grouse Bertha qui est également une poule, mais cette fois écossaise et bien plus fameuse), on pourrait s'abstenir.
La présence du Wisigoth semble donc bien avoir laissé là des traces indélébiles.
Avec lui est venue la bratwurst que les locaux ont toutefois habilement transformée en saucisse aux herbes.
Quant à être saint, Dieu nous préserve.
Il faut tordre le cou à cette réputation de Saint Germain d'être un grand port de pêche, si l'on en croit certains.
Ton germon (germain en chti), kaïou, n'a ni le goût ni l'air d'une bonne fario (murène, no!).
Le cal, de Calberte, serait-il, comme le pensent un certain nombre de marins lozériens en détresse, une contraction de cale, vocabulaire bien connu des batelliers pour qualifier les réserves ?
Il n'en est bien entendu rien, et c'est plutôt du côté du calcaire, de la chaux, de la calor qu'il faut chercher son origine. Calcaire, elle signifierait qu'elle a de l'arthrose, ce qui est improbable; aussi ce cal constituerait la chaude Berthe et expliquerait l'appétit insatiable des touristes masculins célibataires pour cette bonne ville.
La civilisation a hélas véhiculé jusque là son cortège d'activités sportives lamentables (c'est effectivement à déplorer) telle que le bowling, avec, toutefois, des boules de taille réduite ou bien le football, balle dans laquelle tapent frénétiquement, alternativement avec le tibia de l'adversaire, des joueurs à la recherche de goooooooooooools (dénommée quelquefois aussi guerre des gaules). Arbitre de ces rencontres, aux coups tordus il oppose coups francs qu'il tire lui-même pour être sûr.
Les jeux d'argent ont évidemment suivi ce trend de gambling initié par les bookmakers.
Pour les matchs locaux il faut faire des paris Saint Germain (de Calberte) contre Saint Etienne (vallée française).
Consternant, me direz vous, mais ce n'est pas tout.
Organisateur né, kaïou, parpaille au pieu, marmaille au mieux (c'est ainsi qu'il a grande descendance), il dirige des chorales locales, qui s'affrontent régulièrement, de jeunes, de sexe féminin de préférence, et les entraîne, telles des pouliches, pour le derby des psaumes.
Ville associée dans le cadre d'un jumelage de chasse avec Saint Germain en Laye, indispensable dans cette période de raréfaction du cochon, avec Saint Germain des Prés pour effectuer une nouvelle moisson de touristes et pour développer un nouveau concept vert, le café de flore, avec Saint Germain des Fossés pour tester la capacité des cantonniers à y dormir ou Saint Germain l'Auxerrois pour des activités papistes sur lesquelles nous jetterons un voile pudique, Saint Germain de Calberte, donc, est ouverte sur l'extérieur.
Une amie de cœur, de longue date, venue du bassin minier bas cévenol m'avait rejoint à Saint Germain, scandalisée de pratiques d'un autre âge dans sa commune, en l'occurrence la traite des blancs, et évoqua, non sans délicatesse, cette question fréquemment posée là-bas : le grand…combien ?
par opposition sans doute à la grande combine de la villageoise, plus affairiste.
Elle répondait au doux nom de Myriam, minou pour les intimes.
Promenade main dans la main dans les chataigneraies, genêts aux vivantes fleurs jaunes, bruyères à callunes mauvissantes, lactaire à toison vomissant (pourtant, il était bien tenté), clitocybe des bords de route (est-ce ta fête ? pensa-t-il en la regardant), main secourable judicieusement placée pour permettre une poussée de bas en haut à l'occasion d'un rocher à franchir, hautes fougères sur un tapis d'herbe tendre, bucolisme aidant, chantant gaiement "l'printemps, les fleurs, les p'tits oiseaux, l'amour", d'une aimable cueillette de marguerites jusqu'à leur effeuillement intégral, ils passèrent à une divertissante partie de pelote qu'il gagna facilement car, de l'atout coeur, il avait une longue. Cet élément était déterminant car, de Saint Germain, il envisageait d'explorer la Vallée Longue.
Est-ce dans cette perpective ou bien fut-ce de voir les chèvres paître avec émoi ainsi dans les prés qu'il s'enhardit à lui proposer une partie de broute-minou? Elle fut enthousiasmée de cette idée car elle savait qu'il s'agissait là de la version moderne du jeu du docteur.
