les chateaux de la Lozere
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millou- Membre trop actif
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millou- Membre trop actif
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Re: les chateaux de la Lozere
c'est de ce batiment que je parlais:
la forme du toit a changé
la carte doit dater des années 20
la forme du toit a changé
la carte doit dater des années 20
millou- Membre trop actif
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Re: les chateaux de la Lozere
Dommage que ce petit batiment qui jouxte le château n'ait pas été refait dans le style d'avant, toiture en carènne que l'on rencontre surtout en vallée du Lot, j'aime ce style de toitures
Quand aux abris construits en toles c'est pas tres chouette, cela devrait même être interdit à coté de ce patrimoine, ça dénature !
Quand aux abris construits en toles c'est pas tres chouette, cela devrait même être interdit à coté de ce patrimoine, ça dénature !
Invité- Invité
Re: les chateaux de la Lozere
Le F.L.L n'intervient pas sur ce genre de patrimoine... Dommage !
Un coup de baguette magique, un coup de hochet & hop tout les appendices auront disparus...
Allez Millou pour le plaisir des yeux avant 2008, une BA, une BA
2008 fois merci
Un coup de baguette magique, un coup de hochet & hop tout les appendices auront disparus...
Allez Millou pour le plaisir des yeux avant 2008, une BA, une BA
2008 fois merci
Invité- Invité
millou- Membre trop actif
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Re: les chateaux de la Lozere
Chateau de BOY
Château du Boy à Lanuéjols (48)
aire d'étude : Valdonnez
époque de construction : 14e siècle (?) ; 17e siècle ; 18e siècle ; 20e siècle
historique : Le Mas del Boy est mentionné pour la première fois au 13e siècle.
Le domaine agricole est sans doute à l' origine du nom curieux porté par l' édifice (Boy étant une déformation de bouvier). Possession du baron du Tournel en 1307, le château aurait été fortifié en 1369.
L' élévation nord présente des vestiges qui peuvent dater du 14e siècle : deux tours et une baie à remplage gothique. Les travaux de modernisation engagés en 1943 auraient mis à jour les fondations sur pilotis de la construction médiévale et les anciennes douves.
Ruiné pendant les Guerres de Religions il est réparé et peut être agrandi à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle où l' on construit peut-être la galerie intérieure. Pierre Charles de Morangiès, époux de Louise de Chateauneuf-Randon, héritière de la baronnie du Tournel (1726), transforme le château à partir de 1758.
C' est sans doute à lui qu' il faut attribuer l' initiative de la construction de la façade ouest, mais l' aménagement et le décor du "salon doré" connu par un photographie ancienne, pourraient dater de la première moitié du 17e siècle . En 1805, Alexandre-Paul de Châteauneuf-Randon vend le château à Dominique Eymard de Jabrun ; à la mort de ce dernier le château est à nouveau vendu en 1812 à un propriétaire de Marvejols, Jacques-Jean-Louis-Simon Malafosse.
Le mobilier est en partie dispersé ou transféré par la famille Malafosse dans son hôtel de Marvejols. A la fin du 19e siècle la grande cheminée et le décor sculpté du "salon doré" sont vendus aux Etats-Unis d' Amérique.
Vers 1920 le château devient propriété du sénateur Louis Bringer qui en donne la jouissance à l' institution de la Providence pour l' établissement d' une maison d' enfants et d' un préventorium.
Construction à partir de 1943 d' un nouveau bâtiment avec un solarium à l' emplacement d' une partie ruinée au sud-est du château.
description : Situé dans la vallée de la Nize, le château et son parc sont complètement isolés au milieu des prairies à environ un kilomètre et demi du village.
Il est formé d' un bâtiment à quatre corps entourant une cour carrée. Chaque corps comprend deux étages carrés sur rez-de-chaussée voûté en berceau. La galerie voûtée du rez-de-chaussée et celles des deux niveaux qui la surmontent ont sans doute été plaquées sur des élévations plus anciennes englobant les deux cages d' escalier polygonales qui contiennent les escaliers en vis desservant les différents niveaux.
Le gros-oeuvre est fait de tuf calcaire ; les toits à croupe des corps de bâtiment et les toits coniques des cages d' escalier sont couverts lauzes de schiste.
La ferme située au sud du château comprend deux bâtiments : un très grand corps de logis à deux étages carrés sur un rez-de-chaussée abritant des bergeries ; l' accès au premier étage se fait par deux escaliers extérieurs ; le toit à demi-croupe est couvert de schiste.
