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Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Lbqy
L'autre ville, qui composait avec LM et Oea (Tripoli) la Trepolis, est Sabratha.
Elle est connue, dans un bon état de conservation, pour son amphithéatre, sa Vénus (pas de Milo évidemment!), ses bas-reliefs et ses fresques dont celle d'un dauphin, peut être aussi une mosaïque et un motif maintenant de sinistre renommée... et une stèle que la fée, si elle est de bonne humeur, nous fera le plaisir de nous traduire!
Allez voir ici, c'est un régal.
http://www.travelpod.com/photos/0/Libya/Sabratha.html
Elle est connue, dans un bon état de conservation, pour son amphithéatre, sa Vénus (pas de Milo évidemment!), ses bas-reliefs et ses fresques dont celle d'un dauphin, peut être aussi une mosaïque et un motif maintenant de sinistre renommée... et une stèle que la fée, si elle est de bonne humeur, nous fera le plaisir de nous traduire!
Allez voir ici, c'est un régal.
http://www.travelpod.com/photos/0/Libya/Sabratha.html
Dernière édition par Fraissinet le Mar 23 Fév - 9:09, édité 1 fois
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Re: Lbqy
C'est beau tout ça ! La Vénus est magnifique. Pour la stèle, j'ai jeté un oeil, c'est dédié à un empereur avec sa généalogie et ses titres, mais il me faut plus de temps pour déchiffrer tout.
Re: Lbqy
Prends ton temps, on a déjà attendu quelques millénaires!
Sur la page 2/3 du site allez voir la photo intitulée Sabratha 013 Mosaic, vous y découvrirez l'ancêtre du string.
Je sais que ça va en faire venir plus d'un!
Sur la page 2/3 du site allez voir la photo intitulée Sabratha 013 Mosaic, vous y découvrirez l'ancêtre du string.
Je sais que ça va en faire venir plus d'un!
Fraissinet- Membre trop actif
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Re: Lbqy
http://www.bing.com/search?q=%22manlia%20macrina%22&mkt=fr-fr&FORM=TOOLBR&DI=2883&CE=14.0&CM=SearchWeb
Imp(eratori) Caesari divi Antonini fil(io) diui
Veri Parthici max(imi) fratri diui Hadr(iani) nep(oti)
diui Traiani Parthici pronep(oti) diui Neruae
abnepoti M(arco) Aurelio Antonino Aug(usto) pont(ifici)
max(imo) trib(unicia) potest(ate)
XXIIII imp(eratori) V co(n)s(uli) III p(atri)
p(atriae) statuas duas quas Anicia Pudentilla codicillis
ex HS XXX n(ummum) pond iussit Manlia Macrina
mater et heres adiectis HS VIII n(ummum) fecit
C(aio) Manilio Maniliano genero curante
Imperatori Caesari divi Antonini filio, divi Veri Parthici maximi fratri, divi Hadriani nepoti, divi Trajani Parthici pronepoti, divi Nervae abnepoti, Marco Aurelio Antonino Augusto, pontifici maximo, tribunicia potestate 24, imperatori 5, consuli 3, pater patriae,
statuas duas quas Anicia Pudentilla codicillis ex HS XXX nummum pondere jussit.
Manlia Macrina mater et heres adjectis HS 8 nummum fecit, Caio Manilio Maniliano genero curante.
Pour l'empereur César, fils du divin Antonin, frère du divin Vérus Parthicus Maximus, petit-fils du divin Hadrien, arrière-petit-fils du divin Trajan Parthicus, arrière-petit-fils du divin Nerva,
pour Marc-Aurèle Antonin Auguste, grand pontife, puissance tribunicienne 24 fois, imperator 5 fois, consul 3 fois, père de la patrie,
ces deux statues, qu'Anicia Pudentilla a commandées par codicille avec un poids de 30 000 sesterces.
Manlia Macrina, sa mère et héritière, en ajoutant 8000 sesterces, les fit faire par les soins de son gendre Caius Manilius Manilianus.
