Le café LITTERAIRE
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Re: Le café LITTERAIRE
Merci Kaïou, pour cette indication ! j'ai beaucoup cherché des infos' sur le passé hospitalier des hautes terres du Mt Lozère. Les Eglin (ils sont très aimables) m'ont renseignée sur le livre (22€) qui est vendu à St Ambroix et Ales ("dans la rue de Monoprix, à la Presse"). Ils l'envoient aussi.
Colline- Membre
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Re: Le café LITTERAIRE
Présentation de l'éditeur
« 93 ans. La fin n est plus bien loin. Quelle chance de pouvoir en profiter pour rappeler ce qui a servi de socle à mon engagement politique : le programme élaboré il y a soixante-six ans par le Conseil National de la Résistance ! » Quelle chance de pouvoir nous nourrir de l expérience de ce grand résistant, réchappé des camps de Buchenwald et de Dora, co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l homme de 1948, élevé à la dignité d Ambassadeur de France et de Commandeur de la Légion d honneur !
Pour Stéphane Hessel, le « motif de base de la Résistance, c était l indignation. » Certes, les raisons de s indigner dans le monde complexe d aujourd hui peuvent paraître moins nettes qu au temps du nazisme. Mais « cherchez et vous trouverez » : l écart grandissant entre les très riches et les très pauvres, l état de la planète, le traitement fait aux sans-papiers, aux immigrés, aux Roms, la course au toujours plus , à la compétition, la dictature des marchés financiers et jusqu aux acquis bradés de la Résistance retraites, Sécurité sociale... Pour être efficace, il faut, comme hier, agir en réseau : Attac, Amnesty, la Fédération internationale des Droits de l homme... en sont la démonstration.
Alors, on peut croire Stéphane Hessel, et lui emboîter le pas, lorsqu il appelle à une « insurrection pacifique ».
Sylvie Crossman
kaïou- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Colline a écrit:Merci Kaïou, pour cette indication ! j'ai beaucoup cherché des infos' sur le passé hospitalier des hautes terres du Mt Lozère. Les Eglin (ils sont très aimables) m'ont renseignée sur le livre (22€) qui est vendu à St Ambroix et Ales ("dans la rue de Monoprix, à la Presse"). Ils l'envoient aussi.
Tu devrais nous faire profiter de tes découvertes.
kaïou- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Pauvre Monsieur Hessel qui a luttté pour un monde meilleur et qui va laisser un monde qu'il n'avait certainement pas choisis pour ses enfants. Merde ça devrait en faire réfléchir plus d'un !
Qu'aujourd'hui avec le fric puant qu'il y a de partout on puisse en faire beaucoup moins qu'au lendemain de la libération et surtout que des millions de veaux sous-développés disent amen, cela me dépasse !
Qu'aujourd'hui avec le fric puant qu'il y a de partout on puisse en faire beaucoup moins qu'au lendemain de la libération et surtout que des millions de veaux sous-développés disent amen, cela me dépasse !
Piboule- Faites la taire !
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Re: Le café LITTERAIRE
L’homme est un grand faisan sur terre
Herta Müller
Le livre de poche
Le roman se passe en Roumanie, chez les Souabes. A la fin de la guerre, cette minorité allemande n’est plus guère appréciée. Le rêve de tous est donc d’émigrer. Chacun s’y prend comme il peut. Le meunier donne sa farine aux autorités villageoises, la postière décolle les timbres pour les revendre à son compte, les jeunes filles couchent avec le milicien ou le maire. C’est le système D de la corruption. L’ensemble se passe en milieu rural. Tout est lent, figé, ce qui traduit la pesanteur de la situation vécue par les Souabes. L’aspect rural est évoqué par les ornières des chemins, les arbres à la floraison anarchique, les maisons fragiles. S’il y a une indéniable poésie dans le texte, l’image qui se forme est Célinienne, celle d’une campagne pourrie, aux habitants grégaires, dont le seul espoir est dans la fuite. On est content à la fin de lire que certains y parviennent.
Prix Nobel de littérature en 2009, l’auteur ne fait pas dans le livre d’action mais dans le roman descriptif, la recherche de style, la poésie et l’expression de sentiments par les mots et les situations. Ce n’est pas le genre de bouquin qu’on lit avec ardeur, il faut faire un effort.
Herta Müller ne doit pas être confondue avec Knacki Herta, charcutier industriel qui lui n’aura certainement jamais le Nobel culinaire.
