Le café LITTERAIRE
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Re: Le café LITTERAIRE
Patrick Weber, éditions Timée et Pocket.
Des SS de l'Ahnenerbe (organisation mystico-scientifique nazie) partent à la recherche de l'arme ui changera le cours de la guerre. Les voila en Normandie sur les traces de Rollon, 1er duc de Normandie, mais aussi ancien chef viking sous le nom de Horlf le Marcheur. La course est disputée. Y participent aussi un jeune archéologue, des réseaux résistants et le Vatican.
L'intrigue, basée sur des faits réels paraissait séduisante. Mais l'écriture quasi enfantine, le côté superficiel, l'absence de suivi, le découpage des chapitres, le mélange des genres et une fin absolument farfelue font de ce bouquin une déception totale. Etonnant même que son édition ait été poursuivie en format poche.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Attention, celui là ne fait pas parti de la trilogie.
Par contre à propos de cette fameuse trilogie Millénium, il y a une anecdote bizarre.
Stieg Larsson, l'auteur, est mort avant que soient publiés ses livres.
On a retrouvé un testament dans lequel il donnait ses biens (modestes à l'époque) à la cellule du parti communiste suédois de son quartier. Ce testament ne semble pas valide.
Ensuite, il vivait en concubinage avec sa compagne depuis des années mais ils ne s'étaient jamais mariés, du coup c'est son père et son frère qui ont hérité de la fortune issue de la publication de ses livres.
Sa compagne affirme détenir un 4ème tome (pratiquement terminé) mais ne le donnera à un éditeur que si c'est elle qui encaisse les royalties.
Millémium n'est donc peut être pas qu'une trilogie.
Dernière édition par Raoul le Ven 29 Aoû - 7:55, édité 2 fois
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Les aventures du commissaire Adamsberg continuent, il se trouve un fils caché au milieu d'une chasse aux vampires.
Toujours aussi bien.
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
D’après le best-seller de Arnaldur Indridason « La Cité des Jarres », cité plus haut par Surcouf. Sortie ce mercredi 10 septembre.
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
L'élégance du hérisson
de Muriel Barbery
éditions Gallimard
Résumé éditeur : « Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. »
J'ai du m'accrocher un peu au début. L'histoire est racontée en parallèle par une concierge atypique, qui dissimule sous l'image traditionnellement revêche des concierges, une sensibilité et une intelligence qui feraient de l'ombre aux habitants huppés de son immeuble cossu, et par une adolescente surdouée qui a programmé sa mort pour ne pas vieillir et devenir aussi fade que les adultes. Entrecoupé de passage de pure philosophie, la trame se dessine peu à peu sous les portraits tracés des protagonistes. On s'achemine vers la fin avec de plus en plus d'interêt. Les dernières lignes sont intenses et surprenantes.
Ce bouquin sorti en 2006 a reçu, à juste titre, plusieurs prix littéraires.
de Muriel Barbery
éditions Gallimard
Résumé éditeur : « Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. »
J'ai du m'accrocher un peu au début. L'histoire est racontée en parallèle par une concierge atypique, qui dissimule sous l'image traditionnellement revêche des concierges, une sensibilité et une intelligence qui feraient de l'ombre aux habitants huppés de son immeuble cossu, et par une adolescente surdouée qui a programmé sa mort pour ne pas vieillir et devenir aussi fade que les adultes. Entrecoupé de passage de pure philosophie, la trame se dessine peu à peu sous les portraits tracés des protagonistes. On s'achemine vers la fin avec de plus en plus d'interêt. Les dernières lignes sont intenses et surprenantes.
Ce bouquin sorti en 2006 a reçu, à juste titre, plusieurs prix littéraires.
Surcouf- Membre trop actif
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Hérisson & malice dérangeante
Surcouf a écrit:L'élégance du hérisson
de Muriel Barbery
Editions Gallimard
Lu depuis quelque temps, j'ai dévoré ce livre sans concessions, d'ailleurs il me serait agréable de le relire.
