Mots de maux !
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Nicole
millou
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Re: Mots de maux !
"Wodkattitude"
Je cours, et je bascule
Les talonettes s'débinnent comme d'habitude!
Tout fier je redresse le pas,
Y'a du gîte à bord, Wodkattitude !
Z'ont pas l'air de rigolos,
Quelle plattitude !
Alors, je m'accroche bien vite,
Cette brave tribune, quelle altitude !
Le mircro, j'vais le faire tomber,
Il fait que s'débinner, comme d'habitude !
Soudain j'vais vomir sur ces cons,
Je suis gris, bourré, quelle solitude !
J'ai honte, j'rattrape un rot au vol,
Quelle décrépitude !
Wolkattitude, toute la journée
J'vais me bourrer en faisant semblant,
Zen attitude ! Ouille je vais vomir
Quelle salittude, enfin je vais me tirer
Cuvattitude !
Wodkattitude, surtout la nuit,
Avec Poutine, on s'ra souriants
Quelle poivrittude, qui a bu boira,
La soifattitude ! C'est con qu'ils soient tous là,
Flashattitude !
Wolkattitude, la salle dansera,
Comme d'habitude, y'a que moi qui est droit,
Soldansittude, tu t'arrêteras
Pour une fixittude !
Wodkattitude, on n'fera pas semblant,
Wodkattitude on se pintera tout l'temps
Comme d'habitude...
Je cours, et je bascule
Les talonettes s'débinnent comme d'habitude!
Tout fier je redresse le pas,
Y'a du gîte à bord, Wodkattitude !
Z'ont pas l'air de rigolos,
Quelle plattitude !
Alors, je m'accroche bien vite,
Cette brave tribune, quelle altitude !
Le mircro, j'vais le faire tomber,
Il fait que s'débinner, comme d'habitude !
Soudain j'vais vomir sur ces cons,
Je suis gris, bourré, quelle solitude !
J'ai honte, j'rattrape un rot au vol,
Quelle décrépitude !
Wolkattitude, toute la journée
J'vais me bourrer en faisant semblant,
Zen attitude ! Ouille je vais vomir
Quelle salittude, enfin je vais me tirer
Cuvattitude !
Wodkattitude, surtout la nuit,
Avec Poutine, on s'ra souriants
Quelle poivrittude, qui a bu boira,
La soifattitude ! C'est con qu'ils soient tous là,
Flashattitude !
Wolkattitude, la salle dansera,
Comme d'habitude, y'a que moi qui est droit,
Soldansittude, tu t'arrêteras
Pour une fixittude !
Wodkattitude, on n'fera pas semblant,
Wodkattitude on se pintera tout l'temps
Comme d'habitude...
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
"Wodkattitude"
Je cours, et je bascule
Les talonettes s'débinnent comme d'habitude!
Tout fier je redresse le pas,
Y'a du gîte à bord, Wodkattitude !
Z'ont pas l'air de rigolos,
Quelle plattitude !
Alors, je m'accroche bien vite,
Cette brave tribune, quelle altitude !
Le mircro, j'vais le faire tomber,
Il fait que s'débinner, comme d'habitude !
Soudain j'vais vomir sur ces cons,
Je suis gris, bourré, quelle solitude !
J'ai honte, j'rattrape un rot au vol,
Quelle décrépitude !
Wolkattitude, toute la journée
J'vais me bourrer en faisant semblant,
Zen attitude ! Ouille je vais vomir
Quelle salittude, enfin je vais me tirer
Cuvattitude !
Wodkattitude, surtout la nuit,
Avec Poutine, on s'ra souriants
Quelle poivrittude, qui a bu boira,
La soifattitude ! C'est con qu'ils soient tous là,
Flashattitude !
Wolkattitude, la salle dansera,
Comme d'habitude, y'a que moi qui est droit,
Soldansittude, tu t'arrêteras
Pour une fixittude !
Wodkattitude, on n'fera pas semblant,
Wodkattitude on se pintera tout l'temps
Comme d'habitude...
Violette sereine
millou- Membre trop actif
- Nombre de messages : 2482
Points : 7673
Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Mots de maux !
Bravo Millou tu es génial je suis pliée, quel humour et quelle bonne idée de "lozéréniser" l'évènement !
Invité- Invité
millou- Membre trop actif
- Nombre de messages : 2482
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Mots de maux !
Non la première version je préfère pour maintenant la deuxième c'est du futurisme : l'état dans lequel il nous laissera !
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
Derive du temps
Coule, coule le lot sur tes galets sans âge,
Chante, chante tout doucement ton éternel message !
Et la pierre est restée défiant le temps
Ton eau comme la vie a coulé en murmurant !
Elle s’échappe légère et l’autre suit.
