Re: Crise financière

[GARRIGUES Bernard]

Les 10 milliards, si elles les avaient demandés, les banques ,c'eut été une catastrophe boursière pour elles. Si elles sont contraintes par l'État de les prendre, cela va faire des bons et juteux prêts. Rappelez-vous qu'il y a juste quelques jours, les banques aucune n'avait besoin de lignes de crédit (elles étaient toutes au taquet) ni de garanties. En gros, l'État contraint les banques à accorder de 65 à 70 milliards de prêts à de bons clients (ceux qui sont susceptibles de relancer rapidos la machine).

Nous allons voir s'accélérer la recherche des clients sérieux et l'État remettre au pot chaque mois.

Le première chose que fera OBAMA (ou McCAINE), sera de rendre leur baraque à ceux qui avaient souscrits à l'origine des subprimes et d'interdire ce genre de prêts spéculatifs aux particuliers et aux entreprises. Restera tout les autres produiits toxiques (qui représentent un volume de mouscaille financière assez impressionnant). Les fonds de pensions et les retraites complémentaires qui ont spéculé vont morfler et il est prévisble que les USA leurs interdisent aussi de placer leur pognon autrement qu'en bons du Trésor ; peut-être à la limite en obligations.

[Piboule]

Z'ont peur de rien ! Relancer la machine par le crédit... En donnant du fric aux banques qui justement vont en gagner beaucoup... S'ils trouvent des amateurs !
Il eut été beaucoup plus juteux de donner du fric aux clients qui se seraient empressés de le dépenser parce qu'ils ont besoin de tout !

[GARRIGUES Bernard]

Le hacker de SARKO a été vite trouvé : il ne m'étonnerait pas que McCaine le transforme en argument de campagne. Il aurait tapé sur un compte au hasard.

Il y a certes une crise de liquidités mais parce que les banques ont utilisé leurs fonds pour spéculer et qu'elles ont perdu.

Tous les états du monde sont confrontés à une question simple : utiliser la crise pour reprendre la main ou colmater les brèches en créant des structures de cantonnement ou de confinement (des structures dont l'objectif est de prendre en charge la merde et de la traiter. Au choix : confessionnal (tu sors plus blanc que blanc) ou fosses septiques (processus d'épuration biologique dont la logique est de transformer un produit toxique en ses composants purs non toxiques))

[GARRIGUES Bernard]

Tu peux dire aussi : transformer un produit puant en ses composants sans odeur.

[Piboule]

C'est mal parti ! Boutin vient d'obtenir le vote de sa loi félonne ! En pleine crise abandon quasi total de la construction de logements sociaux qui auraient relancé le bâtiment au profit "d'accessions sociales à la propriété" qui ne se feront pas par manque de possibilité des péquins et difficultés pour obtenir des crédits immobiliers à un taux raisonnable.
Bref elle vient d'écraser un peu plus le bâtiment !

[GARRIGUES Bernard]

N'y crois pas trop ! En démocratie, il est possible de poursuivre les processus hypercons jusqu'à la crise mais pas trop au-delà. Certes, la Christine n'est pas particulièrement fut-fut mais l'expérience a montré qu'elle comprenaient parfaitement les coups de pied au cul.

[Piboule]

Alors comme ils ne pourront pas acheter on leur proposera des prêts hypothécaires, c'est l'idée du sarko dans un discours de campagne !

[Piboule]

Le projet de remboursement de cinquante pour cent des abonnements transports pour le boulot ainsi que les deux cents euros par an,pour ceux qui utilisent leur véhicule vient d'être annulé ! Motif la baisse des tarifs de l'essence ...
C'est sans doute pour redonner du pouvoir d'achat aux banquiers !

[GARRIGUES Bernard]

Nous sommes les maîtres du bordel, dit mon frère le vicieux (Jacques PREVERT)

Pour le moment nous sommes en position de compter les points.

Les prêts hypothécaires existent en France et sont peu utilisés parce qu'ils ne sont pas productifs de cash à court terme. La crise des subprimes a rapidement convaincu SARKO de l'idiotie de son projet.

Résultat : faut trouver un autre truc pour "transformer la pierre en pain" (comme dirait J.M. KEYNES) et le seul truc de remplacement rapide, c'est d'accorder des lignes de crédit à ceux qui veulent et peuvent investir efficacement. Actuellement, le truc le plus prometteur est de financer les projets de construction en rade. Le portefeuille de prêts à la construction !

