Mots de maux !

[Invité]

Je voudrai me retirer sur le toit de la Lozère, au plus profond d'une forêt en Margeride ou entre les murs écroulés d'un buron d'Aubrac, et là en ces lieux où Dieu foule la terre, je marcherai en paradis, de nues toute vêtue !

Je voudrai vivre aux confins des Causses, être la soeur des cardabelles, la fille de ses roches dentelées et j'épouserai le vent !

Le vent du sud, quand grillons et cigales l'ont quitté, quand l'Aigoual n'a pas déchiré ses nues, nues noires à sangloter le trop plein des rivières !

Etre ce rapace qui survole des gorges et monter ! Monter et disparaître dans l'éther, plus haut, toujours plus haut !

Transpercer les nues, approcher le soleil, plus haut, encore plus haut !
Puis dériver...

Minuscule particule de poussière... Poussière d'étoile à retrouver ma place, et briller !

[millou]

Pour illustrer tes mots violette:

Je voudrai me retirer sur le toit de la Lozère, au plus profond d'une forêt en Margeride ou entre les murs écroulés d'un buron d'Aubrac, et là en ces lieux où Dieu foule la terre, je marcherai en paradis, de nues toute vêtue !

Je voudrai vivre aux confins des Causses, être la soeur des cardabelles, la fille de ses roches dentelées et j'épouserai le vent !

Le vent du sud, quand grillons et cigales l'ont quitté, quand l'Aigoual n'a pas déchiré ses nues, nues noires à sangloter le trop plein des rivières !

Etre ce rapace qui survole des gorges et monter ! Monter et disparaître dans l'éther, plus haut, toujours plus haut !

Transpercer les nues, approcher le soleil, plus haut, encore plus haut !
Puis dériver...

Minuscule particule de poussière... Poussière d'étoile à retrouver ma place, et briller !

[Invité]

Merci Millou tu es un magicien de l'image !

[millou]

Mots de maux


Je voudrai me retirer sur le toit de la Lozère, au plus profond d'une forêt en Margeride ou entre les murs écroulés d'un buron d'Aubrac, et là en ces lieux où Dieu foule la terre, je marcherai en paradis, de nues toute vêtue !

Je voudrai vivre aux confins des Causses, être la soeur des cardabelles, la fille de ses roches dentelées et j'épouserai le vent !

Le vent du sud, quand grillons et cigales l'ont quitté, quand l'Aigoual n'a pas déchiré ses nues, nues noires à sangloter le trop plein des rivières !

Etre ce rapace qui survole des gorges et monter ! Monter et disparaître dans l'éther, plus haut, toujours plus haut !

Transpercer les nues, approcher le soleil, plus haut, encore plus haut !
Puis dériver...

Minuscule particule de poussière... Poussière d'étoile à retrouver ma place, et briller !


Violette sereine

[millou]

Et toi des mots violette !

[Invité]

Si tu veux on fait équipe un moment, par exemple tu mets une présentation et je fais un texte après on inverse ?

[Invité]

Prends ton temps, je file au jardin...

[millou]

OK ,je te mets un petit montage de l'intérieur de l'église de sainte lucie
"Le parc des loups" :

[Invité]

Particule de poussière je descend lentement et je me pose à l'intérieur d'une église Lozérienne !
Celui qui n'est jamais venu en ces lieux en dehors des heures d'offices ne connaît pas ces hommes et ces femmes qu'il croise dans les champs.
Ici où tout respire le souvenir de la misère on est immédiatement saisi d'une évidence :
Ce qu'il a fallut de foi pour élever ces monuments...
Ce qu'il a fallut d'abstinence pour bâtir ces maisons de Dieu alors que l'oustal n'a qu'une pièce, au dessus de l'étable...
Et ce plancher disjoint qui laisse passer la maigre chaleur...
Au dessus il y a la paille et le domestique. Quand je dis le domestique ce n'est point un signe de richesse mais de charité, c'est un enfant de l'assistance qui partage leur faim.
A Sainte Lucie il y a cette église ensevelie bien souvent sous la neige, le jour tremblote à travers les vitraux, l'écir souffle sa colère et de loin en loin un bruit bien particulier celui du loup qui hurle plus fort que hurle le vent.

D'aucun pourraient penser que ce paysage est funèbre, ce serait faire sans l'exemple du loup. Si autrefois il représentait tous les dangers, toutes les légendes craintives aujourd'hui il nous donne le modèle de vie que nous n'avons su garder.

Le mâle dominant seul a droit de prendre épouse, la meute est là pour nourrir et protéger leur progéniture. Si l'un d'entre eux au printemps venu n'accepte pas de n'avoir gagné ce droit il s'éloigne tout simplement avec sa femelle pour fonder une nouvelle meute.

Sainte-Lucie cette petite église, vitraux-phares dans la brume...
Il t'ont "emboîté" pierre à pierre parce qu'ils avaient la foi !
Sainte-Lucie entends ma prière
Garde mon âme dans sa loi !

[millou]

Sainte lucie en gevaudan

Particule de poussière je descend lentement et je me pose à l'intérieur d'une église Lozérienne !
Celui qui n'est jamais venu en ces lieux en dehors des heures d'offices ne connaît pas ces hommes et ces femmes qu'il croise dans les champs.
Ici où tout respire le souvenir de la misère on est immédiatement saisi d'une évidence :
Ce qu'il a fallut de foi pour élever ces monuments...
Ce qu'il a fallut d'abstinence pour bâtir ces maisons de Dieu alors que l'oustal n'a qu'une pièce, au dessus de l'étable...
Et ce plancher disjoint qui laisse passer la maigre chaleur...
Au dessus il y a la paille et le domestique. Quand je dis le domestique ce n'est point un signe de richesse mais de charité, c'est un enfant de l'assistance qui partage leur faim.
A Sainte Lucie il y a cette église ensevelie bien souvent sous la neige, le jour tremblote à travers les vitraux, l'écir souffle sa colère et de loin en loin un bruit bien particulier celui du loup qui hurle plus fort que hurle le vent.

D'aucun pourraient penser que ce paysage est funèbre, ce serait faire sans l'exemple du loup. Si autrefois il représentait tous les dangers, toutes les légendes craintives aujourd'hui il nous donne le modèle de vie que nous n'avons su garder.

