La sylviculture de Lozère dans le développement durable
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Fraissinet
Henri
GARRIGUES Bernard
Piboule
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Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
De mémoire, la Lozère est couverte à quarante cinq pour cent de forêts, mais qui sont constituées de soixante dix pour cent de résineux.
Piboule- Faites la taire !
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Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
il suffit de faire ramonner par un pro une fois par an et c'est bon tu peux te chauffer toute l'année au pin
totoke- Membre actif
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Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
du pin avec au minimum 24 mois de séchage évidament !!
totoke- Membre actif
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Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
Peut-être qu'un magnat de l'industrie polluante viendra racheter tout le CO2 que les lozèriens stockent dans leur pays afforesté à 45%. Paraît qu'une boite brésilienne (Vallourec Brésil) a planté 250 000 ha d'eucalyptus afin de s'exonérer de sa taxe carbone !
A mon avis, les déchets de résineux, cela doit être bien pour les croquettes pour poële.
A mon avis, les déchets de résineux, cela doit être bien pour les croquettes pour poële.
Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
Les eucalyptus, j'ai entendu dire que par définition, c'était des "forêts tristes". Potentiel biologique très faible, et en plus c'est vilain.
Invité- Invité
Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
Et que ça détruit les sols en bouffant toutes les réserves, une fois la récolte faite, ils vont plus loin planter ailleurs et le désert les suit !
Piboule- Faites la taire !
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Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
C'est l'avantage des solutions techniques : pas de morale, pas d'esthétique, pas d'émotion, des équations :
1 tonne d'acier = 2,157 ha d'eucalyptus.
A la ligne.
D'abord tu as juste le droit d'être admirative devant la performance du marché mondial du CO2 et la génialité de la solution. (ceux qui prétendent que ce n'est pas une solution mais un nouveau problème encore plus tordu ne sont que malveillants rétrogrades : faudrait les chauffer à la tourbe ou à la bouse yack.
1 tonne d'acier = 2,157 ha d'eucalyptus.
A la ligne.
D'abord tu as juste le droit d'être admirative devant la performance du marché mondial du CO2 et la génialité de la solution. (ceux qui prétendent que ce n'est pas une solution mais un nouveau problème encore plus tordu ne sont que malveillants rétrogrades : faudrait les chauffer à la tourbe ou à la bouse yack.
Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
De yacks espagnols... tu sais que dans l'antiquité il y avait en lozère des ispano-yacks ! ça c'est la culture du forum délire.
Tu veux mon avis bernard, et je pense qu'il n'est pas si con que ça, tant qu'on laissera les ultra libéraux régler le sort de la planète, il y a du soucis à se faire.
Les choses ne pourront s'améliorer que si l'on privilégie l'intérêt général et non la somme des intérêts particuliers.
Tu veux mon avis bernard, et je pense qu'il n'est pas si con que ça, tant qu'on laissera les ultra libéraux régler le sort de la planète, il y a du soucis à se faire.
Les choses ne pourront s'améliorer que si l'on privilégie l'intérêt général et non la somme des intérêts particuliers.
Piboule- Faites la taire !
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Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
Pardon Albanie, ne vois là qu'une réflexion d'ordre philosophique qui n'a rien à voir avec la P....N de P....E !
Piboule- Faites la taire !
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Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
Renée a écrit:Pardon Albanie, ne vois là qu'une réflexion d'ordre philosophique qui n'a rien à voir avec la P....N de P....E !
Comprends pas ... Tu peux au besoin m'envoyer un mp ?
Invité- Invité
Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
avec la p'taingue de politique
Piboule- Faites la taire !
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Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
là au moins c'est explicite
kaïou- Membre trop actif
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Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
Le problème de fond, c'est que les ultralibéraux ne règlent rien du tout ; pas plus d'ailleurs que les sociolibéraux ou tous les autres types en cours. Le truc de l'acier de Vallourec et des hectares d'eucalyptus, c'est typique une solution technique de crânes d'oeuf à un problème technique créé (antérieurement) par d'autres crânes d'oeuf.
Comme disait mon ami Eistein (Albert) :" Faut pas faire confiance à ceux qui ont créé le problème pour le résoudre."
Le jour où tu trouveras un technicien de l'ONF qui te dira :"Pour créer une forêt, je préconise de planter un mélange de 36 espèces de feuillus et de résineux.", cela voudra dire que quelque chose à changer. Nous n'en sommes pas là et nous n'y arriverons jamais peut-être.
Comme disait mon ami Eistein (Albert) :" Faut pas faire confiance à ceux qui ont créé le problème pour le résoudre."
Le jour où tu trouveras un technicien de l'ONF qui te dira :"Pour créer une forêt, je préconise de planter un mélange de 36 espèces de feuillus et de résineux.", cela voudra dire que quelque chose à changer. Nous n'en sommes pas là et nous n'y arriverons jamais peut-être.
Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
D'ailleurs aux premier temps de l'humanité les hommes se contentaient de ce qu'ils trouvaient autour d'eux, le bordel a du commencer le jour où un plus avide à voulut avoir autre chose ou plus, depuis les techniciens rattrapent leurs conneries une après l'autre voire pire si le technicien est génétiquement tête d'oeuf, il trouve en créant d'autres problèmes.
On s'émerveille du génie humain pour arriver à résoudre ses problèmes mais presque personne s'indigne de leurs conneries qui les ont crées.
On s'émerveille du génie humain pour arriver à résoudre ses problèmes mais presque personne s'indigne de leurs conneries qui les ont crées.
Piboule- Faites la taire !
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Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
GARRIGUES Bernard a écrit:Le problème de fond, c'est que les ultralibéraux ne règlent rien du tout ; pas plus d'ailleurs que les sociolibéraux ou tous les autres types en cours. Le truc de l'acier de Vallourec et des hectares d'eucalyptus, c'est typique une solution technique de crânes d'oeuf à un problème technique créé (antérieurement) par d'autres crânes d'oeuf.
Comme disait mon ami Eistein (Albert) :" Faut pas faire confiance à ceux qui ont créé le problème pour le résoudre."
Le jour où tu trouveras un technicien de l'ONF qui te dira :"Pour créer une forêt, je préconise de planter un mélange de 36 espèces de feuillus et de résineux.", cela voudra dire que quelque chose à changer. Nous n'en sommes pas là et nous n'y arriverons jamais peut-être.
Attends, Bernard ... Tu as probablement parfaitement raison sur bien des points (notamment celui de Einstein (Albert). Mais c'est pas encore l'ONF, d'accord, mais le Centre régional de la Propriété Forestière dont je parle au début, qui préconise la biodiversité : il ne faut surtout pas de monoculture forestière, que ce soit Eucalyptus ou Pin noir d'Autriche, mais il faut planter plusieurs essences, de résineux et feuillus. Et des essences qui créent des étages.
Invité- Invité
Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
Les copains de la Forêt Privée, ils disent (depuis quelques temps dèjà) que la forêt "durable" doit être biodiverse. Ils ajoutent :"Compte tenu de la longueur des cycles, nous savons pas assurer la rentabilité à tout terme du processus."
Les copains de l'ONF (ceux du terrain) commencent à dire (timidement) :"Ce n'est pas l'enrésinement qui acidifie les sols mais les plantations trop dense de résineux ; il suffit d'éclaircir pour que se développe des étages producteurs d'humus doux.
Ce que je constate sur le terrain, ce sont les groupements forestiers (forêts privées) à une seule espèce (résineuse) et les forêts soumises (ONF) à une seule espèce (résineuse). Même en Cévènnes où le châtaignier à un meilleur rendement économique et énergétique que les pins.
Je suis bien entendu tout à fait d'accord avec toi sur le fait que le discours évolue, surtout vis à vis des forestiers écologues ; quant à la forêt industrielle, elle reste fonciérement sur les schémas du 19ème siècle avec, en plus de vision de rentabilité à court terme introduite par les textes de 1964. Au Brésil, c'est la forêt industrielle d'eucalyptus ; en Indonésie, c'est des millions d'hectares de palmiers à huile (pour remplacer la forêt à teck).
Les copains de l'ONF (ceux du terrain) commencent à dire (timidement) :"Ce n'est pas l'enrésinement qui acidifie les sols mais les plantations trop dense de résineux ; il suffit d'éclaircir pour que se développe des étages producteurs d'humus doux.
Ce que je constate sur le terrain, ce sont les groupements forestiers (forêts privées) à une seule espèce (résineuse) et les forêts soumises (ONF) à une seule espèce (résineuse). Même en Cévènnes où le châtaignier à un meilleur rendement économique et énergétique que les pins.
Je suis bien entendu tout à fait d'accord avec toi sur le fait que le discours évolue, surtout vis à vis des forestiers écologues ; quant à la forêt industrielle, elle reste fonciérement sur les schémas du 19ème siècle avec, en plus de vision de rentabilité à court terme introduite par les textes de 1964. Au Brésil, c'est la forêt industrielle d'eucalyptus ; en Indonésie, c'est des millions d'hectares de palmiers à huile (pour remplacer la forêt à teck).
Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
A propos d'industrie, d'environnement et de la filière sylviculture en Lozère :
http://www.lozere.cci.fr/actualite/6a1647_demonstration_de_dechiquetage_de_bois_a_concoules.html
http://www.lozere.cci.fr/actualite/6a1647_demonstration_de_dechiquetage_de_bois_a_concoules.html
Surcouf- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: La sylviculture de Lozère dans le développement durable
Etre tout de même un peu comptable :
Le bois qui brûle restitue à l'atmosphère le CO2 qu'il a absorbé pour se contruire.
Le bois qui brûle restitue à l'atmosphère le CO2 qu'il a absorbé pour se contruire.
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