Merci pour ce rappel haut en bonheur.
A verdade do privato- Membre
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Re: Le café LITTERAIRE
Je viens de lire 3 livres de Yasmina Khadra : L'attentat - A quoi rêvent les loups - Les sirène de Bagdad. C'est très bien. D'abord, c'est parfaitement écrit, style irréprochable, lecture fluide et agréable. On le compare de plus en plus souvent à Camus. Les sujets sont centrés sur les incompréhensions entre orient et occident. L'auteur explique comment on peut glisser d'une vie normale vers le terrorisme, en Algérie (A quoi rêvent les loups), en Palestine (L'attentat), en Irak (Les sirènes de Bagdad). Il n'y a aucune justification, juste le processus de glissement et l'explication de ses raisons. Lecture très instructive !
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Ella Turner, une sage femme américaine s’installe en France avec
son mari Rick, un architecte. Le jeune couple choisit de résider à
Lisle-sur-Tarn, une petite ville des environs de Toulouse, ancienne
bastide, vestige du Moyen-Âge. Mais l’adaptation à sa nouvelle vie se
fait difficilement pour Ella. Elle ne se sent pas acceptée des
habitants de Lisle et se sent de plus en plus malheureuse. Son mari
étant débordé de travail, elle s’ennuie et ne tarde pas à se réfugier à
la bibliothèque municipale où elle fait la connaissance de Jean-Paul,
le bibliothécaire. Sachant que ses ancêtres ont jadis habité la région,
Ella décide d’entreprendre des recherches afin d’en savoir plus sur sa
famille. Elle est aidée dans cette tâche par Jean-Paul dont elle ne
tarde pas à tomber amoureuse, mettant ainsi son mariage en péril. Mais
Ella est assaillie par des rêves de plus en plus fréquents où la
couleur bleue domine. Elle retrouvera cette couleur bleue dans un
tableau du peintre Nicolas Tournier, dans la chapelle du musée des
Augustins de Toulouse. Il s’agit d’une Descente de croix où on peut
voir la Vierge Marie au centre du tableau, portant une robe du même
bleu qu’Ella voit dans son rêve : le bleu de la Renaissance. Ce bleu
renferme du lapis-lazuli et coûtait si cher qu’on ne l’employait que
pour les détails les plus importants comme la robe de la Vierge, lui
explique Jean-Paul. Les recherches d'Ella amènent également la
découverte d'une Bible en partie calcinée qui renferme des détails
importants sur la famille Tournier.
Quatre milles ans auparavant, Isabelle du Moulin dite « La Rousse »
épouse Étienne Tournier. C’est un mariage obligé car Isabelle est
enceinte. Elle s’installe dans la famille Tournier, une famille aisée
qui possède la plus grande ferme de la région à l’exception de celle du
duc. C’est aussi la seule famille entre le mont Lozère et Florac à
posséder une Bible. Isabelle met au monde trois enfants : Jacob, Petit
Jean et Marie. Mais le duc est assassiné à Paris lors du mariage
d’Henri de Navarre. Les Tournier doivent s’enfuir en Suisse afin
d’échapper aux catholiques. Un jour, un colporteur s’amène dans le
village de Moutier et Isabelle aperçoit une étoffe d’un bleu
magnifique. Elle n’a pas de quoi payer et décide donc d’élever en
secret un chevreau afin de pouvoir l’échanger contre l’étoffe lors de
la prochaine visite annuelle du marchand ambulant. Mais cette étoffe de
la couleur de la robe de la Vierge apportera bien du malheur dans la
vie d’Isabelle.
Le roman est écrit au présent avec plusieurs fenêtres ouvertes sur la
passé. Les chapitres alternent entre les recherches d’Ella Turner
(Tournier ?) et l’histoire de la famille Tournier. Les mêmes lieux y
sont décrits à quatre mille ans de distance. Ella fera des découvertes
étonnantes sur l’histoire de sa famille et les tragédies dont elle fut
frappée. L’ancienne ferme des Tournier révélera un terrible secret
caché sous la lourde dalle de granit de la cheminée.
