Midi-Libre ce jour :

[cilaos]

Languedoc : Vers une couverture à très haut débit


Mis à jour à 19 h 30

- Le conseil [régional du Languedoc-Roussillon déroule actuellement un vaste plan visant à amener le très haut débit chez presque tous les particuliers de la région. Il y aurait 84 500 personnes n’auraient toujours pas accès à l’ADSL à 512 Kilobits par seconde, alors que les flux de transferts de données par Internet atteignent aujourd’hui couramment les 20 Mégabits par seconde,

La Région veut aller vite. Elle s’est donc fixé un objectif : signer la convention avec l’opérateur retenu le 1er novembre, la remise des offres étant fixée au 20 juin. Le chantier doit être lancé immédiatement après la signature de la convention, pour un achèvement des travaux 18 mois plus tard.

Trois groupes intéressés l’opération peaufinent actuellement leur offres : France Télécom, ainsi qu’Altitude qui se place aussi sur le projet lozérien et enfin, Covage. Le marché, il est vrai, paraît alléchant. Ainsi, selon les premières estimations, le coût du chantier approcherait 50 millions d'euros

Plus d'informations à lire demain dans Midi Libre.


Avec Pierre BRUYNOOGHE

[Invité]

Midi- Libre Édition du samedi 23 mai 2009


Internet La région vers une couverture à très haut débit


Vers une couverture à très haut débitFrêche et Vezinhet associés sur le haut débit
L'égalité d'accès au très haut débit. Le conseil régional du Languedoc-Roussillon déroule actuellement un vaste plan visant à amener le très haut débit chez presque tous les particuliers de la région.

Il y a du pain sur la planche. Car, selon lui, 84 500 personnes n'ont toujours pas accès à l'ADSL à 512 Kilobits par seconde, alors que les flux de transferts de données par internet atteignent aujourd'hui couramment les 20 Mégabits par seconde, ce qui permet de télécharger de la musique ou de la vidéo en quelques secondes. Mais, là aussi, la fracture existe dans la région, 400 000 habitants n'ayant pas accès à l'ADSL à 2 Mégabits, devenu pourtant très fréquent. Le conseil régional souhaite donc mettre un terme à cette inégalité, dans la mesure du possible, et le plus
vite possible.

Sur la méthode, il ne le fera pas seul, mais en partenariat. Des conventions ont déjà été signées avec le conseil général dans l'Aude, le Gard et l'Hérault. Le Département de la Lozère, qui développait de son côté son propre projet, n'a pas encore dit s'il ralliera ou pas la proposition que lui fait le conseil régional. Ce dernier lui a donné jusqu'à fin juin pour répondre.

Car la Région veut aller vite. Elle s'est donc fixé un objectif : signer la convention avec l'opérateur retenu le 1 er novembre, la remise des offres étant fixée au 20 juin. Selon son souhait, le chantier doit être lancé immédiatement après la signature de la convention, pour un achèvement des travaux 18 mois plus tard.

Trois groupes intéressés par l'opération peaufinent actuellement leur offres : France Télécom, ainsi qu'Altitude - qui se place aussi sur le projet lozérien - et enfin Covage. Le marché, il est vrai, paraît alléchant. Ainsi, selon les premières estimations, le coût du chantier approcherait 50 M€.

[Invité]

Je sais pas quel plan la région prépare, et quelle technologie sera adopter...

Mais espérons que le département collabore, quand même, toute innovation est bonne prendre.

N'oublions pas que nous assistons à la 3ème révolution après l'agricole et l'industrielle, celle des NTIC !

[GARRIGUES Bernard]

C'est sûr que si la Nathalie, elle met 750 millions sur la table et chaque région 50 millions (1 100 millions pour toutes les régions), cela doit faire du bruit quelque part. Pronostic : cela doit donné du 20 Mbits/seconde dans 18 mois à peu près partout.

Pour le département, c'est pas gagné : il faut qu'il arrive à comprendre. Là, il faut beaucoup de sous aux bons endroits.

[GARRIGUES Bernard]

Consultation publique sur l’Internet du futur

Internet a révolutionné tous les secteurs de nos sociétés, notre manière de communiquer, de nous informer, de nous divertir, de consommer et même d’interagir socialement. L’évolution ou la redéfinition de l’Internet permettront le développement de nouveaux services et usages et auront donc un impact industriel et socio-économique majeur.

http://www.telecom.gouv.fr/rubriques-menu/organisation-du-secteur/textes-reglementaires/consultations-appels-candidatures/consultations-ouvertes/internet-du-futur-2103.html

[cilaos]

Bien sûr que non : il y a des techniques descendant/montant par satellites complètement déconnectées du téléphone .