Bonne joueuse, elle prit du plaisir à le laisser gagner.
Allongés dans l'herbe fraîche, le long d'un ru coulant, transparent, chantonnant dans un lit de sable tendre, entouré d'ajoncs aux fleurs jaunes légères, c'est là qu'ils entendirent coasser quelques batraciennes en goguette.
L'idée leur vînt alors de faire une partie de jeu de grenouille (dit aussi jeu du tonneau), qui consiste à déposer un palet dans un trou, chaque succès attribuant un certain nombre de points. Après quelques essais infructueux, il réussit et ils fêtèrent ensemble joyeusement sa victoire.
Mais enfin, que me faites vous dire là ?
Bon, passons et revenons à nos moutons, à nos chèvres plus exactement.
Principal nettoyeur des campagnes cévenoles, la chèvre fait de ses emplettes d'herbes, de fleurs d'églantine, de baies de genièvre, de sureau, de mûres, de feuilles de chataignier un lait goûteux qui donne une saveur fruitée au pélardon, le fromage local de légende.
Si ce goût est trop prononcé, il est fort à parier qu'il a fait l'objet d'addition de fines (pas de claires bien sûr, mais de mirabelle ou de framboise) à laquelle auront procédé quelques bergers ayant trop fêté l'arrivée des agneaux.
Mais on ne se nourrit pas seulement d'amour et d'eau fraîche et notre ami kaïou est obligé de procéder à quelques menus travaux à vocation alimentaire.
Fort comme un turc (un truc devrait-on dire d'une personne généreuse connue pour ses bons dons), mais handicapé d'une hanche claudicante, il boite d'un côté.
Aussi a-t-il un mode de marche bien adapté aux déclivités des flancs de la montagne.
Ayant un patron exigeant, il convoie dans la montagne sur son dos, chargé comme un bourricot, de lourdes ardoises de schiste. Le visage alternativement blanc et maculé de traces sombres provenant de la suie de la cheminée où il fait tranquillement fumer des jambons, les paysans locaux l'ont surnommé panda hue.
Bref…
On ne pourrait parler de Saint Germain sans évoquer son environnement géographique proche.
Des trois vallées qui constituent la Cévenne, la vallée borgne est sans nul doute la bien moins lotie, misérable agriculture sur un sol pauvre que n'éclairent pas les rais ardents du soleil, même les chèvres s'exilent, c'est vous dire. Il faut donc compléter ses revenus par une activité connexe. Faut-il donc, à cet égard, condamner la pauvre pute borgne qui arrondit ainsi, à défaut de son ventre, ses fins de mois ?
Donc kaïou est coupable et nous le condamnons dès qu'il le pourra à revenir.
Pour répondre, par avance, aux dénégations outragées et unanimes de Totoke, il est précisé ici que toute ressemblance avec des êtres existant ou ayant existé est fortuite (enfin presque).
Dernière édition par Maître Goupil le Jeu 1 Oct - 11:49, édité 1 fois
Maître Goupil- Membre
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Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
Si avec cet appel ardent au pélardon, il ne revient pas, j'me fais curé (et non pas j'me fais le curé, ceci pour souligner l'importance, tant chérie, de la syntaxe de la part de la Fée Violine!)
Euh...bon...j'vais p'tet attendre un peu...
Euh...bon...j'vais p'tet attendre un peu...
Fraissinet- Membre trop actif
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Date d'inscription : 03/03/2007
Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
Maître Goupil a écrit: Promenade main dans la main dans les chataigneraies, genêts aux vivantes fleurs jaunes, bruyères à callunes mauvissantes, lactaire à toison vomissant (pourtant, il était bien tenté), clitocybe des bords de route (est-ce ta fête ? pensa-t-il en la regardant), main secourable judicieusement placée pour permettre une poussée de bas en haut à l'occasion d'un rocher à franchir, hautes fougères sur un tapis d'herbe tendre, bucolisme aidant, chantant gaiement "l'printemps, les fleurs, les p'tits oiseaux, l'amour", d'une aimable cueillette de marguerites jusqu'à leur effeuillement intégral, ils passèrent à une divertissante partie de pelote qu'il gagna facilement car, de l'atout coeur, il avait une longue. Cet élément était déterminant car, de Saint Germain, il envisageait d'explorer la Vallée Longue.