Le mâle dominant seul a droit de prendre épouse, la meute est là pour nourrir et protéger leur progéniture. Si l'un d'entre eux au printemps venu n'accepte pas de n'avoir gagné ce droit il s'éloigne tout simplement avec sa femelle pour fonder une nouvelle meute.

Sainte-Lucie cette petite église, vitraux-phares dans la brume...
Il t'ont "emboîté" pierre à pierre parce qu'ils avaient la foi !
Sainte-Lucie entends ma prière
Garde mon âme dans sa loi !

Violette Sereine

[millou]

Pas mal ton texte violette surtout que c'était pas évident avec la photo que je t'avais mise.

[millou]

Je viens de composer une petite photo;Orage dans la nuit à saint chely.

Je me demande si cette image va t'inspirer:

[Invité]

Ici vulcain s'en vient hurler : BA.RA.BAN...BAN ! BAN !
Le ciel soudain s'est déchiré sur les ailes du vent.
Vent bourrasque, vent colère, arbres couchés.
L'orage fait ses frasques, mon étoile s'est noyée !

J'irai sur le plateau dans la nuit zébrée de lumières
J'irai poser mon pied où l'éclair monte de la terre !
Habillée d'eau et de feu, si mes larmes coulent un peu
Ce n'est rien que la rosée d'un coeur amoureux...

La pluie continue à couler sur la vitre
Mais ce n'est pas comme cela qu'on écrit un épître !
Je sors je cours y dissoudre mes larmes salées
En torrent, en cascades vulcain les a emportées !

Ne reste dans la nuit qu'une silhouette de rêve
De longs cheveux sur des épaules nacrées
Et quand soudain vulcain enfreint la trêve
L'éclat de braise de mon regard étoilé !

Je me sens lavée, toute neuve
Plus aucune trace de l'épreuve
Et même si je ne peux pas, même si je ne veux pas
La vie demain voudra de moi, là !

[millou]

Orage sur la Lozère




Ici vulcain s'en vient hurler : BA.RA.BAN...BAN ! BAN !
Le ciel soudain s'est déchiré sur les ailes du vent.
Vent bourrasque, vent colère, arbres couchés.
L'orage fait ses frasques, mon étoile s'est noyée !

J'irai sur le plateau dans la nuit zébrée de lumières
J'irai poser mon pied où l'éclair monte de la terre !
Habillée d'eau et de feu, si mes larmes coulent un peu
Ce n'est rien que la rosée d'un coeur amoureux...

La pluie continue à couler sur la vitre
Mais ce n'est pas comme cela qu'on écrit un épître !
Je sors je cours y dissoudre mes larmes salées
En torrent, en cascades vulcain les a emportées !

Ne reste dans la nuit qu'une silhouette de rêve
De longs cheveux sur des épaules nacrées
Et quand soudain vulcain enfreint la trêve
L'éclat de braise de mon regard étoilé !

Je me sens lavée, toute neuve
Plus aucune trace de l'épreuve
Et même si je ne peux pas, même si je ne veux pas
La vie demain voudra de moi, là !

Violette Sereine

[Invité]

C'est ainsi que débute la légende de "fuzz... ô" !
Dès qu'il avait toqué à la porte ô sut que bouddha exauçait son vœu, elle ouvrit, leva lentement son regard vers lui et le choc fût si brutal qu'un vertige lui monta à la tête!
Il était là, tout emprunté avec son verre d'eau à la main, elle le fit entrer!
Fuzz était indéniablement saisi du même sentiment, il balbutie, s'embronche à la table de salon et finit par s'asseoir. Elle, sur un pouf à ses pieds, le contemple, sur l'écran les étoiles continuent de défiler, la palette des couleurs semble sans fin!
Puis tout doucement il prend conscience du verre dans sa main l'élève devant lui :
" J’ai devant moi, l'eau source de vie éternelle, symbole de pureté, son chant, cristallin est le plus pur que mon oreille n'ait pu jamais écouter !
Je veux boire à ta source chaque jour qu'il me sera permis d'ouvrir les yeux"
Il vit soudain une petite larme couler sur sa joue et yeux dans les yeux elle lui répondit :

"Je suis con...fuzz, mon cœur avait perdu l'espérance et tu es venu à ma porte, si court que soit le chemin je mettrai ma main dans la tienne et nous écrivons ensemble la dernière histoire d’amour des humains ! »

Le visage d’ô s’assombrit, brusquement elle venait de comprendre que fuzz était venu pour les enfants !
« Oh, fuzz…l’âge des enfants ne nous permet de leur faire la conversation, de toute façon nous ne devrons jamais leur parler ils devront tout seuls découvrir une base de langage ! »
Fuzz compris que ses intentions avaient été parfaitement dévoilées mais chaque fois qu’il croisait le regard d’ô un malaise indéfinissable s’abattait sur lui !
« Je t’en prie ô… taries tes larmes, je ne pourrai supporter une minute de plus la tristesse que bien involontairement j’ai posé sur ton cœur, laissons les enfants à leur destin et viens près de moi » !
Jour après jour, fuzz vînt faire sa cour à la petite ô et il leur était de plus en plus difficile de se séparer…

Il faut bien se remettre en mémoire que le carburant du vaisseau était constitué de la force de la volonté de l’équipage pour arriver au but…
Mais plus le temps passait, moins Fuzz et ô avaient envie de voir le voyage se terminer…
Les premiers jours il y eut quelques légères baisses d’énergie, les lumières pâlissaient chaque fois que leurs regards s’accrochaient…
Une nuit où ils s’étaient embrassé à perdre haleine, un enfant mourut, il était le dernier sur la chaîne de nourriture et privé d’alimentation il s’était déshydraté…
O assistait, impuissante au travail du robot qui récupéra l’enfant pour le descendre dans une soute prévue à cet effet, tout avait été envisagé, tout…sauf ce petit être qui soudain se manisfesta par un indicible glissement dans ses entrailles !
Fuzz de son côté voyait sur une carte se rapprocher le but ultime, inexorablement …
Il fallait mettre au point avec ô au plus tôt une stratégie pour que leur enfant puisse naître et survivre parmi les autres…
O pourrait de part son isolement le mettre au monde mais comment expliquer sa présence à l’arrivée ? Comment convaincre le reste de l’équipage de le garder ?…

