Soit centenaire, soit sans temps
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Au temps du Moyen-Age, l'Aubrac était couverte d'une forêt sombre et profonde de hêtres sur toute la montagne, qui s'étendait loin dans la plaine. Les loups et les sangliers étaient les seuls habitants de ces lieux sauvages à l'exception notable de brigands qui rapinaient et troussaient les pèlerins et pèlerines.
Un large chemin entièrement pavé, tracé par les Romains, traversait la forêt dans toute sa largeur, la célèbre voie d'Agrippa, servait de guide, même imparfait.
C'est à la suite d'une attaque de ces bandits lors du pèlerinage dans le sens du Puy vers Compostelle que d'une tempête de neige et un assaut de loups dans le sens du retour que le noble Bouteiller du Comte de Flandres, le vicomte Adalard d'Eyne (belge donc), décida de construire un hospice pour accueillir tous ces voyageurs égarés en grand danger d'être dépouillés ou perdus dans les tempêtes. Fils de Conom (non, pas le barbare), il avait, après un petit détour par les croisades, choisi en 1115 ce pèlerinage vers St Jacques.
In loco horroris et vastae solitudinis, lieu d'horreur et de profonde solitude.
Cette inscription empruntée au cantique de Moïse était gravée sur le fronton de la porte de façade occidentale du monastère d’Aubrac et décrivait bien le lieu.
Chateaubriand, dans le Génie du Christianisme, disait, à propos d'Aubrac qu'il avait qualifié de grand St Bernard de la France, que, dans les siècles de barbarie, les pèlerinages étaient fort utiles et que ce principe religieux, qui attirait tous les hommes hors de leurs foyers, servait puissamment au progrès de la civilisation et des lumières.
Vaste lieu, dont il ne reste aujourd'hui plus rien, il pouvait accueillir plus de mille pèlerins par jour, en nourrir autant et en loger plus de cinq cents. Plus de cinq mille pains étaient ainsi fabriqués par jour sur place à cet effet.
Le monastère qui comprenait autour de l'église les bâtiments hospitaliers et diverses dépendances, dont les bâtiments conventuels et un cimetière, était entouré d'une enceinte. L'entrée principale était au couchant et une fois à l'intérieur de la muraille, les pèlerins trouvaient une grande porte cochère dite porte de la Miche *, la bien nommée parce que se faisait, à cet endroit, la distribution du pain à toutes les personnes qui venaient en demander, pain auquel tous avaient droit sans restriction.
*ça ne s'invente pas !
Un large chemin entièrement pavé, tracé par les Romains, traversait la forêt dans toute sa largeur, la célèbre voie d'Agrippa, servait de guide, même imparfait.
C'est à la suite d'une attaque de ces bandits lors du pèlerinage dans le sens du Puy vers Compostelle que d'une tempête de neige et un assaut de loups dans le sens du retour que le noble Bouteiller du Comte de Flandres, le vicomte Adalard d'Eyne (belge donc), décida de construire un hospice pour accueillir tous ces voyageurs égarés en grand danger d'être dépouillés ou perdus dans les tempêtes. Fils de Conom (non, pas le barbare), il avait, après un petit détour par les croisades, choisi en 1115 ce pèlerinage vers St Jacques.
In loco horroris et vastae solitudinis, lieu d'horreur et de profonde solitude.
Cette inscription empruntée au cantique de Moïse était gravée sur le fronton de la porte de façade occidentale du monastère d’Aubrac et décrivait bien le lieu.
Chateaubriand, dans le Génie du Christianisme, disait, à propos d'Aubrac qu'il avait qualifié de grand St Bernard de la France, que, dans les siècles de barbarie, les pèlerinages étaient fort utiles et que ce principe religieux, qui attirait tous les hommes hors de leurs foyers, servait puissamment au progrès de la civilisation et des lumières.
Vaste lieu, dont il ne reste aujourd'hui plus rien, il pouvait accueillir plus de mille pèlerins par jour, en nourrir autant et en loger plus de cinq cents. Plus de cinq mille pains étaient ainsi fabriqués par jour sur place à cet effet.
Le monastère qui comprenait autour de l'église les bâtiments hospitaliers et diverses dépendances, dont les bâtiments conventuels et un cimetière, était entouré d'une enceinte. L'entrée principale était au couchant et une fois à l'intérieur de la muraille, les pèlerins trouvaient une grande porte cochère dite porte de la Miche *, la bien nommée parce que se faisait, à cet endroit, la distribution du pain à toutes les personnes qui venaient en demander, pain auquel tous avaient droit sans restriction.