Certaines paraissent économes de leurs deniers, telle Clodia Macrina, de rang clarissime, peut-être parente d’un chevalier nommé Clodius Secundus, qui exécuta les promesses faites mais non honorées de deux de ses parents qui avaient exercé des fonctions à Muzuc [23]. Comparée à une fortune sénatoriale, la dépense finale, 12 000 sesterces, est plutôt réduite. D’autres n’obtempérèrent que sous la contrainte telle Manlia Macrina de Sabratha qui ne voulait pas exécuter les volontés de sa fille, Anicia Pudentilla, mentionnées dans un codicille du testament, d’offrir deux colosses à la cité pour une somme de 30 000 sesterces. Il fallut l’intervention du légat Bruttius Praesens en 166-167 pour qu’elle s’y résignât
Imp(eratori) Caesari divi Antonini fil(io) diui
Veri Parthici max(imi) fratri diui Hadr(iani) nep(oti)
diui Traiani Parthici pronep(oti) diui Neruae
abnepoti M(arco) Aurelio Antonino Aug(usto) pont(ifici)
max(imo) trib(unicia) potest(ate)
XXIIII imp(eratori) V co(n)s(uli) III p(atri)
p(atriae) statuas duas quas Anicia Pudentilla codicillis
ex HS XXX n(ummum) pond iussit Manlia Macrina
mater et heres adiectis HS VIII n(ummum) fecit
C(aio) Manilio Maniliano genero curante
Imperatori Caesari divi Antonini filio, divi Veri Parthici maximi fratri, divi Hadriani nepoti, divi Trajani Parthici pronepoti, divi Nervae abnepoti, Marco Aurelio Antonino Augusto, pontifici maximo, tribunicia potestate 24, imperatori 5, consuli 3, pater patriae,
statuas duas quas Anicia Pudentilla codicillis ex HS XXX nummum pondere jussit.
Manlia Macrina mater et heres adjectis HS 8 nummum fecit, Caio Manilio Maniliano genero curante.
Pour l'empereur César, fils du divin Antonin, frère du divin Vérus Parthicus Maximus, petit-fils du divin Hadrien, arrière-petit-fils du divin Trajan Parthicus, arrière-petit-fils du divin Nerva,
pour Marc-Aurèle Antonin Auguste, grand pontife, puissance tribunicienne 24 fois, imperator 5 fois, consul 3 fois, père de la patrie,
ces deux statues, qu'Anicia Pudentilla a commandées par codicille avec un poids de 30 000 sesterces.
Manlia Macrina, sa mère et héritière, en ajoutant 8000 sesterces, les fit faire par les soins de son gendre Caius Manilius Manilianus.
Re: Lbqy
Merci.
Une question subsidiaire :
Pourquoi Marc-Aurèle n'est-il que grand pontife et père de la patrie (ça fleure bon les bolchéviques!) alors qu'Antonin, Hadrien ou Trajan sont eux divins ?
Une question subsidiaire :
Pourquoi Marc-Aurèle n'est-il que grand pontife et père de la patrie (ça fleure bon les bolchéviques!) alors qu'Antonin, Hadrien ou Trajan sont eux divins ?
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Re: Lbqy
Parce qu'au moment où se passe cette histoire, il était encore en vie. Les empereurs devenaient divins après leur mort. C'est comme pour devenir saint, il faut d'abord être mort! Sauf que la sainteté n'est pas réservée aux empereurs, c'est pour tout le monde !
Re: Lbqy
Bon sang, mais c'est bien sûr!
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Re: Lbqy
Fée Violine a écrit: C'est comme pour devenir saint, il faut d'abord être mort! Sauf que la sainteté n'est pas réservée aux empereurs, c'est pour tout le monde !
pourtant que de saintes nitouches, sont bien vivantes.
De Lbqy à Pompéi
Est-ce de penser à la punition des deux villes par Jules César que la fée associa Leptis Magna à Pompéi qui avaient comploté conjointement contre Rome ?
Et cette question collatérale taraudante pour plus d'un lozérien :
Est-il sérieux de rapprocher le latin Pompéi du gaulois pompier ou n'est ce que fumisterie ?
On n'ose imaginer, devant tel questionnement, ce que ces mêmes linguistes auraient pu inventer pour Herculanum.
Pompéi, dont le nom nous revient sans cesse en mémoire avec la célèbre chansonnette fredonnée par les enfants : "Pompéi, the sailor man, tut, tut", Pompéi, donc, ne peut évidemment pas, chronologie oblige, avoir donné naissance ni aidé à grandir ce corps de pompier dont le retardant jaillissant de la grande lance n'aurait été de toute façon d'aucun effet sur les zones intensément embrasées de la fameuse éruption du Vésuve.
Le cheminement de la pensée de la fée nous apparaissant une fois de plus obscur, suivons donc ses pas qui nous éclairciront sans doute plus sur son fonctionnement.
Nous voici arrivés aux portes de Pompéi.