Il existe des tests de débit : avec mon ADSL 512+, je tourne avec un débit moyen de l'ordre de 385 k/s

http://www.nordnet.com/fp/FP_internet-satellite.pdf

[GARRIGUES Bernard]

C'est-y pas beau ? Je crois qu'avec mon 512+, je suis bien meilleur en débit montant.

[Invité]

Je sais que beaucoup de gens lisent le blog de JM-Billaut...
Depuis un petit moment plus de nouveaux messages avec ce dernier post :
http://billaut.typepad.com/jm/2009/05/punaise-quest-ce-que-cela-va-%C3%AAtre-bien-quans-on-aura-la-fibre/comments/page/1/#comments

Dans les messages il y'a des nouvelles par sa fille :
De la part de mon père, Jean-Michel Billaut,

Comme vous vous en êtes probablement rendus compte, mon père n'est pas intervenu sur son blog depuis environ 1 mois.
Un grave ennui de santé est à l'origine de cette absence.

Fin mai, une thrombose s'est déclarée dans l'artère de sa jambe droite. Il a été opéré en urgence, mais pas assez rapidement pour sauver sa jambe.
Il est actuellement dans une clinique en région parisienne. Bien soigné, il devrait démarrer sa rééducation avec prothèse probablement début juillet.

Merci, de sa part et de toute sa famille, à tous ceux qui ont pris la peine de prendre de ses nouvelles, mais vous comprendrez que dans son état, il lui est difficile de répondre à tous.

Sa fille, Caroline Billaut

Un grave accident de santé, donc...

vous pouvez le soutenir via Facebook :
https://www.facebook.com/group.php?gid=96755727228


Merci pour lui, on souhaite le retrouver très vite.

[GARRIGUES Bernard]

La technique LTE (Long Terme Evolution) peut révolutionner très rapidement (les standards devraient être adoptés avant la fin de l'année) la téléphonie mobile avec des débits de l'ordre de 165 Mbit par seconde. C'est une technique téléphonie mobile mais avec un tel gap de débit, il est prévisible que tous les ordinateurs, en commençant par les mobiles, deviendront d'abord téléphones mobiles dès 2010.

Le problème est qu'il y a actuellement 2,5 milliards de téléphones mobiles en circulation dans le monde ; donc qu'aussi gros que soit le tuyau, il aura de la peine à avaler la mixture. Ce problème n'existe évidemment pas en milieu rural et notre ami Pierre risque de perdre très rapidement son cheval de bataille. Quoique que, avant que l'info ne parvienne aux cerveaux reptiliens de nos coûteux élus !

Il existe trois motifs de première grandeur pour que cette technique se répandent à la vitesse d'une traînée de poudre :

1/ Elle est payante.
2/ Le marché est immense.
3/ Le coût de la logistique est faible

Je me goure peut-être mais j'imagine qu'avant fin 2012, aucun point du globe ne sera relié à moins de 100 Mbit par seconde (en conditions favorables) au reste du monde.

Pour la Lozère, la stratégie du premier km devient gagnante à presque coup sûr : c'est le moment de bassiner nos maires.

[GARRIGUES Bernard]

• Rapport Retailleau sur la Lutte contre la facture numérique : en première approximation, il me paraît une démarche de bon sens avec un niveau technique à peu près maitrisé.
  
• Rapport du Centre d'Analyse Stratégique (service du 1er ministre) :"La société et l’économie à l’aune de la révolution numérique", dit rapport Bravo. D'emblée, un travail délirant contenant quelques perles de très belle eau. Exemple : les 42 variables du système ! (la plupart sont définies comme des variables qualitatives)
  

[GARRIGUES Bernard]

Bonjour,





Vous etes nombreux (mais pas encore
tous !) à avoir signé la pétition lancée conjointement par les Webs du
Gévaudan et
Aveyron Adsl


http://aveyronadsl.free.fr/petition_2009/phpPETITION/index.php



Cette pétition a pour objectif de
« faire parler » de deux départements ruraux, la Lozère et l’Aveyron, et plus
globalement de l’ensemble des campagnes françaises au moment où s’engage un
débat parlementaire sur le sujet. L’ouverture de ce débat, salué par les Webs du
Gévaudan (http://websdugevaudan.wordpress.com/2009/07/08/fracture-numeriquealertons-nos-parlementaires/#respond ) constitue selon nous une
opportunité historique, car comme vous le savez tous, la solution à nos
problèmes n’est pas technique mais politique.