Herta Müller
Le livre de poche
Le roman se passe en Roumanie, chez les Souabes. A la fin de la guerre, cette minorité allemande n’est plus guère appréciée. Le rêve de tous est donc d’émigrer. Chacun s’y prend comme il peut. Le meunier donne sa farine aux autorités villageoises, la postière décolle les timbres pour les revendre à son compte, les jeunes filles couchent avec le milicien ou le maire. C’est le système D de la corruption. L’ensemble se passe en milieu rural. Tout est lent, figé, ce qui traduit la pesanteur de la situation vécue par les Souabes. L’aspect rural est évoqué par les ornières des chemins, les arbres à la floraison anarchique, les maisons fragiles. S’il y a une indéniable poésie dans le texte, l’image qui se forme est Célinienne, celle d’une campagne pourrie, aux habitants grégaires, dont le seul espoir est dans la fuite. On est content à la fin de lire que certains y parviennent.
Prix Nobel de littérature en 2009, l’auteur ne fait pas dans le livre d’action mais dans le roman descriptif, la recherche de style, la poésie et l’expression de sentiments par les mots et les situations. Ce n’est pas le genre de bouquin qu’on lit avec ardeur, il faut faire un effort.
Herta Müller ne doit pas être confondue avec Knacki Herta, charcutier industriel qui lui n’aura certainement jamais le Nobel culinaire.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Sur le net il y a très peu (ou pas) de photos d'Herta Muller en pied.
Est ce à dire qu'Herta est une grande saucisse ?
Est ce à dire qu'Herta est une grande saucisse ?
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
La dame en bleu
Javier Sierra
éditions Pocket
La trame principale du livre est l’évangélisation du Nouveau-Mexique (sens large) par les moines franciscains au XVIIe siècle. Partis de Mexico-Tenochtitlan ou l’apparition de la vierge de Guadalupe a déjà largement contribué à l’installation du culte catholique, ils se rendent au delà du rio Bravo pour propager la parole du Christ aux populations oubliées du Messie. Et la, surprise ! Plusieurs groupes d’indiens viennent à eux, brandissant des petites croix et quelques expressions latines. Pourtant, une chose est sure. A aucun moment ces indigènes n’ont pu être en contact avec des chrétiens. Alors, d’où tiennent-ils cette pré-connaissance ? En Espagne, de nos jours, un journaliste, guidé par une mystérieuse intuition, découvre la vie de sœur Maria Jésus de Agreda. En consultant diverses sources, il découvre que grace à ses dons de bilocation, être à deux endroits en même temps, c’est elle qui dès 1629 est apparue en Amérique. Douée de transes, bilocation et télé-transportation, cette nonne volante a effectué un nombre significatif de voyages intercontinentaux. En même temps, à Venise, un père franciscain fait de cuiseuses découvertes sur la physique des sons. Il semble que certaines fréquences aident à la télé-transportation, propriétés déjà utilisé lors de la composition de plusieurs chants religieux qui utilisent des particularités de la gamme, phénomène appliqué à certains cantiques, objet de théories de la physique quantique. Enfin, à Los Angeles, après avoir participé à un programme de recherche sur la manipulation de l’esprit et la dissociation de celui-ci du corps physique, une agent de la CIA, de souche indienne, rêve à un mystérieuse dame bleue.
Dans un habile mélange historique et scientifique, Javier Sierra nous propose un livre très intéressant sur les croyances et les faits liés aux apparitions de personnages religieux. Certain développements paraissent parfois un peu superflus, et l’intrigue principale aurait gagné en simplicité sans ces quelques extensions scénaristiques qui n’apportent pas grand-chose à la trame principale qui se suffit largement à elle-même. Toutefois, la lecture est passionnante, servie par un style fluide d’une grande clarté. Le sujet, basé sur des données historiques est très original et particulièrement instructif. Ce voyage à travers les dons mystiques et leurs implications dans la marche du monde est un réel plaisir. Javier Sierra a adjoint en fin de volume un petit appendice sur les personnages historiques, les faits, des témoignages consignés dans des archives et autres éléments qui achèvent de susciter la curiosité du lecteur. La dame en bleu a obtenu le premier prix du roman historique aux Etats-Unis.