*ça ne s'invente pas !
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Organisation du monastère réglée selon les principes de St Augustin, elle précise dès 1162 au travers d'un chapître général le mode d'élection (à vie) du Dom par ses frères ainsi que les dispositions pour désigner et accueillir un nouveau frère.
Cette organisation se déclinait au plan opérationnel en cinq corps différents :
Les religieux prêtres, quasi contemplatifs, autour d'une douzaine, assuraient les offices.
Les chevaliers religieux guidaient et protégeaient les pèlerins.
Les frères, admis sur décision du chapître général après une année de noviciat, à servir les pauvres, assuraient la bonne marche matérielle de la Dômerie.
Les dames de qualité, le plus souvent de noble extraction, en costume religieux, prodiguaient des soins spirituels et matériels, tels que laver et masser les pieds souillés, infestés de poux et endoloris des pèlerins, faire leur lit ou entretenir leur linge.
Les Donats, laïcs s'étant donnés de même que leurs biens à l'hôpital et ayant prononcé, à leur entrée, les vœux de pauvreté, d'obéissance et de chasteté, exploitaient les nombreuses fermes.
Le pèlerin était reçu par le Dom qui lui présentait de l'eau pour se laver les mains. Puis on lui offrait gîte et nourriture après lui avoir prodigué quelques soins corporels tels lavement des pieds et nettoiement des vêtements pour les débarrasser des poux et des souillures et on leur préparait un bon lit.
Utiles, ces gestes avaient aussi valeur de ce symbole que, selon l'Ecriture, accueillir un pauvre, c'est accueillir le Christ.
Un bâtiment spécial accueillait les pèlerins malades, auxquels étaient dévoués les religieux. Ces malades bénéficiaient d'une nourriture plus recherchée et abondante, un aligot *, de lits moelleux, d'un bon éclairage, et d'un service divin assuré à leur chevet autant de temps que nécessaire.
*Cet aligot ne fut autre qu'aliquot que demandaient les pèlerins, d'après aliquid (quelque…)
A l'origine, brouet de fromage avec du pain, il ne devint notre merveilleux aligot qu'à l'avènement de la pomme de terre (fêtons le tous!)
En dépit de cette sollicitude, il arrivait toutefois que l'hôpital constituât, pour certains pèlerins, l'ultime étape de leur pérégrination *.
Aide des vivants mais aussi salut des morts, selon les termes du Guide du Pèlerin, la dômerie se chargeait alors de leur ensevelissement.
*Il n'y avait en effet, comme chacun le sait, que la mort qui puisse arrêter le pèlerin.
Cette organisation se déclinait au plan opérationnel en cinq corps différents :
Les religieux prêtres, quasi contemplatifs, autour d'une douzaine, assuraient les offices.
Les chevaliers religieux guidaient et protégeaient les pèlerins.
Les frères, admis sur décision du chapître général après une année de noviciat, à servir les pauvres, assuraient la bonne marche matérielle de la Dômerie.
Les dames de qualité, le plus souvent de noble extraction, en costume religieux, prodiguaient des soins spirituels et matériels, tels que laver et masser les pieds souillés, infestés de poux et endoloris des pèlerins, faire leur lit ou entretenir leur linge.
Les Donats, laïcs s'étant donnés de même que leurs biens à l'hôpital et ayant prononcé, à leur entrée, les vœux de pauvreté, d'obéissance et de chasteté, exploitaient les nombreuses fermes.
Le pèlerin était reçu par le Dom qui lui présentait de l'eau pour se laver les mains. Puis on lui offrait gîte et nourriture après lui avoir prodigué quelques soins corporels tels lavement des pieds et nettoiement des vêtements pour les débarrasser des poux et des souillures et on leur préparait un bon lit.
Utiles, ces gestes avaient aussi valeur de ce symbole que, selon l'Ecriture, accueillir un pauvre, c'est accueillir le Christ.
Un bâtiment spécial accueillait les pèlerins malades, auxquels étaient dévoués les religieux. Ces malades bénéficiaient d'une nourriture plus recherchée et abondante, un aligot *, de lits moelleux, d'un bon éclairage, et d'un service divin assuré à leur chevet autant de temps que nécessaire.