Est-ce dans cette perpective ou bien fut-ce de voir les chèvres paître avec émoi ainsi dans les prés qu'il s'enhardit à lui proposer une partie de broute-minou? Elle fut enthousiasmée de cette idée car elle savait qu'il s'agissait là de la version moderne du jeu du docteur.
Bonne joueuse, elle prit du plaisir à le laisser gagner.
Allongés dans l'herbe fraîche, le long d'un ru coulant, transparent, chantonnant dans un lit de sable tendre, entouré d'ajoncs aux fleurs jaunes légères, c'est là qu'ils entendirent coasser quelques batraciennes en goguette.
Encore un effort et tu deviens l'Esparbec du forum !
Gina- Membre
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Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
Fraissinet a écrit:Si avec cet appel ardent au pélardon, il ne revient pas, j'me fais curé (et non pas j'me fais le curé, ceci pour souligner l'importance, tant chérie, de la syntaxe de la part de la Fée Violine!)
Euh...bon...j'vais p'tet attendre un peu...
Encore faut il qu'il soit illégible
Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
[quote="Gina"]
C'est trop d'honneur, senorita, tu veux goûter ?
Maître Goupil a écrit:
Encore un effort et tu deviens l'Esparbec du forum !
C'est trop d'honneur, senorita, tu veux goûter ?
Maître Goupil- Membre
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Points : 6392
Date d'inscription : 26/08/2007
Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
Dis donc, la belle Gina, es tu bien sûre de savoir dans quelles mains tu te mets ?
Cool- Membre
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Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
Maître Goupil a écrit: C'est trop d'honneur, senorita, tu veux goûter ?
Restons simples, appelle-moi Maitresse !
Gouter ? Non. Lire oui.
Il faut raconter les aventures chaudes et humides de la jungle cévenole où les héros tiquent quand l’époux délaisse sa dame et qu’elle s’adonne alors aux plaisirs solitaires, frottant son intimité chatoyante contre les lubriques menhirs dressés sur la lande. En Margeride, on conte toujours l’épopée de Jason à la recherche de la toison d’Aure, cette vestale qui laissa son nom à Auroux entre Langogne et Grandrieu. Tu dois toi aussi faire jaillir de ta pointe une encre épaisse et féconde et écrire quelques quêtes romantiques et charnelles mettant en scènes les sensuelles sèves nobles que répandent les cévenols sur les corps alanguis et soupirants des femelles gémissantes et hardies. Ils font parait-il le bonheur non seulement des indigènes mais aussi de celles venues d’outre Cévennes et de Doryphorie, la poitrine en avant, les cheveux en bataille et le cou étiré, prompte à saisir à tout moment le membre tendu qui viendrait à passer à portée de leur lèvres brulantes. Ces dernières, qu’à Saint Germain, à cause de leurs mœurs agressives on dit walkyries, au contraire des chèvres en pleurs, mollement empalées sur les tristes rameaux flexibles des mâles de ce fait délaissés et réduits à d’onaniques célibats quand ce n’est pas à des accouplements zoophiles.
Gina- Membre
- Nombre de messages : 101
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Points : 6365
Date d'inscription : 20/09/2007
Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
il me faudra prendre le temps de lire ça!!!
kaïou- Membre trop actif
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Age : 74
Points : 9815
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
Hé, hé ! Poussez-vous, laissez moi cette Gina Lubrique qui a tout d'une Gina Totalement Sexy.
Viens ma douce que je te fasse gémir, que je te fasse périr de plaisir.
Que t'importe les Saint, et encore moins l'essein... (quoiqu'un bon dard...) je sais que tu préfères les Trucs, tu sais ceux que ta seule présence érige aux quatre coins du département.
Celui de Grezes est énorme, turgéscent, exposé aux quatre vents, tous pour un, un pour tous, inébranlable (enfin presque) courageusement il t'attend, Gina !
Viens ma douce que je te fasse gémir, que je te fasse périr de plaisir.