Un texte adopté par le Sénat le 22
juillet, constitue une belle avancée, mais il manque encore une vision globale
(http://www.avicca.org/Tres-haut-debit-le-Senat-enrichit.html ) pour
que les problèmes des territoires ruraux soient mieux pris en compte. Ce texte
sera présenté à l’assemblée en septembre. C’est donc le moment pour nous ruraux
et pour tous ceux qui veulent bien nous aider d’ « enfoncer le
clou » !


Nous allons très prochainement
sensibiliser les «diasporas» lozériennes et aveyronnaises à l’occasion de
leur regroupement estival au « pays ». Cette sensibilisation sera
d’autant plus efficace, si nous avons des milliers de signatures. Nous n’en
sommes pour l’instant qu’à 420 sur Internet (http://aveyronadsl.free.fr/petition_2009/phpPETITION/index.php ) et 450
sur papier. C’est un bon début mais il nous faut aller beaucoup plus loin. Avec
des milliers de signatures nous pourrions compter sur le relais de la presse
pour « faire remonter nos revendications » à ceux qui en
définitive ont le pouvoir… les élus !




Nous vous serions très
reconnaissants, si vous le voulez bien, non seulement de signer,du moins pour
ceux qui ne l’ont pas encore fait, mais également de relayer auprès de vos amis
et de votre réseau



Un grand Merci d’avance pour votre
aide. J


Pierre
Ygrié

Webs du Gévaudan


http://websdugevaudan.wordpress.com/


PS : Outre la pétition nos deux
associations ne perdent pas une occasion pour alerter la presse sur les risques
de « gouffre numérique » des territoires ruraux ! cf un exemple
récent ici : (http://www.journaldemillau.fr/actualite/technologie/801.html?task=view )

[Invité]

Midi-Libre Édition du lundi 17 août 2009

Web : Une pétition pour le très haut débit en Lozère

Pour réduire la fracture numérique lozérienne, tous les moyens sont bons. Depuis le mois de juillet, l'association des Webs du Gévaudan a lancé une pétition « très haut débit pour tous », en partenariat avec Aveyron ADSL, dans le but de faire un peu plus pencher la balance en leur faveur, lors des débats parlementaires prévus en septembre 2009 sur la fameuse "fracture numérique".
Pour Pierre Ygrié, président de l'association des Webs du Gévaudan, il s'agit plutôt d'un « véritable gouffre numérique ! D'un côté, vous avez la France rentable, équipée en fibre optique pour le très haut débit, et de l'autre côté les secteurs non rentables, comme la Lozère ou l'Aveyron, où l'on continue de développer les réseaux en fil de cuivre. Autrement dit, des réseaux qui ne fournissent que
du haut débit (ADSL), limités à 1 ou 2 mégas octets, à 5 km seulement autour du poste opérateur de télécommunication et qui ont été conçus à la base pour le passage de la voix, et non pas pour le numérique ». Une situation que l'association ne souhaite pas voir perdurer. Loin d'exiger la pose de fibre optique immédiate sur tout le département, les Webs du Gévaudan envisagent un plan d'équipement progressif du réseau en fibre optique, doublé d'un réseau complémentaire par ondes hertziennes, Wifi et satellitaires.
Si le projet semble ambitieux, il n'a qu'une seule solution selon Pierre Ygrié : « La voie politique. Comme lors de l'arrivée de l'électricité en 1936 et la création, par le Parlement, d'une taxe commune pour équiper tous les villages de France. Sans ce fonds d'amortissements, on s'éclairerait encore à la bougie en certains endroits ! ».
Certes, il y a déjà la loi du 4 août 2008 concernant le développement du très haut débit et du numérique sur le territoire qui prévoit, entre autres mesures, l'équipement des nouveaux immeubles en fibre optique et la transparence des cartes des réseaux déjà équipés pour les opérateurs. Mais ceci n'est que de la théorie. En pratique, selon Pierre Ygrié, « les cartes ne sont pas encore précises en Lozère, car avant 2008, personne n'exigeait les tracés de ces réseaux et les propriétaires les ont gardés secrets. Du coup aujourd'hui, il est très difficile de planifier des raccords vers un réseau plus important et d'inciter les fournisseurs d'accès à Internet à s'installer en Lozère ».
Et c'est en cela que le soutien politique des députés et sénateur lozérien, mais aussi celui de tous les citoyens est important. Car « plus le projet aura de voix et de poids, et plus nous obtiendrons l'argent nécessaire à la création d'un fonds de péréquation national permettant l'accès au très haut débit sur l'ensemble du territoire, comme l'électricité en 1936 », commente Pierre Ygrié. Le 15 août, la pétition atteignait les 2 200 signatures.