Ils devaient faire le point une dernière fois avant l’arrivée, et le moment était venu de révéler au reste de l’équipage la présence de Kama à bord, ils avaient choisi ce nom parce que c’était le plus ancien dieu de l’amour qu’ils connaissaient.
Aussi longtemps qu’elle vivrait, ô se rappellerait cette réunion elle avait fini à bout d’argument par aller chercher son enfant et le présenter à l’équipage, immédiatement fuzz passa un bras protecteur au-dessus de son épaule, ils avaient dans le dos l’écran où se reflétait l’espace.
Cette image de ce couple, tenant leur enfant dans les bras, seul, dans l’immensité de l’espace était si poignante que le chef de l’expédition finit par prendre une décision.
« Nous procèderons comme prévu au piboulunissage à l’aide du lem principal, vous resterez à bord tous les trois et si vous devez vivre vous réussirez à vous poser sur une planète inconnue à l’aide du lem de secours, je ne peux rien faire de plus pour vous, sans trahir le but de notre mission »…

Le sas s'ouvrit lentement, ils étaient sur une plage, à perte de vue la mer d'un bleu translucide laissait voir le ballet des poissons...

Puis il y eut le premier pas
Qui laissa dans le sable s'imprimer leur destin
Ce premier pas de fuzz, kama dans les bras
Et tout près, ô tenait sa main!

Au bout de la plage une falaise dorée
Qui abritait une sorte de nid
Le premier pas vers lui
Le premier pas de la deuxième aube de l'humanité !

Longtemps ils ont marché vers cet abri
Et quand l'ouverture fut devant eux
Lentement ils se sont retournés éblouis
Devant ce spectacle dédié aux dieux !

Ils ont laissé leur histoire pour écrire une autre.
Ils ont chassé le passé sauf les interdits.
Ils savaient, tous leurs besoins, par nature fournis
Leurs choix seraient ceux dictés par les bons apôtres!

Le monde dans sa deuxième chance savait les dangers,
L’amour comme au premier matin pouvait s’épanouir,
Englobant le vivant dans toute sa diversité
De façon à ce que tout vive sans faire périr !

« La ballade d’ô »

Ils n’ont jamais dit « toi ou moi »,
Ils ont dit « nous » !
Et remplacé « à moi, à toi »,
Par « à nous » !

Chaque matin désormais était le premier
Ils abandonnaient le soir l’ouvrage de la journée
Découvraient à l’aube comment s’occuper
Et jamais leur labeur ne sera quantifié !

Ils laissent l’avenir se fondre dans le passé,
Usent d’un grand bonheur : le présent retrouvé !
Le temps est pour vivre et non point pour compter,
Espace de mille joies et de félicité !

Ils ont trouvé dans les étoiles leur chemin
Se multiplier et ne se préoccuper de rien !
Contempler le monde dans toute sa beauté !

[millou]

......................................................La légende de Fuzz..........................................





C'est ainsi que débute la légende de "fuzz... ô" !
Dès qu'il avait toqué à la porte ô sut que bouddha exauçait son vœu, elle ouvrit, leva lentement son regard vers lui et le choc fût si brutal qu'un vertige lui monta à la tête!
Il était là, tout emprunté avec son verre d'eau à la main, elle le fit entrer!
Fuzz était indéniablement saisi du même sentiment, il balbutie, s'embronche à la table de salon et finit par s'asseoir. Elle, sur un pouf à ses pieds, le contemple, sur l'écran les étoiles continuent de défiler, la palette des couleurs semble sans fin!
Puis tout doucement il prend conscience du verre dans sa main l'élève devant lui :
" J’ai devant moi, l'eau source de vie éternelle, symbole de pureté, son chant, cristallin est le plus pur que mon oreille n'ait pu jamais écouter !
Je veux boire à ta source chaque jour qu'il me sera permis d'ouvrir les yeux"
Il vit soudain une petite larme couler sur sa joue et yeux dans les yeux elle lui répondit :

"Je suis con...fuzz, mon cœur avait perdu l'espérance et tu es venu à ma porte, si court que soit le chemin je mettrai ma main dans la tienne et nous écrivons ensemble la dernière histoire d’amour des humains ! »

Le visage d’ô s’assombrit, brusquement elle venait de comprendre que fuzz était venu pour les enfants !
« Oh, fuzz…l’âge des enfants ne nous permet de leur faire la conversation, de toute façon nous ne devrons jamais leur parler ils devront tout seuls découvrir une base de langage ! »
Fuzz compris que ses intentions avaient été parfaitement dévoilées mais chaque fois qu’il croisait le regard d’ô un malaise indéfinissable s’abattait sur lui !
« Je t’en prie ô… taries tes larmes, je ne pourrai supporter une minute de plus la tristesse que bien involontairement j’ai posé sur ton cœur, laissons les enfants à leur destin et viens près de moi » !
Jour après jour, fuzz vînt faire sa cour à la petite ô et il leur était de plus en plus difficile de se séparer…

Il faut bien se remettre en mémoire que le carburant du vaisseau était constitué de la force de la volonté de l’équipage pour arriver au but…
Mais plus le temps passait, moins Fuzz et ô avaient envie de voir le voyage se terminer…
Les premiers jours il y eut quelques légères baisses d’énergie, les lumières pâlissaient chaque fois que leurs regards s’accrochaient…
Une nuit où ils s’étaient embrassé à perdre haleine, un enfant mourut, il était le dernier sur la chaîne de nourriture et privé d’alimentation il s’était déshydraté…
O assistait, impuissante au travail du robot qui récupéra l’enfant pour le descendre dans une soute prévue à cet effet, tout avait été envisagé, tout…sauf ce petit être qui soudain se manisfesta par un indicible glissement dans ses entrailles !
Fuzz de son côté voyait sur une carte se rapprocher le but ultime, inexorablement …
Il fallait mettre au point avec ô au plus tôt une stratégie pour que leur enfant puisse naître et survivre parmi les autres…
O pourrait de part son isolement le mettre au monde mais comment expliquer sa présence à l’arrivée ? Comment convaincre le reste de l’équipage de le garder ?…

