Le café LITTERAIRE
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Re: Le café LITTERAIRE
Vierge de cuir
Joe R. Lansdale
éditions Folio
Démobilisé après la guerre d'Irak, Cason rentre chez lui, à Camp Rapture, petite ville du Texas. Il doit gérer son retour à la vie civile, sa rupture avec Gaby, débuter son nouveau job dans le journal local et s'éloigner de Booger, son encombrant copain de régiment. Il va s'intéresser à la disparition d'une fille, Caroline, qui s'avère avoir été une des étudiante des cours d'hitoire que son frêre Jimmy donne à la fac. Le jeu commence, tel une partie d'échec.
Il ya dans ce thriller une ambiance plus lourde que d'habitude chez Lansdale. Le héros, Cason, ancien de la guerre d'Irak, aura besoin d'un cercle familial resséré, d'un bon boulot et d'une fiancée attentive pour redémarrer. Mais c'est aussi avec ses potes de la guerre et des solutions expéditives qu'il parvient à faire face à des déjantés comme l'amérique contemporaine en produit en série. L'histoire est noire, prenante avec du suspens, entrecoupée de dialogues très imagés, iconoclastes et férocement drôles. Le décor est le Texas, terroir profond des Etats-unis de G.W.Bush où la crise dure, dans lequel la réinsertion des militaires est aussi délicate que pour ceux du Vietnam, plein de paumés économiques, de communautés antagonistes et ou l'absence de valeurs morales et de repères sociétaux favorisent la criminalité la plus bestiale. Avec ses personnages aux personnalités marquées par la vie, J.R. Lansdale cultive son originalité au pays des héros calibrés bon chic bon genre ou des sempiternels privés aussi alcooliques que nihilistes.
Joe R. Lansdale
éditions Folio
Démobilisé après la guerre d'Irak, Cason rentre chez lui, à Camp Rapture, petite ville du Texas. Il doit gérer son retour à la vie civile, sa rupture avec Gaby, débuter son nouveau job dans le journal local et s'éloigner de Booger, son encombrant copain de régiment. Il va s'intéresser à la disparition d'une fille, Caroline, qui s'avère avoir été une des étudiante des cours d'hitoire que son frêre Jimmy donne à la fac. Le jeu commence, tel une partie d'échec.
Il ya dans ce thriller une ambiance plus lourde que d'habitude chez Lansdale. Le héros, Cason, ancien de la guerre d'Irak, aura besoin d'un cercle familial resséré, d'un bon boulot et d'une fiancée attentive pour redémarrer. Mais c'est aussi avec ses potes de la guerre et des solutions expéditives qu'il parvient à faire face à des déjantés comme l'amérique contemporaine en produit en série. L'histoire est noire, prenante avec du suspens, entrecoupée de dialogues très imagés, iconoclastes et férocement drôles. Le décor est le Texas, terroir profond des Etats-unis de G.W.Bush où la crise dure, dans lequel la réinsertion des militaires est aussi délicate que pour ceux du Vietnam, plein de paumés économiques, de communautés antagonistes et ou l'absence de valeurs morales et de repères sociétaux favorisent la criminalité la plus bestiale. Avec ses personnages aux personnalités marquées par la vie, J.R. Lansdale cultive son originalité au pays des héros calibrés bon chic bon genre ou des sempiternels privés aussi alcooliques que nihilistes.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Le prisonnier
Michel Ragon
Le Livre de poche
Résumé éditeur : Certaines lettres vous bouleversent. D’autres vous intriguent. Comme celle reçue d’une prison avec une étrange requête. Le prisonnier me parlait bizarrement de Christine, mon ancienne épouse, dont il avait perdu l’adresse. L’élan amoureux de ce message était tel que je demandai d’abord à Christine si elle souhaitait entrer en relation avec cet inconnu. Elle me répondit : « Qu’il crève ! » Commença alors une correspondance régulière avec cet inconnu. Je ne me doutais pas que, peu à peu, c’est moi qui deviendrais le prisonnier de ses chimères.
Un époux reçoit de la part d’un détenu des lettres lui expliquant qu’il a eu une relation avec son ex-femme. Le détail des descriptions de cette liaison suscite la curiosité car elles donnent une autre image de cette épouse d’avec qui il est séparé depuis. Ces échanges épistolaires sont un moyen pour l’auteur de revenir sur sa vie, comme un journal, dans lesquels ils retracent les péripéties de sa vie sentimentale. D’habitude chroniqueur du monde ouvrier, de l’anarchisme littéraire, de l’architecture contemporaine et de la ruralité en perdition, écrivain de terroir et historique, Michel Ragon s’essaye avec Le prisonnier à un exercice plus personnel et plus intime. Son histoire, probablement autobiographique, touche aux sentiments amoureux. Les premiers, inoubliables pour leur nouveauté et l’intensité qu’ils dégagent, puis viennent ceux qui s’établissent à travers un mariage et qui ont bien du mal à résister à l’usure du temps, et enfin, ceux qui surgissent brutalement à l'improviste d’où et quand on ne les attendait plus. Evidemment, après les épiques Mouchoirs rouges de Cholet, les captivantes aventures de Georges et Louise (Clemenceau et Michel) ou l’espoir affiché dans Les coquelicots sont revenus, Le prisonnier parait un peu fade. Mais il vaut quand même la peine qu’on s’y arrête, ne serait-ce que pour profiter du talent littéraire de Ragon à parler d’amour et de passions, qu’elles soient de fusionnelles ou destructrices.