Javier Sierra
éditions Pocket
La trame principale du livre est l’évangélisation du Nouveau-Mexique (sens large) par les moines franciscains au XVIIe siècle. Partis de Mexico-Tenochtitlan ou l’apparition de la vierge de Guadalupe a déjà largement contribué à l’installation du culte catholique, ils se rendent au delà du rio Bravo pour propager la parole du Christ aux populations oubliées du Messie. Et la, surprise ! Plusieurs groupes d’indiens viennent à eux, brandissant des petites croix et quelques expressions latines. Pourtant, une chose est sure. A aucun moment ces indigènes n’ont pu être en contact avec des chrétiens. Alors, d’où tiennent-ils cette pré-connaissance ? En Espagne, de nos jours, un journaliste, guidé par une mystérieuse intuition, découvre la vie de sœur Maria Jésus de Agreda. En consultant diverses sources, il découvre que grace à ses dons de bilocation, être à deux endroits en même temps, c’est elle qui dès 1629 est apparue en Amérique. Douée de transes, bilocation et télé-transportation, cette nonne volante a effectué un nombre significatif de voyages intercontinentaux. En même temps, à Venise, un père franciscain fait de cuiseuses découvertes sur la physique des sons. Il semble que certaines fréquences aident à la télé-transportation, propriétés déjà utilisé lors de la composition de plusieurs chants religieux qui utilisent des particularités de la gamme, phénomène appliqué à certains cantiques, objet de théories de la physique quantique. Enfin, à Los Angeles, après avoir participé à un programme de recherche sur la manipulation de l’esprit et la dissociation de celui-ci du corps physique, une agent de la CIA, de souche indienne, rêve à un mystérieuse dame bleue.
Dans un habile mélange historique et scientifique, Javier Sierra nous propose un livre très intéressant sur les croyances et les faits liés aux apparitions de personnages religieux. Certain développements paraissent parfois un peu superflus, et l’intrigue principale aurait gagné en simplicité sans ces quelques extensions scénaristiques qui n’apportent pas grand-chose à la trame principale qui se suffit largement à elle-même. Toutefois, la lecture est passionnante, servie par un style fluide d’une grande clarté. Le sujet, basé sur des données historiques est très original et particulièrement instructif. Ce voyage à travers les dons mystiques et leurs implications dans la marche du monde est un réel plaisir. Javier Sierra a adjoint en fin de volume un petit appendice sur les personnages historiques, les faits, des témoignages consignés dans des archives et autres éléments qui achèvent de susciter la curiosité du lecteur. La dame en bleu a obtenu le premier prix du roman historique aux Etats-Unis.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Pour mes amis en France
Chers amis,
je vous envoie la page de la Repubblica de ce matin, où l’on annonce la terrible nouvelle de la décision du Président de la Région de Vénétie, Luca Zaia (Ligue du Nord) d’interdire dans les bibliothèques et dans les écoles la diffusion et la lecture des livres des auteurs qui, en 2004, ont signé l’appel pour Battisti.
Mais pas seulement ça. Des bibliothécaires ont témoigné avoir reçu l’ordre
depuis des mois de ne pas donner en lecture des livres considérés comme
non-éducatifs. Des dizaines d’écrivains comme Roberto Saviano, Andrea Camilleri, Gian Antonio Stella, Marco Travaglio, moi-même, ainsi que désormais les signataires de l’appel pour Battisti comme Tiziano Scarpa, Massimo Carlotto, Wu Ming, Valerio Evangelisti, Giorgio Agamben, ont déjà disparu de plusieurs bibliothèques de la région. Ils sont au catalogue, mais impossible de les prendre en lecture. Ce “projet” fasciste est né dans ma ville, Venise, où se trouve le Palais de Région, et où l’attaché à la culture de la Province de Venise, un ex-fasciste pas trop ex, a lancé l’idée lundi passé. Tiziano Scarpa et moi-même sommes déjà intervenus, dans le Corriere del Veneto (le supplément en Vénétie du Corriere della Sera).
La Vénétie est devenue depuis longtemps l’atelier où expérimenter un nouveau modèle de “démocrature”. C’est dans ma région que naissent toujours les lois les plus racistes et intolérantes. C’est ici que le pouvoir expérimente jusqu’où il peut aller. Et chaque fois, il va toujours un peu plus loin, il ose toujours un peu plus. C’est inutile de vous dire ce que signifie l’interdiction des livres.
Fahrenheit 451, vous vous souvenez ? Bon, en Italie, on y est. La Vénétie est à l’image de ce que sera le post-berlusconisme : quelque chose de bien pire et dangereux. Et tout ça a lieu dans l’indifférence presque totale d’un pays habité par des gens rendus idiots après une trentaine d’années de télévision berlusconiste.
C’est un appel à l’aide que je vous lance, mes chers amis, et je vous dis aussi de faire attention. Ce virus italien peut, un jour, arriver en France, même si je suis sûr que les racines de la démocratie françaises sont bien plus fortes que celles de la démocratie italienne, qui n’a plus rien de démocratique.
Merci de votre attention. Je suis à Paris du 23 au 31 janvier, disponible pour vous expliquer directement cette terrible histoire.