Un beau roman où le passé se mélange au présent pour le plus grand
bonheur du lecteur. Une écriture belle et lumineuse caractérise les
oeuvres de Tracy Chevalier dont j’apprécie le style. Les personnages
sont attachants et l’histoire renferme une part non négligeable de
mystères et d’énigmes qui rend le récit d’autant plus intéressant. Les
différences entre les cultures américaine, française et suisse sont
bien démontrées par le biais des différents personnages et de leurs
mœurs. J’aurais aimé plus de détails historiques mais il semble que
Tracy Chevalier ait plutôt privilégié l’histoire d’amour entre Ella et
Jean-Paul et les malheurs de la famille Tournier. Un appendice à la fin
du livre intitulé « Un peu d’histoire… » donne cependant un bref aperçu
des guerres de religions entre protestants et catholiques en France. Un
livre qui plaira aux amateurs d’histoire et d’amour.l'histoire est assez passionnante,toutefois j'ai trouvé pas mal d'incohérences dans le texte,tout au moins dans la partie lozérienne.
son mari Rick, un architecte. Le jeune couple choisit de résider à
Lisle-sur-Tarn, une petite ville des environs de Toulouse, ancienne
bastide, vestige du Moyen-Âge. Mais l’adaptation à sa nouvelle vie se
fait difficilement pour Ella. Elle ne se sent pas acceptée des
habitants de Lisle et se sent de plus en plus malheureuse. Son mari
étant débordé de travail, elle s’ennuie et ne tarde pas à se réfugier à
la bibliothèque municipale où elle fait la connaissance de Jean-Paul,
le bibliothécaire. Sachant que ses ancêtres ont jadis habité la région,
Ella décide d’entreprendre des recherches afin d’en savoir plus sur sa
famille. Elle est aidée dans cette tâche par Jean-Paul dont elle ne
tarde pas à tomber amoureuse, mettant ainsi son mariage en péril. Mais
Ella est assaillie par des rêves de plus en plus fréquents où la
couleur bleue domine. Elle retrouvera cette couleur bleue dans un
tableau du peintre Nicolas Tournier, dans la chapelle du musée des
Augustins de Toulouse. Il s’agit d’une Descente de croix où on peut
voir la Vierge Marie au centre du tableau, portant une robe du même
bleu qu’Ella voit dans son rêve : le bleu de la Renaissance. Ce bleu
renferme du lapis-lazuli et coûtait si cher qu’on ne l’employait que
pour les détails les plus importants comme la robe de la Vierge, lui
explique Jean-Paul. Les recherches d'Ella amènent également la
découverte d'une Bible en partie calcinée qui renferme des détails
importants sur la famille Tournier.
Quatre milles ans auparavant, Isabelle du Moulin dite « La Rousse »
épouse Étienne Tournier. C’est un mariage obligé car Isabelle est
enceinte. Elle s’installe dans la famille Tournier, une famille aisée
qui possède la plus grande ferme de la région à l’exception de celle du
duc. C’est aussi la seule famille entre le mont Lozère et Florac à
posséder une Bible. Isabelle met au monde trois enfants : Jacob, Petit
Jean et Marie. Mais le duc est assassiné à Paris lors du mariage
d’Henri de Navarre. Les Tournier doivent s’enfuir en Suisse afin
d’échapper aux catholiques. Un jour, un colporteur s’amène dans le
village de Moutier et Isabelle aperçoit une étoffe d’un bleu
magnifique. Elle n’a pas de quoi payer et décide donc d’élever en
secret un chevreau afin de pouvoir l’échanger contre l’étoffe lors de
la prochaine visite annuelle du marchand ambulant. Mais cette étoffe de
la couleur de la robe de la Vierge apportera bien du malheur dans la
vie d’Isabelle.