Pour la nature aucun mystère sous le soleil qui luit.
Le ciel impassible la regarde passer
Les arbres immobiles n’ont même pas tremblé !
L’oiseau de proies majestueux survole le paysage
Le temps semble immobile à l’horloge de la nature.
Des nues échevelées voguent sans fin
On ne sait si c’est hier, aujourd’hui ou demain !
Le temps dérive mais l’homme le rattrape un instant
Sa présence sur terre quantifie le temps.
Coule, coule le lot il ne lira pas ton présage,
Chante, chante, car il est tout sauf sage !
Coule, coule le lot sur tes galets sans âge,
Chante, chante tout doucement ton éternel message !
Et la pierre est restée défiant le temps
Ton eau comme la vie a coulé en murmurant !
Elle s’échappe légère et l’autre suit.
Pour la nature aucun mystère sous le soleil qui luit.
Le ciel impassible la regarde passer
Les arbres immobiles n’ont même pas tremblé !
L’oiseau de proies majestueux survole le paysage
Le temps semble immobile à l’horloge de la nature.
Des nues échevelées voguent sans fin
On ne sait si c’est hier, aujourd’hui ou demain !
Le temps dérive mais l’homme le rattrape un instant
Sa présence sur terre quantifie le temps.
Coule, coule le lot il ne lira pas ton présage,
Chante, chante, car il est tout sauf sage !
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
Voyage en quatre tons"
Sur un rayon de lune je descendis un jour de printemps me poser juste après les plumes sur l’Aubrac un moment !
C’était l’heure où des milliards de corolles refermaient leurs splendeurs et je me suis posé délicatement près d’un ruisseau d’argent ! Toute la nuit je suivais en mon sommeil les murmures de glaces et d’eaux qui avec tant de grâce me tenaient en leur berceau ! Au petit matin j’ouvris les yeux sans un seul mouvement et je vis que biches et faons caracolaient près de moi. Soudain d’un feuillard rosi sous la poussée des bourgeons, le coucou notre ami m’envoya ses salutations !
Peu à peu s’allumaient des perles de rosée que notre ami « Ra » transforma bientôt en légères vapeurs élégantes qui s’élevaient du sol pour se dissiper dans l’éther !
Narcisses, jonquilles et pensées émues par la douceur se sont délicatement dépliées !
Devant tant de splendeur, mon âme s’enfuie légère au creux d’une draille !
Les bêtes épuisées sous les rayons du soleil se sont peu à peu allongées par goûter sur leurs flancs la première fraîcheur ! C’est l’heure où même le promeneur attardé s’en est allé !
Je me pose au cœur d’une prairie, aussitôt mon âme se gonfle des incomparables fragrances de nuits d’été !
Peu à peu le ciel inhabité se peuple de mondes inaccessibles ! Longtemps j’observe l’allumeur de réverbères, jusqu’à recevoir la caresse de la voie lactée ! J’y puisais toute l’espérance de merveilles démultipliées !
C’est une symphonie d’ors, d’ocres et de jaunes, peu à peu l’Aubrac se dépouille pour laisser au ciel le relais de ses splendeurs ! Des nues courent en tous sens, laissant échapper des pluies incontrôlées qui assouviront une terre assoiffée… Terre d’Aubrac aussi noire que la truffe aussi fine que le marc de café, s’il m’arrive parfois de ramasser une racine de gentiane, entre mes doigts tu fais couler l’éternité !
Vulcain prend possession du décor, parcourant de zébrure en zébrure les rus les plus discrets !
La terre, l’eau et le feu célèbrent grandes épousailles sous la colère des dieux !
Au petit matin un grand brouillard se déchire, découvrant ça et là chaos noirâtres et granitiques, vestiges du feu de la nuit !
Et les plumes retombent lentement, emportées par le vent habillant les arbres de cristaux scintillants ! J’ai mis mon âme sur la plus belle, qui de combes en chaos éternels, me pose délicatement au seuil d’un buron, dans la cheminée brûle des tisons !
L’amour a refermé sa porte, la tourmente hurle dans la cheminée, couchant les flammes sur un sol de pierres antiques cirées par le pas de nos ancêtres !
Alors vient le temps d’avoir le temps, le temps de se connaître ou se reconnaître, car vois-tu mon amour si je détourne mon regard un instant, c’est ton reflet que je vois dans la fenêtre !
Tant qu’il y aura sous nos yeux tant de merveilles,
Tant que la nature jouera la belle éternelle
Je ne vois d’autres choix que d’espérer
D’autres actions que d'aimer !
Sur un rayon de lune je descendis un jour de printemps me poser juste après les plumes sur l’Aubrac un moment !