Roberto Ferrucci,
au nom de plusieurs écrivains de Vénétie et d’Italie
(Deux de mes romans ont été publiés en France en 2010 : « Ça change quoi » (Seuil) et « Sentiments subversifs », (Meet)
Pardonnez mon français à l’italienne.
robfer.com@gmail.com
Chers amis,
je vous envoie la page de la Repubblica de ce matin, où l’on annonce la terrible nouvelle de la décision du Président de la Région de Vénétie, Luca Zaia (Ligue du Nord) d’interdire dans les bibliothèques et dans les écoles la diffusion et la lecture des livres des auteurs qui, en 2004, ont signé l’appel pour Battisti.
Mais pas seulement ça. Des bibliothécaires ont témoigné avoir reçu l’ordre
depuis des mois de ne pas donner en lecture des livres considérés comme
non-éducatifs. Des dizaines d’écrivains comme Roberto Saviano, Andrea Camilleri, Gian Antonio Stella, Marco Travaglio, moi-même, ainsi que désormais les signataires de l’appel pour Battisti comme Tiziano Scarpa, Massimo Carlotto, Wu Ming, Valerio Evangelisti, Giorgio Agamben, ont déjà disparu de plusieurs bibliothèques de la région. Ils sont au catalogue, mais impossible de les prendre en lecture. Ce “projet” fasciste est né dans ma ville, Venise, où se trouve le Palais de Région, et où l’attaché à la culture de la Province de Venise, un ex-fasciste pas trop ex, a lancé l’idée lundi passé. Tiziano Scarpa et moi-même sommes déjà intervenus, dans le Corriere del Veneto (le supplément en Vénétie du Corriere della Sera).
La Vénétie est devenue depuis longtemps l’atelier où expérimenter un nouveau modèle de “démocrature”. C’est dans ma région que naissent toujours les lois les plus racistes et intolérantes. C’est ici que le pouvoir expérimente jusqu’où il peut aller. Et chaque fois, il va toujours un peu plus loin, il ose toujours un peu plus. C’est inutile de vous dire ce que signifie l’interdiction des livres.
Fahrenheit 451, vous vous souvenez ? Bon, en Italie, on y est. La Vénétie est à l’image de ce que sera le post-berlusconisme : quelque chose de bien pire et dangereux. Et tout ça a lieu dans l’indifférence presque totale d’un pays habité par des gens rendus idiots après une trentaine d’années de télévision berlusconiste.
C’est un appel à l’aide que je vous lance, mes chers amis, et je vous dis aussi de faire attention. Ce virus italien peut, un jour, arriver en France, même si je suis sûr que les racines de la démocratie françaises sont bien plus fortes que celles de la démocratie italienne, qui n’a plus rien de démocratique.
Merci de votre attention. Je suis à Paris du 23 au 31 janvier, disponible pour vous expliquer directement cette terrible histoire.
Roberto Ferrucci,
au nom de plusieurs écrivains de Vénétie et d’Italie
(Deux de mes romans ont été publiés en France en 2010 : « Ça change quoi » (Seuil) et « Sentiments subversifs », (Meet)
Pardonnez mon français à l’italienne.
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kaïou- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
C'est écrit petit.Raoul a écrit:
Lisez le, c'est tout ce que je peux dire.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Change de lunettes peut être ?
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Réédition du " Camp des saints " un des livres les plus emblématique de l'oeuvre de Jean Raspail, augmenté d'une préface " Big other ". A mettre entre toutes les mains !
Jean Raspail, écrivain de Marine
Le camp des Saints, nouvelle édition chez Robert Laffont
Ce soir ou jamais du 3/02/2011
Le passage de Jean Raspail à France 3 le 3 février dernier chez Frédéric Taddei et discussion autour du livre
Jean Raspail, écrivain de Marine
Le camp des Saints, nouvelle édition chez Robert Laffont
Ce soir ou jamais du 3/02/2011
Le passage de Jean Raspail à France 3 le 3 février dernier chez Frédéric Taddei et discussion autour du livre
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Raoul a écrit:
Par contre à propos de cette fameuse trilogie Millénium, il y a une anecdote bizarre.
Stieg Larsson, l'auteur, est mort avant que soient publiés ses livres.
On a retrouvé un testament dans lequel il donnait ses biens (modestes à l'époque) à la cellule du parti communiste suédois de son quartier. Ce testament ne semble pas valide.
Ensuite, il vivait en concubinage avec sa compagne depuis des années mais ils ne s'étaient jamais mariés, du coup c'est son père et son frère qui ont hérité de la fortune issue de la publication de ses livres.
Sa compagne affirme détenir un 4ème tome (pratiquement terminé) mais ne le donnera à un éditeur que si c'est elle qui encaisse les royalties.
Millémium n'est donc peut être pas qu'une trilogie.