Ils devaient faire le point une dernière fois avant l’arrivée, et le moment était venu de révéler au reste de l’équipage la présence de Kama à bord, ils avaient choisi ce nom parce que c’était le plus ancien dieu de l’amour qu’ils connaissaient.
Aussi longtemps qu’elle vivrait, ô se rappellerait cette réunion elle avait fini à bout d’argument par aller chercher son enfant et le présenter à l’équipage, immédiatement fuzz passa un bras protecteur au-dessus de son épaule, ils avaient dans le dos l’écran où se reflétait l’espace.
Cette image de ce couple, tenant leur enfant dans les bras, seul, dans l’immensité de l’espace était si poignante que le chef de l’expédition finit par prendre une décision.
« Nous procèderons comme prévu au piboulunissage à l’aide du lem principal, vous resterez à bord tous les trois et si vous devez vivre vous réussirez à vous poser sur une planète inconnue à l’aide du lem de secours, je ne peux rien faire de plus pour vous, sans trahir le but de notre mission »…

Le sas s'ouvrit lentement, ils étaient sur une plage, à perte de vue la mer d'un bleu translucide laissait voir le ballet des poissons...

Puis il y eut le premier pas
Qui laissa dans le sable s'imprimer leur destin
Ce premier pas de fuzz, kama dans les bras
Et tout près, ô tenait sa main!

Au bout de la plage une falaise dorée
Qui abritait une sorte de nid
Le premier pas vers lui
Le premier pas de la deuxième aube de l'humanité !

Longtemps ils ont marché vers cet abri
Et quand l'ouverture fut devant eux
Lentement ils se sont retournés éblouis
Devant ce spectacle dédié aux dieux !

Ils ont laissé leur histoire pour écrire une autre.
Ils ont chassé le passé sauf les interdits.
Ils savaient, tous leurs besoins, par nature fournis
Leurs choix seraient ceux dictés par les bons apôtres!

Le monde dans sa deuxième chance savait les dangers,
L’amour comme au premier matin pouvait s’épanouir,
Englobant le vivant dans toute sa diversité
De façon à ce que tout vive sans faire périr !

« La ballade d’ô »

Ils n’ont jamais dit « toi ou moi »,
Ils ont dit « nous » !
Et remplacé « à moi, à toi »,
Par « à nous » !

Chaque matin désormais était le premier
Ils abandonnaient le soir l’ouvrage de la journée
Découvraient à l’aube comment s’occuper
Et jamais leur labeur ne sera quantifié !

Ils laissent l’avenir se fondre dans le passé,
Usent d’un grand bonheur : le présent retrouvé !
Le temps est pour vivre et non point pour compter,
Espace de mille joies et de félicité !

Ils ont trouvé dans les étoiles leur chemin
Se multiplier et ne se préoccuper de rien !
Contempler le monde dans toute sa beauté !

Violette Sereine

[millou]

.......................................2050 les derniers lozériens.....................................................




......................................................La légende de Fuzz..........................................


C'est ainsi que débute la légende de "fuzz... ô" !
Dès qu'il avait toqué à la porte ô sut que bouddha exauçait son vœu, elle ouvrit, leva lentement son regard vers lui et le choc fût si brutal qu'un vertige lui monta à la tête!
Il était là, tout emprunté avec son verre d'eau à la main, elle le fit entrer!
Fuzz était indéniablement saisi du même sentiment, il balbutie, s'embronche à la table de salon et finit par s'asseoir. Elle, sur un pouf à ses pieds, le contemple, sur l'écran les étoiles continuent de défiler, la palette des couleurs semble sans fin!
Puis tout doucement il prend conscience du verre dans sa main l'élève devant lui :
" J’ai devant moi, l'eau source de vie éternelle, symbole de pureté, son chant, cristallin est le plus pur que mon oreille n'ait pu jamais écouter !
Je veux boire à ta source chaque jour qu'il me sera permis d'ouvrir les yeux"
Il vit soudain une petite larme couler sur sa joue et yeux dans les yeux elle lui répondit :

"Je suis con...fuzz, mon cœur avait perdu l'espérance et tu es venu à ma porte, si court que soit le chemin je mettrai ma main dans la tienne et nous écrivons ensemble la dernière histoire d’amour des humains ! »

Le visage d’ô s’assombrit, brusquement elle venait de comprendre que fuzz était venu pour les enfants !
« Oh, fuzz…l’âge des enfants ne nous permet de leur faire la conversation, de toute façon nous ne devrons jamais leur parler ils devront tout seuls découvrir une base de langage ! »
Fuzz compris que ses intentions avaient été parfaitement dévoilées mais chaque fois qu’il croisait le regard d’ô un malaise indéfinissable s’abattait sur lui !
« Je t’en prie ô… taries tes larmes, je ne pourrai supporter une minute de plus la tristesse que bien involontairement j’ai posé sur ton cœur, laissons les enfants à leur destin et viens près de moi » !
Jour après jour, fuzz vînt faire sa cour à la petite ô et il leur était de plus en plus difficile de se séparer…

Il faut bien se remettre en mémoire que le carburant du vaisseau était constitué de la force de la volonté de l’équipage pour arriver au but…
Mais plus le temps passait, moins Fuzz et ô avaient envie de voir le voyage se terminer…
Les premiers jours il y eut quelques légères baisses d’énergie, les lumières pâlissaient chaque fois que leurs regards s’accrochaient…
Une nuit où ils s’étaient embrassé à perdre haleine, un enfant mourut, il était le dernier sur la chaîne de nourriture et privé d’alimentation il s’était déshydraté…
O assistait, impuissante au travail du robot qui récupéra l’enfant pour le descendre dans une soute prévue à cet effet, tout avait été envisagé, tout…sauf ce petit être qui soudain se manisfesta par un indicible glissement dans ses entrailles !
Fuzz de son côté voyait sur une carte se rapprocher le but ultime, inexorablement …
Il fallait mettre au point avec ô au plus tôt une stratégie pour que leur enfant puisse naître et survivre parmi les autres…
O pourrait de part son isolement le mettre au monde mais comment expliquer sa présence à l’arrivée ? Comment convaincre le reste de l’équipage de le garder ?…