*Cet aligot ne fut autre qu'aliquot que demandaient les pèlerins, d'après aliquid (quelque…)
A l'origine, brouet de fromage avec du pain, il ne devint notre merveilleux aligot qu'à l'avènement de la pomme de terre (fêtons le tous!)
En dépit de cette sollicitude, il arrivait toutefois que l'hôpital constituât, pour certains pèlerins, l'ultime étape de leur pérégrination *.
Aide des vivants mais aussi salut des morts, selon les termes du Guide du Pèlerin, la dômerie se chargeait alors de leur ensevelissement.
*Il n'y avait en effet, comme chacun le sait, que la mort qui puisse arrêter le pèlerin.
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Au début du XIVème siècle, ce seront près de deux cents personnes qui géreront cette dômerie.
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Fraissinet a écrit: Chateaubriand, dans le Génie du Christianisme, disait, à propos d'Aubrac qu'il avait qualifié de grand St Bernard de la France, que, dans les siècles de barbarie, les pèlerinages étaient fort utiles et que ce principe religieux, qui attirait tous les hommes hors de leurs foyers, servait puissamment au progrès de la civilisation et des lumières. Vaste lieu, dont il ne reste aujourd'hui plus rien, il pouvait accueillir plus de mille pèlerins par jour, en nourrir autant et en loger plus de cinq cents. Plus de cinq mille pains étaient ainsi fabriqués par jour sur place à cet effet.
Tu vas passer à côté de https://forum-lozere.1fr1.net/t2754-l-aubrac-en-images#71435
Photos !
Siteuplé !
Dana Grolulu- Membre
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Un peu à l’écart du hameau, en contrebas, le lac des moines (pas celui d'Iowa bien sûr!) était utilisé comme pisciculture pour contribuer à l’alimentation des pèlerins.
Le lac, avec ce panneau ski de fond interdit, pour rappeler qu'en hiver, avec la neige, on ne voit plus la différence entre le sol et l'eau !
Le lac, avec ce panneau ski de fond interdit, pour rappeler qu'en hiver, avec la neige, on ne voit plus la différence entre le sol et l'eau !
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
C'est surtout pour interdire le ski au fond du lac, afin de ne pas boulverser un biotope et un ecosystème fragile, peuplé notamment de tritons, salamandres, grenouilles, et des variétés rares d'algues de lac d'altitude.Fraissinet a écrit:ce panneau ski de fond interdit, pour rappeler qu'en hiver, avec la neige, on ne voit plus la différence entre le sol et l'eau !
Dana Grolulu- Membre
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Dana Grolulu a écrit: Tu vas passer à côté de https://forum-lozere.1fr1.net/t2754-l-aubrac-en-images#71435
Photos !
Siteuplé !
Très joli site de Bec avec de superbes photos dont celle de la fameuse croix de la Rode avec un ou deux d.
Fameuse et mystérieuse, puisqu'on la retrouve près de St Laurent de Muret en Lozère et près de Brameloup côté Aveyron.
On retrouve cette légère jalousie qui pousse aussi bon nombre d'aveyronnais à situer le signal de Mailhebiau en Aveyron !
Plus loin sur le site de Bec, aucune difficulté pour identifier qu'il n'y a pas de point de croix de robe sur le vêtement de Alessia Trouan.
Il faut choisir un arbitre qui sera neutre, un religieux, le fameux abbé Rodde, bien connu pour se promener toujours avec trois amis.
Qu'en dit-il ? rien, il ne sait pas plus que moi si il y a une ou deux croix de la Rod(d)e !
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Très belle croix que cette croix de Rodde. Il y en a une semblable au pied du Mont Mouchet, mais je ne sais plus si c'est entre St Privat du Fau et La Besseyre ou entre La Besseyre et Saugues ?
Chouette aussi cette carte en relief.
Chouette aussi cette carte en relief.
Dana Grolulu- Membre
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Fraissinet a écrit: A l'origine, brouet de fromage avec du pain, il ne devint notre merveilleux aligot qu'à l'avènement de la pomme de terre (fêtons le tous!)
Tiens, tiens tiens ! On a connu le cévenol nettement moins possessif avec la culture d'Aubrac ou de Margeride ! Je ne ferai pas de mauvais esprit en rappelant cet adage connu dans le monde entier : " en Gévaudan la civilisation s'arrète là où commence la chataigne ".
