Le café LITTERAIRE
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Re: Le café LITTERAIRE
Le tango des assassins
Maud Tabachnik
Livre de Poche
Sandra Khan, la journaliste héroïne de l’auteur, va en Argentine à la recherche de sa copine disparue au cours d’une mission sur les enfants enlevés aux opposants et donnés à d’autres couples, pendant la junte de Videla. Le pays sort à peine de la dictature, Carlos Menem ne veut pas d’histoire avec l’armée et les folles tournent autour de la place de Mai. En plus des acteurs, très susceptibles, de cette difficile réconciliation nationale, un vieux papy qui a fait ses classes avec le Dr Mengele dans les camps d'extermination du IIIe Reich va se trouver sur la route des protagonistes. Les services secrets étasuniens, argentins et israéliens surveillent toute cette agitation de près, sans vouloir intervenir.
Bouquin au style fluide, bien rythmé, avec un bon suspens qui se lit très agréablement.
Maud Tabachnik
Livre de Poche
Sandra Khan, la journaliste héroïne de l’auteur, va en Argentine à la recherche de sa copine disparue au cours d’une mission sur les enfants enlevés aux opposants et donnés à d’autres couples, pendant la junte de Videla. Le pays sort à peine de la dictature, Carlos Menem ne veut pas d’histoire avec l’armée et les folles tournent autour de la place de Mai. En plus des acteurs, très susceptibles, de cette difficile réconciliation nationale, un vieux papy qui a fait ses classes avec le Dr Mengele dans les camps d'extermination du IIIe Reich va se trouver sur la route des protagonistes. Les services secrets étasuniens, argentins et israéliens surveillent toute cette agitation de près, sans vouloir intervenir.
Bouquin au style fluide, bien rythmé, avec un bon suspens qui se lit très agréablement.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
La chanson de Colombano
Par Alessandro Perissinotto
Folio policier
Colombano est un tailleur de pierre qui creuse un aqueduc pour amener de l’eau à des fins d’irrigation vers le versant sec d’une montagne. Un contrat passé avec les commanditaires de l’ouvrage l’assure d’une bonne gratification à la fin des travaux. Les choses se gâtent lorsque les quatre membres de la famille qui héberge Colombano sont retrouvés morts. Peste, assassinat ? L’enquête est confiée à Ippolito, jeune juge. Il s’en sort bien le petit magistrat, jusqu’au moment ou des rumeurs de sorcellerie à l’encontre de Colombano commencent à circuler dans la communauté. Car l’action se déroule au XVIe siècle, dans une haute vallée des Alpes, enclavée le royaume de France, le duché de Savoie et les provinces italienne. Comme dans le nom de la rose, il faudra toute la logique, l’esprit de déduction, la rationalité et la fine connaissance de l’âme humaine au détective pour que la vérité l’emporte sur l’obscurantisme.
Dans un style aéré et dépouillé, on lit très vite ce petit policier aux accents moyen-ageux, ruraux et montagnards. Le portrait de ces derniers n’est d’ailleurs pas toujours très flatteur.
Comme fil conducteur, l’auteur suit les couplets d’une très vieille chanson seulement connue à Chiomonte, dans le Val de Suze, entre Grenoble et Turin.
Par Alessandro Perissinotto
Folio policier
Colombano est un tailleur de pierre qui creuse un aqueduc pour amener de l’eau à des fins d’irrigation vers le versant sec d’une montagne. Un contrat passé avec les commanditaires de l’ouvrage l’assure d’une bonne gratification à la fin des travaux. Les choses se gâtent lorsque les quatre membres de la famille qui héberge Colombano sont retrouvés morts. Peste, assassinat ? L’enquête est confiée à Ippolito, jeune juge. Il s’en sort bien le petit magistrat, jusqu’au moment ou des rumeurs de sorcellerie à l’encontre de Colombano commencent à circuler dans la communauté. Car l’action se déroule au XVIe siècle, dans une haute vallée des Alpes, enclavée le royaume de France, le duché de Savoie et les provinces italienne. Comme dans le nom de la rose, il faudra toute la logique, l’esprit de déduction, la rationalité et la fine connaissance de l’âme humaine au détective pour que la vérité l’emporte sur l’obscurantisme.
Dans un style aéré et dépouillé, on lit très vite ce petit policier aux accents moyen-ageux, ruraux et montagnards. Le portrait de ces derniers n’est d’ailleurs pas toujours très flatteur.
