Re: Lbqy

par Fée Violine Lun 1 Fév - 15:33

Fraissinet a écrit:sur lesquels ils pourchassent les Éthiopiens Troglodytes (qui ne sont pas, contrairement à ce que l'on entend quelquefois dire, des E.T.) qui, de tous les peuples dont l’écho ait pu parvenir jusqu’à nos oreilles, est celui dont les pieds sont, de loin, les plus rapides.
Les Troglodytes se nourrissent de serpents, de lézards et d’autres reptiles du même genre. Leur langage, contrairement à celui des autres peuples, ressemble à des couinements de chauve souris.

Cléopâtre, qui en plus d'être belle, était intelligente, parlait le troglodyte (couinait-elle comme une chauve-souris, ou est-ce un préjugé raciste d'Hérodote envers les barbares ?): alors que l'éducation des filles, même de familles royales, est négligée dans le monde grec ou hellénistique, Cléopâtre bénéficie apparemment de l'enseignement de pédagogues cultivés. Plutarque insiste sur ses qualités intellectuelles. C'est ainsi que Cléopâtre est une véritable polyglotte et parle, outre le grec, l'égyptien (première et dernière de sa dynastie à faire cet effort encore qu'il y ait un doute pour Ptolémée VIII dit Physcon !), l'araméen, l'éthiopien, le mède, l'arabe, sans doute aussi l'hébreu ainsi que la langue des Troglodytes, un peuple vivant au Sud de la Libye. De tels dons ne la laissent sans doute pas longtemps démunie face au latin, encore que des Romains aussi cultivés que César parlent un grec parfait.(Wikipédia)

Toujours est-il que le nom de Germa trouve son origine ici dans une solide présence vandale depuis le 6ème siècle avant JC.

Hein ???

par Fraissinet Lun 1 Fév - 18:32

Fée Violine a écrit:Pour tout savoir sur les empereurs romains, il y a ce site très bien documenté et très vivant (pas forcément objectif mais c'est ce qui fait son charme !):
http://www.empereurs-romains.net/emp00a.htm

Comment résister à celui-ci ?

Le mot olibrius est rare jusque récemment pour devenir si populaire au XXe siècle.

On doit à ce grand homme de mer les expressions suivantes :
"Amiral de bateau-lavoir, bougre de papou des Carpathes, boit-sans-soif, coloquinte à la graisse de hérisson, ectoplasme, cornichon de zouave de tonnerre de Brest, crétin des Balkans, moule à gauffres, bachi-bouzouks, loup-garou à la graisse de renoncule de mille sabords, porc-épic mal embouché, grand escogriffe, flibustier de carnaval, ostrogoth, olibrius".
Merci cap'tain Haddock !

Olybrius pouvait se considérer comme l'héritier légitime de l'empire d'Occident étant le gendre de Valentinien II et en ayant épousé Placidia, la plus jeune fille.
Soutenu ouvertement par Genséric, le roi des vandales, et (secrètement) par l'empereur byzantin Léon, il se présenta au camp de Ricimer alors que celui-ci était en train d'assiéger Rome où l'empereur Anthémius s'était retranché.

Pour Ricimer, ce prétendant à l'Empire ne pouvait mieux tomber.

Il fut juste le pion qu'il lui fallait dans la partie qu'il avait engagée contre l'empereur.
Il le reconnut aussitôt comme son maître et souverain…
Ce qui, par ailleurs, aurait dû susciter une certaine inquiétude de la part d'Olybrius quand on connaissait le sort que le patrice* avait réservé à ses impériaux prédécesseurs ! (23 mars 472)
Quoi qu'il en soit, Ricimer n'eut guère le temps de se lasser d'Olybrius.
À peine Rome prise, Anthémius assassiné et Olybrius installé sur son trône encore ensanglanté (11 juillet 472) que Ricimer mourait d'une courte, mais pénible, maladie.

Quant à Olybrius, il n'eut guère le temps de se réjouir de cette disparition car, quelques mois après, il s'éteignait lui aussi, de mort naturelle, semble-t-il. (23 octobre 472).

Est-il utile de préciser que cet empereur jouit d'une fâcheuse réputation ?
Son nom est même passé dans le langage courant pour désigner un individu fanfaron, stupide et excentrique.
Pourtant, on ne connaît presque rien de ce souverain, et le peu qu'on en sait est déformé par le ressentiment de ses biographes contemporains à l'égard d'un empereur imposé à Rome par ses ennemis les plus implacables (les Vandales), par ses rivaux les plus constants (les basileus byzantins) et par un des plus grands responsables de la chute de l'Empire d'Occident (le patrice Ricimer).