Le deuxième corps de bâtiment est une grange-étable de grandes dimensions ; un escalier extérieur mène à la porte haute de la grange. Logis et grange-étable sont construits dans un appareil de moellons calcaires, équarris et assisés comme on en trouve sur le causse
De nos jours :
http://pagesperso-orange.fr/leboy/
Château du Boy à Lanuéjols (48)
aire d'étude : Valdonnez
époque de construction : 14e siècle (?) ; 17e siècle ; 18e siècle ; 20e siècle
historique : Le Mas del Boy est mentionné pour la première fois au 13e siècle.
Le domaine agricole est sans doute à l' origine du nom curieux porté par l' édifice (Boy étant une déformation de bouvier). Possession du baron du Tournel en 1307, le château aurait été fortifié en 1369.
L' élévation nord présente des vestiges qui peuvent dater du 14e siècle : deux tours et une baie à remplage gothique. Les travaux de modernisation engagés en 1943 auraient mis à jour les fondations sur pilotis de la construction médiévale et les anciennes douves.
Ruiné pendant les Guerres de Religions il est réparé et peut être agrandi à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle où l' on construit peut-être la galerie intérieure. Pierre Charles de Morangiès, époux de Louise de Chateauneuf-Randon, héritière de la baronnie du Tournel (1726), transforme le château à partir de 1758.
C' est sans doute à lui qu' il faut attribuer l' initiative de la construction de la façade ouest, mais l' aménagement et le décor du "salon doré" connu par un photographie ancienne, pourraient dater de la première moitié du 17e siècle . En 1805, Alexandre-Paul de Châteauneuf-Randon vend le château à Dominique Eymard de Jabrun ; à la mort de ce dernier le château est à nouveau vendu en 1812 à un propriétaire de Marvejols, Jacques-Jean-Louis-Simon Malafosse.
Le mobilier est en partie dispersé ou transféré par la famille Malafosse dans son hôtel de Marvejols. A la fin du 19e siècle la grande cheminée et le décor sculpté du "salon doré" sont vendus aux Etats-Unis d' Amérique.
Vers 1920 le château devient propriété du sénateur Louis Bringer qui en donne la jouissance à l' institution de la Providence pour l' établissement d' une maison d' enfants et d' un préventorium.
Construction à partir de 1943 d' un nouveau bâtiment avec un solarium à l' emplacement d' une partie ruinée au sud-est du château.
description : Situé dans la vallée de la Nize, le château et son parc sont complètement isolés au milieu des prairies à environ un kilomètre et demi du village.
Il est formé d' un bâtiment à quatre corps entourant une cour carrée. Chaque corps comprend deux étages carrés sur rez-de-chaussée voûté en berceau. La galerie voûtée du rez-de-chaussée et celles des deux niveaux qui la surmontent ont sans doute été plaquées sur des élévations plus anciennes englobant les deux cages d' escalier polygonales qui contiennent les escaliers en vis desservant les différents niveaux.
Le gros-oeuvre est fait de tuf calcaire ; les toits à croupe des corps de bâtiment et les toits coniques des cages d' escalier sont couverts lauzes de schiste.
La ferme située au sud du château comprend deux bâtiments : un très grand corps de logis à deux étages carrés sur un rez-de-chaussée abritant des bergeries ; l' accès au premier étage se fait par deux escaliers extérieurs ; le toit à demi-croupe est couvert de schiste.
Le deuxième corps de bâtiment est une grange-étable de grandes dimensions ; un escalier extérieur mène à la porte haute de la grange. Logis et grange-étable sont construits dans un appareil de moellons calcaires, équarris et assisés comme on en trouve sur le causse
De nos jours :
http://pagesperso-orange.fr/leboy/
Re: les chateaux de la Lozere
J'en ai passé des journées entières pendant plusieurs années à jouer enfant dans le château du Boy et à la ferme et j'en connais tous les recoins.
La communauté des religieuses de la Providence, propriétaire des lieux, était dirigée par soeur Marie du Saint-Sacrement .
Dans les cuisines du rez de chaussée à l'Est, soeur Gertrude ( la Bonté personnifiée, elle était petite et ronde, ce que ne laissait pas suggérer son prénom qui signifie Guer-Trudis, "sûreté du Javelot" !...)
et d'autres soeurs s'affairaient à confectionner des repas pour quantité de jeunes filles atteintes de primo-infection, puis plus tard sujettes à de l'asthme dans le traitement duquel le Boy (filles) ainsi que Antrenas (garçons) se sont reconvertis après la récession de la tuberculose.