Eva Gabrielsson nous en dit plus sur le tome 4 de « Millénium »
Un polar ayant Mende comme décor
La vengeance du loup
de Jacques Mazeaud
éditions du Masque
A Mende, comme chaque soir, Eugène, le cantonnier, fait sa ronde au cimetière. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il trouve la tombe des Lefort –des notables de la région - descellée et le couple, morts depuis quelques années, en train de se quereller comme des chiffonniers entre les tombes ! Saisi d’effroi, Eugène s’évanouit. Le récit du cantonnier émeut la ville et la police, mais pas les enfants Lefort qui le font passer pour fou. Une enquête est ouverte et, quelques jours plus tard, alors qu’un loup a été aperçu aux abords du cimetière, Eugène est retrouvé égorgé. Muriel Lacan, une parapsychologue de Toulouse, est appelée sur les lieux et se fait aider dans son enquête par son complice de toujours, Michel Fabre, agent de la PJ. La mort d’Eugène va faire ressurgir de vieilles histoires de vengeance familiale, et propulser sur le devant de la scène le docteur Merlieux. Figure locale très appréciée de la gent féminine, il est psychiatre et psychanalyste mais les sciences occultes n’ont aucun secret pour lui… Au fil du temps, le mystère s’épaissit. Muriel et Michel auront bien du mal à résister aux forces du mal qui semblent se déchaîner dans la région.
Source : http://www.lemasque.com/livre-la-vengeance-du-loup-jacques-mazeau-383059
de Jacques Mazeaud
éditions du Masque
A Mende, comme chaque soir, Eugène, le cantonnier, fait sa ronde au cimetière. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il trouve la tombe des Lefort –des notables de la région - descellée et le couple, morts depuis quelques années, en train de se quereller comme des chiffonniers entre les tombes ! Saisi d’effroi, Eugène s’évanouit. Le récit du cantonnier émeut la ville et la police, mais pas les enfants Lefort qui le font passer pour fou. Une enquête est ouverte et, quelques jours plus tard, alors qu’un loup a été aperçu aux abords du cimetière, Eugène est retrouvé égorgé. Muriel Lacan, une parapsychologue de Toulouse, est appelée sur les lieux et se fait aider dans son enquête par son complice de toujours, Michel Fabre, agent de la PJ. La mort d’Eugène va faire ressurgir de vieilles histoires de vengeance familiale, et propulser sur le devant de la scène le docteur Merlieux. Figure locale très appréciée de la gent féminine, il est psychiatre et psychanalyste mais les sciences occultes n’ont aucun secret pour lui… Au fil du temps, le mystère s’épaissit. Muriel et Michel auront bien du mal à résister aux forces du mal qui semblent se déchaîner dans la région.
Source : http://www.lemasque.com/livre-la-vengeance-du-loup-jacques-mazeau-383059
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Je viens de recevoir "les notabliaux du III Millenaire" un livre d'occasion car il est épuisé depuis longtemps...
Piboule- Faites la taire !
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Re: Le café LITTERAIRE
PS : Pas besoin d'insister je couche dessus, je le mets sous mon matelas
Piboule- Faites la taire !
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Points : 11071
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Re: Le café LITTERAIRE
Ben mon cochon ! C'est pas piqué des vers ni des verts d'ailleurs. J'en suis à peine à la page soixante et j'y découvre à peu près tout ce que j'avais pressenti, ressenti...
Piboule- Faites la taire !
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Re: Le café LITTERAIRE
La rivière noire
Arnaldur Indridasson
Editions Métaillié
Le cadavre d'un jeune homme égorgé est découvert dans son appartement. Il a avalé du rohypnol, la drogue du viol. Qui l'a tué ? La fille avec qui il était en début de soirée ou le personnage inconnu dont la seule trace est une odeur d'épice indienne ? Ca démarre vite et fort, ce qui n’est pas toujours le cas chez Indridasson. Mais ensuite, l’enquête traine un peu en longueur, malgré quelques originalités qui maintiennent le suspens. L’auteur a mis son héros habituel, le commissaire Erlendur en vacances. C’est son adjointe Elinborg qui s’y colle. Est-ce parce que son personnage a moins d’épaisseur psychologique ou parce que le livre est un pur roman policier avec moins de développements périphérique, mais l’impression de fin est qu’on reste justement, sur sa faim. Disons aussi qu’Indridasson avait mis la barre très haut jusqu’à maintenant, alors forcément, on s’habitue.