Quant au substantif "olibrius", si l'on en croit le Grand Dictionnaire historique de la Langue française (Robert), il est attesté dès le XVIe siècle et proviendrait tout autant de notre Olybrius d'empereur qu'Olybrius différents, drôles d'oiseaux popularisés par des légendes moyenâgeuses, tout aussi hagiographiques que dorées.
Un premier Olybrius, gouverneur d'Antioche, aurait martyrisé sainte Marguerite et l'autre, gouverneur des Gaules, aurait vaqué à la liquidation de sainte Reine !

*Patrice est un titre de l'empire romain, créé par Constantin Ier.
Dans les années 310-320, Constantin abolit le patriciat romain, vieille distinction sociale qui avait ses racines au début de la république romaine.
Le titre de patrice est désormais accordé par l'empereur à des personnes de son choix, et non plus à des familles entières.
Le titre de patrice et celui de patricien sont désignés par le même terme latin de patricius.
La distinction entre les deux n'était donc pas aussi frappante au IVème siècle que de nos jours.
Dès son apparition, le titre de patrice permet à son titulaire d'intégrer la nobilitas, comme le faisait déjà le patriciat républicain.
Le titre était décerné à des personnages puissants mais non membres de la famille impériale et il vient dans la hiérarchie immédiatement après les titres d'Auguste ** et de César ***.
Des exemples bien connus sont Constance III, patrice en 409, avant que d'être auguste, Aetius, patrice en Gaule de 433 à 454, Anthémius.

** Auguste est le titre porté par les empereurs romains, par référence à la dignité accordée au premier d'entre eux, Auguste.
Le titre d'Auguste, ainsi que les autres titres latins, furent abandonnés au début du VIIe siècle par l'empereur Héraclius, au profit du titre de basileus (roi, en grec).

*** César était l'un des titres des empereurs romains, les situant dans la continuité de Jules César.
L'étymologie rattache le mot à Cæsarius, qui signifie coupeur en latin et ferait référence à la naissance de son ancêtre par césarienne.
D'autres y voient l'origine dans Casearius, qui signifie fromager.
On désigne communément sous ce nom Jules César et les onze empereurs qui régnèrent de -27 à +98 : Auguste, Tibère, Caligula, Claude, Néron, Galba, Othon, Vitellius, Vespasien,
Titus et Domitien quoique les six derniers de ces princes soient entièrement étrangers à la famille de César.
C'est à leur sujet que Suétone a écrit la vie des douze Césars.

Ce titre fut ensuite conféré à des généraux barbares au service de l'empire.
Ce fut pour l'Italie Ricimer, de 456 à 472, Odoacre à partir de 476, en Orient Aspar.
Le titre fut encore porté par des notables gallo-romains au VIe siècle.
Sous les Mérovingiens, le titre de patrice était donné au commandant des armées burgondes.
Les papes l'ont notamment décerné à plusieurs reprises pour honorer des personnages qui les avait bien servis : Pépin Le Bref, créateur des Etats de l'église, et ses fils Charlemagne et Carloman qui furent faits Patrice des Romains.

Le titre de César dans l'empire byzantin :

À Constantinople, Héraclius (610-641) renonce à porter les titres de César et d'Auguste et la titulature latine, au profit du titre de basileus. Le titre de César demeure néanmoins dans la titulature byzantine et vient immédiatement après celui de basileus.
Lors d’une cérémonie exceptionnelle à Constantinople, il est conféré pour la première fois à un prince barbare, le khan bulgare Tervel par Justinien II (705-711) en récompense de l’aide que le khan lui avait apportée pour récupérer le trône impérial.
Par la suite, le titre de César ne fut accordé qu’à de très rares occasions, et uniquement à un membre important de la famille impériale. À partir du XIe siècle, avec la multiplication des titres honorifiques, le titre de César recule dans la hiérarchie.
Ainsi avec Alexis Ier Comnène qui, créant le titre de sébastokrator, le fait passer au 3e rang.
Puis Manuel Ier Comnène le rétrograde en 4e place en accordant le titre de despote.
Enfin Andronic II Paléologue dévalue de nouveau le titre César en l’accordant à Roger de Flor, chef des mercenaires catalans.

Despote (du grec ancien, puis du sanscrit sampati signifiant maître de maison), est une épithète appliquée à Dieu, au patriarche et aux évêques, mais surtout à l'empereur.