Ne risquons nous pas de nous perdre dans cet enchevêtrement de rues ? m'hasardais-je à lui demander.
Que nenni, il suffit de suivre les flèches.
Et cette question collatérale taraudante pour plus d'un lozérien :
Est-il sérieux de rapprocher le latin Pompéi du gaulois pompier ou n'est ce que fumisterie ?
On n'ose imaginer, devant tel questionnement, ce que ces mêmes linguistes auraient pu inventer pour Herculanum.
Pompéi, dont le nom nous revient sans cesse en mémoire avec la célèbre chansonnette fredonnée par les enfants : "Pompéi, the sailor man, tut, tut", Pompéi, donc, ne peut évidemment pas, chronologie oblige, avoir donné naissance ni aidé à grandir ce corps de pompier dont le retardant jaillissant de la grande lance n'aurait été de toute façon d'aucun effet sur les zones intensément embrasées de la fameuse éruption du Vésuve.
Le cheminement de la pensée de la fée nous apparaissant une fois de plus obscur, suivons donc ses pas qui nous éclairciront sans doute plus sur son fonctionnement.
Nous voici arrivés aux portes de Pompéi.
Ne risquons nous pas de nous perdre dans cet enchevêtrement de rues ? m'hasardais-je à lui demander.
Que nenni, il suffit de suivre les flèches.
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Re: Lbqy
Devant nos yeux, nos yeux hagards, se déroule la même scène, en plusieurs exemplaires, de jeunes corps nus intimement enlacés, en nombre et sexualité incertains, s'encanaillent.
L'intermède* nous interpelle.
* Pas seulement des mèdes d'ailleurs, des grecs, des romains aussi.
L'interlope nous interloque.
Dès lors, un pan entier de notre imaginaire féerique s'effondre, même les fées n'ont plus de valeur (hormis, ici, marchande), à qui donc peut-on maintenant se fier ?
Il y a de quoi effectivement être consterné, car la fée, avec son sourire le plus angélique, le plus tranquillement du monde, ne vient ni plus ni moins que de nous emmener au lupanar.
Problème de trésorerie passager ? lui demandais-je.
Certes, répondit-elle, il faut que j'améliore le compte de résultats et que je fasse gonfler l'ebit (earning before income tax).
Qu'en est-il exactement ?
Avec la rapidité d'un microprocesseur, les dollars brillant dans ses yeux, Brenda, euh…non… que dis-je ? la fée, procède au calcul d’équations à plusieurs inconnues, intégrales de courbes sinusoïdales de cash.
Bon niveau de recettes journalières grâce à un nombre élevé de passes, bien que de valeur individuellement réduite (1 à 8 sesterces selon la nature et la longueur de la prestation, 0.75 à 6 euros actuels *), grevé seulement du prix d'une passe par jour pour l'organisateur des réunions, voilà qui devrait améliorer sensiblement les choses.
Il faut hélas se résoudre à cette terrible évidence, la fée ne vit pas que d'amour et d'eau fraîche!
*Pour plus de précisions à cet égard, vous adresser directement à la fée.
Consciente de mon esbaudissement, la fée se retourne et me rassure en me disant que ce sont seulement les beaux dessins qui l'intéressent.
Ouf ! On a eu chaud !
L'intermède* nous interpelle.
* Pas seulement des mèdes d'ailleurs, des grecs, des romains aussi.
L'interlope nous interloque.
Dès lors, un pan entier de notre imaginaire féerique s'effondre, même les fées n'ont plus de valeur (hormis, ici, marchande), à qui donc peut-on maintenant se fier ?
Il y a de quoi effectivement être consterné, car la fée, avec son sourire le plus angélique, le plus tranquillement du monde, ne vient ni plus ni moins que de nous emmener au lupanar.
Problème de trésorerie passager ? lui demandais-je.
Certes, répondit-elle, il faut que j'améliore le compte de résultats et que je fasse gonfler l'ebit (earning before income tax).
Qu'en est-il exactement ?
Avec la rapidité d'un microprocesseur, les dollars brillant dans ses yeux, Brenda, euh…non… que dis-je ? la fée, procède au calcul d’équations à plusieurs inconnues, intégrales de courbes sinusoïdales de cash.
Bon niveau de recettes journalières grâce à un nombre élevé de passes, bien que de valeur individuellement réduite (1 à 8 sesterces selon la nature et la longueur de la prestation, 0.75 à 6 euros actuels *), grevé seulement du prix d'une passe par jour pour l'organisateur des réunions, voilà qui devrait améliorer sensiblement les choses.