Comme fil conducteur, l’auteur suit les couplets d’une très vieille chanson seulement connue à Chiomonte, dans le Val de Suze, entre Grenoble et Turin.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Connaissez vous Michel Folco ?
C'est un auteur aveyronnais qui a écrit l’épopée de la famille Tricotin,
des meneurs de loups, vers 1733... puis l'histoire des Pibrac, dynastie de bourreaux
(exécuteurs des hautes et basses œuvres)...ensuite, c'est l'aventure d'un embastillé sous Louis XVI, pleine d'humour noir et d'anecdotes historiques..
Là, je suis en train de lire le dernier, "Même le mal se fait bien",
aussi déjanté et insolite que les précédents !
Un régal de lecture...pour se faire plaisir !
C'est un auteur aveyronnais qui a écrit l’épopée de la famille Tricotin,
des meneurs de loups, vers 1733... puis l'histoire des Pibrac, dynastie de bourreaux
(exécuteurs des hautes et basses œuvres)...ensuite, c'est l'aventure d'un embastillé sous Louis XVI, pleine d'humour noir et d'anecdotes historiques..
Là, je suis en train de lire le dernier, "Même le mal se fait bien",
aussi déjanté et insolite que les précédents !
Un régal de lecture...pour se faire plaisir !
Colline- Membre
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Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Je ne connais pas ce film, merci de me l'indiquer, en espérant que le ton de l'auteur y a été préservé. On est souvent un peu déçu par les films quand on a lu le livre auparavant !
J'ai commencé par le premier sur les conseils d'un ami, et n'ai pu m'arrêter qu'à la fin de la série...il vaut mieux les prendre dans l'ordre si possible, il y a continuité des personnages qui se succèdent J'ai particulièrement savouré "Dieu et nous seul...", l'histoire des bourreaux est particulièrement truculente
...en tout cas, si vous commencez cette lecture, vous allez passer des moments de pur bonheur !
J'ai commencé par le premier sur les conseils d'un ami, et n'ai pu m'arrêter qu'à la fin de la série...il vaut mieux les prendre dans l'ordre si possible, il y a continuité des personnages qui se succèdent J'ai particulièrement savouré "Dieu et nous seul...", l'histoire des bourreaux est particulièrement truculente
...en tout cas, si vous commencez cette lecture, vous allez passer des moments de pur bonheur !
Colline- Membre
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Re: Le café LITTERAIRE
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8325.htmlColline a écrit:Je ne connais pas ce film, merci de me l'indiquer,
!
En DVD pour moins de 5€ chez Prince Minister par exemple
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Merci pour l'indication, Raoul,
l'avez vous apprécié ?
(j'ai lu qu'il a été tourné à Lagarde-Guérin, le pays de Garrigues)
l'avez vous apprécié ?
(j'ai lu qu'il a été tourné à Lagarde-Guérin, le pays de Garrigues)
Colline- Membre
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Re: Le café LITTERAIRE
J'en ai un bon souvenir.
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Je viens de finir le dernier opus de Madame Badinter ; « Isabelle de Bourbon Parme ». Isabelle, née en 1741, mariée à 19 ans, et décédée 22 ans. Ce livre n'est ni un roman, ni une bio, après une longue préface, c'est l’édition des lettres de la dame à l’archiduchesse Marie Christine sa belle-soeur. Si on s’arrête aux apriorismes, on peut penser que seuls les lecteurs de la presse spécialisée seront intéressés. Que nenni, Isabelle, si elle est la petite fille de deux rois, ce n’est pas une gourde qu’on élève pour procréer ou faire la potiche. La dame est d’une intelligence stupéfiante pour son âge et sa correspondance avec sa belle sœur est étonnante. Peut-on parler d’homosexualité, je ne suis pas certain. Ce petit livre est intéressant, il nous permet un regard renouvelé sur cette époque à travers cette correspondance de deux princesses du XVIIIe siècle.
Gus
Gus
Invité- Invité
Re: Le café LITTERAIRE
À la pertinente question que vous n'allez pas manquer de me poser : Et c'était qui ?
La petite fille de Louis XV, fille d’Elisabeth de France et petite fille de Philippe V d’Espagne. Son père est l’infant Philippe d’Espagne. Elle épousa le futur Joseph II dont elle fut la première épouse et la seule qu’il aima. Elle dort depuis deux siècles dans les oubliettes de l’histoire. La seule bio a son sujet date de 1991, republiée en 2002. elle est par son père et par sa mère la descendante de Louis XIV.