Ils devaient faire le point une dernière fois avant l’arrivée, et le moment était venu de révéler au reste de l’équipage la présence de Kama à bord, ils avaient choisi ce nom parce que c’était le plus ancien dieu de l’amour qu’ils connaissaient.
Aussi longtemps qu’elle vivrait, ô se rappellerait cette réunion elle avait fini à bout d’argument par aller chercher son enfant et le présenter à l’équipage, immédiatement fuzz passa un bras protecteur au-dessus de son épaule, ils avaient dans le dos l’écran où se reflétait l’espace.
Cette image de ce couple, tenant leur enfant dans les bras, seul, dans l’immensité de l’espace était si poignante que le chef de l’expédition finit par prendre une décision.
« Nous procèderons comme prévu au piboulunissage à l’aide du lem principal, vous resterez à bord tous les trois et si vous devez vivre vous réussirez à vous poser sur une planète inconnue à l’aide du lem de secours, je ne peux rien faire de plus pour vous, sans trahir le but de notre mission »…

Le sas s'ouvrit lentement, ils étaient sur une plage, à perte de vue la mer d'un bleu translucide laissait voir le ballet des poissons...

Puis il y eut le premier pas
Qui laissa dans le sable s'imprimer leur destin
Ce premier pas de fuzz, kama dans les bras
Et tout près, ô tenait sa main!

Au bout de la plage une falaise dorée
Qui abritait une sorte de nid
Le premier pas vers lui
Le premier pas de la deuxième aube de l'humanité !

Longtemps ils ont marché vers cet abri
Et quand l'ouverture fut devant eux
Lentement ils se sont retournés éblouis
Devant ce spectacle dédié aux dieux !

Ils ont laissé leur histoire pour écrire une autre.
Ils ont chassé le passé sauf les interdits.
Ils savaient, tous leurs besoins, par nature fournis
Leurs choix seraient ceux dictés par les bons apôtres!

Le monde dans sa deuxième chance savait les dangers,
L’amour comme au premier matin pouvait s’épanouir,
Englobant le vivant dans toute sa diversité
De façon à ce que tout vive sans faire périr !

« La ballade d’ô »

Ils n’ont jamais dit « toi ou moi »,
Ils ont dit « nous » !
Et remplacé « à moi, à toi »,
Par « à nous » !

Chaque matin désormais était le premier
Ils abandonnaient le soir l’ouvrage de la journée
Découvraient à l’aube comment s’occuper
Et jamais leur labeur ne sera quantifié !

Ils laissent l’avenir se fondre dans le passé,
Usent d’un grand bonheur : le présent retrouvé !
Le temps est pour vivre et non point pour compter,
Espace de mille joies et de félicité !

Ils ont trouvé dans les étoiles leur chemin
Se multiplier et ne se préoccuper de rien !
Contempler le monde dans toute sa beauté !

Violette Sereine

[Invité]

Si tu passes, voyageur, par le port d’Alexandrie, un phare rond t’accueille au bout de la jetée !

C’est un haut lieu de libertinage antique. Ne découvrons-nous pas à force de Pompée une colonne granitique de vingt-cinq mètres de hauteur. Elle s’érigea sous le règne de Dioclétius... Oui déjà, mesdames, pour vous rendre hommage Pompée faisait ses gammes...

Autrefois seuls les grecs constituaient la caste dominante et avaient droit de cité dans la ville, les Egyptiens, eux, devaient présenter un laissez-passer. Aussi quand Cléopâtre VII voulut apprendre l’Egyptien, ce fut la naissance de la légende des blondes.

Il y eut également un vaste trafic organisé de papy Russes qui servaient de précepteurs esclaves pour la jeunesse grecque et dorée.

Nul ne peut goûter de la magie odorante des nuits peuplées de belles silhouettes alexandrines sans se remantevoir incontinent, l’ombre d’Aphrodite qui plane encore en ces lieux. On lui doit, en outre, (objet qui devint plus tard les inimitables sacs Hermès) lorsqu’elle protégea la fuite de son fils Enée en Italie, le droit d’aînesse.

A côté du charme envoûtant de cette ville mythique l’air tout chargé de parfums odorants, reproduit encore l’immense clameur des guerriers sur les champs d’Arès... Il n’y avait à l’époque aucune geôle et les délinquants étaient envoyés directement aux maisons d’Arès !

Si tu séjournes, voyageur, assez dans le port d’Alexandrie, si tu y cherches parmi les légendes antiques, tu découvriras étonné l’origine de notre société contemporaine.

Ce que l'histoire ne dit pas de notre grande Cléopâtre VII, c'est qu'elle avait un animal préféré, du moins c'est ainsi qu'il se transformait pour apaiser le courroux de son mari.

Dans les jardins, tout au fond, sous une tonnelle, elle rendait visite chaque nuit à... Son renard préféré !

L'eau cristalline en ses fontaines antiques (non pas de celles qui donnent la maladie de Lime) couvrait le bruit des soupirs des deux amants. La cour n'en fit pas un fromage, l'histoire non plus, d'ailleurs !

Ce petit Goupil, mi-homme, mi-dieu (en fait plutôt sur-homme) tenait la belle Cléopâtre en son pouvoir et il exigeait d'elle, chaque soir un conte nouveau, faute de quoi il ne reprenait pas sa facture originelle.
En cet an (pas le septennat) de grâce -49 avant JC (Julien Courbet il faut rajouter 2006 années). Un soir de pleine lune alanguie sur la couche elle lui fit une révélation qui allait bouleverser ses futures croyances... N'oubliez pas que nous sommes en - 49 avant JC !

Il est une ville en Bolivie appelée Tiahuannaco à quatre mille mètres d'altitude qui est la plus vieille du monde, elle fut détruite par un séisme mais subsiste encore la porte du soleil... Ou plutôt celle de l'étoile...
Il y a cinq millions d'années, alors que nulle vie n'existait sur Terre se posa sur l'île du soleil sur le lac Titicaca, un aéronef brillant comme l'or, une femme d'une grande beauté venue de Vénus s'accoupla (non pas avec un renard) avec un Tapir pour fonder la race humaine. Le peuple de l'Atlandide venait de naître.

le 19 juillet de l'an - 9792 il y eut un grand cataclysme, le sud devint le nord et la Terre se retourna, l' Atlandide fut submergé et les survivants échouèrent sur les côtes du Maroc, pour venir s'installer quelques années plus tard au bord... Du Nil !

