Re: Crise financière

[Piboule]

Rien ne vaut de bons lingots d'or, planqués dans la cheminée qu'on chauffe à fond pour éloigner les intrus !

[GARRIGUES Bernard]

Cela veut peut-être dire que France et États Unis financent la crise financière par la réévaluation de leurs stocks d'or. Pour la Féd, c'est assez facile : elle imprime la contrepartie en dollar ; pour la France, je vois mal TRICHET imprimer des euros pour SARKO (en violation des règles communautaires d'une rare sottise monétaire). Je vois très bien les mexicains frapper des pièces de 50 pesos pour le compte de SARKO.

[Piboule]

Ben comme dit mon voisin en parlant du temps, je dis en parlant de la bourse "ben, elle n'est pas guérie" !

[Invité]

Pinay en son temps avait fabriqué des faux "20frs Or République" avec les lingots de la Banque de France.

[GARRIGUES Bernard]

Philippe le Bel coupait les francs en deux et brûlait les banquiers de l'époque : les templiers.

C'est toujours la même chanson !

[Cool]

13 H : Intervention concertée en baisse des taux des principales banques centrales (FED, ECB...).
L'action concertée de même que la baisse des taux devraient à la fois rasséréner la confiance entre banques et redonner une liquidité moins chère.
On devrait donc aller vers l'apaisement des marchés financiers.

[Dana Grolulu]

Tous Islandais ?
Grande comme deux arrondissements parisiens, l’Islande est un joli petit pays exotique. Ce qui s’y passe est souvent observé avec condescendance. Pourtant la situation économique actuelle n’a rien de drôle. Malgré le calme qui règne dans les rues de Reykjavik, le pays est au bord du gouffre. Tout simplement. Le gouvernement vient d’y nationaliser les principales banques et comme il n’a plus d’argent pour assurer ses réserves de change, il n’a plus qu’un seul espoir: que Moscou tienne la promesse que vient de faire le président Medvedev de lui apporter 4 milliards d’euros. Le FMI pourrait même être mis à contribution.

Au fait, un Etat libéral au bord de la faillite, des banques nationalisées, l’appel à des capitaux étrangers… ça ne vous rappelle rien ? Je suis sûr que vous aviez déjà remplacé Russes par Chinois et Reykjavik par Washington. Mais peut-être avez-vous cessé de sourire.

blog l'eco buissoniere
http://lemaitre.blog.lemonde.fr/2008/10/08/tous-islandais/

[Piboule]

J'ai aussi une pensée émue pour François qui lui avait nationalisé les banques...

[Piboule]

Je sais, je suis con, donc conséquence immédiate je pose toujours la question qui tue :
Ils sortent d'où ces milliards et milliasses d'euros, de dollars, de roubles même ?
Bon pas tout à la fois ce soir j'en poserai une encore plus idiote !

[Piboule]

14h10: Le CAC 40 se refait la cerise
Le yo-yo continue pour la Bourse parisienne, qui repasse dans le vert à 3.748,25 points (+0,42%).

[kaïou]

------- Sujet : FW: Bourse: conseils La bourse va mal? > > Faites-vous tatouer un Euro sur le sexe ! > > Ceci vous procurera 4 avantages qu'aucun autre produit ne peut vous offrir : > 1) Vous ferez croître facilement votre investissement... > 2) Vous prendrez plaisir à toucher votre argent. > 3) Vous serez le seul à décider où vous le placez. > 4) Vous ne verrez pas d'inconvénient à ce que votre femme vous pompe vos économies. > > Votre conseiller en placement. >

[GARRIGUES Bernard]

4 milliards d'euros, cela fait 13 millions par Islandais. Ils ont gagné le gros lot au loto de Poutine.

Sur France Culture un économiste nous a expliqué que dans une économie qui tournait rond, il fallait que les dettes des ménages, les dettes des entreprises et celles de l'État atteigne un équilibre plus ou moins optimum. Le vice de la France est que le gros de l'endettement est fait par l'État ; celui des États Unis que seul les ménages soient endettés à un taux pas possible et que, en fait, la Féd en imprimant des dollars n'arrivait qu'à satisfaire les besoins de consommation des ricains financés par de l'emprunt.