Je me souviens de ces gros paniers métalliques pleins d'oeufs trempés 3 minutes dans un gros chaudron d'eau bouillante, de cette machine à trancher le pain qui trancha un jour la première phalange de l'index d'une soeur, de cette odeur des gros pains doubles, de ces grosses tranches à la mie bien "bullée", outrageusement beurrée et confiturée, trempées dans un grand bol de café au lait, de ce lait bien crémeux qui venait des belles vaches de la ferme attenante.
Les autres personnages :
Monsieur Jean et sa grosse Prairie bien verte couleur prairie, servait de régisseur et d'homme à tout faire et vivait avec sa famille dans la villa attenante à l'Est.
Imaginez le Seigneur des lieux, le coq de la basse-cour, le Chanoine Charles Alméras en soutane assis dans son fauteuil Voltaire, affairé à fumer sa pipe bourré de Clan, à qui, dans la "Grande Salle", l'assemblée complète des enfants chaque dimanche après midi, devait faire allégeance comme une petite Cour Royale, par des jongleries et poésies, des chants et des flatteries préparées par soeurs et monitrices ...
Le spectacle se terminait par la prière et par un retentissant "Bonsoir mon père" plus proche du Vivat Mussolinien que de l'affectueux congé d'enfants à leur père.
Ce Chanoine auteur d'une "Guerre des Camisards" et d'une "Auberge de Peyrebeille", conduisait cette maison d'un bras de fer et n'a pas laissé que des bons souvenirs au personnel. Ailleurs, paix à son âme, en d'autres lieux de la capitale épiscopale, sur le versant ensoleillé de la sublimem Urbem in putéo (*), son personnel "civil" n'appréciait pas trop d'être consigné à 18 heures avec interdiction de sortir et messe obligatoire.
Ces braves filles sans diplôme ont dû monter un syndicat CFDT pour que leur vie privée soit respectée. Le Chanoine aurait sans doûte aimé chaque soir éteindre lui-même les feux à 20 heures et donner la fessée aux contrevenantes. L'époque est dite révolue, mais gare ... Sarkozy, ce Chanoine fouettard et jouisseur en rêve d'un retour aux années soixante, d'avant mai 68.
C'est de cette époque que votre serviteur a appris par coeur la messe en latin car j'avais été offert en serviteur de messe par mes parents, ces traitres, à Dieu chaque dimanche pour assister l'odieux personnage dans ses orgies d'hosties et de vin blanc ...
Voilà quelques souvenirs du Château du Boy, mais il y en a tant d'autres sous la pierre qui endigue encore mes pensées vers l'avenir, que j'attends d'avoir 80 ans pour qu'une remontée de sève mémoriale vienne les réanimer .
Pour terminer une anecdote amusante : un jour les religieuses nous ont préparé un repas spécial pour une quelconque fête Chrétienne. Ce plat ovale était décoré avec finesse, mais les braves soeurs qui n'ont pas l'esprit mal tourné comme moi et mes soeurs, ne s'étaient pas rendues compte que tout le tour du plat , confectionné avec des toutes petites patates et des carottes nouvelles, 2 patates, une carotte, 2 patates, une carotte, etc ... formait une chaîne parfaite de petits sexes attendrissants de naïveté. Une chaine de petits phallus bénis, en quelque sorte !
Dieu a bien dit croissez et multipliez vous , alors ...
Quand j'aurai mis la main sur mes archives, je vous mettrai quelques photos du Boy.
(*) Mende, (Mimate) une ville sublime dans un puits de Sidoine Apollinaire dans son Propenpticum ad libellum
La communauté des religieuses de la Providence, propriétaire des lieux, était dirigée par soeur Marie du Saint-Sacrement .
Dans les cuisines du rez de chaussée à l'Est, soeur Gertrude ( la Bonté personnifiée, elle était petite et ronde, ce que ne laissait pas suggérer son prénom qui signifie Guer-Trudis, "sûreté du Javelot" !...)
et d'autres soeurs s'affairaient à confectionner des repas pour quantité de jeunes filles atteintes de primo-infection, puis plus tard sujettes à de l'asthme dans le traitement duquel le Boy (filles) ainsi que Antrenas (garçons) se sont reconvertis après la récession de la tuberculose.