Retrouvez la pétition « très haut débit pour tous » sur le http://aveyronadsl.free.fr/petition_2009 / phpPETITION / index.php ou en allant sur le site des Webs du Gévaudan au http://websdugevaudan.wordpress.com /

[GARRIGUES Bernard]

Ce matin, sur France Inter, deux annonces :

1/ Nokia se lance dans les PC portables.

2/ Dell se (re)lance dans les téléphones mobiles.

Donc les deux leaders dans leur technique respective prennent position sur la cohérence à venir des techniques mobiles à partir des techniques 4G dont les standards devraient sortir avant la fin de l'année.

A mon avis, si cela marche et qu'il n'y ait pas de décisions définitives sur les capacités de nuisances des ondes électromagnétiques réservées aux techniques 4G, la boucle fibre optique a un mauvais avenir devant elle.

[Invité]

J’ai quelques infos, via un ingénieur du groupe ex-sagem, il semble que dans la profession, on ne sait plus à quel saint se vouer.

[GARRIGUES Bernard]

C'est (bien sûr) 4G qu'il fallait lire : mille excuses, je ne comprends pas toujours ce que j'écris.

C'est bien sûr que si la technique 4G tient ses promesses et parvient à balancer du 165 M/s au milieu du Sahara ou au pôle Sud, sur des fréquences d'ondes électromagnétiques nocives a minima (voire bénéfiques !)* pour les petites cellules grises, les ingénieurs qui travaillent actuellement sur les gros tuyaux lourds et leur logistique ne doivent plus trop savoir où donner de la tête. Voir Saint Homme (de grippe porcine)

Dans un tel cas, l'avantage concurrentiel des territoires ruraux deviendrait presque absolu.

* paraît qu'il y a un problème de spin à droite ou à gauche : je ne comprends rien à ce truc ; je répète bêtement.

[GARRIGUES Bernard]

L'ARCEP a rendu son rapport sur la mutualisation des boucles fibres. Elle parle des solutions au niveau immeuble ou lotissement. Par contre (pour la Lozère), pas un mot sur les possibilité de mutualiser les réseaux fibres optiques de la SNCF ou de KNP Qwest qui coupent le département.

Un petit coin de ciel bleu pourtant : elle préconise, pour les territoires ruraux, de mutualiser les ressources satellites très haut débit. Ce qui est une solution remarquablement intelligente si derrière est soutenue une stratégie du premier kilomètre.

Mais, de toutes façons, cela se fera à l'occasion du déploiement des techniques 4G mais avec un péage qui devrait permettre aux premiers de la course à tailler les croupières de tous les opérateurs historiques : tu vois pas que l'ARCEP se mêle de brouiller tous les téléphones mobiles en technique 4 G !

[GARRIGUES Bernard]

Notre député, Françis ST LEGER, se distingue en proposant, par la loi que FT améne les tuyaux ADSL à tous les sous-répartiteurs. Cela me paraît intelligent dans la mesure où cela créerait l'obligation pratique à FT de moderniser en fibre les lignes répartiteurs/sous-répartiteurs (je sais pas la vôtre mais celle de Villefort au sous-répartiteur La Garde Guérin est tout à fait pourrie).






N° 1914


_____


ASSEMBLÉE NATIONALE


CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958


TREIZIÈME LÉGISLATURE


Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 15 septembre 2009.


PROPOSITION DE LOI


visant à améliorer la couverture en Internet à haut débit dans notre pays, en particulier dans les zones rurales, en rendant obligatoire l’équipement des sous-répartiteurs desservant au moins 50 abonnés situés en zone blanche,



(Renvoyée à la commission des affaires économiques, à défaut de constitution
d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par


M. Francis SAINT-LÉGER,


député.



EXPOSÉ DES MOTIFS


Mesdames, Messieurs,


L’Internet à haut débit est aujourd’hui
un outil essentiel pour l’ensemble de la population. Les professionnels
qu’ils soient chefs d’entreprise, médecins, agriculteurs, etc. ont un
besoin quasi quotidien d’une connexion haut débit dans l’exercice de
leur métier. Les particuliers eux aussi font eux aussi un usage très
fréquent d’Internet pour effectuer des démarches administratives, des
achats, des recherches dans divers domaines, etc.


Il convient de constater que la
couverture en Internet à haut débit de la France a été largement
améliorée ces dernières années. Depuis juillet 2007, tous les centraux
téléphoniques sont en effet équipés pour diffuser l’ADSL. Néanmoins,
les lignes téléphoniques raccordées à ces répartiteurs ne sont pas
systématiquement éligibles à l’ADSL. Nombre de nos concitoyens
demeurent en zone blanche et sont contraints d’utiliser du bas-débit
(56 Kbits) tandis que certains secteurs disposent d’ores et déjà – pour
un prix d’abonnement quasi équivalent – du très haut débit (100 Mbits).