Un autre que l'endettement de l'Etat français, c'était du vent dans la mesure où le pognon était emprunté sur le marché français. En gros, l'État emprunte aux banques l'argent des déposants. Il verse chaque année 50 milliards aux banques pour financer leurs folies spéculatives à caractère addictif. Il ne lui pas venu à l'idée que s'il empruntait directement aux ménages, cela ferait de la distribution de pouvoir d'achat au lieu de faire de la spéculation.

Tous ont dit que baisser les taux directeurs avait de l'effet à moyen terme (un an) et insusceptible de rendre la confiance dans la mesure où la communication majoritaire dit :"Nous avons la situation bien en mains." Ce que le public reçoit comme :"Nous sommes dans la merde noire et cela s'aggrave."

J'ai compris qu'il faudrait que les américains épargnent comme les Français. Et que les français ne s'en titreraient pas si l'État (et les collectivités locales) persistaient dans leurs investissements à la con et ne reprenait pas la compétence de maîtriser et diriger un vraie politique monétaire basée sur l'injection d'euros dans la machine suivant les besoins (au lieu de déléguer cette compétence régalienne aux banques). Nous sommes mal barrés avec nos traités européens.

Le seul vrai plaisir de ce débat est qu'il montrait la faillite de l'économie financière.

[Piboule]

Le trip entre copains de la finance qui choque les Etats-Unis
Un petit séjour relaxant de 317.500 euros pour oublier la crise financière pendant quelques jours. C’est l’excellente idée qu’ont eue plusieurs dirigeants de la compagnie d’assurance American International Group (AIG). Ils se sont offerts fin septembre une retraite dans un très chic lieu de villégiature de Californie, le St Regis de Monarch Beach, genre Santa Barbara avec des chambres à 1.000 dollars la nuit.

Problème, ce sympathique moment de détente s’est tenu moins d’une semaine après que le gouvernement américain a sauvé AIG en lui accordant un prêt de 85 milliards d'euros en échange de 79,9 % des parts de la société.

Soins de remise en forme

Et cela n’a pas vraiment amusé les hommes politiques américains qui ont mis leur nez dans cette histoire en étudiant les comptes de l’entreprise. Même si la retraite ne concerne pas les traders de la division des produits financiers d’AIG qui ont failli couler leur compagnie avec des placements à hauts risques, le tarif est particulièrement salé.

Deux cent mille dollars les chambres, plus de 150.000 dollars pour les repas, et, last but not least, «23.000 dollars de soins de remise en forme», selon le démocrate Henry Waxman, auditionné par la Chambre des représentants.

La Maison Blanche condamne

Le golf, les buffets et les réceptions au salon comprises… tout cela fait désordre. «Les Américains dans leur majorité sont en train de souffrir économiquement. Ils perdent leur emploi, leur maison, et leur mutuelle, critique Waxman. Et moins d’une semaine après le sauvetage d’AIG par les contribuables, des cadres de l’entreprise peuvent être retrouvés en train de dîner et de jouer au golf dans l’une des retraites privées les plus luxueuses du pays.» Ce mercredi, la Maison Blanche a pour sa part parlé d’attitude «scandaleuse».

Depuis le début de la semaine, un panel de parlementaires étudient les causes du renflouement d’AIG. Et les premières conclusions sont très sévères pour les anciens responsables d’AIG, qui se rejettent actuellement la faute. L’étendue des dégâts de la crise des subprimes aurait été masquée par certains ces derniers mois.

«Fédérer tout le monde»

Cela n’empêche pas Martin Sullivan, l'ancien patron d'AIG, de la ramener. «Si j'avais vu des factures comme celles-là, je peux vous assurer qu'en tant que PDG, j'aurais posé des questions», a-t-il affirmé. Une sortie très éthique.. sauf que Martin Sullivan a quitté sa compagnie en juin 2008, en emportant avec lui 19 millions de dollars d'indemnité de départ.

Le directeur du service des assurances de l'Etat de New York, Eric Dinallo, est néanmoins venu au secours des dirigeants d'AIG. Pour lui, la retraite pouvait aider à éviter une fuite des talents de la compagnie: «La direction a peut-être pensé qu'elle devait fédérer tout le monde pour préserver la productivité.»

AIG se défend en jurant que cette conférence avait été fixée en 2007 et concernait davantage des hommes d’affaires invités que des cadres de l’entreprise.
DR ¦ Vue sur le complexe St Regis de Monarch Beach, où frayent les cadres d'AIG.