Oui qui ? dit la mère énervée
Oui Maman, répond l'enfant
Fils d'imbécile ! ajoute-t-elle
Wi ki pédia

par Fée Violine Lun 1 Fév - 19:46

Pour revenir à la Libye (ou plutôt pour y aller):
http://www.clio.fr/voyage_culturel_libye/ly_31_tresors_de__libye_de_cyrene_a_leptis_magna.asp

http://www.clio.fr/voyage_culturel_libye/ly_33_la_libye__et_loasis_de_ghadames_cyrene_apollonia_leptis_magna_sabratha.asp

http://www.clio.fr/voyage_culturel_egypte/elt_31_egypte_libye_tunisie_le_rivage_des_syrtes__alexandrie_cyrene_leptis_m.asp ("le rivage des syrtes", c'est le titre d'un roman. j'ai essayé de le lire mais pas réussi. que c'est ennuyeux !!!)

par Fée Violine Lun 1 Fév - 19:56

Fraissinet a écrit:On doit à ce grand homme de mer les expressions suivantes :
"Amiral de bateau-lavoir, bougre de papou des Carpathes, boit-sans-soif, coloquinte à la graisse de hérisson, ectoplasme, cornichon de zouave de tonnerre de Brest, crétin des Balkans, moule à gauffres, bachi-bouzouks, loup-garou à la graisse de renoncule de mille sabords, porc-épic mal embouché, grand escogriffe, flibustier de carnaval, ostrogoth, olibrius".
Merci cap'tain Haddock !

Tu en as oublié une que j'aime particulièrement : "anacoluthe" !

César était l'un des titres des empereurs romains, les situant dans la continuité de Jules César.
L'étymologie rattache le mot à Cæsarius, qui signifie coupeur en latin et ferait référence à la naissance de son ancêtre par césarienne.
D'autres y voient l'origine dans Casearius, qui signifie fromager.

Aux dernières nouvelles, Caesar viendrait d'un mot carthaginois (kaisar) signifiant "éléphant", hérité peut-être d'un ancêtre ayant fait la guerre en Afrique.
"casearius", c'est toi qui l'inventes ou tu l'as vraiment lu ? C'est bien improbable, car la gens Julia (la famille de Jules César) était très noble.

On désigne communément sous ce nom Jules César et les onze empereurs qui régnèrent de -27 à +98 : Auguste, Tibère, Caligula, Claude, Néron, Galba, Othon, Vitellius, Vespasien, Titus et Domitien quoique les six derniers de ces princes soient entièrement étrangers à la famille de César. C'est à leur sujet que Suétone a écrit la vie des douze Césars.

Ce n'est pas une question de famille. Caesar n'est pas un nom de famllle, c'est un surnom (le nom de famille c'est Julius pour les premiers, Claudius pour les suivants, et pour les autres je sais pas). Et dès le début de l'empire César est devenu un titre.

par Fraissinet Mar 2 Fév - 10:09

Fée Violine a écrit:
Fraissinet a écrit:
Toujours est-il que le nom de Germa trouve son origine ici dans une solide présence vandale depuis le 6ème siècle avant JC.
Hein ???

D'abord on ne dit pas hein, mais comment!
Ensuite ce n'est pas la peine de faire tout un foin pour les dix malheureux siècles qui séparent le VIème avant JC et le IVème après durant lequel, effectivement, la présence vandale en Libye est attestée.

par Fraissinet Mar 2 Fév - 13:32

Fraissinet a écrit:Il faut là que je prenne garde à ce que j’écris, car, soupe au lait comme elle est, elle va encore trouver à redire sur mes romanités !

A cela, et pour se venger bassement, la fée dit : Cela dit, je vois que tu persistes à mettre une négation après le mot "peu"...

Je fais cela certes, car cela fait genre!
Comment en effet faire rouler sa caisse si l'on n'a pas un peu ne à sa roue ? ouaf...ouaf

par Fraissinet Mar 2 Fév - 13:54

[quote="Fée Violine"]

Fraissinet a écrit:
César était l'un des titres des empereurs romains, les situant dans la continuité de Jules César.
L'étymologie rattache le mot à Cæsarius, qui signifie coupeur en latin et ferait référence à la naissance de son ancêtre par césarienne.
D'autres y voient l'origine dans Casearius, qui signifie fromager.
Aux dernières nouvelles, Caesar viendrait d'un mot carthaginois (kaisar) signifiant "éléphant", hérité peut-être d'un ancêtre ayant fait la guerre en Afrique.
"casearius", c'est toi qui l'inventes ou tu l'as vraiment lu ? C'est bien improbable, car la gens Julia (la famille de Jules César) était très noble.