La petite fille de Louis XV, fille d’Elisabeth de France et petite fille de Philippe V d’Espagne. Son père est l’infant Philippe d’Espagne. Elle épousa le futur Joseph II dont elle fut la première épouse et la seule qu’il aima. Elle dort depuis deux siècles dans les oubliettes de l’histoire. La seule bio a son sujet date de 1991, republiée en 2002. elle est par son père et par sa mère la descendante de Louis XIV.
Dernière édition par Plume Verte le Ven 5 Déc - 16:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le café LITTERAIRE
Gus, ce bouquin devrait t'intéresser :
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Péchés mignons
C’est une bande dessinée dont 3 tomes sont parus. C’est génial, c’est plein de filles et de garçons tous nus, ça parle sexe à chaque page, sans vulgarité, sans lourdeur. La libido est débridée, filles salaces et garçons libidineux s’emboitent à merveille. Chroniques des amours modernes, platoniques ou charnels, durables ou sans lendemains, toutes les situations amoureuses sont envisagées, sous tous les angles et dans toutes les positions. On y trouve aussi des méthodes d’approches, des tactiques de séduction des conseils sur les sextoys... Un petit bijou de manuel du savoir-vivre lubrique.
Gina- Membre
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Date d'inscription : 20/09/2007
Re: Le café LITTERAIRE
J’avoue ne rien connaître de la Provence du XIIIe siècle, sans doute une époque passionnante, hélas on ne peut s’intéresser à toutes les époques.
Invité- Invité
Re: Le café LITTERAIRE
Combien de livres d ’Eric-Emmanuel Schmitt j’ai pu lire, je ne sais pas, combien de pièces, non plus. Disons entre quinze et vingt, une seule fois, je fus déçu, ce qui fait un bilan largement positif, non ?
Son dernier opus, "Ulysse from Bagdad" efface mon mauvais souvenir de « quand j’étais une œuvre d’art », Ulysse un thème d’aujourd'hui, ils sont irakiens dans ce livre, ils sont des millions depuis le grand bouleversement de la seconde guerre mondiale. Savez-vous que le Haut-commissariat aux réfugiés, fut créé pour cinq ans à l’origine. Revenons à Bagdad et au bouquin de M. Schmitt, avec son brio qui m’émerveille souvent, il revisite le mythe d’Ulysse, il nous conte l’enfance et l’adolescence d’un jeune homme sous la dictature du timonier Saddam Hussein. Fils d’un bibliothécaire qui cache les livres interdit chez lui. À vingt ans il accueille l'armée américaine avec joie, avant de voir son père abattu par celle-ci et sa famille décimés par la guerre civile.
Sa mère n'a plus qu'une idée que son seul fils fuit l'enfer de Bagdad et commence une nouvelle vie loin, loin en Europe, à Londres. Comme Ulysse, le chemin sera long, Le Caire, Malte, la Sicile et la France seront les étapes d'un périple initiatique qui ne débouche pas sur le paradis. Le sort des clandestins attirés par les mirages de l'Europe s’échoue sur les rivages prétendument enchanteurs de la Grande-Bretagne.
Extrait
« J’aurais été ravi de partager l’illusion des gens heureux, croire qu’ils occupent le plus beau site du monde sans qu’aucune excursion ne les ait autorisés à entamer une comparaison ; or cette béatitude m’a été arrachée par la guerre, la dictature, le chaos, des milliers de souffrances, trop de morts……….à coup sûr aux yeux du plus grand nombre je ne suis rien. »
« Je ne suis rien » combien de dizaine de millions d’hommes pensent cette phrase aujourd’hui ?
Son dernier opus, "Ulysse from Bagdad" efface mon mauvais souvenir de « quand j’étais une œuvre d’art », Ulysse un thème d’aujourd'hui, ils sont irakiens dans ce livre, ils sont des millions depuis le grand bouleversement de la seconde guerre mondiale. Savez-vous que le Haut-commissariat aux réfugiés, fut créé pour cinq ans à l’origine. Revenons à Bagdad et au bouquin de M. Schmitt, avec son brio qui m’émerveille souvent, il revisite le mythe d’Ulysse, il nous conte l’enfance et l’adolescence d’un jeune homme sous la dictature du timonier Saddam Hussein. Fils d’un bibliothécaire qui cache les livres interdit chez lui. À vingt ans il accueille l'armée américaine avec joie, avant de voir son père abattu par celle-ci et sa famille décimés par la guerre civile.