Michel Ragon
Le Livre de poche
Résumé éditeur : Certaines lettres vous bouleversent. D’autres vous intriguent. Comme celle reçue d’une prison avec une étrange requête. Le prisonnier me parlait bizarrement de Christine, mon ancienne épouse, dont il avait perdu l’adresse. L’élan amoureux de ce message était tel que je demandai d’abord à Christine si elle souhaitait entrer en relation avec cet inconnu. Elle me répondit : « Qu’il crève ! » Commença alors une correspondance régulière avec cet inconnu. Je ne me doutais pas que, peu à peu, c’est moi qui deviendrais le prisonnier de ses chimères.
Un époux reçoit de la part d’un détenu des lettres lui expliquant qu’il a eu une relation avec son ex-femme. Le détail des descriptions de cette liaison suscite la curiosité car elles donnent une autre image de cette épouse d’avec qui il est séparé depuis. Ces échanges épistolaires sont un moyen pour l’auteur de revenir sur sa vie, comme un journal, dans lesquels ils retracent les péripéties de sa vie sentimentale. D’habitude chroniqueur du monde ouvrier, de l’anarchisme littéraire, de l’architecture contemporaine et de la ruralité en perdition, écrivain de terroir et historique, Michel Ragon s’essaye avec Le prisonnier à un exercice plus personnel et plus intime. Son histoire, probablement autobiographique, touche aux sentiments amoureux. Les premiers, inoubliables pour leur nouveauté et l’intensité qu’ils dégagent, puis viennent ceux qui s’établissent à travers un mariage et qui ont bien du mal à résister à l’usure du temps, et enfin, ceux qui surgissent brutalement à l'improviste d’où et quand on ne les attendait plus. Evidemment, après les épiques Mouchoirs rouges de Cholet, les captivantes aventures de Georges et Louise (Clemenceau et Michel) ou l’espoir affiché dans Les coquelicots sont revenus, Le prisonnier parait un peu fade. Mais il vaut quand même la peine qu’on s’y arrête, ne serait-ce que pour profiter du talent littéraire de Ragon à parler d’amour et de passions, qu’elles soient de fusionnelles ou destructrices.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Marketing viral
Marin Ledun
Le Livre de poche
Un groupe d'adorateurs de Baal veur créer une nouvelle humanité basée sur des dominants et des dominés, ces derniers étant contrôlés par des nanotechnologies injectées dans leur sang. Ce mélange de science et d'anciens cultes pousse ces dangereux mystiques à créer une femelle qui sera la mère des surhommes, calquée sur l'antique Jézabel, la séductrice, qui converti son mari Achab au culte de Baal. Parallèlement, un chercheur, un vrai, tombe par hasard sur leurs traces lors de ses propres travaux sur la sexualité.
Mis à part le fait que ça commence dans les gorges du Chassezac, que le mont Lozère est cité 2 fois et mende 1 fois, ce thriller ne m'a pas séduit. Le livre est très inégal, même s'il est indéniablement accrocheur par moment, et s'il y a du suspens et du style. Mais la partie mystico scientifo technico religieuse est indigeste, noyée dans un verbiage et un charabia indéchiffrable. J’ai trouvé aussi beaucoup d’invraisemblances et d’approximations. Le petit paragraphe sur le milieu universitaire, l’ambiance dans les labos, les menaces sur la recherche publique et les guerres intestines des mandarins pour des parcelles de pouvoir est très bien senti mais ce n'est qu'anecdotique. Ceux qui aiment les scénariis bien ficelés et les péripéties plausibles ne trouveront pas leur compte dans ce marketing la.
Marin Ledun
Le Livre de poche
Un groupe d'adorateurs de Baal veur créer une nouvelle humanité basée sur des dominants et des dominés, ces derniers étant contrôlés par des nanotechnologies injectées dans leur sang. Ce mélange de science et d'anciens cultes pousse ces dangereux mystiques à créer une femelle qui sera la mère des surhommes, calquée sur l'antique Jézabel, la séductrice, qui converti son mari Achab au culte de Baal. Parallèlement, un chercheur, un vrai, tombe par hasard sur leurs traces lors de ses propres travaux sur la sexualité.
Mis à part le fait que ça commence dans les gorges du Chassezac, que le mont Lozère est cité 2 fois et mende 1 fois, ce thriller ne m'a pas séduit. Le livre est très inégal, même s'il est indéniablement accrocheur par moment, et s'il y a du suspens et du style. Mais la partie mystico scientifo technico religieuse est indigeste, noyée dans un verbiage et un charabia indéchiffrable. J’ai trouvé aussi beaucoup d’invraisemblances et d’approximations. Le petit paragraphe sur le milieu universitaire, l’ambiance dans les labos, les menaces sur la recherche publique et les guerres intestines des mandarins pour des parcelles de pouvoir est très bien senti mais ce n'est qu'anecdotique. Ceux qui aiment les scénariis bien ficelés et les péripéties plausibles ne trouveront pas leur compte dans ce marketing la.