Arnaldur Indridasson
Editions Métaillié
Le cadavre d'un jeune homme égorgé est découvert dans son appartement. Il a avalé du rohypnol, la drogue du viol. Qui l'a tué ? La fille avec qui il était en début de soirée ou le personnage inconnu dont la seule trace est une odeur d'épice indienne ? Ca démarre vite et fort, ce qui n’est pas toujours le cas chez Indridasson. Mais ensuite, l’enquête traine un peu en longueur, malgré quelques originalités qui maintiennent le suspens. L’auteur a mis son héros habituel, le commissaire Erlendur en vacances. C’est son adjointe Elinborg qui s’y colle. Est-ce parce que son personnage a moins d’épaisseur psychologique ou parce que le livre est un pur roman policier avec moins de développements périphérique, mais l’impression de fin est qu’on reste justement, sur sa faim. Disons aussi qu’Indridasson avait mis la barre très haut jusqu’à maintenant, alors forcément, on s’habitue.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Surcouf a écrit:
Les deniers du Gévaudan
Par Laeticia Bourgeois, dans la collection "Grands détectives", éditions 10-18
Résumé de l'éditeur : " En octobre 1363, dans le village cévenol de Marcouls, noyé de brouillard et de givre, les paysans luttent quotidiennement pour leur survie harcelés par les épidémies de peste, la guerre, les pillages, les rigueurs de l’hiver et les lourds tributs auxquels ils sont soumis. Lorsqu’un collecteur d’impôts est porté disparu, toute la communauté est immédiatement soupçonnée. Mais un jeune habitant du village, Barthélemy, sergent de justice obstiné et risque-tout, prend l’affaire en main avec l’aide de son amie, une guérisseuse aussi rebelle que talentueuse, la belle Ysabellis. Ils n’ont qu’une semaine pour découvrir la vérité, sans quoi les habitants de la vallée seront passés à la terrible « question », dans les geôles du château seigneurial… "
La saga continue :
Le parchemin disparu de Maître Richard
résumé éditeur : Au coeur du carême, le notaire de Saint-Clément est découvert chez lui, baignant dans son sang, son coffre à parchemins pillé. Chargé de l'enquête, le sergent de justice Barthélemy se trouve particulièrement démuni devant ce crime commis pour du papier. Sans savoir lire, il doit pourtant faire parler les écrits du notaire assassiné. Tandis que les villageois lui opposent une hostilité sourde et un silence opaque, son épouse, la guérisseuse Ysabellis, affronte elle aussi une situation périlleuse, où sa science de la médecine sera mise à l'épreuve... Disparitions inexpliquées et rivalités seigneuriales entachent le Gévaudan de l'an 1363, teinté d'une violence diffuse dont nul ne sort indemne.
Un seigneur en otage
résumé éditeur : Alors que le sergent Barthélemy se trouve en entretien privé avec son seigneur, ce dernier lui révèle qu'il doit se rendre à Londres comme otage, avec une assemblée de noble, pour prendre la place du roi prisonnier depuis la bataille de Poitiers. Dans une situation délicate, c'est bien à contrecoeur que le Sire de Randon s'exécute. Convaincu que des rivaux profiteront de son absence pour jeter le trouble dans ses domaines, il charge son sergent Barthélemy de se rendre sur ses terres de Velay pour y endiguer les complots qui s'y trament. Pendant ce temps, Ysabellis prendra soin de son épouse très affaiblie depuis la mort de leur unique enfant. Mais l'assassinat d'un officier menace de faire basculer la seigneurie dans le chaos...
La chasse sauvage
résumé éditeur : Des cavaliers masqués sèment la tourmente au Val d'Amblavès, durant le mois de la Fête des morts. Barthélemy, le bayle du lieu, a-t-il affaire à des brigands ou pire encore ? La fièvre gagne les villageois et les vieilles superstitions resurgissent du passé, laissant le champ libre à l'imagination. Qui sont vraiment ceux que l'on nomme désormais les Écorcheurs ? Car dans ce Moyen Age du XIVe siècle, une seule chose est capable de faire perdre la tête aux gens : la sorcellerie.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
L'histoire de Chirac
Eric Holder
éditions J'ai lu
Résumé de l’éditeur (J’ai lu) : Chirac, en Lozère, près de Marvejols. Ari Mendel, jeune diplômé en histoire, a été engagé pour retracer l'histoire de ce village de 600 habitants. Il découvre une sombre machination, un jeune homme qui fait chanter une bourgeoise mariée, un muet qui parle... et un mystère qui s'épaissit. « La porte était restée ouverte. À présent, le muet tournait en rond au centre de la cabane. Il avait tout appris au jeune homme, [...] cette suite d'histoires qui toutes avaient en commun de foirer au moment de leur apothéose, pour mieux précipiter leur auteur dans une noirceur sans fond ». Ari doit séjourner à Chirac pour rédiger une plaquette sur la commune, qui n'est paisible qu'en apparence... Car la ville et ses habitants ont des secrets, il paraîtrait même qu'un trésor serait enterré quelque part. Et que vient faire ce commissaire marseillais par ici ? Dans ce pays de granit, où la nature comme les êtres restent sauvages, il rencontre des personnages bien énigmatiques et des paysages vivants comme des hommes et des femmes qui s'aiment. Avec humour et poésie, Éric Holder distille des moments de grâce dans cette intrigue teintée d'érotisme, où chaque vie a une face cachée...