Sa mère n'a plus qu'une idée que son seul fils fuit l'enfer de Bagdad et commence une nouvelle vie loin, loin en Europe, à Londres. Comme Ulysse, le chemin sera long, Le Caire, Malte, la Sicile et la France seront les étapes d'un périple initiatique qui ne débouche pas sur le paradis. Le sort des clandestins attirés par les mirages de l'Europe s’échoue sur les rivages prétendument enchanteurs de la Grande-Bretagne.
Extrait
« J’aurais été ravi de partager l’illusion des gens heureux, croire qu’ils occupent le plus beau site du monde sans qu’aucune excursion ne les ait autorisés à entamer une comparaison ; or cette béatitude m’a été arrachée par la guerre, la dictature, le chaos, des milliers de souffrances, trop de morts……….à coup sûr aux yeux du plus grand nombre je ne suis rien. »
« Je ne suis rien » combien de dizaine de millions d’hommes pensent cette phrase aujourd’hui ?
Invité- Invité
Re: Le café LITTERAIRE
Quand le canon tonne au loin,
Quand on massacre les chrétiens du Soudan, (non-pardon c’est fini, il n’y en a presque plus).Quand on massacre les Touaregs au Niger,
Quand la Papouasie est envahie par des colons musulmans qui les massacrent.
Quand les « sales Nègres », sont exterminés par des milices arabes au Darfour,
Quand les femmes enceintes sont éventrées, les bébés massacrés.
Quand le verglas enrichi les carrossiers,
Salut ma hargne et ma colère, comme disait le grand Pierre.
J’allais vous écrire un billet nostalgique,
Depuis l’irruption de la lanterne magique dans le salon coquet de nos mères.
Oui, « on » nous annonçait la disparition de la lecture……...
La lecture est morte,
Il restait bien des gros tirages comme « Carla m’a dit » ou « le tour du monde à la voile sans voile »
Mais finit les Pivot, Gallimard, et la Pléiade…..
Seulement depuis Noël nombreux sont sites et blogs à faire référence à une étude menée par l'institut d'études marketing « GFK » ( ? ? ? ) selon laquelle les Français passeraient 38 minutes par jour à «lire des livres ».
OUI, vous avez bien lu « des livres ».Et 88 % d'entre eux affirment avoir acheté un livre au cours des douze derniers mois.
Heureuse année 2008.
Avec un cadeau de Noël comme celui-là, je peux vous dire combien notre bonne société se porte bien.
NON, NON, on ne se gave pas que de niaiseries sur les chaînes débilitantes de la TNT…..
Pour être franc, je n’y crois pas plus que ça à ce sondage……
Quand on massacre les chrétiens du Soudan, (non-pardon c’est fini, il n’y en a presque plus).Quand on massacre les Touaregs au Niger,
Quand la Papouasie est envahie par des colons musulmans qui les massacrent.
Quand les « sales Nègres », sont exterminés par des milices arabes au Darfour,
Quand les femmes enceintes sont éventrées, les bébés massacrés.
Quand le verglas enrichi les carrossiers,
Salut ma hargne et ma colère, comme disait le grand Pierre.
J’allais vous écrire un billet nostalgique,
Depuis l’irruption de la lanterne magique dans le salon coquet de nos mères.
Oui, « on » nous annonçait la disparition de la lecture……...
La lecture est morte,
Il restait bien des gros tirages comme « Carla m’a dit » ou « le tour du monde à la voile sans voile »
Mais finit les Pivot, Gallimard, et la Pléiade…..
Seulement depuis Noël nombreux sont sites et blogs à faire référence à une étude menée par l'institut d'études marketing « GFK » ( ? ? ? ) selon laquelle les Français passeraient 38 minutes par jour à «lire des livres ».
OUI, vous avez bien lu « des livres ».Et 88 % d'entre eux affirment avoir acheté un livre au cours des douze derniers mois.
Heureuse année 2008.
Avec un cadeau de Noël comme celui-là, je peux vous dire combien notre bonne société se porte bien.
NON, NON, on ne se gave pas que de niaiseries sur les chaînes débilitantes de la TNT…..
