Ce tantôt il faisait printemps !
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Ce tantôt il faisait printemps !
Ce tantôt je gambadais dans ma draille et je songeais à vous... Plus exactement je pensais à tout ce qui nous stresse sur l'internet, à tout ce qui me fait gnagnater à longueur d'année...
Cependant il faut bien reconnaître que je ne donnerai pas un jour, pas une heure de ma vie, et pourquoi donc puisque tout est si moche ?
Tant qu'il y aura des drailles et des murs antiques, tant que bois et forêts chuchoteront leurs cascades sur leurs lits d'ors et de rouilles...
Tant qu'il fera cathédrale sous les frondaisons, que mes pas fouleront, alertes, l'herbe du temps...
Tant que le cri d'une buse déchirera le silence dans l'azur...
Qu'il fera un ciel bleu azur voilé de brume pudique...
Je louerai chaque jour qui m'est donné !
Il faisait si doux qu'un voile pudique assorti d'une brise légère masquait ce printemps qui ne demande qu'à éclore.
Et mon coeur qui se gonfle soudain, tout chargé de recueillement et de silence... Je tourne lentement sur moi-même, guettant âme qui vive à l'horizon...
Et de combes en drailles, niches au pieds des massifs en fonds de vallée, s'élèvent de légères fumées annonçant le grand ménage de printemps... Et tous ces hommes qui oeuvrent sur leur petit lopin de terre au jardinage de toute la nature...
Il passe, elle reste et pourtant inlassablement de génération en génération l'homme caresse le temps comme s'il devait le suivre indéfiniment !
Cependant il faut bien reconnaître que je ne donnerai pas un jour, pas une heure de ma vie, et pourquoi donc puisque tout est si moche ?
Tant qu'il y aura des drailles et des murs antiques, tant que bois et forêts chuchoteront leurs cascades sur leurs lits d'ors et de rouilles...
Tant qu'il fera cathédrale sous les frondaisons, que mes pas fouleront, alertes, l'herbe du temps...
Tant que le cri d'une buse déchirera le silence dans l'azur...
Qu'il fera un ciel bleu azur voilé de brume pudique...
Je louerai chaque jour qui m'est donné !
Il faisait si doux qu'un voile pudique assorti d'une brise légère masquait ce printemps qui ne demande qu'à éclore.
Et mon coeur qui se gonfle soudain, tout chargé de recueillement et de silence... Je tourne lentement sur moi-même, guettant âme qui vive à l'horizon...
Et de combes en drailles, niches au pieds des massifs en fonds de vallée, s'élèvent de légères fumées annonçant le grand ménage de printemps... Et tous ces hommes qui oeuvrent sur leur petit lopin de terre au jardinage de toute la nature...
Il passe, elle reste et pourtant inlassablement de génération en génération l'homme caresse le temps comme s'il devait le suivre indéfiniment !
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
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