[GARRIGUES Bernard]

Bien sûr que 4 milliards, cela fait 13 000 € par Islandais (pas 13 millions). C'est moitié moins que la sauce mise par les anglais et les ricains dans la bagarre.

[GARRIGUES Bernard]

Nous avons un bon feuilleton mais nous pouvons prévoir, d'ores et déjà, qui va perdre à la fin.

[GARRIGUES Bernard]

Voici venir le temps des c(e)rises financières !

[Piboule]

C'est pas toi bernard qui disait hier que les chinois pourraient éventuellement faire des placements juteux au us ? Avec aujourd'hui l'islande qui va mendier chez les rustoffs : Je trouve ça d'un comique irrésistible surtout si on y ajoute les nationalisations, comble de l'horreur collectiviste
Bientôt les kolkozes sur l'aubrac et la margeride !

[GARRIGUES Bernard]

Les chinois, ils n'ont pas besoin d'acheter volontairement des subprimes : les actifs toxiques ont diffusé un peu partout. Les détenteurs originels de ces créances cherche à vendre la garantie afin de récupérer leur pognon et le remettre au travail, serait-ce à perte, même à très grosse perte.

Si tu possèdes une belle maison, que tu n'as pas besoin de pognon, tu ne vas pas accepter de la vendre au dixième de sa valeur. C'est la situation des chinois en particulier mais de tous les fonds souverains en général. Les norvégiens non plus n'ont pas intérêt à vendre à perte les actifs toxiques qui représentent, en fin de compte, des biens immobiliers dont la valeur d'actif est en définitive très robuste. Celui qui serait capable de racheter toutes les subprimes deviendrait ainsi le plus gros propriétaire immobilier des USA

[Piboule]

En pleine crise financière, un rapport préconise de développer l’hypothéque en France
C'est peu dire que ce rapport tombe mal. En pleine tempête financière provoquée par la débâcle des «subprimes», ces crédits hypothécaires «pourris», le Conseil d'analyse économique (CAE) recommande de «développer le recours à l'hypothèque» pour «loger les classes moyennes», dans un rapport paru jeudi.

«Il ne s'agirait pas d'adapter un système hypothécaire "pur", dont les carences sont aujourd'hui bien visibles (aux Etats-Unis, ndlr), mais d'opter pour un modèle de crédit immobilier hybride, dans lequel seraient prises en compte la solvabilité de l'emprunteur mais aussi la valeur du bien acquis mis en gage», écrivent Jacques Mistral et Valérie Plagnol, les auteurs du rapport.

Une promesse de campagne de Sarkozy

L'hypothèque est largement sous-utilisée en France où la majorité des prêts immobiliers sont garantis par une caution financière. Or, selon les auteurs du rapport, «le relèvement des taux d'intérêt et la crise de l'été 2007 ont sonné la fin des conditions de crédit très accommodantes proposées ces dernières années aux emprunteurs et la remise en cause de la titrisation bancaire».

Cette proposition rappelle fortement une promesse de campagne de Nicolas Sarkozy qui souhaitait «que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement». 20minutes.fr, qui avait retrouvé cette vieille promesse, avait interrogé deux économistes qui jugeaient tous deux que l'idée se rapprochait du principe des «subprimes»

REUTERS/Rick Wilking ¦ Chute de l'immobilier aux Etats-Unis

[kaïou]

ça est de la prévision!

[Raoul]

[Invité]

Ben voui elle avait tout bon c'est clair.

[Piboule]

Comme le nuage radio-actif, ainsi vont les banques, assurances et économie française...
On va bien ! TOUT va bien !

[Piboule]

Qui peut nous expliquer pourquoi moscou termine ce soir à plus dix ?
Devons-nous nous mordre les doigts de n'avoir pas cru à la coalition socialo-communiste ?

[GARRIGUES Bernard]

Je me trompe peut-être mais je ne pense pas que le fait de rendre liquide le patrimoine par l'hypothèque soit spécialement favorable à la situation actuelle : les conditions des prêts immobiliers aboutissent aux mêmes résultats sans les frais. Il y a un truc plus moderne, les SAS, qui n'est pas trop utilisé.

Il n'est pas possible de dire, en même temps, que les bonnes entreprises sont celles qui ont des bons résultats et que les bonnes entreprises sont celles qui accumulent du patrimoine robuste

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