Le taux d’éligibilité à l’ADSL reste
très inégal sur le territoire. Dans dix départements français, 10 % ou
plus de la population n’est pas éligible à l’ADSL. Une véritable
fracture numérique s’est instaurée dans notre pays. Les zones rurales
sont les moins bien desservies en raison de la nature même du réseau
téléphonique. En effet, les centraux téléphoniques sont moins nombreux
du fait d’une densité de population plus faible. Or, les outils
numériques sont aujourd’hui plus que jamais essentiels pour redynamiser
des secteurs ruraux qui doivent pouvoir offrir les mêmes atouts que les
zones urbaines.


Par conséquent, afin de parfaire la
couverture actuelle, il apparaît indispensable d’engager une nouvelle
étape. Depuis la fin du programme d’équipement des répartiteurs en
2007, aucun progrès n’a été réalisé en matière d’extension du réseau
ADSL. Après les répartiteurs, il convient donc d’équiper les
sous-répartiteurs et ainsi de desservir les actuelles zones d’ombre.


Les collectivités locales les moins
riches qui ont largement contribué à l’amélioration de la couverture en
téléphonie mobile et qui bien souvent déploient des technologies
alternatives à l’ADSL n’ont pas à se substituer aux opérateurs de
télécommunication dans des zones où la desserte en ADSL est possible.
D’un point de vue économique, la rentabilité de cette opération est
évidente pour les opérateurs. Le chiffre d’affaires généré en quelques
mois couvre les frais d’installation concernant les sous-répartiteurs
desservant au moins quelques dizaines d’abonnés. Il est donc naturel
que les opérateurs de télécommunication procèdent au financement et à
la mise en œuvre de cette disposition.


PROPOSITION DE LOI


Article unique


Les deux phrases suivantes sont
ajoutées à la suite du premier alinéa du 1° de l’article L. 35-1 du
code des postes et des communications électroniques :


« Afin d’améliorer la couverture en
Internet à haut débit et ainsi de résorber la fracture numérique, tous
les sous-répartiteurs situés en zone d’ombre et desservant au moins
cinquante abonnés sont équipés pour diffuser l’ADSL. Les opérateurs de
télécommunication sont chargés du financement et de la mise en œuvre
de cette disposition selon des modalités définies par l’Autorité de
régulation des communications électroniques et des postes. »

[GARRIGUES Bernard]

Une question écrite intéressante :

http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-53979QE.htm

[Fraissinet]

• Rapport Retailleau sur la Lutte contre la facture numérique : en première approximation, il me paraît une démarche de bon sens avec un niveau technique à peu près maitrisé.
  
• Rapport du Centre d'Analyse Stratégique (service du 1er ministre) :"La société et l’économie à l’aune de la révolution numérique", dit rapport Bravo. D'emblée, un travail délirant contenant quelques perles de très belle eau. Exemple : les 42 variables du système ! (la plupart sont définies comme des variables qualitatives)
  

Ce Retailleau s'appelle-t-il Bertrand ? car j'ai un vieux copain d'enfance (forcément vieux vu mon âge!) qui a fait toute sa carrière sur ce sujet de convergence téléphonie informatique (lequel a fait le bonheur des routeurs Cisco) et je me demande si c'est lui.
S'agissant maintenant de la facture numérique, il est fort à penser qu'elle va effectivement monter quand la fracture se réduira...

[GARRIGUES Bernard]

Calamiteux la facture !

Je cherche si j'ai engrangé quelque part le rapport Retailleau.

[GARRIGUES Bernard]

Comme "Au tord boyau", il s'appelle Bruno, RETAILLEAU.

[GARRIGUES Bernard]

Le Sénat, institution primesautière bien connue, a rebaptisé François notre dépité St Léger.

[Invité]

chez toi, tu as quoi comme débit ?

[GARRIGUES Bernard]

Quelques chose comme 480 ko/s en montant et descendant.

[Fraissinet]

1024 k dans un département, la Seine et Marne, sinistré si j'en crois les spécialistes.
Parallèllement circulent des offres par cable en dizaines de gigas, mais avec un supplément substantiel de prix...
C'est sans doute ce qui nous attend tous plus ou moins.
Néanmoins, et c'est un point que je partage avec toi, les technologies et recherches déployées par les industriels et les opérateurs sont tellement diverses que ces derniers ont du mal à converger sur l'offre unique qui satisferait tout le monde au meilleur coût!
A suivre donc,

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