Le roman est écrit au présent avec plusieurs fenêtres ouvertes sur la
passé. Les chapitres alternent entre les recherches d’Ella Turner
(Tournier ?) et l’histoire de la famille Tournier. Les mêmes lieux y
sont décrits à quatre mille ans de distance. Ella fera des découvertes
étonnantes sur l’histoire de sa famille et les tragédies dont elle fut
frappée. L’ancienne ferme des Tournier révélera un terrible secret
caché sous la lourde dalle de granit de la cheminée.
Un beau roman où le passé se mélange au présent pour le plus grand
bonheur du lecteur. Une écriture belle et lumineuse caractérise les
oeuvres de Tracy Chevalier dont j’apprécie le style. Les personnages
sont attachants et l’histoire renferme une part non négligeable de
mystères et d’énigmes qui rend le récit d’autant plus intéressant. Les
différences entre les cultures américaine, française et suisse sont
bien démontrées par le biais des différents personnages et de leurs
mœurs. J’aurais aimé plus de détails historiques mais il semble que
Tracy Chevalier ait plutôt privilégié l’histoire d’amour entre Ella et
Jean-Paul et les malheurs de la famille Tournier. Un appendice à la fin
du livre intitulé « Un peu d’histoire… » donne cependant un bref aperçu
des guerres de religions entre protestants et catholiques en France. Un
livre qui plaira aux amateurs d’histoire et d’amour.l'histoire est assez passionnante,toutefois j'ai trouvé pas mal d'incohérences dans le texte,tout au moins dans la partie lozérienne.
kaïou- Membre trop actif
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Un lien polémique ?
Qui sait ce que l'on peut produire pour détourner les hommes de la vraie pensée ?
Vous offre ce fourre-tout à ranger & à aménager selon les ressentis du désir.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/litterature-francaise/bhl-houellebecq-le-choc-des-contraires_573226.html
Les commentaires sont des tartines d'ours plus ou moins bien léchés
Merci à Anne pour sa vision presque posée.
À mon starter...
Dégainez
Vous offre ce fourre-tout à ranger & à aménager selon les ressentis du désir.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/litterature-francaise/bhl-houellebecq-le-choc-des-contraires_573226.html
Les commentaires sont des tartines d'ours plus ou moins bien léchés
Merci à Anne pour sa vision presque posée.
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Dégainez
A verdade do privato- Membre
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Les arcanes du chaos
Les arcanes du chaos
Maxime Chattam
éditions Pocket
C'est un excellent thriller, un de ces livres dont on a du mal à arreter la lecture une fois qu'on l'a commencé. Je le recommande chaleureusement aux tenants de la théorie du complot. Ils découvriront nombres de faits établis qui ne laissent plus beaucoup de place au hasard mais qu'on peut aussi voir du mystère là ou il n'y a que mise en scène. Je le recommande tout aussi chaleureusement aux détracteurs de la théorie du complot. Ils découvriront que si parfois le hasard est à l'origine de bien des curiosités, lorsqu'il dépasse un certain nombres coincidences, les choses ne relèvent plus d'un enchainement aléatoire de circonstances indépendantes. Seul bémol, la fin : les motivations des protagonistes semblent quand même bien disproportionnées par rapport aux évènements déclenchés.
Maxime Chattam
éditions Pocket
C'est un excellent thriller, un de ces livres dont on a du mal à arreter la lecture une fois qu'on l'a commencé. Je le recommande chaleureusement aux tenants de la théorie du complot. Ils découvriront nombres de faits établis qui ne laissent plus beaucoup de place au hasard mais qu'on peut aussi voir du mystère là ou il n'y a que mise en scène. Je le recommande tout aussi chaleureusement aux détracteurs de la théorie du complot. Ils découvriront que si parfois le hasard est à l'origine de bien des curiosités, lorsqu'il dépasse un certain nombres coincidences, les choses ne relèvent plus d'un enchainement aléatoire de circonstances indépendantes. Seul bémol, la fin : les motivations des protagonistes semblent quand même bien disproportionnées par rapport aux évènements déclenchés.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Raoul a écrit:
Les aventures du commissaire Adamsberg continuent, il se trouve un fils caché au milieu d'une chasse aux vampires. Toujours aussi bien.