Que t'importe les Saint, et encore moins l'essein... (quoiqu'un bon dard...) je sais que tu préfères les Trucs, tu sais ceux que ta seule présence érige aux quatre coins du département.
Celui de Grezes est énorme, turgéscent, exposé aux quatre vents, tous pour un, un pour tous, inébranlable (enfin presque) courageusement il t'attend, Gina !
Invité- Invité
Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
PS / ça va si bien ensemble Orange-Gina, dis petite on se secoue ?
Invité- Invité
Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
kaïou a écrit:il me faudra prendre le temps de lire ça!!!
En effet, ça vaut le coup d'y passer un peu de temps, c'est assez gratiné.
J'ai cru même y discerner, dissimulé loin dans la phraséologie édulcorée de Maître Goupil, quelque imperceptible signe d'amitié.
Fraissinet- Membre trop actif
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Age : 124
Points : 9013
Date d'inscription : 03/03/2007
Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
Merci Maître Goupil pour cette pièce de style.
Et vous, messieurs, semblez bien gourds à honorer la belle Gina (faut tout leur dire!)
Voici comment vous auriez pu tourner un élégant compliment.
S'enfoncer dans un fjord peut être calamiteux surtout si l'aber est Gina,
Toutefois, possible à celui qui, bien armé d'une puissante vague, ravage Gina,
C'est pourquoi, pour la rendre bien onctueuse, il l'oléagina,
Et prit de ce fait un plaisir infini quand il lima Gina,
Aussi fut–elle enthousiaste quand il l'happa Gina,
Aussi se préparait-elle à l'autre quand l'hun vagina.
Et vous, messieurs, semblez bien gourds à honorer la belle Gina (faut tout leur dire!)
Voici comment vous auriez pu tourner un élégant compliment.
S'enfoncer dans un fjord peut être calamiteux surtout si l'aber est Gina,
Toutefois, possible à celui qui, bien armé d'une puissante vague, ravage Gina,
C'est pourquoi, pour la rendre bien onctueuse, il l'oléagina,
Et prit de ce fait un plaisir infini quand il lima Gina,
Aussi fut–elle enthousiaste quand il l'happa Gina,
Aussi se préparait-elle à l'autre quand l'hun vagina.
Invité- Invité
kaïou- Membre trop actif
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Points : 9815
Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
trés beau texte maitre Goupil!
voici un petit poème sur st germain.
voici un petit poème sur st germain.
| ||
- I - Il est en Cévennes un village, Accroché de loin il apparaît; Datant bientôt du moyen-âge, Il est bien petit, mais il me plaît Avec son Eglise et son Temple Et tous ses restants de vieux châteaux; Il demeure encore un exemple Des temps anciens, du temps nouveau. - II - J’en suis à quatre kilomètres, Où bien sûr j’allais à l’école; Ca faisait long pour les gambettes, Aller retour, c’était pas drôle! Mais maintenant c’est du moderne, Finies les longues enjambées; Ramassage de ferme en ferme, En véhicule est assuré. - III - A l’entrée nord de mon village, C’est le plus beau des magasins; Toute personne à la page, Prend un caddie, en fait le plein. A droite salon de coiffure, Et sur la gauche, la "Boutique"; Ce ronflement je vous l’assure, Le menuisier dans sa fabrique. - IV - Si vous avez quelques malaises, La grande plaque c’est le Docteur, Il vous mettra très vite à l’aise, C’est le champion diagnostiqueur! Mais nous voici sur la grand’place, Avec sa Poste et son café; C’est là que tout le monde passe, Et où se trouve le boulanger. - V - Plus en aval, l’hôtel-restaurant, Surplombant la Gendarmerie; Mais en face les grand bâtiments Sont les Ecoles et la Mairie; Au sud-est nous trouvons encore Forgerons, plombiers, électriciens; C’est trois métiers qui les honorent! Autant le fils que les deux frangins. | - VI - Et voici la charcuterie, Les fricandeaux, jambons, saucissons; Le tout est pur porc et garanti, Produits cévenols, maison Thérond - Le tout, "Saint-Germain-de-Calberte". Pourquoi ce nom? Je n’en sais trop rien. En attendant la découverte, Je vous l’assure, "on y est bien". - VII - Nous nous trouvons à la sortie Et voici qu’au bord de la route, Une carotte, c’est la Régie, Dernier commerçant sans nul doute?... Le tabac, journaux, la librairie, Vous trouverez de quoi écrire; Mais aussi de l’épicerie, Le tout servi dans un sourire!... - VIII - Anciens et jeunes, c’est l’usage, A l’heure bien courte du loisir, S’y livrent à leurs bavardages; Les écouter, c’est un vrai plaisir!... Ce sont des propos superflus! Mais toujours la même rengaine; Aussi l’on appelle çà, "Lous Clus". - IX - Petits et gros propriétaires Exploitent ainsi leur production; Et les travailleurs prolétaires Se contentent aussi de leur ration; Il n’ya a point de misérables, Guère de filous, non plus de gueux; Pain et vin sur toutes les tables; En somme, pas trop de malheureux. - X - Parfois on quitte son village, C’est après tout, la destinée; On est jeune, un peu volage, Sans trop réfléchir on est allé; Mais "Rayol" souvent c’est l’usage, Après la retraite octroyée, De revenir à son village Et retrouver ceux qu’on a quittés. |
kaïou- Membre trop actif
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Age : 74
Points : 9815
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Re: Ceint ? Sain ? Sein ? Saint ? Germain de Calberte
Qu'advient-il là bas de sa pauvre santé ?