C’était l’heure où des milliards de corolles refermaient leurs splendeurs et je me suis posé délicatement près d’un ruisseau d’argent ! Toute la nuit je suivais en mon sommeil les murmures de glaces et d’eaux qui avec tant de grâce me tenaient en leur berceau ! Au petit matin j’ouvris les yeux sans un seul mouvement et je vis que biches et faons caracolaient près de moi. Soudain d’un feuillard rosi sous la poussée des bourgeons, le coucou notre ami m’envoya ses salutations !
Peu à peu s’allumaient des perles de rosée que notre ami « Ra » transforma bientôt en légères vapeurs élégantes qui s’élevaient du sol pour se dissiper dans l’éther !
Narcisses, jonquilles et pensées émues par la douceur se sont délicatement dépliées !
Devant tant de splendeur, mon âme s’enfuie légère au creux d’une draille !
Les bêtes épuisées sous les rayons du soleil se sont peu à peu allongées par goûter sur leurs flancs la première fraîcheur ! C’est l’heure où même le promeneur attardé s’en est allé !
Je me pose au cœur d’une prairie, aussitôt mon âme se gonfle des incomparables fragrances de nuits d’été !
Peu à peu le ciel inhabité se peuple de mondes inaccessibles ! Longtemps j’observe l’allumeur de réverbères, jusqu’à recevoir la caresse de la voie lactée ! J’y puisais toute l’espérance de merveilles démultipliées !
C’est une symphonie d’ors, d’ocres et de jaunes, peu à peu l’Aubrac se dépouille pour laisser au ciel le relais de ses splendeurs ! Des nues courent en tous sens, laissant échapper des pluies incontrôlées qui assouviront une terre assoiffée… Terre d’Aubrac aussi noire que la truffe aussi fine que le marc de café, s’il m’arrive parfois de ramasser une racine de gentiane, entre mes doigts tu fais couler l’éternité !
Vulcain prend possession du décor, parcourant de zébrure en zébrure les rus les plus discrets !
La terre, l’eau et le feu célèbrent grandes épousailles sous la colère des dieux !
Au petit matin un grand brouillard se déchire, découvrant ça et là chaos noirâtres et granitiques, vestiges du feu de la nuit !
Et les plumes retombent lentement, emportées par le vent habillant les arbres de cristaux scintillants ! J’ai mis mon âme sur la plus belle, qui de combes en chaos éternels, me pose délicatement au seuil d’un buron, dans la cheminée brûle des tisons !
L’amour a refermé sa porte, la tourmente hurle dans la cheminée, couchant les flammes sur un sol de pierres antiques cirées par le pas de nos ancêtres !
Alors vient le temps d’avoir le temps, le temps de se connaître ou se reconnaître, car vois-tu mon amour si je détourne mon regard un instant, c’est ton reflet que je vois dans la fenêtre !
Tant qu’il y aura sous nos yeux tant de merveilles,
Tant que la nature jouera la belle éternelle
Je ne vois d’autres choix que d’espérer
D’autres actions que d'aimer !
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
Dérive du temps
Derive du temps
Coule, coule le lot sur tes galets sans âge,
Chante, chante tout doucement ton éternel message !
Et la pierre est restée défiant le temps
Ton eau comme la vie a coulé en murmurant !
Elle s’échappe légère et l’autre suit.
Pour la nature aucun mystère sous le soleil qui luit.
Le ciel impassible la regarde passer
Les arbres immobiles n’ont même pas tremblé !
L’oiseau de proies majestueux survole le paysage
Le temps semble immobile à l’horloge de la nature.
Des nues échevelées voguent sans fin
On ne sait si c’est hier, aujourd’hui ou demain !
Le temps dérive mais l’homme le rattrape un instant
Sa présence sur terre quantifie le temps.
Coule, coule le lot il ne lira pas ton présage,
Chante, chante, car il est tout sauf sage !
millou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Mots de maux !
Voyage en quatre tons"
Voyage en quatre tons"
Sur un rayon de lune je descendis un jour de printemps me poser juste après les plumes sur l’Aubrac un moment !
C’était l’heure où des milliards de corolles refermaient leurs splendeurs et je me suis posé délicatement près d’un ruisseau d’argent ! Toute la nuit je suivais en mon sommeil les murmures de glaces et d’eaux qui avec tant de grâce me tenaient en leur berceau ! Au petit matin j’ouvris les yeux sans un seul mouvement et je vis que biches et faons caracolaient près de moi. Soudain d’un feuillard rosi sous la poussée des bourgeons, le coucou notre ami m’envoya ses salutations !
Peu à peu s’allumaient des perles de rosée que notre ami « Ra » transforma bientôt en légères vapeurs élégantes qui s’élevaient du sol pour se dissiper dans l’éther !