[Piboule]

Grosso modo il disait " la france est un pays où les gens ne s'endettent pas, or, un pays qui ne s'endette pas est un pays qui n'a pas confiance en lui ! Tout ça parce qu'on tient uniquement compte des possibilités de remboursement et non pas de la valeur des biens acquits... Il faut développer le prêt hypothécaire, pas au niveau de l'amérique qui a des problèmes..."
Donc la crise était bien lançée et il voulait qu'on suive, à petit pas, mais qu'on suive quand même !

[GARRIGUES Bernard]

Tu peux dire n'importe quoi sur SARKO, sauf qu'il ne sache pas prendre le sens du vent.

J'aurais dû dire "rapidement disponible".

En fait, il y a un autre truc assez rapidement disponible, c'est d'utiliser les lignes de crédit afin de distribuer du pouvoir d'achat.

Je fais le pari que les suppressions d'emplois publics subirons un gros bémol : les salaires du secteur public entre directement dans le PIB ! Ce n'est certainement pas le moment de réduire le PIB.

[Raoul]

Si je ne m'abuse c'est pas tellement le fait que les fameux prêts "subprime" soient hypothécaires qui posent problème, c'est surtout leur taux variable.
D'après ce que j'ai compris la plupart demandé une échéance modeste pendant 2 ans et de plus en plus élevée les 28 années (!) suivantes. Le tout s'appuyant sur la croyance en une valorisation rapide du bien.
L'hypothèque en elle même peut être utile pour convaincre un banquier. Sauf qu'aux US c'était le contraire, il était inutile de convaincre le banquier, c'est lui qui frappait à la porte avec ses produits pourris.

[GARRIGUES Bernard]

Raoul, j'ai aussi compris comme toi. C'est le premier étage de la fusée. Après la garantie hypothécaire est découpée en petit morceau pour être incorporé à des papiers échangés entre banque et censés représenter la valeur du bien immobilier et ses plus values potentielles. Les papiers ne représentent plus rien si l'acheteur ne peut plus payer et si la banque ne trouve pas un autre acheteur au prix valorisé.

[Piboule]

Ben moi aussi c'est ce que j'ai compris.
Second enseignement : le bonheur de la mondialisation, une pièce s'effondre et c'est l'effet domino !
Troisième la logique magnifique de nos libéraux, les péquins n'ont plus de fric donnons-en aux banques qui ne pourront pas en faire grand chose puisque les péquins seront toujours fauchés !
D'ailleurs YAKA voir comme ça s'arrange, donnez tout ce fric aux peuples vous allez voir la croissance !

[Piboule]

Jeudi, c'était tournoi de yo-yo à Wall Street, pendant que Nicolas Sarkozy rassurait les PME à Annecy. Ce vendredi c'est le début du sommet Europe-Asie, en plein tempête sur les Bourses asiatiques.

>> Pourquoi les Bourses s'effondrent encore? Lire l'interview de l'analyste Nicolas Bouzou.

18h12: L'Asem demande au FMI de jouer un rôle important
Les pays d'Asie et d'Europe réunis à Pékin ont demandé au FMI de jouer un rôle «mportant» dans l'assistance aux pays durement touchés par la crise fnancière.

18h07: L'Asem pour une réforme du système financier
Les pays de l'Asie et de l'Europe réunis au sommet Asem de Pékin ont demandé une réforme efficace et profonde des systèmes monétaire et financier.

18h00: Londres clôture à moins 5%
Les principales Bourses européennes ont clôturé en chute vendredi, en raison de craintes sur une récession profonde et durable, avec des pertes de 3,54% à Paris, 5% à Londres et de 4,96% à Francfort.

17h55: Trois banques italiennes suspendues
La Bourse de Milan a clôturé vendredi en forte baisse de 5,61% à 19.879 points, après avoir perdu jusqu'à plus de 8% dans la journée. Trois banques italiennes, dont les deux plus importantes, ont été suspendues pour excès de baisse dans l'après-midi.

16h47: Prague clôture à moins 11,77%
La Bourse de Prague a clôturé vendredi sur un plongeon de 11,77%, à 751,3 points, touchant un plus bas depuis mai 2004, dans le sillage des Bourses européennes.

16h43: L'Islande demande 2 milliards au FMI
L'Islande a officiellement demandé au FMI une aide de 2 milliards de dollars (1,58 milliard d'euros) pour l'aider à surmonter la crise financière qui a terrassé son système bancaire.

[Piboule]

A lire également : Quand les travailleurs immigrés fuient la crise.