Pour être franc, je n’y crois pas plus que ça à ce sondage……
Invité- Invité
Re: Le café LITTERAIRE
Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen
Arto Paasilinna
Folio
Paasilinna, c'est une espèce de Pagnol finnois, aux accents rabelaisiens matinés de Blaise Cendras. Toutes ces histoires sont jubilatoires, pleines d'humour, souvent caustiques et un brin cyniques. Il dénonce les hypocrisies des hommes, des groupes et de la société. Avec le pasteur Huuskonen, c'est l'église luthérienne finlandaise qui en prend plein la poire, mais à travers elle, il les vise toutes. Un de ses pasteur reçoit comme cadeau d'anniversaire un ourson. A partir de là, les évènements les plus improbales s'enchainent à grande vitesse. Son couple se casse, il va étudier l'hibernation de l'ours enfermé dans une tannière avec une universitaire biologiste qui deviendra vite sa maitresse, il va voyager de la mer blanche à lamer noire, semer la zizanie dans un congré oecuménique tout en apprenant à son ours les rudiments de la religion, à faire une valise, à préparer le petit dej', à repasser les chemises, il va écouter les messages de l'espace dans une ancienne station de radio russe ...
Chaque page contient une situation cocasse, racontée comme si de rien n'était. Une lecture qui remplit de bonne humeur.
Arto Paasilinna
Folio
Paasilinna, c'est une espèce de Pagnol finnois, aux accents rabelaisiens matinés de Blaise Cendras. Toutes ces histoires sont jubilatoires, pleines d'humour, souvent caustiques et un brin cyniques. Il dénonce les hypocrisies des hommes, des groupes et de la société. Avec le pasteur Huuskonen, c'est l'église luthérienne finlandaise qui en prend plein la poire, mais à travers elle, il les vise toutes. Un de ses pasteur reçoit comme cadeau d'anniversaire un ourson. A partir de là, les évènements les plus improbales s'enchainent à grande vitesse. Son couple se casse, il va étudier l'hibernation de l'ours enfermé dans une tannière avec une universitaire biologiste qui deviendra vite sa maitresse, il va voyager de la mer blanche à lamer noire, semer la zizanie dans un congré oecuménique tout en apprenant à son ours les rudiments de la religion, à faire une valise, à préparer le petit dej', à repasser les chemises, il va écouter les messages de l'espace dans une ancienne station de radio russe ...
Chaque page contient une situation cocasse, racontée comme si de rien n'était. Une lecture qui remplit de bonne humeur.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Malgré l'immense succès de son dernier bouquin, j'ai mis un certain temps avant de l'acheter, assez different par rapport à ses ouvrages précédant, toujours une plume aussi originale, de la grande littérature française, à lire absolument.Mais je l'avoue, je suis un inconditionnel de cet auteur.
«Ce que le jour doit à la nuit», Yasmina Khadra raconte l'indépendance de son pays
Le titre, rappelle une phrase des «Hirondelles de Kaboul»: «Les hommes sont fous; ils ont tourné le dos au jour pour faire face à la nuit.»
à écouter Yasmina Kadra chez Calvi sur France Inter.
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/nonobstant/index.php?id=75425
...un scoop, dans l'interview, pourquoi ce pseudo de "Yasmina".
«Ce que le jour doit à la nuit», Yasmina Khadra raconte l'indépendance de son pays
Le titre, rappelle une phrase des «Hirondelles de Kaboul»: «Les hommes sont fous; ils ont tourné le dos au jour pour faire face à la nuit.»
à écouter Yasmina Kadra chez Calvi sur France Inter.
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/nonobstant/index.php?id=75425
...un scoop, dans l'interview, pourquoi ce pseudo de "Yasmina".
Invité- Invité
Re: Le café LITTERAIRE
À noter, j'ai découvert qu'il existe aussi en version audio, lu par Pauwels.
Invité- Invité
"Le désespoir des singes"
Comment expliquer les raisons du succès des livres dont « on cause » ? Une écriture simple et accessible à tous ? des chapitres très courts écrits comme des billets ? des questions comme la vie, la mort, l’amour, traitées avec un soupçon d’un plus de quelques choses et avec beaucoup, beaucoup de narcissisme, de nombrilisme. La quatrième de couverture du bouquin de Melle Françoise Hardy parle de « beauté intemporelle »… « écrits avec sincérité, lucidité et tendresse ».