Je viens de le finir. Un peu déçu la quand même. Intrigue très compliquée, trop de personnages, on s'y perd. Dommage.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Meuuuuu non !!
L'intrigue est un peu irréelle mais pas si compliquée.
L'intrigue est un peu irréelle mais pas si compliquée.
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Le festin de l'araignée
Maud Tabachnik
diverses éditions
Voyage au fond des Etats-unis profonds, mais très profonds la ! Des touristes disparaissent dans le désert à proximité de Las Vegas. Sandra Khan, femme, journaliste, bostonnienne, lesbienne et courageuse va mettre son nez dans les affaires d'une bourgade ou tout le monde est sous la coupe du maire, ou tout le monde est vaguement cousin, ou des milices aiment à casser du pédé, du noir, du juif. En plus, tous ces gens sont membres d'une voire plusieurs églises fondamentalistes. Le fil général est cette espèce de mythologie du désert qu'ils ont la bas. Lieu chaud, isolé, dangereux, où tout peut vous arriver. C'est bien écrit et réaliste. C'est le premier bouquin que je lis de cet auteur, ce ne sera pas le dernier.
Maud Tabachnik
diverses éditions
Voyage au fond des Etats-unis profonds, mais très profonds la ! Des touristes disparaissent dans le désert à proximité de Las Vegas. Sandra Khan, femme, journaliste, bostonnienne, lesbienne et courageuse va mettre son nez dans les affaires d'une bourgade ou tout le monde est sous la coupe du maire, ou tout le monde est vaguement cousin, ou des milices aiment à casser du pédé, du noir, du juif. En plus, tous ces gens sont membres d'une voire plusieurs églises fondamentalistes. Le fil général est cette espèce de mythologie du désert qu'ils ont la bas. Lieu chaud, isolé, dangereux, où tout peut vous arriver. C'est bien écrit et réaliste. C'est le premier bouquin que je lis de cet auteur, ce ne sera pas le dernier.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Raoul a écrit:Je suis en train de lire La Voix. Un peu chiant.
Je viens de le finir. Pas chiant du tout, peut être un tout petit peu long à démarrer, mais après c'est très bien. C'est de plus en plus du roman littéraire et de moins en moins du roman policier. Il vraiment bon cet auteur.
Surcouf- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Piboule- Faites la taire !
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Le café LITTERAIRE
tu crois pas qu'on en a pas assez de ces deux là ?
si en plus il faut se les coltiner en payant une BD, cela vire à l'obsession ...
si en plus il faut se les coltiner en payant une BD, cela vire à l'obsession ...
Re: Le café LITTERAIRE
Les femmes sauveront elles le monde de sa perte en laissant croire aux hommes d'influence que ce sont eux qui ont le pouvoir ?
On aimerait le croire mais ça n'est qu'un roman.
Lecture facile, on voit que l'auteur espère une adaptation cinématographique (mais ça couterait cher en paysages, voyages et très jolies filles)
(ouais parce que sous entendu, il faut comprendre "les jeunes et jolies femmes sauveront elles le monde", faut pas déconner, c'est un homme qui écrit)
Raoul- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Le café LITTERAIRE
«L’Histoire interdite », de Franck Ferrand, chez Tallandier…………
Le Monsieur, l’auteur est diplômé de l’école des Hautes Etudes en Sciences Sociales, votre serviteur n’a repris le chemin de la Fac pour une reconversion tardive, à l’âge déjà vieux en ce pays de quarante ans, j’avoue ne pas avoir poussé le diplôme aussi loin que Frank Ferrand alors comment porter, moi l’humble vermisseau un jugement sur des querelles d’experts en Histoire avec un H majuscule….. Franck Ferrand pose la question des vérités historiques tabous, sauf qu’un noyau d’Universitaires…euhhh et oui, il y a déjà + de 70 ans qu’elles sont contestées par une minorité.