Reportage : L'Islande au bord du naufrage

16h42: Chrysler annonce jusqu'à 5.000suppressions de postes
Le constructeur automobile américain Chrysler a annoncé vendredi qu'il allait réduire d'un quart le nombre de ses emplois administratifs et de ses intérimaires, soit jusqu'à 5.000 postes, d'ici à la fin de l'année 2008.

16h37: La bourse de Mexico ouvre sur une perte de 4,72%
La Bourse de Mexico a ouvert vendredi en baisse de 4,72%, soit une perte de 840,53 unités, situant son principal indice à 16.958,46 points. Jeudi, elle avait terminé ses opération en baisse de 5,26%, avec une perte de 998,35 points par rapport à mercredi.

15h35: Le Dow Jones baisse de plus de 5%
La Bourse de New York chutait vendredi à l'ouverture, emportée par un mouvement de panique dans le sillage des marchés asiatiques et européens : le Dow Jones perdait 5,07% et le Nasdaq 6,08%.

15h28: Les Bourses russes jettent l'éponge
Le RTS et le Micex suspendent leurs cotations jusqu'à mardi, chaque indice ayant perdu plus de 13%.
15h08: Menaces à l'anthrax contre la finance américaine
Le FBI enquête sur plus de 50 lettres anonymes, envoyées à des institutions financières américaines. Les courriers contiennent pour la plupart une poudre blanche, et réclament «vengeance» pour la crise économique.

15h00 Oslo prend l'eau
La Bourse norvégienne, qui fait la part belle aux valeurs pétrolières, recule de près de 11% vendredi.

14h50: Et un sommet de plus!
Les ministres des Finances des pays les plus riches du monde et des pays émergents se réuniront début novembre au Brésil pour discuter de la crise financière mondiale, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

14h20: Avis de tempête sur New York
Les contrats à terme portant sur les indices boursiers Dow Jones et S&P 500 chutent du maximum autorisé une heure et demie avant le début de la séance. La Bourse de New York risque fort d'ouvrir en forte baisse.

14h10 Le pétrole baisse
Les prix chutent, atteignant leurs plus bas niveaux depuis plus d'un an. L'Opep annonce qu'il va réduire sa production de brut de 1,5 million de barils par jour à partir du 1er novembre.

13h27 Fillon demande des comptes aux banques
Le Premier ministre annonce qu'il va demander «des engagements supplémentaires» aux banques qui feraient appel au plan de 360 milliards: «des engagements de comportement, des engagements de transparence».

13h10 Christine Lagarde pose un diagnostic sur la Caisse d'Epargne
La ministre de l'Economie pense qu'il y a «de graves lacunes dans le système de contrôle» de la banque. C'est en tout cas ce qu'elle a déduit du rapport d'étape réalisé par la Commission bancaire sur la perte de 700 millions d'euros.

12h24 Record battu en Inde
L'indice de la Bourse de Bombay s'effondre de 10,96% à la clôture. Son plus bas niveau depuis près de trois ans.

12h11 La tache d'huile touche la Grèce
La Bourse d'Athènes plonge de plus de 10% à mi-séance, sur fond de débacle généralisée des Bourses européennes.

12h08 La Suisse est dans la place
L'indice SMI baisse de 7,14% et entraîne les valeurs bancaires dans sa chute.

11h55 Les Bourses européennes continuent leur concours de chute libre
Francfort et Paris virent toujours en tête avec des pertes de plus de 10%. Londres revient fort et chute de 9%, alors que Milan plonge de 8,30%. Encore un petit effort pour Madrid, qui peut mieux faire que ses -8,15%

11h00 Crise de rire avec Roselyne Bachelot
La ministre de la Santé en raconte une bien bonne sur Fortis et Natixis au cours d'un chat au journal «Le Monde»



Quand Bachelot vanne Natixis
envoyé par lemondefr
10h45 Paris revient sur Francfort
Dans la grande course vers le pire , le CAC 40 se rapproche du Dax, avec une chute de 7,45%.

10h35 Grand concours de glissade en Europe
Londres accélère sa dégringolade. Le Footsie-100 perd plus de 7,52%. Paris poursuit sa descente aux enfers avec -5,19% pour le CAC 40, mais la palme revient à Francfort, où le Dax perd plus de 7,5%.

10h30 Talking about my recession
Le Produit intérieur brut britannique se contracte de 0,5% au troisième trimestre, son premier recul depuis 1992.

10h17 Hong Kong au fond du trou
La Bourse de Hong Kong clôture vendredi sur un plongeon de 8,30%, dans le sillage des Bourses asiatiques en pleine débâcle.

