C'est juste pour dire...

[Henri]

Vous n’avez jamais été incommodé par le « grouïïïïnng – grouïïïïnng » de la roue d’une brouette ?
Au début on se dit « manque d’huile…faudra que j’y pense la prochaine fois »
Mais la fois suivante le « grouïïïïnng – grouïïïïnng » nous rappelle qu’il n’est pas si simple de convertir une résolution en acte.
Quelle morale tirer de cela ?
Peut être que la brouette, pourtant pur objet sans vie ni conscience, fait la preuve d’une plus fiable ténacité que la notre, dans sa détermination à faire chier le monde, .
Nous, plein de conscience et de vie, qui iront sur le même chemin, poussant en maugréant le mauvais ustensile et cela des dizaines de fois, humilier, chaque fois un peu plus, par le « grouïïïïnng – grouïïïïnng » mécanique et goguenard.

La prochaine fois j’aimerai bien que l’on se penche sur un autre mystère. Celui de la petite cuillère qui reste systématiquement au fond de lévier, cachée dans la mousse.
Combien de fois, ai je eu cette appréhension en regardant la neige mousseuse dans le fond de la cuve inox : « là, c’est pas possible…je le sais, j’ai fais gaffe, je les ai compté, il ne doit rien resté… »
Du bout du doigt immergé dans la mousse je tatouille un peu pour voir, pas vraiment sur de « mes certitudes » de plongeur ménager…et puis voilà, elle est bien là, fanfaronne de m’avoir une fois de plus échappé, de me surprendre une fois encore, de m’énerver aussi…parce que vraiment c’est à n’y rien comprendre !
Ma question est : Est ce que c’est toujours la même ?

Voilà, comme c’est les vacances et ben…c’était juste pour dire…

[Piboule]

Quel philosophe, si tu prolonges un peu tu vas devenir poète et c'est pas moi qui m'en plaindrais !
Dans le même ordre d'idée la tartine qui tombe toujours à l'envers beurre et confiture sur le carrelage... Tu peux t'entraîner aussi longtemps que tu veux il y aura toujours le beurre et la confiture sur le carrelage.

[Surcouf]

Je pense que tu mets trop de produit vaisselle ! Donc la mousse surabondante permet à certains ustensiles de restés cachés, mais surtout, le rinçage va te faire gaspiller beaucoup d'eau, bien rare qu'il faut économiser !

[Albanie]

A mon avis, Henri, c'est incontestablement toujours la même petite cuillère. Pour apaiser ses humeurs malignes, tu devrais lui apporter une douzaine de roses.
La brouette est sans nul doute de mèche avec elle. Là, il faut sévir. L'attraper à bras le corps et lui donner une fessée. Kaiou peut s'en charger, c'est sa spécialité.

[Invité]

Ben moi j'suis hyper contente de te relire Henri !

[Albanie]

Fifi, arrête de lui faire du plat. Henri il est rien que pour moi.

[Henri]

Pour ce qui concerne la tartine j'avais, pour ma part résolu ce problème en tartinant de miel les deux face de ma tartine. C'était une satisfaction de courte durée mais néanmoins jouissive...et revancharde devant l'inexorable injustice de l'ordre des choses!

[Invité]

Attention au couteau d'office caché dans la mousse, je me suis ainsi plusieurs fois entaillée un doigt. Depuis, j'ai vieilli et j'ai appris à agir avec méthode...

[Raoul]

Un ouvrier travaille comme manoeuvre sur un chantier et un jour va voir l'intendant du chantier.
- Chef ça va pas, la brouette elle fait "couic.....couic.....couic.....couic, et ça me casse les oreilles". "Il faudrait di l'huile..."
- "va demander l'autorisation au contremaître à côté mon gars" fait l'intendant.
-Heu missié le contremaître, ji voudré dé l'huile pour ma roue di la brouette... elle fait couic.....couic.....couic.....couic"
- Tu es renvoy',viré, tu quittes le chantier immédiatement je ne veux plus te revoir ici.
L'ouvrier ne comprend pas et demande des explications:
- Mais ji comprends pas, chef, ji viens juste ti signaler que la brouette elle fait du bruit et toi ti veux me renvoyer, pourquoi?
- Parce que ta brouette c'est pas couic.....couic.....couic......couic qu'elle devrait faire mais COUIC-COUIC-COUIC-COUIC (en prononçant très vite)

[Invité]

Tiens Raoul, une autre à peu pres dans le même genre !
C'est encore une histoire d'ouvrier et son patron

C'est un patron qui vient d'embaucher une nouvelle recru, il l'observe attentivement afin de savoir s'il va le garder par la suite
Il est agaçé de voir que les autres portent 3 planches alors que lui ne porte qu'une planche !
Il le convoque à son bureau pour les mettre les choses au point
L'ouvrier lui répond que voulez vous les autres (sous entendu) ils sont un peu fénéants ils ont la flegme de faire 3 tours

[Piboule]

Bon pour apprécier il vous faut lire du nez
Parce que c'est l'accent de oin-oin un célèbre personnage typiquement marseillais du début du siècle dernier.
Un jour des charettiers arrivent au sommet du col de l'ange entre marseille et toulon par la route et trouve notre oin-oin tout affolé devant sa charette renversée, il s'agite dans tous les sens :
Heu, heu, heu, heu... Mon patron...
Les autres ben quoi ?
Heu, heu, heu, heu... Mon patron...

Bon écoute oin-oin (ils le tirent par le bras) on va déjeuner on en parle après.

Toujours aussi agité il les suit en maugréant sans cesse "heu, heu, heu, heu...Mon Patron !

A la sortie carrément il saute autour de la charette en gueulant encore plus fort et en agitant les mains "heu, heu, heu, heu, mon patron !"

A ce moment-là il y en a un qui perd patience "mais tu nous escagasse avec ton patron, qu'est-ce qu'il a ton patron"?

"Heu, heu, heu, heu, MON PATRON ! IL EST DESSOUS !

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