"Ben, flûte alors, conclut le renard, j'étreins une Star" !

Le temps passa sur les mémoires, on oublia l'évènement (mais pas Georges) la Mery tâtée et toutes ces débauches païennes.

L'an de grâce 290, Alexandrie s'éveille au petit jour, riche d'une âme lumineuse qui va traverser le temps, je veux parler de Catherine (non pas la grande, la sainte, quoi que... l'histoire ne parle pas de taille) qui contrairement à la légende qui veut qu'il n'existe de salut (que dans les ports) que dans la pauvreté, était issue de la noblesse.

Sa beauté n'a d'égale que son intelligence (du fait de sa sainteté cette égalité de deviendra pas inversement proportionnelle) plus de seize siècles avant le MLF elle fût considérée comme un grand poète et un grand philosophe.

Si Meritaton ne rêvait que les renards malicieux et plus ou moins fidèles (plutôt moins que plus, n'est-il pas ?) Catherine une nuit vit le Christ en songe ! C'était une nuit d'été, qui devait faire plus tard la gloire de Mende (mince qu'est-ce que je dis, j'ai perdu le fil) de Mendelssohn dis-je !

Comme quoi les cheminements de la pensée sont étranges. Ce Mendelssohn était sans nul doute un "battant" qui raisonne sur une cloche... La "Sans Pareille" ... De la cathédrale de Mende !
Tout ça pour vous dire que bon nombre de femmes stériles venaient s'y frotter en priant la Sainte Vierge. Cela avait pour effet immédiat de les plonger en transes et c'est tout naturellement qu'en sortant sur le parvis de l'église, elle voyait dans le premier passant, auréolé du soleil couchant, l'auteur d'un miracle ! Mais bon revenons à nos moutons ou plutôt sur les chemins d'Alexandrie !

Notre jeune femme décida de consacrer sa vie au Christ en se gardant bien des renards et de rester sa pure fiancée.

Maximin l'empereur Romain de l'époque vînt à Alexandrie, Catherine aussitôt qui ne bénéficiait pas de la presse mondiale pour éclairer le monde tenta de le convertir. La LN (legypte nouvelle) n'en était qu'à ses premiers papyrus. Notre bel Italien entra dans une grande colère. Pour la mettre à l'épreuve il organise un débat avec cinquante savants. Non contente de ne pas paniquer (c'est l'émotion qui fait le bègue) elle réussit à tous les convertir. Il était temps Maximin les fait tous exécuter !

Il réserve à Catherine une mort d'une grande cruauté, il la soumet au supplice de la roue garnie de pointes... Par semble t'il un divin miracle les roues se brisent sur son corps, en fait notre Goupil était la main (pardon la dent) de dieu, car dépité de ne pouvoir séduire la belle il passait sa rage (oui elle vient de là, la rage des renards) sur le bord des roues.
Mais, las, Rome s'entête et c'est notre Cathy qui le devînt par décapitation !

Et le Goupil me direz-vous ?
Il s'en alla au pied du mont Sinaï veiller l'âme de catherine, et chacun de ses descendants après lui firent de même...

Si bien que plusieurs centaines d'années plus tard... Des moines qui poursuivaient un goupil qui venait de leur voler une poule, en écartant le buisson où s'était réfugié le maraudeur, découvrirent un corps d'une grande beauté, celui de Catherine !
Ces cils venaient de se refermer, sa bouche s'entrouvrît pour laisser s'échapper les deux anges qui l'avaient déposée là !

Ainsi la légende de Sainte Catherine venait de s'accomplir, n'allez surtout pas en déduire que toutes les jeunes femmes célibataires de plus de vingt-cinq ans sont des saintes même si elles en portent l'auréole (pardon le chapeau).

VioletteSereine,
la seule conteuse qui ose dans cette arène

[millou]

Déambulations lozérienne





Si tu passes, voyageur, par le port d’Alexandrie, un phare rond t’accueille au bout de la jetée !

C’est un haut lieu de libertinage antique. Ne découvrons-nous pas à force de Pompée une colonne granitique de vingt-cinq mètres de hauteur. Elle s’érigea sous le règne de Dioclétius... Oui déjà, mesdames, pour vous rendre hommage Pompée faisait ses gammes...

Autrefois seuls les grecs constituaient la caste dominante et avaient droit de cité dans la ville, les Egyptiens, eux, devaient présenter un laissez-passer. Aussi quand Cléopâtre VII voulut apprendre l’Egyptien, ce fut la naissance de la légende des blondes.

Il y eut également un vaste trafic organisé de papy Russes qui servaient de précepteurs esclaves pour la jeunesse grecque et dorée.

Nul ne peut goûter de la magie odorante des nuits peuplées de belles silhouettes alexandrines sans se remantevoir incontinent, l’ombre d’Aphrodite qui plane encore en ces lieux. On lui doit, en outre, (objet qui devint plus tard les inimitables sacs Hermès) lorsqu’elle protégea la fuite de son fils Enée en Italie, le droit d’aînesse.

A côté du charme envoûtant de cette ville mythique l’air tout chargé de parfums odorants, reproduit encore l’immense clameur des guerriers sur les champs d’Arès... Il n’y avait à l’époque aucune geôle et les délinquants étaient envoyés directement aux maisons d’Arès !

Si tu séjournes, voyageur, assez dans le port d’Alexandrie, si tu y cherches parmi les légendes antiques, tu découvriras étonné l’origine de notre société contemporaine.

Ce que l'histoire ne dit pas de notre grande Cléopâtre VII, c'est qu'elle avait un animal préféré, du moins c'est ainsi qu'il se transformait pour apaiser le courroux de son mari.

Dans les jardins, tout au fond, sous une tonnelle, elle rendait visite chaque nuit à... Son renard préféré !

L'eau cristalline en ses fontaines antiques (non pas de celles qui donnent la maladie de Lime) couvrait le bruit des soupirs des deux amants. La cour n'en fit pas un fromage, l'histoire non plus, d'ailleurs !