Alors quand il écrit en première page, « le présent ouvrage va me faire des ennemis »….C’est une blague, pas même moi, mais je ne suis pas en charge d’une chaire à la Sorbonne, ni prof à l’école Nationales des Chartres. Bon, je me risque, d’abord j’ouvre les parapluies, comme documentaliste, je n’ai travaillé sur aucune des époques dont traite ce livre, zut pas de chance ! mais, mais…... J’avais entendu parler, alors quoi je vais enfin en savoir plus !.... Zut en refermant le bouquin, je reste sur ma faim, juste quelques banalités connues de tous, du superficiel 180 pages bâclé en gros caractères pour 17€90.
Si je peux me permettre un conseil, vous pouvez économiser cette somme. Je vous résume les pseudos scoop du bouquin en quatre courtes phrases : 1) Alésia n’est pas où on le dit, 2) Jeanne n’est pas une pauvre bergère, 3) Napoléon, n’est pas dans son tombeau des Invalides et en 4) pour finir, ce pauvre Dreyfus, n’est qu’une pauvre victime, un dommage collatéral.
Le Monsieur, l’auteur est diplômé de l’école des Hautes Etudes en Sciences Sociales, votre serviteur n’a repris le chemin de la Fac pour une reconversion tardive, à l’âge déjà vieux en ce pays de quarante ans, j’avoue ne pas avoir poussé le diplôme aussi loin que Frank Ferrand alors comment porter, moi l’humble vermisseau un jugement sur des querelles d’experts en Histoire avec un H majuscule….. Franck Ferrand pose la question des vérités historiques tabous, sauf qu’un noyau d’Universitaires…euhhh et oui, il y a déjà + de 70 ans qu’elles sont contestées par une minorité.
Alors quand il écrit en première page, « le présent ouvrage va me faire des ennemis »….C’est une blague, pas même moi, mais je ne suis pas en charge d’une chaire à la Sorbonne, ni prof à l’école Nationales des Chartres. Bon, je me risque, d’abord j’ouvre les parapluies, comme documentaliste, je n’ai travaillé sur aucune des époques dont traite ce livre, zut pas de chance ! mais, mais…... J’avais entendu parler, alors quoi je vais enfin en savoir plus !.... Zut en refermant le bouquin, je reste sur ma faim, juste quelques banalités connues de tous, du superficiel 180 pages bâclé en gros caractères pour 17€90.
Si je peux me permettre un conseil, vous pouvez économiser cette somme. Je vous résume les pseudos scoop du bouquin en quatre courtes phrases : 1) Alésia n’est pas où on le dit, 2) Jeanne n’est pas une pauvre bergère, 3) Napoléon, n’est pas dans son tombeau des Invalides et en 4) pour finir, ce pauvre Dreyfus, n’est qu’une pauvre victime, un dommage collatéral.
Invité- Invité
Re: Le café LITTERAIRE
En effet Gus, rien de nouveau !
Les hirondelles de Kaboul
de Yasmina Khadra
La vie quotidienne d’une femme et de quelques hommes à Kaboul au temps des talibans. Toujours aussi justement écrit, sans fioriture, sans mélo, la réalité est livrée brute. Etude de mœurs et de mentalités, l’auteur ne juge pas. Il fait juste évoluer un panel de personnages représentant différentes visions. Encore un grand livre d’un grand auteur.
Les hirondelles de Kaboul
de Yasmina Khadra
La vie quotidienne d’une femme et de quelques hommes à Kaboul au temps des talibans. Toujours aussi justement écrit, sans fioriture, sans mélo, la réalité est livrée brute. Etude de mœurs et de mentalités, l’auteur ne juge pas. Il fait juste évoluer un panel de personnages représentant différentes visions. Encore un grand livre d’un grand auteur.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Une très grande plume Surcouf, un ancien prix Nobel a dit que c’était l’un des auteurs les plus importants d’aujourd’hui.