Bon si vous avez des fins de mois difficiles, au lieu de papoter sur un forum, prenez votre clavier à quatre doigts et commencez d’écrire votre bio dans une écriture simple, des chapitres courts, votre vie, vos amours, un ton grave pour parler de la mort de vos parents, et vous pouvez espérer 10 000 exemplaires.
Bon si vous avez des fins de mois difficiles, au lieu de papoter sur un forum, prenez votre clavier à quatre doigts et commencez d’écrire votre bio dans une écriture simple, des chapitres courts, votre vie, vos amours, un ton grave pour parler de la mort de vos parents, et vous pouvez espérer 10 000 exemplaires.
Invité- Invité
Re: Le café LITTERAIRE
Le martyre des Magdalènes
Ken Bruen
Folio policier
J’ai eu envie de lire ce livre car l’histoire se passe à Galway, la perle maritime de la verte Erin. Y étant passé il y a plusieurs années, je pensais trouver cette ambiance particulière qui fait que, plus dans l’ouest de l’Irlande que partout ailleurs dans l’île, on appelle les irlandais les « latins du nord ». C’est peut être du au mélange des savoureuses Smihwick’s, Murphy, Harp lager ou Beamish avec l’influence hispanique qu’il y eu sur Galway. L’histoire des magdalènes aussi avait l’air intéressante. Ces filles qui, pour des raisons condamnables au regard de la morale très catholique des années 50, se retrouvées enfermées dans des couvents comme blanchisseuses. Souvent victimes de viols, de violences familiales ou d’incestes, elles se retrouvaient en plus punies par ce quasi esclavage, menées à la dure, très dure, par ces nonnes qui se réclamaient de Marie-Madeleine la pècheresse.
Le héros, un privé nomme Jack taylor, a le profil ultra classique de l’emploi. Ancien des Gardas, les flics irlandais, c’est un alcoolique et drogué, désabusé et en perdition. Il vit dans une pension et son bureau est dans un pub. Il est contacté par un petit truand local pour retrouver « l’ange » des magdalenes, cette femme qui a pu protéger quelques unes des filles détenues dans le couvent. C’était sans compter sans des manipulations multiples qui vont changer une enquête qui s’annonçait simple, en parcours miné, entre une haie d’amis peu solidaires et de faux amis plus que collants.
Ken Bruen écrit alors que le tigre celtique a déjà tendance à s’enrouer. La manne européenne ne tombe plus et les déconvenues grandissent chez les irlandais. Les « latins du nord » joyeux et joviaux d’hier sont en passe de devenir tristes et moroses, à l’humeur sombre comme une pinte de stout. Petit reproche, Ken Bruen est un grand lecteur qui parsème ses propres livres de multiples passages de ces auteurs favoris, ce qui alourdit considérablement le style. La lecture est quand même plaisante car les rebondissements et le suspens du dénouement est bien amené.
On a envie de se taper quelques huitres de la baie de Dún Bhun na Gaillimhe, arrosées d’une Guinness, signe que le bouquin a su faire vivre ou revivre souvenirs et émotions.
Ken Bruen
Folio policier
J’ai eu envie de lire ce livre car l’histoire se passe à Galway, la perle maritime de la verte Erin. Y étant passé il y a plusieurs années, je pensais trouver cette ambiance particulière qui fait que, plus dans l’ouest de l’Irlande que partout ailleurs dans l’île, on appelle les irlandais les « latins du nord ». C’est peut être du au mélange des savoureuses Smihwick’s, Murphy, Harp lager ou Beamish avec l’influence hispanique qu’il y eu sur Galway. L’histoire des magdalènes aussi avait l’air intéressante. Ces filles qui, pour des raisons condamnables au regard de la morale très catholique des années 50, se retrouvées enfermées dans des couvents comme blanchisseuses. Souvent victimes de viols, de violences familiales ou d’incestes, elles se retrouvaient en plus punies par ce quasi esclavage, menées à la dure, très dure, par ces nonnes qui se réclamaient de Marie-Madeleine la pècheresse.
Le héros, un privé nomme Jack taylor, a le profil ultra classique de l’emploi. Ancien des Gardas, les flics irlandais, c’est un alcoolique et drogué, désabusé et en perdition. Il vit dans une pension et son bureau est dans un pub. Il est contacté par un petit truand local pour retrouver « l’ange » des magdalenes, cette femme qui a pu protéger quelques unes des filles détenues dans le couvent. C’était sans compter sans des manipulations multiples qui vont changer une enquête qui s’annonçait simple, en parcours miné, entre une haie d’amis peu solidaires et de faux amis plus que collants.