Narcisses, jonquilles et pensées émues par la douceur se sont délicatement dépliées !
Devant tant de splendeur, mon âme s’enfuie légère au creux d’une draille !
Les bêtes épuisées sous les rayons du soleil se sont peu à peu allongées par goûter sur leurs flancs la première fraîcheur ! C’est l’heure où même le promeneur attardé s’en est allé !
Je me pose au cœur d’une prairie, aussitôt mon âme se gonfle des incomparables fragrances de nuits d’été !
Peu à peu le ciel inhabité se peuple de mondes inaccessibles ! Longtemps j’observe l’allumeur de réverbères, jusqu’à recevoir la caresse de la voie lactée ! J’y puisais toute l’espérance de merveilles démultipliées !
C’est une symphonie d’ors, d’ocres et de jaunes, peu à peu l’Aubrac se dépouille pour laisser au ciel le relais de ses splendeurs ! Des nues courent en tous sens, laissant échapper des pluies incontrôlées qui assouviront une terre assoiffée… Terre d’Aubrac aussi noire que la truffe aussi fine que le marc de café, s’il m’arrive parfois de ramasser une racine de gentiane, entre mes doigts tu fais couler l’éternité !
Vulcain prend possession du décor, parcourant de zébrure en zébrure les rus les plus discrets !
La terre, l’eau et le feu célèbrent grandes épousailles sous la colère des dieux !
Au petit matin un grand brouillard se déchire, découvrant ça et là chaos noirâtres et granitiques, vestiges du feu de la nuit !
Et les plumes retombent lentement, emportées par le vent habillant les arbres de cristaux scintillants ! J’ai mis mon âme sur la plus belle, qui de combes en chaos éternels, me pose délicatement au seuil d’un buron, dans la cheminée brûle des tisons !
L’amour a refermé sa porte, la tourmente hurle dans la cheminée, couchant les flammes sur un sol de pierres antiques cirées par le pas de nos ancêtres !
Alors vient le temps d’avoir le temps, le temps de se connaître ou se reconnaître, car vois-tu mon amour si je détourne mon regard un instant, c’est ton reflet que je vois dans la fenêtre !
Tant qu’il y aura sous nos yeux tant de merveilles,
Tant que la nature jouera la belle éternelle
Je ne vois d’autres choix que d’espérer
D’autres actions que d'aimer !
millou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Mots de maux !
Parce que je vous aime !
Parce que je vous aime,
A demi, sec, cassant
Indifférent, oui indifférent…
Même quand vous m’échappez
Même quand je vous devine
Prêt à fondre sur moi,
D’un trait, d’un coup d’épée
Je vous attends quand même,
Parce que je vous aime !
Parce que je vous aime,
Je réussis à vous inventer,
A vous reconstituer,
Musique tendre et cruelle…
Accords subits
Puis soudain la solitude
Loin, si loin de vous…
Mais vous revenez un jour dans le matin blème,
Parce que je vous aime !
Parce que je vous aime,
Sans vous je serai absente de vie…
Une fontaine sans eau,
Une mer sans vague
Un ciel sans nues !
Nue, tendre et vaporeuse
Dans l’azur je tends mes filets
Je vous prend sans jamais me tromper,
Parce que je vous aime !
Parce ce que je vous aime
Vous n’êtes point ce vous que je respecte
Mais plutôt ce pluriel qui m’habite…
Jamais, non jamais vous ne me quitterez…
Ou plutôt si, à mon dernier soupir,
Vous ne m’appartiendrez plus
Mais vous ne serez pour personne
Parce que je vous aime…
Vous mes mots musique !
Parce que je vous aime,
A demi, sec, cassant
Indifférent, oui indifférent…
Même quand vous m’échappez
Même quand je vous devine
Prêt à fondre sur moi,
D’un trait, d’un coup d’épée
Je vous attends quand même,
Parce que je vous aime !
Parce que je vous aime,
Je réussis à vous inventer,
A vous reconstituer,
Musique tendre et cruelle…
Accords subits
Puis soudain la solitude
Loin, si loin de vous…
Mais vous revenez un jour dans le matin blème,
Parce que je vous aime !
Parce que je vous aime,
Sans vous je serai absente de vie…
Une fontaine sans eau,
Une mer sans vague
Un ciel sans nues !
Nue, tendre et vaporeuse
Dans l’azur je tends mes filets
Je vous prend sans jamais me tromper,
Parce que je vous aime !
Parce ce que je vous aime
Vous n’êtes point ce vous que je respecte
Mais plutôt ce pluriel qui m’habite…
Jamais, non jamais vous ne me quitterez…
Ou plutôt si, à mon dernier soupir,
Vous ne m’appartiendrez plus
Mais vous ne serez pour personne
Parce que je vous aime…
Vous mes mots musique !