Ce petit Goupil, mi-homme, mi-dieu (en fait plutôt sur-homme) tenait la belle Cléopâtre en son pouvoir et il exigeait d'elle, chaque soir un conte nouveau, faute de quoi il ne reprenait pas sa facture originelle.
En cet an (pas le septennat) de grâce -49 avant JC (Julien Courbet il faut rajouter 2006 années). Un soir de pleine lune alanguie sur la couche elle lui fit une révélation qui allait bouleverser ses futures croyances... N'oubliez pas que nous sommes en - 49 avant JC !

Il est une ville en Bolivie appelée Tiahuannaco à quatre mille mètres d'altitude qui est la plus vieille du monde, elle fut détruite par un séisme mais subsiste encore la porte du soleil... Ou plutôt celle de l'étoile...
Il y a cinq millions d'années, alors que nulle vie n'existait sur Terre se posa sur l'île du soleil sur le lac Titicaca, un aéronef brillant comme l'or, une femme d'une grande beauté venue de Vénus s'accoupla (non pas avec un renard) avec un Tapir pour fonder la race humaine. Le peuple de l'Atlandide venait de naître.

le 19 juillet de l'an - 9792 il y eut un grand cataclysme, le sud devint le nord et la Terre se retourna, l' Atlandide fut submergé et les survivants échouèrent sur les côtes du Maroc, pour venir s'installer quelques années plus tard au bord... Du Nil !

"Ben, flûte alors, conclut le renard, j'étreins une Star" !

Le temps passa sur les mémoires, on oublia l'évènement (mais pas Georges) la Mery tâtée et toutes ces débauches païennes.

L'an de grâce 290, Alexandrie s'éveille au petit jour, riche d'une âme lumineuse qui va traverser le temps, je veux parler de Catherine (non pas la grande, la sainte, quoi que... l'histoire ne parle pas de taille) qui contrairement à la légende qui veut qu'il n'existe de salut (que dans les ports) que dans la pauvreté, était issue de la noblesse.

Sa beauté n'a d'égale que son intelligence (du fait de sa sainteté cette égalité de deviendra pas inversement proportionnelle) plus de seize siècles avant le MLF elle fût considérée comme un grand poète et un grand philosophe.

Si Meritaton ne rêvait que les renards malicieux et plus ou moins fidèles (plutôt moins que plus, n'est-il pas ?) Catherine une nuit vit le Christ en songe ! C'était une nuit d'été, qui devait faire plus tard la gloire de Mende (mince qu'est-ce que je dis, j'ai perdu le fil) de Mendelssohn dis-je !

Comme quoi les cheminements de la pensée sont étranges. Ce Mendelssohn était sans nul doute un "battant" qui raisonne sur une cloche... La "Sans Pareille" ... De la cathédrale de Mende !
Tout ça pour vous dire que bon nombre de femmes stériles venaient s'y frotter en priant la Sainte Vierge. Cela avait pour effet immédiat de les plonger en transes et c'est tout naturellement qu'en sortant sur le parvis de l'église, elle voyait dans le premier passant, auréolé du soleil couchant, l'auteur d'un miracle ! Mais bon revenons à nos moutons ou plutôt sur les chemins d'Alexandrie !

Notre jeune femme décida de consacrer sa vie au Christ en se gardant bien des renards et de rester sa pure fiancée.

Maximin l'empereur Romain de l'époque vînt à Alexandrie, Catherine aussitôt qui ne bénéficiait pas de la presse mondiale pour éclairer le monde tenta de le convertir. La LN (legypte nouvelle) n'en était qu'à ses premiers papyrus. Notre bel Italien entra dans une grande colère. Pour la mettre à l'épreuve il organise un débat avec cinquante savants. Non contente de ne pas paniquer (c'est l'émotion qui fait le bègue) elle réussit à tous les convertir. Il était temps Maximin les fait tous exécuter !

Il réserve à Catherine une mort d'une grande cruauté, il la soumet au supplice de la roue garnie de pointes... Par semble t'il un divin miracle les roues se brisent sur son corps, en fait notre Goupil était la main (pardon la dent) de dieu, car dépité de ne pouvoir séduire la belle il passait sa rage (oui elle vient de là, la rage des renards) sur le bord des roues.
Mais, las, Rome s'entête et c'est notre Cathy qui le devînt par décapitation !

Et le Goupil me direz-vous ?
Il s'en alla au pied du mont Sinaï veiller l'âme de catherine, et chacun de ses descendants après lui firent de même...

Si bien que plusieurs centaines d'années plus tard... Des moines qui poursuivaient un goupil qui venait de leur voler une poule, en écartant le buisson où s'était réfugié le maraudeur, découvrirent un corps d'une grande beauté, celui de Catherine !
Ces cils venaient de se refermer, sa bouche s'entrouvrît pour laisser s'échapper les deux anges qui l'avaient déposée là !

Ainsi la légende de Sainte Catherine venait de s'accomplir, n'allez surtout pas en déduire que toutes les jeunes femmes célibataires de plus de vingt-cinq ans sont des saintes même si elles en portent l'auréole (pardon le chapeau).

Violette Sereine

[Invité]

