Re: Le café LITTERAIRE

[Raoul]

Un film de gladiateur avec des dialogues grossiers.
Genre très peu répandu dont on peut citer 2 exemples tournés dans les années 60 :
- Spartacus et les 70 vestales
- Viens voir le gros char de Ben Hur.

[Surcouf]

Aaaaaaahhh, on en apprend tous les jours sur Lozeroflaïneu !

[Raoul]

Si vous voulez (et même si vous voulez pas) je vous fait le résumé de "Spartacus et les 70 vestales" :

L'empereur romain s'ennuie ferme aux jeux du cirque. Voir des chrétiens se faire bouffer par les lions ou des gladiateurs se découper en rondelle ne l'amuse plus. Il convoque l'organisateur des jeux, Caïus Cléius et lui enjoint de trouver une attraction originale sous peine de finir dans l'arène.
Caïus qui a entendu parler de la réputation de puissance sexuelle du gladiateur Spartacus, organise une nouvel évènement. Spartacus devra, dans l'arène honorer 70 vestales d'affilé.
Le jour des jeux, on aligne donc les vestales et Spartacus, devant le peuple romain en délire commence son exploit. Une vestale, puis 2, puis 10, 20, 30 vestales. Sans faiblir, il continue sa besogne; Le peuple exulte et l'encourage de ses cris "Spartacus ! Spartacus ! Spartacus !...."
40 vestales, 50 vestales. A la 55ème, Spartacus transpire. "Spartacus ! Spartacus ! Spartacus !" la foule l'encourage. A la 60ème, essoufflé, il met un genou à terre. Les cris s'intensifient "Spartacus ! Spartacus ! Spartacus !". . Le cirque est en folie. A la 65ème, Spartacus est épuisé et va puiser sa dernière énergie dans les encouragements du peuple en délire qu'on entend même dans la lointaine banlieue de Rome "SPARTACUS ! SPARTACUS ! SPARTACUS !".
A la 68ème, Spartacus s'effondre dans l'arène totalement éreinté et à bout de force.

Et là, la foule dépitée et en furie se met à hurler "Spartacus PD ! Spartacus PD ! Spartacus PD ! "

[Piboule]

Bon surcouf je t'ai trouvé "vulgum pécus" tu préfères ?

[Raoul]

(Le mien a même une 3ème couverture)

Meurtriers sans visage
d'Henning Mankell

Première aventure avec l'inspecteur Kurt Wallander, commissaire à Ystad, en Scanie, région du sud de la Suède. Un couple de fermiers, apparemment sans histoire, est retrouvé sauvagement assassiné à son domicile : lui est mort, elle, en vie, est transportée à l'hôpital où elle succombera à ses blessures. Elle murmurera juste le mot 'étranger' avant de s'éteindre. Indice ou délire ? Quoi qu'il en soit, Wallander et son équipe vont devoir élucider ce crime et faire face à une vague de xénophobie, violente et meurtrière, qui apparaît après l'intervention des médias dans cette affaire. Comment garder l'esprit clair dans ces conditions ?


Premieres aventures de Wallander mais dernières publiées en France. Ca n'est pas le meilleur de Mankell, je me suis même limite emmerdé, pourtant j'en ai lu 5 ou 6 de lui et je suis habitué à la lenteur du rythme.
Certains devraient lire ça pour comprendre les nuances de gris qu'il y a dans chaque situation.

[Surcouf]

Le sanctuaire du Gondwana
Les aventures de Blake & Mortimer tome18
Editions Dargaud



Que dire ? Que l'esprit d'Egard P. Jacobs est respecté à la lettre. Graphisme classique, abondance de phylactères, mélange de science-fiction, espionnage et aventures, même le côté désuet est la. Seule innovation, la présence des femmes est de plus plus visible. Non pas qu'E. P. Jacobs ne les ai pas aimé, mais à son époque, les publications pour la jeunesse se devaient d'être très respectueuses de la morale. Sente et Julliard comblent ces "lacunes", on voit même la séduisante Nastasia (voir "la Machination Voronov") dévoiler sa beauté slave vétue d'un simple maillot de bain. Je vous rassure, la pudeur est sauve !