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
Parce que je vous aime !
Parce que je vous aime !
Parce que je vous aime,
A demi, sec, cassant
Indifférent, oui indifférent…
Même quand vous m’échappez
Même quand je vous devine
Prêt à fondre sur moi,
D’un trait, d’un coup d’épée
Je vous attends quand même,
Parce que je vous aime !
Parce que je vous aime,
Je réussis à vous inventer,
A vous reconstituer,
Musique tendre et cruelle…
Accords subits
Puis soudain la solitude
Loin, si loin de vous…
Mais vous revenez un jour dans le matin blème,
Parce que je vous aime !
Parce que je vous aime,
Sans vous je serai absente de vie…
Une fontaine sans eau,
Une mer sans vague
Un ciel sans nues !
Nue, tendre et vaporeuse
Dans l’azur je tends mes filets
Je vous prend sans jamais me tromper,
Parce que je vous aime !
Parce ce que je vous aime
Vous n’êtes point ce vous que je respecte
Mais plutôt ce pluriel qui m’habite…
Jamais, non jamais vous ne me quitterez…
Ou plutôt si, à mon dernier soupir,
Vous ne m’appartiendrez plus
Mais vous ne serez pour personne
Parce que je vous aime…
Vous mes mots musique !
millou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Mots de maux !
Merci Millou, ils étaient bloqués, ignorés, censurés,
Hors propos, si faibles, si légers en touches de plumes, Plumes aux vents,
Aux vents porteurs de sérénité
Aux vents chasseurs de nues...
Et l'astre roi qui se rallume !
Quand viendront les chiens et les loups,
Quand la nuit montera de la Terre
Nul brouillard, nulle brume légère,
Mais les soupirs les plus doux !
En milliards d'éclats de poussières
Posées sur la douce voie laiteuse
Où les étoiles vont parader !
Je veux ajouter une tendresse
Au bouquet de l'humanité
Adoucir ces soupirs de détresse
Par une caresse délicatement posée.
Cris de guerre ou de souffrance,
Craquements de banquise
Tous dans une même alliance
Renions nos heures grises !
Et la musique se perd quand souffre un interprète !
Hors propos, si faibles, si légers en touches de plumes, Plumes aux vents,
Aux vents porteurs de sérénité
Aux vents chasseurs de nues...
Et l'astre roi qui se rallume !
Quand viendront les chiens et les loups,
Quand la nuit montera de la Terre
Nul brouillard, nulle brume légère,
Mais les soupirs les plus doux !
En milliards d'éclats de poussières
Posées sur la douce voie laiteuse
Où les étoiles vont parader !
Je veux ajouter une tendresse
Au bouquet de l'humanité
Adoucir ces soupirs de détresse
Par une caresse délicatement posée.
Cris de guerre ou de souffrance,
Craquements de banquise
Tous dans une même alliance
Renions nos heures grises !
Et la musique se perd quand souffre un interprète !
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
Ils étaient bloqués, ignorés, censurés,
Hors propos, si faibles, si légers en touches de plumes, Plumes aux vents,
Aux vents porteurs de sérénité
Aux vents chasseurs de nues...
Et l'astre roi qui se rallume !
Quand viendront les chiens et les loups,
Quand la nuit montera de la Terre
Nul brouillard, nulle brume légère,
Mais les soupirs les plus doux !
En milliards d'éclats de poussières
Posées sur la douce voie laiteuse
Où les étoiles vont parader !
Je veux ajouter une tendresse
Au bouquet de l'humanité
Adoucir ces soupirs de détresse
Par une caresse délicatement posée.
Cris de guerre ou de souffrance,
Craquements de banquise
Tous dans une même alliance
Renions nos heures grises !
Et la musique se perd quand souffre un interprète !
millou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Mots de maux !
Plume je vous aime en deux tons, je vous aime duvet
Duvet sur l'aile du vent.
Plume je vous aime, je vous aime coton,
Ouâte à dérouler en écharpes,
Echarpes de nues vaporeuses à caresser l'azur...
Plume je vous aime, je vous aime acérée,
A plonger soudain au fond de mon coeur,
à chercher l'encre, l'encre rouge d'amour,
D'amour et de passion à tienter le duvet
Perles fines et rouges dans l'azur
Histoires vermeil
A teinter les nues grises,
D'orages soudains qui éclairent le monde.
Je vous aime plume brutale
A révèler,
A réveiller !
A réveler, réveiller mes rêves dorés !
Plume je vous aime, une, entière,
Si douce et si fière.
Plume je vous aime au fil de l'eau
Et le tourbillon caresse le duvet...
Vous voguez jusqu'au poète
Qui vous dérobe en rêvant.