Surcouf- Membre trop actif
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aux nouveaux et aux anciens
Présentation de l'éditeur
"La sociologie des cons - une science aussi vieille que l'humanité -
repose sur l'observation et l'analyse de nos contemporains. Cette
discipline exige de la patience, car les cons se renouvellent à chaque
génération, comme le virus de la grippe et les nuages de sauterelles.
Toujours là, mais différents, ils contaminent tous les milieux. Bobos,
profs, retraités, syndicalistes, militants de droite et de gauche,
féministes, artistes, psychanalystes, jeunes de quartier, etc., personne
n'est épargné.
Ce petit guide de l'anthropologie de la connerie en
tout genre se veut corrosif et sans concession. Grand connaisseur de la
question et nouveau con moi-même, j'espère avoir été suffisamment
intolérant, injuste et malhonnête intellectuellement, pour me faire des
milliers d'ennemis."
Etienne Liebig
kaïou- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Vice de forme
William Lashner
éditions Folio
Hailey Prouix a été tuée. Tout accable son compagnon Guy Forrest. Il était sur les lieux, avait des mobiles et il n'y a pas d'autres pistes. C'est un copain de Guy, l'avocat Victor Carl qui va enquéter. Il faut dire qu'il est bien placé pour enquéter sur Hailey, il y a intérêt aussi. Guy affirme qu'il est innocent, et petit à petit, Victor et la police vont relever quelques détails déroutants. L'affaire est bien moins limpide qu'il n'y parait, comme la personnalité de la victime. L'avocat va éclaircir tout ça en fouillant les Usa et le passé des protagonistes.
C'est un très bon thriller juridique, un peu comme ceux de John Grisham. Il y a aussi du road-movie de Philadelphie à Las Vegas, de la Pennsylvanie à la Virginie en passant par l'Arizona. On plonge aussi dans l'histoire d'une jeune fille à l'existence marquée très jeune, qui laisse des souvenirs inoubliables à tous les hommes qu'elle croise. Une série de manipulations habiles qui fond passer les 632 pages avec beaucoup de fluidité.
William Lashner
éditions Folio
Hailey Prouix a été tuée. Tout accable son compagnon Guy Forrest. Il était sur les lieux, avait des mobiles et il n'y a pas d'autres pistes. C'est un copain de Guy, l'avocat Victor Carl qui va enquéter. Il faut dire qu'il est bien placé pour enquéter sur Hailey, il y a intérêt aussi. Guy affirme qu'il est innocent, et petit à petit, Victor et la police vont relever quelques détails déroutants. L'affaire est bien moins limpide qu'il n'y parait, comme la personnalité de la victime. L'avocat va éclaircir tout ça en fouillant les Usa et le passé des protagonistes.
C'est un très bon thriller juridique, un peu comme ceux de John Grisham. Il y a aussi du road-movie de Philadelphie à Las Vegas, de la Pennsylvanie à la Virginie en passant par l'Arizona. On plonge aussi dans l'histoire d'une jeune fille à l'existence marquée très jeune, qui laisse des souvenirs inoubliables à tous les hommes qu'elle croise. Une série de manipulations habiles qui fond passer les 632 pages avec beaucoup de fluidité.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
http://www.legrandsoir.info/se-soulever-ou-mourir.html
Si nous devons mourir – que ce ne soit comme porcs
Traqués parqués dans un coin déshonorant
Alors qu’autour de nous, les chiens affamés,
Se moquant de notre sort maudit, aboient de rage.
Si nous devons mourir, – oh, que ce soit dignement,
Que notre sang précieux ne soit pas versé
En vain ; car, s’ils sont obligés d’honorer
Notre mort, nous défierons même des monstres !
Oh, mes Frères ! Affrontons notre ennemi commun ;
Bien que beaucoup moins nombreux, soyons courageux,
Et à leurs multiples coups répondons d’un coup fatal !
Qu’importe si devant nous s’ouvre une tombe ?
Comme des hommes, nous braverons la lâche meute meurtrière
Dos au mur, mourants, mais en se défendant !
Si nous devons mourir – que ce ne soit comme porcs
Traqués parqués dans un coin déshonorant
Alors qu’autour de nous, les chiens affamés,
Se moquant de notre sort maudit, aboient de rage.
Si nous devons mourir, – oh, que ce soit dignement,
Que notre sang précieux ne soit pas versé
En vain ; car, s’ils sont obligés d’honorer
Notre mort, nous défierons même des monstres !
Oh, mes Frères ! Affrontons notre ennemi commun ;
Bien que beaucoup moins nombreux, soyons courageux,
Et à leurs multiples coups répondons d’un coup fatal !
Qu’importe si devant nous s’ouvre une tombe ?
Comme des hommes, nous braverons la lâche meute meurtrière
Dos au mur, mourants, mais en se défendant !
kaïou- Membre trop actif
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