On ne prête qu'aux riches, dit-on, mais la réalité est ailleurs, dans oui qui, César (titre)!

par Fraissinet Mar 2 Fév - 16:11

Phéniciennes, grecques, cathaginoises, romaines, les villes de cette province se regroupèrent à cinq, ce fut la Pentapole.
Cyrène, Bérénice, Arsinoë, Apollonia (le port de Cyrène) et Ptolémaïs.

Quelques photos de Cyrène,

Les muses du forum,

Le Forum,

Le Temple,

par Fraissinet Mar 2 Fév - 16:14

Et puis Ptolémaïs, la réserve d'eau de la région et ses citernes et ses canalisations d'acheminement sur trente kilomètres souterrains,

Et une petite video,

https://www.dailymotion.com/video/x6r5xd_le-site-antique-de-ptolemais-en-lib_travel

par Fraissinet Mar 2 Fév - 16:17

Et puis enfin Apollonia, le port de Cyrène,

Si vous avez soudain une envie de vacances et de soleil, ce n'est pas un mirage ni une hallucination, c'est normal tellement ce pays est beau!
Bien sûr, il faut laisser de côté certains aspects...

Une petite video,

https://www.dailymotion.com/video/x6r6h9_le-site-dapollonia-en-libye_travel

par Fraissinet Mar 9 Fév - 11:26

Alors, pas encore las ?
Vous en voulez encore ?
Si oui, je continue, si non, tant pis pour vous, vous ne savez ce que vous allez rater! Laughing

par Fraissinet Mar 9 Fév - 17:07

Peut-être faudrait-il que je pose mes questions en guatémaltèque pour qu'on y réponde ? Laughing

Une très belle colonne d'un chapiteau d'Hadrien à Leptis Magna,

par Fraissinet Mar 9 Fév - 17:21

Quatre vingt à cent mille personnes à nourrir nécessitaient marché et marché couvert (chalcidium).
Quelques photos, dont des socles qui sont les étals ou qui servaient à plusieurs comme des piliers de tréteaux.

par Fée Violine Mar 9 Fév - 21:50

Fraissinet a écrit:Peut-être faudrait-il que je pose mes questions en guatémaltèque

Oui, vas-y !

par Surcouf Mer 10 Fév - 8:18

T'as le choix en l'espagnol et 4 ou 5 langues mayas !
Wink

par Fraissinet Mer 10 Fév - 11:26

Je connais trop votre insatiable soif de culture, aussi ne vous ferais-je l'affront de vous proposer mes propos en espagnol, mais en Quiché-Guatémalien.

En voici quelques extraits,

sur l'utilité de demander ce qui ne nous sert à rien,

¿Ba'ax tia'al tech ba'al ma' ta k'abéetkúunsik?

et ces maximes pleines de sagesse,

Paalal yéetel kala'ano'obe' jach ku ya'aliko'ob ba'al jaaj.

Ba'ax ku beeta'al yéetel áak'abe', yéetel k'iin ku chíikpajal.

par Colline Mer 10 Fév - 12:49

.......encore !

par Fraissinet Mer 10 Fév - 13:03

Alors là, ça vous la coupe!
On fait moins les marioles maintenant ! on ne joue plus les gros bras !
On ne les entend plus les Fée et les Surcouf! Laughing

par Fée Violine Mer 10 Fév - 13:16

par Surcouf Mer 10 Fév - 13:20

Fraissinet a écrit: Paalal yéetel kala'ano'obe' jach ku ya'aliko'ob ba'al jaaj.

Facile celle la ! : "Seuls les enfants et les ivrognes disent toujours la vérité !"
Razz

par Fraissinet Mer 10 Fév - 13:22

T'as une bonne adresse aussi!

par Surcouf Mer 10 Fév - 13:23

Et d'ailleurs ce n'est pas du maya quiché mais plutôt du maya yucatèque.

par Fraissinet Mer 10 Fév - 13:24

Toi-même

par Fraissinet Mer 10 Fév - 17:04

Encore une petite video, je devrais peut-être y aller doucement, car j'ai l'impression que vous y prenez goût, cheers

https://www.youtube.com/watch?v=GhL7hKGsYpE

par Fraissinet Sam 20 Fév - 14:03

Vous croyiez être débarrassés de moi!
Il n'en est rien.

Dans une petite ville, à une dizaine de kilomètres de Tripoli, les restes d'une tombe punique très bien conservée, Janzour,

Une scène de chasse,