Il faut hélas se résoudre à cette terrible évidence, la fée ne vit pas que d'amour et d'eau fraîche!
*Pour plus de précisions à cet égard, vous adresser directement à la fée.
Consciente de mon esbaudissement, la fée se retourne et me rassure en me disant que ce sont seulement les beaux dessins qui l'intéressent.
Ouf ! On a eu chaud !
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Re: Lbqy
Néanmoins, qu'en pensaient les romains ?
Féroces lorsqu’il s’agissait de protéger la pureté des jeunes filles et des jeunes gens de naissance libre, ils témoignaient pour les amours permises de la plus totale indulgence.
La fée me rappelle à cet égard cette anecdote célèbre prêtée au vieux Caton :
Un jour, l’austère censeur, revenant du forum, aperçut un jeune homme qui sortait, en se dissimulant le visage, d’un des mauvais lieux installés au voisinage de la place.
C’est que le jeune homme avait reconnu Caton et il était rempli de honte à l’idée d’être vu là en un pareil moment.
L’austère censeur, au lieu de le blâmer, s’écria :
Courage, enfant, tu fais bien de fréquenter des femmes de rien et de ne pas t’en prendre à celles qui sont honnêtes !
La légende ajoute que, le lendemain, le même jeune homme, fier de l’approbation de Caton, retourna au même endroit et en ressortit à la même heure, cette fois-ci ostensiblement.
Caton le vit, comme la veille, mais, au lieu de lui faire des compliments, lui dit :
Je t’ai loué d’aller chez les filles, c’est vrai, mais non pas d’habiter chez elles !
Lupanar, que voilà donc un mot à l'origine confuse.
Celle-ci serait-elle liée à ce loup anar, spécialité lozérienne s'il en fut, dont on retrouverait encore un des rares exemplaires vivants du côté de Chanac, qui serait donc une référence à la Bête, sans laquelle, il faut bien hélas en convenir, le Nord de la Lozère serait totalement tombé dans l'oubli ?
Il n'en est rien.
Si toutefois la référence à l'animal sauvage, la louve en l'occurrence (lupa en latin signifiant notamment prostituée), est bien avérée, celle à l'anarchiste n'est que le fruit de l'imagination féconde de linguistes approximatifs égarés en Aubrac ou en Margeride (on y a d'ailleurs perdu leurs traces!)
Les exemples de passage du u latin (lupus) au ou gaulois (loup) sont nombreux, tel celui du rut latin (de rugir) en la route gauloise.
Aussi n’est ce pas surprenant d’entendre évoquer, à propos de cette deux fois deux voies gévaudanaise, quand celle-ci traverse les somptueux paysages lozériens, qu’elle grimpe colline, mont et montagne boisés et s’enfonce dans des vallées profondes et des gorges vertigineuses, la bi-route.
On ne peut évidemment qu’être une fois de plus consternés par cette tendance irrésistible à la gaudriole, essence même du nord lozérien et qui accompagne ses pensées de façon persistante, peut-on toutefois, connaissant son misérable environnement, l'en blâmer ?
Féroces lorsqu’il s’agissait de protéger la pureté des jeunes filles et des jeunes gens de naissance libre, ils témoignaient pour les amours permises de la plus totale indulgence.
La fée me rappelle à cet égard cette anecdote célèbre prêtée au vieux Caton :
Un jour, l’austère censeur, revenant du forum, aperçut un jeune homme qui sortait, en se dissimulant le visage, d’un des mauvais lieux installés au voisinage de la place.
C’est que le jeune homme avait reconnu Caton et il était rempli de honte à l’idée d’être vu là en un pareil moment.
L’austère censeur, au lieu de le blâmer, s’écria :
Courage, enfant, tu fais bien de fréquenter des femmes de rien et de ne pas t’en prendre à celles qui sont honnêtes !
La légende ajoute que, le lendemain, le même jeune homme, fier de l’approbation de Caton, retourna au même endroit et en ressortit à la même heure, cette fois-ci ostensiblement.
Caton le vit, comme la veille, mais, au lieu de lui faire des compliments, lui dit :
Je t’ai loué d’aller chez les filles, c’est vrai, mais non pas d’habiter chez elles !
Lupanar, que voilà donc un mot à l'origine confuse.