L'urée naturelle, découverte en 1773 par Hilaire Rouelle (de Jambon, aimable nobliau cévenol) est formée dans le foie à partir de l'ammoniac provenant de la dégradation des acides aminés.
Eut-il donc un tel problème de foie, qu'urée devînt trop abondante, qu'il fut obligé de se mettre au vert au couvent, chacun sachant qu'il convenait d'être prudent, sachant curé de St Germain, le fameux abbé du Chayla, en proie au risque majeur d'élimination pour permettre une meilleure santé de la population camisarde à l'époque ?
Toujours est-il donc qu'il se mit à cultiver son jardin.
En commençant par la verdure des salades,
De la romaine à la vertu hydroponique (qui pousse, comme Jean, sans terre) surtout à ne pas confondre avec la vertu hydropinique faisant surgir sève pure et chaude des sous sols profonds des thermes italiens.
De la frisée, à la saveur pimentée et très goûteuse,
De celle, totale, qui batte avia,
De la roquette qu'on lance, miss île (à la Réunion),
De l'endiva du chicon
Du cresson,
Du mesclun, d'oeil
De la mâche, pleine d'oméga 3
et enfin, oh…..scarole! don't let him steal your heart away!
Mêlées avec un peu d'exercice physique, pendant tout ce temps écoulé dans les fossés à curer passent heures qui le découragent d'activités intellectuelles et l'encouragent à une vie dé légumes.
C'est ainsi que maigrit l'indigène.
L'urée naturelle, découverte en 1773 par Hilaire Rouelle (de Jambon, aimable nobliau cévenol) est formée dans le foie à partir de l'ammoniac provenant de la dégradation des acides aminés.
Eut-il donc un tel problème de foie, qu'urée devînt trop abondante, qu'il fut obligé de se mettre au vert au couvent, chacun sachant qu'il convenait d'être prudent, sachant curé de St Germain, le fameux abbé du Chayla, en proie au risque majeur d'élimination pour permettre une meilleure santé de la population camisarde à l'époque ?
Toujours est-il donc qu'il se mit à cultiver son jardin.
En commençant par la verdure des salades,
De la romaine à la vertu hydroponique (qui pousse, comme Jean, sans terre) surtout à ne pas confondre avec la vertu hydropinique faisant surgir sève pure et chaude des sous sols profonds des thermes italiens.
De la frisée, à la saveur pimentée et très goûteuse,
De celle, totale, qui batte avia,
De la roquette qu'on lance, miss île (à la Réunion),
De l'endiva du chicon
Du cresson,
Du mesclun, d'oeil
De la mâche, pleine d'oméga 3
et enfin, oh…..scarole! don't let him steal your heart away!
Mêlées avec un peu d'exercice physique, pendant tout ce temps écoulé dans les fossés à curer passent heures qui le découragent d'activités intellectuelles et l'encouragent à une vie dé légumes.
C'est ainsi que maigrit l'indigène.
Fraissinet- Membre trop actif
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