Autre info, La Marque jaune va être adaptée au cinéma par l'espagnol Alex de la Iglesia. Tournage prévu dès mars 2008 à Londres, Mexico et Paris.

[Raoul]

Bha ! Elle ne vaudra jamais Jones.

[Surcouf]

Deuils de miel
Franck THILLIEZ
Editions Pocket

Ce quatrième livre de F. Thilliez remet en scène le flic rencontré dans Train d’enfer pour ange rouge, le commissaire Sharko. Il repart sur les traces d’un serial killer, suivant des crimes ayant une mise en scène toujours plus mystérieuse et déjantée. A la lecture du bouquin, on se demande si l’auteur a eu des pannes d’inspiration ou s’il a voulu rendre hommage aux collègues l’ayant précédé dans ce style de littérature tant les situations déjà lues sont nombreuses. On y retrouve des éléments de Thomas Harris (Le silence des agneaux), Maxime Chattam (In tenebris, Le mal absolu, Maléfices), Christophe Grangé (La ligne noire) Thomas Monteleone (L’horreur du métro) … Au final, un livre qui manque un peud’originalité mais sauvé par une écriture et un style impeccable.

http://www.pocket.fr/thriller-fiche-livre-9782266166348.html

[Surcouf]

Un doux parfum de mort
Guillermo ARRIAGA
Editions Points (première édition chez Phébus)

Arriaga, c’est le scénariste des films Babel, 21 grammes, Amores perros, Trois enterrements … Il livre dans Un doux parfum de mort un roman picaresque et tragique. Tragique car tout commence par la découverte du cadavre d’une jeune fille. Comme d’habitude, l’auteur met alors en place les protagonistes et les paramètres qui conduiront au dénouement. Picaresque car il dresse des portraits de femmes et d’hommes avec une encre acide et ironique. Ces caractères hauts en couleur conduiront ce vaudeville, entre amour et mort, à un dénouement aussi brutal que son début. Entre deux noirceurs, celle de l’humour et celle de l’histoire, c’est la première qui l’emporte. On sourit donc franchement en lisant les improbables aventures amoureuses de Ramon et Adela.

[Surcouf]

Chronique du règne de Nicolas 1er
Patrick rambaud
Editions Grasset



C'est un pamphlet écrit dans le style de Voltaire. De ce point de vue, c'est réussi. Tellement bien que l'auteur s'y complet et que finalement, on sent de temps en temps un peu de dilution et de redite, pour le pur plaisir de l'exercice de style. Hormis cet aspect, c'est un régal. Plein d'ironie, d'acidité et de justesse, le ton reste mesuré mais ferme, et la suite des portraits de Notre Souverain et ses courtisans vaut son pesant de cacahuètes. Une galerie déglacée à la javel et au tampon jex, laissant les courtisans et Notre Rayon Elyséen dans le plus simple appareil, leur personnalités mises à nu. Lecture croustillante qui s'achève en octobre 2007, on espère la suite.

[Surcouf]

La femme en vert
de Arnaldur Indridason
Editions Points

Les auteurs nordiques sont à la mode. L’islandais Indridason en fait partie. La femme en vert c’est avant tout une histoire de violence conjugale. Ensuite, il y a l’enquête du commissaire Erlendur Sveisson pour retrouver l’identité d’un squelette mis à jour lors de travaux. Le tout, c’est un portrait de la vie islandaise de 1940 à nos jours. La neige, le froid et l’insularité étouffent terriblement bien les cris. Par contre, l’originalité des noms islandais (Erlendur, Elinborg, Sigurdur, Ingolfur, Grimur … ) demande un peu de concentration pour mémoriser les personnages.
A part ça, c’est un très bon bouquin qui a obtenu des prix littéraires en Islande, en Angleterre et en France.