Dana Grolulu- Membre
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Tu as vu le Royal Aubrac à Aubrac ?
Dana Grolulu- Membre
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Dana Grolulu- Membre
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
En Aubrac, ainsi que le rappelle l'abbé Rodde, le circuit des croix, c'est le magical mystery tour !
Au lieu de deux, il y en aurait peut être trois qui porteraient ce nom à quelques variantes près. Le mystère s'épaissit !
Merci du commentaire, d'autres ?
Au lieu de deux, il y en aurait peut être trois qui porteraient ce nom à quelques variantes près. Le mystère s'épaissit !
Merci du commentaire, d'autres ?
Fraissinet- Membre trop actif
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Date d'inscription : 03/03/2007
Re: Soit centenaire, soit sans temps
Quelques photos (après conversion de 5Mg en 100 Ko) à suivre d'Aubrac dont nous n'eûmes pas le temps de parcourir tous les espaces y compris ceux du fameux Royal Aubrac.
A peine avons-nous pu voir l'église des Pauvres et la Tour des Anglais,
A peine le temps d'échanger quelques mots avec le doyen de la fac de droit de Sceaux où ma fille cadette a performé son master 2 de droit de l'environnement,
A peine le temps d'essayer de déjeuner, sans succès, au restaurant de la défunte Germaine, la prêtresse locale de l'aligot,
A peine une petite croûte prise sur le pouce au buron de l'Aubrac proche et c'est parti…
A peine avons-nous pu voir l'église des Pauvres et la Tour des Anglais,
A peine le temps d'échanger quelques mots avec le doyen de la fac de droit de Sceaux où ma fille cadette a performé son master 2 de droit de l'environnement,
A peine le temps d'essayer de déjeuner, sans succès, au restaurant de la défunte Germaine, la prêtresse locale de l'aligot,
A peine une petite croûte prise sur le pouce au buron de l'Aubrac proche et c'est parti…
Dernière édition par Fraissinet le Jeu 24 Fév - 17:11, édité 1 fois
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Plus bas en Aubrac, c'est pour se préserver de la lèpre qu'à Condom la dômerie fit construire un hopital, l'hermitage de St Blaise.
Sans modestie aucune, Blaise constitue le prénom de référence de la région du Grand Gévaudan que l'on retrouve dans maintes expressions même s'il fait l'objet d'approximations humoristiques faciles et persistantes.
Historiquement, c'est à Saint Blaise, patron d'une communauté de prêtres de Chaudes Aigues que l'on se réfère comme au père de ce prénom.
On le retrouve en rue, boulevard, chapelle classiquement, mais aussi en bal, en pont à Najac, en fouaces (brioches de St Blaise) ou en station de ski avec Super-Blaise.
Certes donc, il est à l'aise, Blaise, dans l'humour, mais surtout dans la vie courante de la région gévaudanaise.
Le pont St Blaise à Najac,
Sans modestie aucune, Blaise constitue le prénom de référence de la région du Grand Gévaudan que l'on retrouve dans maintes expressions même s'il fait l'objet d'approximations humoristiques faciles et persistantes.
Historiquement, c'est à Saint Blaise, patron d'une communauté de prêtres de Chaudes Aigues que l'on se réfère comme au père de ce prénom.
On le retrouve en rue, boulevard, chapelle classiquement, mais aussi en bal, en pont à Najac, en fouaces (brioches de St Blaise) ou en station de ski avec Super-Blaise.
Certes donc, il est à l'aise, Blaise, dans l'humour, mais surtout dans la vie courante de la région gévaudanaise.
Le pont St Blaise à Najac,
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
J'en connais une ici (de latiniste) qui ne fait aucun effort pour nous traduire le testament d'Adalard !
Quant à l'autre, elle suit, comme toujours silencieusement, dans son rocking chair à siroter un mint julep !
Quant à l'autre, elle suit, comme toujours silencieusement, dans son rocking chair à siroter un mint julep !
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Quelques kilomètres plus loin, Laguiole, et ses incontournables,
Superbe portail d'un ancien presbytère dans la fameuse rue Bombecul,
La croix d'angle,
Le pont romain Pigasse, à prononcer piasse, photo H. Delporte,
Le taureau, dont on dit que l'effleurement d'une certaine partie de son corps par des mains féminines aurait pour effet de remédier à la stérilité de leurs propriétaires,
Puis, arrivée à l'hotel et dépôt des bagages avant le départ pour l'aventure du Couteau...