Celle-ci serait-elle liée à ce loup anar, spécialité lozérienne s'il en fut, dont on retrouverait encore un des rares exemplaires vivants du côté de Chanac, qui serait donc une référence à la Bête, sans laquelle, il faut bien hélas en convenir, le Nord de la Lozère serait totalement tombé dans l'oubli ?
Il n'en est rien.
Si toutefois la référence à l'animal sauvage, la louve en l'occurrence (lupa en latin signifiant notamment prostituée), est bien avérée, celle à l'anarchiste n'est que le fruit de l'imagination féconde de linguistes approximatifs égarés en Aubrac ou en Margeride (on y a d'ailleurs perdu leurs traces!)
Les exemples de passage du u latin (lupus) au ou gaulois (loup) sont nombreux, tel celui du rut latin (de rugir) en la route gauloise.
Aussi n’est ce pas surprenant d’entendre évoquer, à propos de cette deux fois deux voies gévaudanaise, quand celle-ci traverse les somptueux paysages lozériens, qu’elle grimpe colline, mont et montagne boisés et s’enfonce dans des vallées profondes et des gorges vertigineuses, la bi-route.
On ne peut évidemment qu’être une fois de plus consternés par cette tendance irrésistible à la gaudriole, essence même du nord lozérien et qui accompagne ses pensées de façon persistante, peut-on toutefois, connaissant son misérable environnement, l'en blâmer ?
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Re: Lbqy
Fraissinet a écrit:Est-ce de penser à la punition des deux villes par Jules César que la fée associa Leptis Magna à Pompéi qui avaient comploté conjointement contre Rome ?
Le cheminement de la pensée de la fée nous apparaissant une fois de plus obscur, suivons donc ses pas qui nous éclairciront sans doute plus sur son fonctionnement.
Nous voici arrivés aux portes de Pompéi.
Ne risquons nous pas de nous perdre dans cet enchevêtrement de rues ? m'hasardais-je à lui demander.
Que nenni, il suffit de suivre les flèches.
Tu vois bien que, Madame la Fée, t'eusses omis de te souvenir que j'eusse été là pour te le rappeler.
Invité- Invité
Re: Lbqy
Bref, on a du mal à saisir la fée dans toutes ses dimensions.
Sans doute, alors, faudra-t-il y revenir.
Comment, toutefois, terminer cette promenade libyenne sans jeter un regard émerveillé sur l’enseigne romaine de lupanar la plus étonnante d'imagination, celle de Leptis Magna ?
Profitez de ce cliché animalier, figuratif et mythique que vous ne trouverez nulle part ailleurs et que les guides libyens (seulement des hommes) ne montreront jamais à une touriste…
Sans doute, alors, faudra-t-il y revenir.
Comment, toutefois, terminer cette promenade libyenne sans jeter un regard émerveillé sur l’enseigne romaine de lupanar la plus étonnante d'imagination, celle de Leptis Magna ?
Profitez de ce cliché animalier, figuratif et mythique que vous ne trouverez nulle part ailleurs et que les guides libyens (seulement des hommes) ne montreront jamais à une touriste…
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Lupanars
Que pensaient les romains des lupanars ?
Féroces lorsqu’il s’agissait de protéger la pureté des jeunes filles et des jeunes gens de naissance libre, ils témoignaient pour les amours permises de la plus totale indulgence.
La fée me rappelle à cet égard cette anecdote célèbre prêtée au vieux Caton :
Un jour, l’austère censeur, revenant du forum, aperçut un jeune homme qui sortait, en se dissimulant le visage, d’un des mauvais lieux installés au voisinage de la place.
C’est que le jeune homme avait reconnu Caton et il était rempli de honte à l’idée d’être vu là en un pareil moment.
L’austère censeur, au lieu de le blâmer, s’écria :
Courage, enfant, tu fais bien de fréquenter des femmes de rien et de ne pas t’en prendre à celles qui sont honnêtes !
La légende ajoute que, le lendemain, le même jeune homme, fier de l’approbation de Caton, retourna au même endroit et en ressortit à la même heure, cette fois-ci ostensiblement.
Caton le vit, comme la veille, mais, au lieu de lui faire des compliments, lui dit :
Je t’ai loué d’aller chez les filles, c’est vrai, mais non pas d’habiter chez elles !
Lupanar, que voilà donc un mot à l'origine confuse.
Celle-ci serait-elle liée à ce loup anar, spécialité lozérienne s'il en fut, dont on retrouverait encore un des rares exemplaires vivants du côté de Chanac, qui serait donc une référence à la Bête, sans laquelle, il faut bien hélas en convenir, le Nord de la Lozère serait totalement tombé dans l'oubli ?