[Raoul]

C'est marrant ce que tu écris là.
Voilà ce que j'ai posté il y a quelques semaines dans un autre lieu:

Sur le 3° tome, on se perd un peu sur les personnages (y en a des masses puis les noms suédois ça aide pas) mais comme même les personnages secondaires ou annexes sont très bien travaillés ça reste crédible et compréhensible.

Ensuite, si vous êtes toujours attirés par les pays froids et les noms étranges, essayez l'auteur islandais Arnaldur Indridason.

D'Indridason lire aussi "la cité des jarres".



Il y a dans les romans de ces auteurs nordiques des critiques de la société qu'on ne retrouve pas forcemment dans les grosses machines US par exemple.

[kaïou]

ce titre me laisse sur ma faim.

[Invité]

LE pélardon blues laisse rêveur...

[cilaos]

Oui mais d'aprés la couverture, ça laisse roteur aussi ....

[kaïou]

Oui mais d'aprés la couverture, ça laisse roteur aussi ....

mon cher selon l'adage:"manger roter péter,c'est du bonheur toute l'année"

[cilaos]

Adage dont j'use et abuse ...

[Surcouf]

Le pélardon blues laisse rêveur...

C'est ce qu'a chanté Richard Gotainer :

Assis sur le bord de ma couche,
Je quitte le traversin
Pour réintégrer les babouches.
Il est déjà matin

Coiffé d'une casquette en plomb,
La trogne comme un compteur,
Je cherche mes esprits à tâtons;
Je m'éveille en douleur.

Le pyjama en tire-bouchon,
Une flèche dans les reins,
Je bougonne et je fais mon grognon,
Jusqu'à la salle de bains.

Blues blues blues
Pélardon blues.

Une haleine à vous tuer un bœuf
Fait s'évanouir ma nuit.
La tomme de chèvre au coin des yeux,
Je renais à la vie.

Une main grattant ma tignasse,
L'autre le bas du dos,
J'fais en m'regardant dans la glace,
Pipi dans le lavabo.

Hier soir, quelle ambiance y'avait,
Des pélardons de tout le pays.
Maintenant, sur le bord du bidet,
Je continu ma nuit.

Blues blues blues
Pélardon blues.

Voici l'instant où le réveil
Commence à me gagner.
La brosse à dents derrière l'oreille,
J'fais chauffer du café.

A quatre pattes, dans la lumière
blafarde du frigo,
Je scrute la denrée nourricière,
Par cinq au-dessous de zéro.

Puis vient l'moment où la biscotte
me pète entre les doigts.
L'heure ou le pélardon flotte
En surface du caoua.

J'te dis, la vie n'est qu’une tartine
Surmontée d'un fromton
Prostré dans le fond de la cuisine,
J'ai le blues du pélardon.

[Surcouf]

D'Indridason lire aussi "la cité des jarres".

Il y a dans les romans de ces auteurs nordiques des critiques de la société qu'on ne retrouve pas forcemment dans les grosses machines US par exemple.

Je viens de le finir. Pas mal mai j'ai préféré la Femme en vert. Par contre, la vente des sonnées génétiques des islandais à une société privée par le gouvernement, je savais pas !

[Raoul]

Je suis en train de lire La Voix. Un peu chiant.

[Invité]

Cà parle de quoi? policier? thriller? Autre?

[Raoul]

La Cité des Jarres, je me souviens que j'ai bien aimé mais aujourd'hui je suis incapable de me souvenir en détails.

La Voix commence par l'assassinat du Père Noel en Islande.
Bon, on va dire d'un Père Noel, portier dans un hotel et ex enfant star. L'inspecteur Erlendur, dont la vie est merdique, comme il se doit, enquète avec l'aide de ses collègues Sigurdur Oli, Elinborg etc etc. (j'ai pas fini, je sais pas encore ce qu'il va trouver. Puis vu la complexité des noms, c'est long à lire)

[Piboule]

comment vous faites pour mettre la copie de la jaquette ?

[cilaos]

tu vas sur un site de vente ( alapage , amazon , sauramps ...)
et tu copie la photo du bouquin .

[Piboule]

ben oui mais comment je fais simplement copier ?

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