Plume je vous aime, je vous aime
Aux vents et marées...
Si douce et si légère sur les ailes de la brise...
Je vous aime aussi colère,
Je vous aime bourrasque !
Quand la tempête vous emporte
Plume j'aime vous recevoir en plein coeur !
Duvet sur l'aile du vent.
Plume je vous aime, je vous aime coton,
Ouâte à dérouler en écharpes,
Echarpes de nues vaporeuses à caresser l'azur...
Plume je vous aime, je vous aime acérée,
A plonger soudain au fond de mon coeur,
à chercher l'encre, l'encre rouge d'amour,
D'amour et de passion à tienter le duvet
Perles fines et rouges dans l'azur
Histoires vermeil
A teinter les nues grises,
D'orages soudains qui éclairent le monde.
Je vous aime plume brutale
A révèler,
A réveiller !
A réveler, réveiller mes rêves dorés !
Plume je vous aime, une, entière,
Si douce et si fière.
Plume je vous aime au fil de l'eau
Et le tourbillon caresse le duvet...
Vous voguez jusqu'au poète
Qui vous dérobe en rêvant.
Plume je vous aime, je vous aime
Aux vents et marées...
Si douce et si légère sur les ailes de la brise...
Je vous aime aussi colère,
Je vous aime bourrasque !
Quand la tempête vous emporte
Plume j'aime vous recevoir en plein coeur !
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
[Plume je vous aime en deux tons, je vous aime duvet
Duvet sur l'aile du vent.
Plume je vous aime, je vous aime coton,
Ouâte à dérouler en écharpes,
Echarpes de nues vaporeuses à caresser l'azur...
Plume je vous aime, je vous aime acérée,
A plonger soudain au fond de mon coeur,
à chercher l'encre, l'encre rouge d'amour,
D'amour et de passion à tienter le duvet
Perles fines et rouges dans l'azur
Histoires vermeil
A teinter les nues grises,
D'orages soudains qui éclairent le monde.
Je vous aime plume brutale
A révèler,
A réveiller !
A réveler, réveiller mes rêves dorés !
Plume je vous aime, une, entière,
Si douce et si fière.
Plume je vous aime au fil de l'eau
Et le tourbillon caresse le duvet...
Vous voguez jusqu'au poète
Qui vous dérobe en rêvant.
Plume je vous aime, je vous aime
Aux vents et marées...
Si douce et si légère sur les ailes de la brise...
Je vous aime aussi colère,
Je vous aime bourrasque !
Quand la tempête vous emporte
Plume j'aime vous recevoir en plein coeur ![color=indigo]
Dernière édition par le Jeu 28 Juin - 20:26, édité 1 fois
millou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Mots de maux !
Souffle millou, souffle fort !
Le texte se répète, dis Millou pourquoi tu tousses ?
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
C'est a cause de la couleur du texte des fois cela ne marche pas.
Bref une mauvaise manipulation mais je vais corriger.
millou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Mots de maux !
LA CANOURGUE
A ceux, qui comme moi, ont enfin acquit l’appellation sachez qu’à La Canourgue nous pouvons orner les étals de la célèbre foire à la brocante.
Pour celle aux antiquités il nous faudra attendre un demi-siècle de plus !
Cette citée fut édifiée au VII siècle sur un monastère et devint plus tard le siège épiscopal.
Sans nul doute un tel passé n’est pas étranger au caractère généralement réservé du Canourguais commun. D’ailleurs n’y trouve t’on pas « la place au pré commun » ?
La voûte de l’église Saint-Martin fut reconstruite au XVIII siècle après sa destruction par les protestants. Des moines de l’abbaye de Saint-Victor y participèrent activement.
Je ne résiste pas à la joie de vous décrire son architecture :
La voûte est un berceau brisé soutenu par des arcs doubleaux retombants sur des Culs de...
Lampes. Des arcs muraux animent la paroi latérale, l’abside est un hémicycle elle est couverte en Cul... De four !
Bref nous pouvons en déduire qu’il s’agit d’une chaude histoire de culs bien éclairée !
A l’époque tous les moines de La Canourgue étaient mariés et le diocèse fit appel aux moines de l’abbaye bénédictine de Saint-Victor à Marseille pour y mettre bon ordre !
Cette église est quand même un véritable joyau qui mérite bien votre visite.
En rentrant à droite vous verrez un autel (je vous jure j’avais écrit hôtel certainement à cause de ce qui précède) dédié à la sainte vierge, la statue est en bois et nous nous connaissons bien !
Il y a aussi tout près d’une source... La chapelle Saint-Frézal...