Il n'en est rien.
Si toutefois la référence à l'animal sauvage, la louve en l'occurrence (lupa en latin signifiant notamment prostituée), est bien avérée, celle à l'anarchiste n'est que le fruit de l'imagination féconde de linguistes approximatifs égarés en Aubrac ou en Margeride (on y a d'ailleurs perdu leurs traces!)
Les exemples de passage du u latin (lupus) au ou gaulois (loup) sont nombreux, tel celui du rut latin (de rugir) en la route gauloise.
Aussi n’est ce pas surprenant d’entendre évoquer, à propos de cette deux fois deux voies gévaudanaise, quand celle-ci traverse les somptueux paysages lozériens, qu’elle grimpe colline, mont et montagne boisés et s’enfonce dans des vallées profondes et des gorges vertigineuses, la bi-route.
On ne peut évidemment qu’être une fois de plus consternés par cette tendance irrésistible à la gaudriole, essence même du nord lozérien et qui accompagne ses pensées de façon persistante, peut-on toutefois, connaissant son misérable environnement, l'en blâmer ?
FIN.
J'espère que vous avez pris quelque plaisir à ce voyage qui ne va pas être facile à reproduire dans la mesure où la Libye, en attendant de régler un problème avec la Suisse, a suspendu, sine die, les accords de visas pour les ressortissants de l'espace Schengen...
Néanmoins je ne désespère pas d'y retourner...
Féroces lorsqu’il s’agissait de protéger la pureté des jeunes filles et des jeunes gens de naissance libre, ils témoignaient pour les amours permises de la plus totale indulgence.
La fée me rappelle à cet égard cette anecdote célèbre prêtée au vieux Caton :
Un jour, l’austère censeur, revenant du forum, aperçut un jeune homme qui sortait, en se dissimulant le visage, d’un des mauvais lieux installés au voisinage de la place.
C’est que le jeune homme avait reconnu Caton et il était rempli de honte à l’idée d’être vu là en un pareil moment.
L’austère censeur, au lieu de le blâmer, s’écria :
Courage, enfant, tu fais bien de fréquenter des femmes de rien et de ne pas t’en prendre à celles qui sont honnêtes !
La légende ajoute que, le lendemain, le même jeune homme, fier de l’approbation de Caton, retourna au même endroit et en ressortit à la même heure, cette fois-ci ostensiblement.
Caton le vit, comme la veille, mais, au lieu de lui faire des compliments, lui dit :
Je t’ai loué d’aller chez les filles, c’est vrai, mais non pas d’habiter chez elles !
Lupanar, que voilà donc un mot à l'origine confuse.
Celle-ci serait-elle liée à ce loup anar, spécialité lozérienne s'il en fut, dont on retrouverait encore un des rares exemplaires vivants du côté de Chanac, qui serait donc une référence à la Bête, sans laquelle, il faut bien hélas en convenir, le Nord de la Lozère serait totalement tombé dans l'oubli ?
Il n'en est rien.
Si toutefois la référence à l'animal sauvage, la louve en l'occurrence (lupa en latin signifiant notamment prostituée), est bien avérée, celle à l'anarchiste n'est que le fruit de l'imagination féconde de linguistes approximatifs égarés en Aubrac ou en Margeride (on y a d'ailleurs perdu leurs traces!)
Les exemples de passage du u latin (lupus) au ou gaulois (loup) sont nombreux, tel celui du rut latin (de rugir) en la route gauloise.
Aussi n’est ce pas surprenant d’entendre évoquer, à propos de cette deux fois deux voies gévaudanaise, quand celle-ci traverse les somptueux paysages lozériens, qu’elle grimpe colline, mont et montagne boisés et s’enfonce dans des vallées profondes et des gorges vertigineuses, la bi-route.
On ne peut évidemment qu’être une fois de plus consternés par cette tendance irrésistible à la gaudriole, essence même du nord lozérien et qui accompagne ses pensées de façon persistante, peut-on toutefois, connaissant son misérable environnement, l'en blâmer ?
FIN.
J'espère que vous avez pris quelque plaisir à ce voyage qui ne va pas être facile à reproduire dans la mesure où la Libye, en attendant de régler un problème avec la Suisse, a suspendu, sine die, les accords de visas pour les ressortissants de l'espace Schengen...
Néanmoins je ne désespère pas d'y retourner...
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