J’ai fait un rêve affreux, j’avais changé de pseudo ! Et j’étais là, devant mon clavier et je tapais, je tapais sans faute ! Impossible de leur dire que c’était Violette même quand je l’écrivais c’était l’autre qui apparaissait !
A moment donné, par un copié/collé je pensais avoir réduit l’autre à néant, un clic ! , Horreur le texte était bien signé Violette mais il était plein de fautes et en plus j’allais avoir un drôle d’air avec ceci « bonjour içi Violette, je ne fais plus de fautes, vous le crûtes, je m’y attacha,
Voyez le résultat !
Le rouge de la honte envahissait mon front, et l’autre…
« N’en rajoutez pas à force d’en faire plus, vous ne ferez que cela » !
Copié/coller « Violette cémoi » !
et l’autre « on voit »
Soudain dans mon rêve enfin une idée de parade, puisqu’il tapait son mon sur mes textes, j’allais lui faire dire des horreurs et sans "copié/collé" il était cuit !
J’écrivis donc « en fait sous mon pseudo vous ne savez pas qui je suis sinon vous me refouleriez sans aucune hésitation, je suis tout ce qui sur terre est le plus méprisable, je me gausse de vous, extirpant de vos tripes votre côté malsain ! »
Clic ! Sur envoyer le message qui apparaît « signé Violette»
Comme une folle je tape « mais ce n’est pas moi qui écrit une horreur pareille » et avant que je puisse tenter copié/collé psitt le message apparaissait avec le nom de l’autre !
Alors commença une lutte farouche pendant laquelle j’essayais toutes les manoeuvres, echap, suppr, et j’en passe et des meilleures ! Les clics fusaient de toute part mais il m’était impossible de surmonter le problème !
Dans un accès de rage impuissante, je tirai subitement le câble d’alimentation l’écran devint tout noir, je fermais les yeux, apaisée…un éclair…je soulève mes paupières et là en 3d sur l’écran : Violette, enfin moi !
Presque moi sauf que son regard exprime une méchanceté sordide, soudain elle me parle :
« Bonjour Violette tu t’acharnes à faire parler l’être de lumière qui est en toi et tu y réussis si bien que son jumeau, l’être des ombres est complètement prisonnier mais maintenant j’ai réussi à m’échapper et chaque fois que tu ouvriras la bouche, que tu écriras un mot c’est moi qui parlerai ! »
Puis plus rien, le noir absolu, le silence…le bruit assourdissant du silence après une catastrophe, je m’éveillais d’un bond !
Assise sur le lit, haletante, couverte de sueur, il ne me fallut que quelques seconde pour courir vers mon ordinateur…
Il était complètement débranché…Mais la petite lueur verte de l’écran scintillait dans la nuit…

[millou]

cauchemar en lozère



J’ai fait un rêve affreux, j’avais changé de pseudo ! Et j’étais là, devant mon clavier et je tapais, je tapais sans faute ! Impossible de leur dire que c’était Violette même quand je l’écrivais c’était l’autre qui apparaissait !
A moment donné, par un copié/collé je pensais avoir réduit l’autre à néant, un clic ! , Horreur le texte était bien signé Violette mais il était plein de fautes et en plus j’allais avoir un drôle d’air avec ceci « bonjour içi Violette, je ne fais plus de fautes, vous le crûtes, je m’y attacha,
Voyez le résultat !
Le rouge de la honte envahissait mon front, et l’autre…
« N’en rajoutez pas à force d’en faire plus, vous ne ferez que cela » !
Copié/coller « Violette cémoi » !
et l’autre « on voit »
Soudain dans mon rêve enfin une idée de parade, puisqu’il tapait son mon sur mes textes, j’allais lui faire dire des horreurs et sans "copié/collé" il était cuit !
J’écrivis donc « en fait sous mon pseudo vous ne savez pas qui je suis sinon vous me refouleriez sans aucune hésitation, je suis tout ce qui sur terre est le plus méprisable, je me gausse de vous, extirpant de vos tripes votre côté malsain ! »
Clic ! Sur envoyer le message qui apparaît « signé Violette»
Comme une folle je tape « mais ce n’est pas moi qui écrit une horreur pareille » et avant que je puisse tenter copié/collé psitt le message apparaissait avec le nom de l’autre !
Alors commença une lutte farouche pendant laquelle j’essayais toutes les manoeuvres, echap, suppr, et j’en passe et des meilleures ! Les clics fusaient de toute part mais il m’était impossible de surmonter le problème !
Dans un accès de rage impuissante, je tirai subitement le câble d’alimentation l’écran devint tout noir, je fermais les yeux, apaisée…un éclair…je soulève mes paupières et là en 3d sur l’écran : Violette, enfin moi !
Presque moi sauf que son regard exprime une méchanceté sordide, soudain elle me parle :
« Bonjour Violette tu t’acharnes à faire parler l’être de lumière qui est en toi et tu y réussis si bien que son jumeau, l’être des ombres est complètement prisonnier mais maintenant j’ai réussi à m’échapper et chaque fois que tu ouvriras la bouche, que tu écriras un mot c’est moi qui parlerai ! »
Puis plus rien, le noir absolu, le silence…le bruit assourdissant du silence après une catastrophe, je m’éveillais d’un bond !
Assise sur le lit, haletante, couverte de sueur, il ne me fallut que quelques seconde pour courir vers mon ordinateur…
Il était complètement débranché…Mais la petite lueur verte de l’écran scintillait dans la nuit…

[Nicole]

A mon avis, il y a un p'tit couple d'amis qui se forment...
VioletteSereine+Milou ...Qui moua? Penser tout haut ce que tout le monde pense tout bas? ...P'être bien! (clin d'oeil complice , qu'on plisse)
Amitié+tendresse a vous 2 xoxoxXOXOXOxoxoxox

[Invité]

Sons intergalactiques
Lumières troubles
Rayons féeriques
Vision qui se dédouble
Pour s’éclaircir plus loin
Douceur merveilleuse de flotter
Et tout le long du chemin sans fin
Rien d’autre que l’éternité !

Courants porteurs de certitudes
Qui s’allient à la béatitude !
De gravir le bon sentier
Qui mène à la sérénité.
Nuages d’or,
Bordés de diamants,
Remplissant l’éternelle amphore
Du temps !

Aspiration fatale
Descente infernale
Le froid habite le temps
Et l’espace tout autant !
Arrivée sur terre
Au milieu d’une guerre.
Et là dans la poussière, le sang,
Le sang de vos enfants !

Leurs yeux jadis habités d’horreur
Contemplent sans fin la résignation.
Ces yeux, devenus visages
Car la misère avait pris le leur.
Ces enfants là avec un reste d’espérance
Voient sur l’arbre de la vie
La sérénité, un clin d’œil, une chance,
A porté de mains enfin un abri !

Ils sortent de leur cachette
Et s’avancent vers l’arbre, confiants.
Tout d’un coup s’arrête, et la guerre et le temps,
La misère recule dans les oubliettes.
Ils ont jeté leurs armes au loin,
Ils ont pansé leurs plaies,
Ils ont semé leurs grains,
Et ont loué la sérénité.

Tant qu’il y aura des justes ici-bas
Ecoutant leurs prières elle se posera.
Se nourrissant de leurs louanges
Apportera des anges
Un morceau d’éternité
Pour nous donner félicité !
Sérénité pose sur le monde ton voile doré,
Par les cheveux des anges dont tu t’es parée !

[millou]

[millou]

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