9h47 L'Euro en toute petite forme
L'euro poursuit sa dégringolade face au billet vert. Il passe sous la barre des 1,27 dollar et atteint son plus bas niveau depuis octobre 2006.

9h40 Paris s'éveille
Le CAC 40 lâche 4,73% dès l'ouverture.

[baboulaa]

Pas de chute des cours à l’élysée !
Qu’on se rassure : les crédits, concernant le fonctionnement de l’Elysée, ne sont pas alignés sur les cours de la bourse. Ils augmentent de 11,45% dans le budget 2009 par rapport au budget 2008 initial pour atteindre 112,33 millions d’euros, selon le document de Bercy consacré aux « pouvoirs publics » (Elysée, Assemblée nationale, Sénat...), qui va être transmis cette semaine au Parlement.

A suivre

[baboulaa]

« Une hausse de 11,5%, c’est une progression très forte, 6,3 fois supérieure au budget de l’Etat.

A ce rythme, en cinq ans, Nicolas Sarkozy doublera le budget de l’Elysée », tempête M. Dosière dans un rapport intitulé « Le budget de l’Elysée ne connaît pas la crise ».

L’examen de ces crédits à l’Assemblée est programmé le 13 novembre.

L’Elysée a au contraire assuré mardi, dans un communiqué, que son budget était « exemplaire de transparence et de bonne gestion » et qu’il progressait en réalité de « 2% ».

Faux, répond M. Dosière, qui dénonce un « tour de passe-passe » :
« la présidence réintègre pour 2008 9,2 millions d’euros qui ne seront en fait votés que lors du collectif budgétaire, en décembre ».

A suivre

[Piboule]

Bientôt on nous pliera les fruits et légumes dans des actions ou des obligations !

[Piboule]

p'taingue il devait chopper la croissance avec les dents...

[Piboule]

C'est lui qui a dit ces jours-ci à propos des banquiers que s'ils ne réussissaient pas ils partiraient sur le champ...

[baboulaa]

Le député de l’Aisne insiste sur la « progression énorme » de 25,2% des charges de fonctionnement (fournitures, télécommunications, frais de réception...) et note que le budget arrêté pour les frais de déplacements du chef de l’Etat est en hausse de 33% par rapport en 2008.

L’Elysée souligne pour sa part que l’estimation de ce dernier poste pour le budget 2008 a été « faite sur la base des déplacements du précédent chef de l’Etat (Jacques Chirac, ndlr) en 2006, alors que ceux-ci ont triplé entre ces deux années ».

S’agissant des dépenses de personnel, qui concernent 1.031 personnes et constituent le poste principal de dépenses (70 millions d’euros), M. Dosière affirme qu’elles correspondent à celles « d’une ville de 100 à 150.000 habitants ».

Il note également que la rémunération des 98 contractuels de la présidence progresse de « 20% après 26,8% en 2008 ».

« Décidément, les collaborateurs du président ne connaissent pas de problème de pouvoir d’achat », ironise-t-il.

A suivre

[baboulaa]

Un budget opaque et inexact

Surtout, l’élu PS s’interroge sur le nombre exact de fonctionnaires mis à disposition, dont le chiffrage résultant des réponses des ministères est « inférieur de 150 environ à celui de l’Elysée » (872) :

« malgré de multiples demandes, je ne sais toujours pas d’où viennent ces 150 clandestins ».

M. Dosière s’étonne enfin que le budget soit « silencieux » sur l’acquisition, « qui serait pourtant signée » et qu’il juge nécessaire, d’un « Airbus 330-223 auprès d’Air Caraïbes, qui est attendu chez Sabena Technics à Bordeaux pour procéder à son aménagement » en vue des déplacements présidentiels.

« Jamais le budget de l’Elysée n’a été présenté d’une manière aussi opaque et inexacte alors qu’il augmente à un rythme inhabituel en période de récession.

Dans ces conditions, l’Elysée doit revoir sa copie », souligne le rapport.

L’an dernier, lors de l’examen des crédits alloués à la présidence, le gouvernement avait provoqué une polémique en faisant adopter, au nom de « la transparence », un amendement de dernière minute qui multipliait par plus de deux la rémunération du chef de l’Etat, en l’alignant sur celle du Premier ministre.


Jean Lévy

FIN

La crise n'est pas partout......

[Piboule]

Enfin on est rassurés, Christine Lagarde pense que 2009 ne sera pas une bonne année.

[GARRIGUES Bernard]

Ce qui paraît assez incohérent dans le projet de budget, c'est qu'il ne paraît pas prendre en compte le crise financière, par ailleurs sur médiatisée. quelqu'un comprend-il ?

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