L’avis de Frédéric Beigbeder (éditions Flammarion) : Cher Eric Je ne me souviens plus si nous nous tutoyons ou pas. Donc je vais alterner les deux, selon le principe réserve/audace. Tu as écrit un petit chef-d'oeuvre (...). On y retrouve votre climat habituel, avec davantage de personnages. L'intrigue policière est soutenue : on dirait Simenon chez Pirotte. J'aime bien Ari et son amitié avec Jean. Tu écris très bien sur l'amitié ; de mieux en mieux. Il y a des pages très sensuelles sur le plaisir (J'adorerais vous lécher, belle trouvaille, je vais l'essayer dans mon prochain cocktail !) et de jolis paysages masculins ou féminins. L'impression que les cumulus étaient rangés sur l'étagère du dessus : écrire comme ça sans boire, chapeau En conclusion de cette lettre de château, je dirai que c'est un fameux hasard de se retrouver l'éditeur d'un roman aussi étincelant.
Contrairement à ce qu'on peut lire sur le site d'Evene, l'histoire n'a, à priori, rien à voir avec Jacques !
Eric Holder
éditions J'ai lu
Résumé de l’éditeur (J’ai lu) : Chirac, en Lozère, près de Marvejols. Ari Mendel, jeune diplômé en histoire, a été engagé pour retracer l'histoire de ce village de 600 habitants. Il découvre une sombre machination, un jeune homme qui fait chanter une bourgeoise mariée, un muet qui parle... et un mystère qui s'épaissit. « La porte était restée ouverte. À présent, le muet tournait en rond au centre de la cabane. Il avait tout appris au jeune homme, [...] cette suite d'histoires qui toutes avaient en commun de foirer au moment de leur apothéose, pour mieux précipiter leur auteur dans une noirceur sans fond ». Ari doit séjourner à Chirac pour rédiger une plaquette sur la commune, qui n'est paisible qu'en apparence... Car la ville et ses habitants ont des secrets, il paraîtrait même qu'un trésor serait enterré quelque part. Et que vient faire ce commissaire marseillais par ici ? Dans ce pays de granit, où la nature comme les êtres restent sauvages, il rencontre des personnages bien énigmatiques et des paysages vivants comme des hommes et des femmes qui s'aiment. Avec humour et poésie, Éric Holder distille des moments de grâce dans cette intrigue teintée d'érotisme, où chaque vie a une face cachée...
L’avis de Frédéric Beigbeder (éditions Flammarion) : Cher Eric Je ne me souviens plus si nous nous tutoyons ou pas. Donc je vais alterner les deux, selon le principe réserve/audace. Tu as écrit un petit chef-d'oeuvre (...). On y retrouve votre climat habituel, avec davantage de personnages. L'intrigue policière est soutenue : on dirait Simenon chez Pirotte. J'aime bien Ari et son amitié avec Jean. Tu écris très bien sur l'amitié ; de mieux en mieux. Il y a des pages très sensuelles sur le plaisir (J'adorerais vous lécher, belle trouvaille, je vais l'essayer dans mon prochain cocktail !) et de jolis paysages masculins ou féminins. L'impression que les cumulus étaient rangés sur l'étagère du dessus : écrire comme ça sans boire, chapeau En conclusion de cette lettre de château, je dirai que c'est un fameux hasard de se retrouver l'éditeur d'un roman aussi étincelant.
Contrairement à ce qu'on peut lire sur le site d'Evene, l'histoire n'a, à priori, rien à voir avec Jacques !
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Surcouf a écrit:La rivière noire
Arnaldur Indridasson
Editions Métaillié
Comment ? Mon fournisseur officiel (Merci Papa) ne m'a pas fait passer celui là ! C'te honte !
Par contre, il m'a permit de lire "L'enfant allemand" de Camilla Lackberg.
Vous pouvez vous faire prêter la série, parce que les Éditions Acte Sud c'est bien, mais c'est cher :
* La Princesse des glaces
* Le Prédicateur
* Le Tailleur de pierre
* L'Oiseau de mauvais augure (je ne l'ai pas lu)
* L'Enfant allemand
Les prendre dans l'ordre c'est mieux, parce que les héros sont récurrents alors autant suivre leurs évolutions chronologiquement.