Un de ses personnages, le commissaire Llob lui permet de dépeindre sous couvert d’un roman policier l’Algérie d’aujourd'hui.
Je lève l’ambiguïté du prénom, sous le pseudo de Yasmina se cache Mohammed Moulessehoul.
Un de ses personnages, le commissaire Llob lui permet de dépeindre sous couvert d’un roman policier l’Algérie d’aujourd'hui.
Je lève l’ambiguïté du prénom, sous le pseudo de Yasmina se cache Mohammed Moulessehoul.
Invité- Invité
Re: Le café LITTERAIRE
Hier, J’ai eu l’occasion de feuilleter un gros livre, 650 pages, 4,5 kilos, 65€, heureusement c’est bientôt Noël, vous pouvez suggérer ce monument comme cadeau, une sélection de 2000 dessins parmi les 75 000 (ils ont compté ! pas moi) publiés en cinquante ans par le Canard Enchaîné. Le livre débute en 1958, avec le retour au pouvoir du général de Gaulle, tout le monde sait l’amour incomparable qui lia le journal au grand Charles. Il se termine au premier anniversaire de l’élection de notre actuel grand Timonier.
Toute notre histoire, sous la mine de plomb des dessinateurs, je dois dire, si des grands noms dessinent pour le Canard (Cabu par exemple, je n’en cite qu’un, il y en a vingt ou plus) dans l’immense majorité, pas de dessin « génial » dans cette sélection, l’ensemble est excellent, mais il me semble, qu’il manque quelque chose. Le plus important reste ce miroir fabuleux de notre société Française face à la « Voix » officielles de la France comme disait Pompidou. Mélange d’humour de révélations qui firent la réputation de journal, de persiflage, d’ironie, d’anticléricalisme souvent, de calembredaines comme disait Voltaire et sans oublier de culture aussi.
Ce pavé de 4,5kg pose sa bibliothèque, mieux que l’œuvre complète de Frédéric Beigbeder et Jean D’Ormesson relié plein cuir….
Toute notre histoire, sous la mine de plomb des dessinateurs, je dois dire, si des grands noms dessinent pour le Canard (Cabu par exemple, je n’en cite qu’un, il y en a vingt ou plus) dans l’immense majorité, pas de dessin « génial » dans cette sélection, l’ensemble est excellent, mais il me semble, qu’il manque quelque chose. Le plus important reste ce miroir fabuleux de notre société Française face à la « Voix » officielles de la France comme disait Pompidou. Mélange d’humour de révélations qui firent la réputation de journal, de persiflage, d’ironie, d’anticléricalisme souvent, de calembredaines comme disait Voltaire et sans oublier de culture aussi.
Ce pavé de 4,5kg pose sa bibliothèque, mieux que l’œuvre complète de Frédéric Beigbeder et Jean D’Ormesson relié plein cuir….
Invité- Invité
Re: Le café LITTERAIRE
Semper Augustus
Olivier Bleys, Gallimard
Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un livre aussi original. L’histoire se passe au 17e siècle, dans les Provinces-Unies, ancien nom de la Hollande. Un père dans la difficulté décide d’aller tenter sa chance au nouveau monde. Il laisse à son fils ainé, Wilhem, le soin de s’occuper de la famille, deux sœurs et un frère, de la maison qui menace ruine et de leur échoppe, leurs derniers biens. Il le recommande auprès d’un seigneur a qui il avait sauvé la vie et qui lui est de ce fait redevable. Ce seigneur est un spéculateur qui joue de grosses sommes sur les tulipes. Les conseils qu’il va prodiguer à Wilhem vont s’avérer lourds de conséquences. La leçon sera rude, comme elle l’est pour tous les humbles qui se laissent naivement embarquer dans des affaires d’argent assises sur quelque chose qui « ne fleurit que quelques jours ». Avec quelques siècles d’avance, Olivier Bleys nous raconte les misères des petits porteurs ruinés par la bourse et les spéculateurs professionnels. C’est réellement étonnant de voir comment ce livre cadre bien avec la crise actuelle. Comme quoi les leçons de l’histoire, on ne les retient pas facilement.