Je me souviens de ces gros paniers métalliques pleins d'oeufs trempés 3 minutes dans un gros chaudron d'eau bouillante, de cette machine à trancher le pain qui trancha un jour la première phalange de l'index d'une soeur, de cette odeur des gros pains doubles, de ces grosses tranches à la mie bien "bullée", outrageusement beurrée et confiturée, trempées dans un grand bol de café au lait, de ce lait bien crémeux qui venait des belles vaches de la ferme attenante.
Les autres personnages :
Monsieur Jean et sa grosse Prairie bien verte couleur prairie, servait de régisseur et d'homme à tout faire et vivait avec sa famille dans la villa attenante à l'Est.
Imaginez le Seigneur des lieux, le coq de la basse-cour, le Chanoine Charles Alméras en soutane assis dans son fauteuil Voltaire, affairé à fumer sa pipe bourré de Clan, à qui, dans la "Grande Salle", l'assemblée complète des enfants chaque dimanche après midi, devait faire allégeance comme une petite Cour Royale, par des jongleries et poésies, des chants et des flatteries préparées par soeurs et monitrices ...
Le spectacle se terminait par la prière et par un retentissant "Bonsoir mon père" plus proche du Vivat Mussolinien que de l'affectueux congé d'enfants à leur père.
Ce Chanoine auteur d'une "Guerre des Camisards" et d'une "Auberge de Peyrebeille", conduisait cette maison d'un bras de fer et n'a pas laissé que des bons souvenirs au personnel. Ailleurs, paix à son âme, en d'autres lieux de la capitale épiscopale, sur le versant ensoleillé de la sublimem Urbem in putéo (*), son personnel "civil" n'appréciait pas trop d'être consigné à 18 heures avec interdiction de sortir et messe obligatoire.
Ces braves filles sans diplôme ont dû monter un syndicat CFDT pour que leur vie privée soit respectée. Le Chanoine aurait sans doûte aimé chaque soir éteindre lui-même les feux à 20 heures et donner la fessée aux contrevenantes. L'époque est dite révolue, mais gare ... Sarkozy, ce Chanoine fouettard et jouisseur en rêve d'un retour aux années soixante, d'avant mai 68.
C'est de cette époque que votre serviteur a appris par coeur la messe en latin car j'avais été offert en serviteur de messe par mes parents, ces traitres, à Dieu chaque dimanche pour assister l'odieux personnage dans ses orgies d'hosties et de vin blanc ...
Voilà quelques souvenirs du Château du Boy, mais il y en a tant d'autres sous la pierre qui endigue encore mes pensées vers l'avenir, que j'attends d'avoir 80 ans pour qu'une remontée de sève mémoriale vienne les réanimer .
Pour terminer une anecdote amusante : un jour les religieuses nous ont préparé un repas spécial pour une quelconque fête Chrétienne. Ce plat ovale était décoré avec finesse, mais les braves soeurs qui n'ont pas l'esprit mal tourné comme moi et mes soeurs, ne s'étaient pas rendues compte que tout le tour du plat , confectionné avec des toutes petites patates et des carottes nouvelles, 2 patates, une carotte, 2 patates, une carotte, etc ... formait une chaîne parfaite de petits sexes attendrissants de naïveté. Une chaine de petits phallus bénis, en quelque sorte !
Dieu a bien dit croissez et multipliez vous , alors ...
Quand j'aurai mis la main sur mes archives, je vous mettrai quelques photos du Boy.
(*) Mende, (Mimate) une ville sublime dans un puits de Sidoine Apollinaire dans son Propenpticum ad libellum
Invité- Invité
Re: les chateaux de la Lozere
Mais, ça, c'est pas en Lozère, c'est le fameux chateau de Glen Morangie!
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: les chateaux de la Lozere
tu ne sorts jamais sans bouteilles toi?
kaïou- Membre trop actif
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Re: les chateaux de la Lozere
Amis-es des Tourbières (Lajo) ne fuyez point c'est tournée générale... Lancez donc la souscription... Lagavulin
Invité- Invité
Re: les chateaux de la Lozere
"La Santé par la Joie", pas mal ! Chacune sa poupée, çà sent l'Amour des religieuses pour les enfants qu'elles n'ont pas eu.
Invité- Invité
Re: les chateaux de la Lozere
tiens,j'ai des "news" concernant le chateau d'Arigès commune de Bédouès,il se prépare à un nouvel avenir.
kaïou- Membre trop actif
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