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Le tailleur de pierre, j'ai abandonné à la page 50. Trop de longueurs, pas assez de rythme.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
C'est Suédois.
Mais sinon, c'est vrai que le fait de mélanger l'enquête et la vie perso des protagonistes est un peu soulant au bout d'un moment.
Mais sinon, c'est vrai que le fait de mélanger l'enquête et la vie perso des protagonistes est un peu soulant au bout d'un moment.
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
La bête
Chabouté
Editions Vent d’ouest
C’est une très belle BD en noir et blanc. Chabouté a un dessin vif, précis, anguleux qui illustre parfaitement cette histoire noire, sauvage et brutale. Isidore le flic débarque dans un petit village où un crime vient d’être commis. Rapidement il s’y trouve bloqué par la neige. D’autres crimes surviennent, avec des blessures impressionnantes, des coups de griffes de plusieurs centimètres. La peur s’empare du village, les bigotes crient au garou, l’ancien légionnaire veut organiser une chasse, les autres semblent tétanisés et pour une fois Vinasse l’alcoolique dit des choses censées. Dans cette ambiance glaciale, seule Sarah, une artiste récemment installée donne un peu de chaleur humaine au policier. Cette histoire contemporaine n’est pas sans évoquer la Bête du Gévaudan et ses mystères. D’autant que des loups, il y en a autour du village. Ils ont été réintroduits dans les environs par ces crétins d’écolos.
Chabouté
Editions Vent d’ouest
C’est une très belle BD en noir et blanc. Chabouté a un dessin vif, précis, anguleux qui illustre parfaitement cette histoire noire, sauvage et brutale. Isidore le flic débarque dans un petit village où un crime vient d’être commis. Rapidement il s’y trouve bloqué par la neige. D’autres crimes surviennent, avec des blessures impressionnantes, des coups de griffes de plusieurs centimètres. La peur s’empare du village, les bigotes crient au garou, l’ancien légionnaire veut organiser une chasse, les autres semblent tétanisés et pour une fois Vinasse l’alcoolique dit des choses censées. Dans cette ambiance glaciale, seule Sarah, une artiste récemment installée donne un peu de chaleur humaine au policier. Cette histoire contemporaine n’est pas sans évoquer la Bête du Gévaudan et ses mystères. D’autant que des loups, il y en a autour du village. Ils ont été réintroduits dans les environs par ces crétins d’écolos.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
C'est pas de première jeunesse comme livre, mais je viens de lire "La guerre des Gaules" de Jules César.
Il parle plusieurs fois des Gabales, qui étaient les clients (c'est-à-dire els vassaux) des Arvernes et qui ont combattu les Romains.
Jules César a traversé les Cévennes en plein hiver, les légionnaires ont dû pelleter la neige qui faisait 2 mètres de haut! Quand les Romains sont arrivés en Auvergne après ça, les gens n'en croyaient pas leurs yeux. Bien sûr c'est un livre de propagande politique, mais quand même, si César a conquis la Gaule, ce n'est pas par hasard, avec une ténacité pareille...
Et à d'autres moments, ils sont devant une grande forêt où l'ennemi risque de se cacher? Ils coupent la forêt!
Ils arrivent devant le Rhin? Ils construisent un pont!
Je ne sais plus qui a dit : "La victoire appartient à celui qui tient un quart d'heure de plus que l'autre".
J'admire les gens qui savent ce qu'ils veulent et avancent toujours sans se décourager, car moi je ne suis pas romaine, je suis gauloise!
Il parle plusieurs fois des Gabales, qui étaient les clients (c'est-à-dire els vassaux) des Arvernes et qui ont combattu les Romains.
Jules César a traversé les Cévennes en plein hiver, les légionnaires ont dû pelleter la neige qui faisait 2 mètres de haut! Quand les Romains sont arrivés en Auvergne après ça, les gens n'en croyaient pas leurs yeux. Bien sûr c'est un livre de propagande politique, mais quand même, si César a conquis la Gaule, ce n'est pas par hasard, avec une ténacité pareille...
Et à d'autres moments, ils sont devant une grande forêt où l'ennemi risque de se cacher? Ils coupent la forêt!
Ils arrivent devant le Rhin? Ils construisent un pont!
Je ne sais plus qui a dit : "La victoire appartient à celui qui tient un quart d'heure de plus que l'autre".
J'admire les gens qui savent ce qu'ils veulent et avancent toujours sans se décourager, car moi je ne suis pas romaine, je suis gauloise!
Re: Le café LITTERAIRE
Pour un autre point de vue, je te conseille les bouquins de Yann Brekilien, La louve et le sanglier, en deux tomes : Les chemins d'Alésia et Les révoltés d'Armorique.
Surcouf- Membre trop actif
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