Superbe portail d'un ancien presbytère dans la fameuse rue Bombecul,
La croix d'angle,
Le pont romain Pigasse, à prononcer piasse, photo H. Delporte,
Le taureau, dont on dit que l'effleurement d'une certaine partie de son corps par des mains féminines aurait pour effet de remédier à la stérilité de leurs propriétaires,
Puis, arrivée à l'hotel et dépôt des bagages avant le départ pour l'aventure du Couteau...
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Les Forges de Laguiole, dans l'entrée, un chef d'oeuvre conçu par un meilleur ouvrier de France, photo floue de tous les doigts qui ont voulu toucher...
La visite guidée,
Dans un des petits ateliers attenant au couloir qui traverse le batiment des Forges sur tout son long,
Quelques couteaux que les fameux doigts ont touchés,
Des femmes aussi, avec une grande économie de moyens techniques, cela porte un nom, c'est l'artisanat et son savoir faire,
Pour faire des manches, il peut être nécessaire de disposer de cornes,
Et encore, sous un autre angle,
Un gros tas de manches (pas les quelques soixante dix salariés bien sûr, mais la matière utilisée pour assurer la prise en main du couteau),
Et un petit tas,
Parmi les matières proposées pour les manches, des morceaux de Tour Eiffel,
Perplexité au coeur de la visite,
Un indien perdu chez les Ruthènes,
Visite du hall, aucun objet ne correspondant à mon cahier des charges, on ressort et on va à côté chez Honoré Durand, l'ancienne maison de l'Artisan,
Les véhicules de livraison, la Panhard (le pied) sous différents angles,
De côté,
Vue d'arrière,
De face,
Et la Renault,
Visite du hall d'exposition...échec, l'ivoire de mammouth n'est pas très beau à l'état brut où il est présenté, la lame brute de forge est trop travaillée...
Que faire ?
La visite guidée,
Dans un des petits ateliers attenant au couloir qui traverse le batiment des Forges sur tout son long,
Quelques couteaux que les fameux doigts ont touchés,
Des femmes aussi, avec une grande économie de moyens techniques, cela porte un nom, c'est l'artisanat et son savoir faire,
Pour faire des manches, il peut être nécessaire de disposer de cornes,
Et encore, sous un autre angle,
Un gros tas de manches (pas les quelques soixante dix salariés bien sûr, mais la matière utilisée pour assurer la prise en main du couteau),
Et un petit tas,
Parmi les matières proposées pour les manches, des morceaux de Tour Eiffel,
Perplexité au coeur de la visite,
Un indien perdu chez les Ruthènes,
Visite du hall, aucun objet ne correspondant à mon cahier des charges, on ressort et on va à côté chez Honoré Durand, l'ancienne maison de l'Artisan,
Les véhicules de livraison, la Panhard (le pied) sous différents angles,
De côté,
Vue d'arrière,
De face,
Et la Renault,
Visite du hall d'exposition...échec, l'ivoire de mammouth n'est pas très beau à l'état brut où il est présenté, la lame brute de forge est trop travaillée...
Que faire ?
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Soit centenaire, soit sans temps
Plus de détails ici:
http://fmoreau.recit.free.fr/index.php?ref=MFP397
Traduction:
Au nom de Notre Seigneur Jésus Christ, moi, Adalard, pour le salut de mon âme, donne et loue et confirme à Saint Sauveur et à Sainte Foy de Conques cet hôpital d'Aubrac avec toutes ses dépendances, et fais cela en présence de Dom Boniface, abbé, et des moines en chapitre; et ce de telle manière qu'après ma mort, l'abbé de Sainte Foy et les moines gardent cet hôpital avec tout honneur (= charge? juridiction?) que j'y ai acquis, pour le service de Dieu et des pauvres, et qu'ils fassent pour le salut de mon âme ce qu'ils doivent faire pour leur moine.
Pour la reconnaissance de ce fait, je donne chaque année une livre de cire pour l'autel de Sainte Foy, et je reçois de la main de l'abbé ce mas de Malasanne pour y faire une salvetat de Sainte Foy.
Signatures: Don Adalard, qui a fait écrire ce papier; Boniface, abbé; Jean, prieur; Gérald, sacristain(?).
Fait un jeudi, sous le règne de Louis, roi des Francs.
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