Ken Bruen écrit alors que le tigre celtique a déjà tendance à s’enrouer. La manne européenne ne tombe plus et les déconvenues grandissent chez les irlandais. Les « latins du nord » joyeux et joviaux d’hier sont en passe de devenir tristes et moroses, à l’humeur sombre comme une pinte de stout. Petit reproche, Ken Bruen est un grand lecteur qui parsème ses propres livres de multiples passages de ces auteurs favoris, ce qui alourdit considérablement le style. La lecture est quand même plaisante car les rebondissements et le suspens du dénouement est bien amené.
On a envie de se taper quelques huitres de la baie de Dún Bhun na Gaillimhe, arrosées d’une Guinness, signe que le bouquin a su faire vivre ou revivre souvenirs et émotions.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
La cote 512
Thierry Bourcy
Editions Folio policier
Célestin Louise est un jeune inspecteur de police. A la déclaration de guerre en 1914, alors qu’il pourrait rester affecté à son commissariat, il choisit de rejoindre l’armée. Le voila incorporé au 134e d’infanterie et engagé dans les combats en première ligne.
Roman sur la guerre des tranchées, l’auteur a choisit comme lieu du crime le champ de bataille. Ce champ, Bourcy le décrit comme la boucherie organisée que l’on connait, jusqu’à ce jour ou son lieutenant est tué dans le dos, d’une balle française. Ses instincts d’enquêteur reprennent alors le dessus et il se lance seul, contre la hiérarchie, à la recherche du criminel. Il se sert des relations tissées avec de petits malfrats mobilisés comme lui qu’il retrouve parmi les poilus, consacrant des permissions à chercher le coupable. La trame policière n’est peut être pas la qualité première du roman, le hasard faisant trop bien les choses, l’intrigue et le suspens en pâtissent un peu. Le livre est essentiellement basé sur l’ambiance des tranchées, la peur, la mort, la camaraderie, les ordres absurdes, les mauvais officiers et les bons, la censure et la méconnaissance par l’arrière de l’ampleur des horreurs de la guerre.
Thierry Bourcy
Editions Folio policier
Célestin Louise est un jeune inspecteur de police. A la déclaration de guerre en 1914, alors qu’il pourrait rester affecté à son commissariat, il choisit de rejoindre l’armée. Le voila incorporé au 134e d’infanterie et engagé dans les combats en première ligne.
Roman sur la guerre des tranchées, l’auteur a choisit comme lieu du crime le champ de bataille. Ce champ, Bourcy le décrit comme la boucherie organisée que l’on connait, jusqu’à ce jour ou son lieutenant est tué dans le dos, d’une balle française. Ses instincts d’enquêteur reprennent alors le dessus et il se lance seul, contre la hiérarchie, à la recherche du criminel. Il se sert des relations tissées avec de petits malfrats mobilisés comme lui qu’il retrouve parmi les poilus, consacrant des permissions à chercher le coupable. La trame policière n’est peut être pas la qualité première du roman, le hasard faisant trop bien les choses, l’intrigue et le suspens en pâtissent un peu. Le livre est essentiellement basé sur l’ambiance des tranchées, la peur, la mort, la camaraderie, les ordres absurdes, les mauvais officiers et les bons, la censure et la méconnaissance par l’arrière de l’ampleur des horreurs de la guerre.
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Plume verte, Gus et ses nombreux potes se sont cassés, Raoul, Velvet et Colline et d'autres ne lisent plus ... y a plus grand monde dans ce café littéraire ?
Surcouf- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Ca fait 2 mois que je suis sur le même bouquin, pas trop le temps.
Raoul- Membre trop actif
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Re: Le café LITTERAIRE
Surcouf a écrit:Plume verte, Gus et ses nombreux potes se sont cassés, Raoul, Velvet et Colline et d'autres ne lisent plus ... y a plus grand monde dans ce café littéraire ?
Je ne participe pas trop, meme pas du tout à ce " fil " mais comme tous les autres je les lit tous, et celui là en fait je le fait
partager à ma " moitié" ( qui lit beaucoup, beaucoup ) car grace à toi Surcouf je peux lui faire part de tes découvertes et meme
lui offrir autre chose que des fleurs car : les fleurs c'est périssables.
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