Il n’y a pas si longtemps que cela j’ai eu le bonheur de la découvrir au bout d’un chemin bordé de deux murs antiques. La porte, à notre grande surprise, était ouverte et il y avait un concert de musique baroque.
Vous dire mon émerveillement... Cette musique, qui sortait de la petite chapelle blottie dans une clairière, fut un grand moment pour moi...
Hélas ! Ben oui ! Trois fois hélas ! Je ne comprends pas qui a pu faire que désormais pour accéder à la chapelle il faut traverser le site de la pisciculture !
Je ne cherche pas la destinée fatale de ce petit chemin, j’ai grande peur de me rendre compte qu’il a permis quelques places de parking en plus.
Avant l’arrivée de Frézal, futur saint originaire de Canilhac (une des huit baronnies du Gévaudan vivait un druide nommé Galline dans un ermitage sous le roc de traucat, près de la source qu’il considérait comme une offrande de Gargantua. (Tu parles ! Les corbeaux traversent la Lozère avec leur musette et Gargantua serait venu se restaurer à La Canourgue !)
Vers 820 donc arrive l’évêque Frézal, vous pensez bien que notre futur saint ne pouvait laisser perdurer de telles croyances païennes.
Galline était protégé par le Drac (un animal fabuleux) qui crachait des flammes au Mal Pas, à Mal Ville (sic, le site du nouveau golf) et à Mal Peyre.
Notre évêque terrassa le monstre sur son piédestal avec de l’eau bénite (maintenant c’est plus difficile les monstres ce sont auto vaccinés) à Malpeyre !
D’aucuns voient un sabot... Le sabot du diable !
Allez sur le site « amilo » et regardez dans les fonds d’écrans la photo du sabot, en bas et à droite tout près de la route on distingue une tête...
Si l’on vous parle des « cadis de La Canourgue » n’allez surtout pas penser à ceux de sa grande surface ! Non !
En fait ce sont des tissus de serge et de laine grande spécialité du bourg au point qu’avant la révolution ces étoffes servaient de doublures pour l’habillement des troupes françaises.
On ne peut parler de la Canourgue sans évoquer ses canaux sur l’Urugne qui lui vaut le titre de « Venise Lozérienne ».
Ses vieilles rues pavées et piétonnes résonnent encore du murmure du ruisseau sur lequel vous comprendrez bien que je ne risquerai pas de jeter un œil de crainte que le charme ne se déliquéfie !
Parce ce qu’en fait pour tout vous avouer j’aime profondément cette vallée, au point de... Mais cela est une autre histoire que vous connaissez déjà !
A ceux, qui comme moi, ont enfin acquit l’appellation sachez qu’à La Canourgue nous pouvons orner les étals de la célèbre foire à la brocante.
Pour celle aux antiquités il nous faudra attendre un demi-siècle de plus !
Cette citée fut édifiée au VII siècle sur un monastère et devint plus tard le siège épiscopal.
Sans nul doute un tel passé n’est pas étranger au caractère généralement réservé du Canourguais commun. D’ailleurs n’y trouve t’on pas « la place au pré commun » ?
La voûte de l’église Saint-Martin fut reconstruite au XVIII siècle après sa destruction par les protestants. Des moines de l’abbaye de Saint-Victor y participèrent activement.
Je ne résiste pas à la joie de vous décrire son architecture :
La voûte est un berceau brisé soutenu par des arcs doubleaux retombants sur des Culs de...
Lampes. Des arcs muraux animent la paroi latérale, l’abside est un hémicycle elle est couverte en Cul... De four !
Bref nous pouvons en déduire qu’il s’agit d’une chaude histoire de culs bien éclairée !
A l’époque tous les moines de La Canourgue étaient mariés et le diocèse fit appel aux moines de l’abbaye bénédictine de Saint-Victor à Marseille pour y mettre bon ordre !
Cette église est quand même un véritable joyau qui mérite bien votre visite.
En rentrant à droite vous verrez un autel (je vous jure j’avais écrit hôtel certainement à cause de ce qui précède) dédié à la sainte vierge, la statue est en bois et nous nous connaissons bien !
Il y a aussi tout près d’une source... La chapelle Saint-Frézal...
Il n’y a pas si longtemps que cela j’ai eu le bonheur de la découvrir au bout d’un chemin bordé de deux murs antiques. La porte, à notre grande surprise, était ouverte et il y avait un concert de musique baroque.
Vous dire mon émerveillement... Cette musique, qui sortait de la petite chapelle blottie dans une clairière, fut un grand moment pour moi...
Hélas ! Ben oui ! Trois fois hélas ! Je ne comprends pas qui a pu faire que désormais pour accéder à la chapelle il faut traverser le site de la pisciculture !
Je ne cherche pas la destinée fatale de ce petit chemin, j’ai grande peur de me rendre compte qu’il a permis quelques places de parking en plus.