Pour l'anecdote, c'est "grace" à Plume Verte que j'ai ce bouquin !
Olivier Bleys, Gallimard
Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un livre aussi original. L’histoire se passe au 17e siècle, dans les Provinces-Unies, ancien nom de la Hollande. Un père dans la difficulté décide d’aller tenter sa chance au nouveau monde. Il laisse à son fils ainé, Wilhem, le soin de s’occuper de la famille, deux sœurs et un frère, de la maison qui menace ruine et de leur échoppe, leurs derniers biens. Il le recommande auprès d’un seigneur a qui il avait sauvé la vie et qui lui est de ce fait redevable. Ce seigneur est un spéculateur qui joue de grosses sommes sur les tulipes. Les conseils qu’il va prodiguer à Wilhem vont s’avérer lourds de conséquences. La leçon sera rude, comme elle l’est pour tous les humbles qui se laissent naivement embarquer dans des affaires d’argent assises sur quelque chose qui « ne fleurit que quelques jours ». Avec quelques siècles d’avance, Olivier Bleys nous raconte les misères des petits porteurs ruinés par la bourse et les spéculateurs professionnels. C’est réellement étonnant de voir comment ce livre cadre bien avec la crise actuelle. Comme quoi les leçons de l’histoire, on ne les retient pas facilement.
Pour l'anecdote, c'est "grace" à Plume Verte que j'ai ce bouquin !
Surcouf- Membre trop actif
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Date d'inscription : 13/02/2007
Re: Le café LITTERAIRE
Une chance de se lever tôt, à cinq heures j’ouvre la radio, le petit poste de la cuisine qui ne cause que le France Inter, nous parle d’Albert Cossery, l’homme qui n’a jamais travaillé. Rien -nada-- enfin presque, sept romans, dont "Mendiants et orgueilleux" éloge de la de la paresse, un art de vivre, philosophie, qu'il a toujours pratiqué. L’invité, le gérant de la fameuse librairie Gallimard de la rue de la Convention à Paris rappelle sa profession de foi, « j’écris pour que quelqu'un qui vient de me lire n'aille pas travailler le lendemain »...
Ah ! le saint homme, l’anti Sarko absolu, dans un de ses bouquins, je ne sais plus le titre, un groupe dynamite le dictateur du pays à coups d’éloges. Jamais cynique, mais plein de bouffonnerie j’ose résumer ainsi son œuvre. J’ai un vague souvenir d’une adaptation au cinéma, pas certain. Il était né au Caire un 3 novembre en 1913 dans une famille bourgeoise et francophile, il vécut 60 ans dans un hôtel de Saint-Germain-des-Prés et il nous a quittés cette année avant l’été.
Une bonne nouvelle ce matin, on republie son œuvre dans sa totalité. Je n’en ai lu que deux, profitez comme moi de cette nouvelle édition pour découvrir l’ensemble, simple vous tapez « amazon » ou Fnac » selon vos préférences sur votre Google…... Puis Cossery. Des heures de lecture jubilatoire ensuite…
Ah ! le saint homme, l’anti Sarko absolu, dans un de ses bouquins, je ne sais plus le titre, un groupe dynamite le dictateur du pays à coups d’éloges. Jamais cynique, mais plein de bouffonnerie j’ose résumer ainsi son œuvre. J’ai un vague souvenir d’une adaptation au cinéma, pas certain. Il était né au Caire un 3 novembre en 1913 dans une famille bourgeoise et francophile, il vécut 60 ans dans un hôtel de Saint-Germain-des-Prés et il nous a quittés cette année avant l’été.
Une bonne nouvelle ce matin, on republie son œuvre dans sa totalité. Je n’en ai lu que deux, profitez comme moi de cette nouvelle édition pour découvrir l’ensemble, simple vous tapez « amazon » ou Fnac » selon vos préférences sur votre Google…... Puis Cossery. Des heures de lecture jubilatoire ensuite…
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