Avant l’arrivée de Frézal, futur saint originaire de Canilhac (une des huit baronnies du Gévaudan vivait un druide nommé Galline dans un ermitage sous le roc de traucat, près de la source qu’il considérait comme une offrande de Gargantua. (Tu parles ! Les corbeaux traversent la Lozère avec leur musette et Gargantua serait venu se restaurer à La Canourgue !)
Vers 820 donc arrive l’évêque Frézal, vous pensez bien que notre futur saint ne pouvait laisser perdurer de telles croyances païennes.
Galline était protégé par le Drac (un animal fabuleux) qui crachait des flammes au Mal Pas, à Mal Ville (sic, le site du nouveau golf) et à Mal Peyre.
Notre évêque terrassa le monstre sur son piédestal avec de l’eau bénite (maintenant c’est plus difficile les monstres ce sont auto vaccinés) à Malpeyre !
D’aucuns voient un sabot... Le sabot du diable !
Allez sur le site « amilo » et regardez dans les fonds d’écrans la photo du sabot, en bas et à droite tout près de la route on distingue une tête...
Si l’on vous parle des « cadis de La Canourgue » n’allez surtout pas penser à ceux de sa grande surface ! Non !
En fait ce sont des tissus de serge et de laine grande spécialité du bourg au point qu’avant la révolution ces étoffes servaient de doublures pour l’habillement des troupes françaises.
On ne peut parler de la Canourgue sans évoquer ses canaux sur l’Urugne qui lui vaut le titre de « Venise Lozérienne ».
Ses vieilles rues pavées et piétonnes résonnent encore du murmure du ruisseau sur lequel vous comprendrez bien que je ne risquerai pas de jeter un œil de crainte que le charme ne se déliquéfie !
Parce ce qu’en fait pour tout vous avouer j’aime profondément cette vallée, au point de... Mais cela est une autre histoire que vous connaissez déjà !
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
C'est vraiment super des écrits aux images, tous les deux un vrai plaisir.
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
chapeau! On a de la chance sur ce forum.
Henri- Membre
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Age : 74
Points : 6307
Date d'inscription : 14/02/2007
Re: Mots de maux !
Tout là-haut au bord du Bès
La neige a cessé et les nuages échevelés,
Courent par l’écir violent qui les pousse.
La lune par moments éclaire de fil d’argents,
Le vaste plateau d’Aubrac par la vie déserté !
L’homme se lève et aperçoit au loin
Dans un rayon de lune qui s’avance vers lui,
Mélusine, irréelle dans cet écrin si joli
Lui porter l’espérance de nombreux lendemains !
Elle saute légère sur les galets du Bès,
Il l’a suit et commence le ballet
De ceux qui croient encore aux promesses
Que l’on pense à jamais renouvelées !
Puis il lui prend très tendrement la main
Et tous deux enfin sortent du ruisseau
Ils partent visiter le monde qui leur appartient
Leur amour s’est posé sur lui tel un sceau !
Il marche, elle effleure le blanc tapis
Qui d’empreintes ne se marque que de lui !
Et tandis qu’il chemine de sa bouche s’échappe
Son âme apaisée. La camarde le prend, nul n’en réchappe !
Et la neige se remet à tomber en silence
Recouvrant lentement de son voile pudique
Celui qui osa suivre le rêve chimérique
De ce beau paysage de France !
Le temps a passé et la-haut dans la prairie,
Crocus et primevères entourent de couleurs
Le tumulus de l’amoureux du Bès éconduit
Margeriparisienne vient donc pleurer son cœur !
La neige a cessé et les nuages échevelés,
Courent par l’écir violent qui les pousse.
La lune par moments éclaire de fil d’argents,
Le vaste plateau d’Aubrac par la vie déserté !
L’homme se lève et aperçoit au loin
Dans un rayon de lune qui s’avance vers lui,
Mélusine, irréelle dans cet écrin si joli
Lui porter l’espérance de nombreux lendemains !
Elle saute légère sur les galets du Bès,
Il l’a suit et commence le ballet
De ceux qui croient encore aux promesses
Que l’on pense à jamais renouvelées !
Puis il lui prend très tendrement la main
Et tous deux enfin sortent du ruisseau
Ils partent visiter le monde qui leur appartient
Leur amour s’est posé sur lui tel un sceau !
Il marche, elle effleure le blanc tapis
Qui d’empreintes ne se marque que de lui !
Et tandis qu’il chemine de sa bouche s’échappe
Son âme apaisée. La camarde le prend, nul n’en réchappe !
Et la neige se remet à tomber en silence
Recouvrant lentement de son voile pudique
Celui qui osa suivre le rêve chimérique
De ce beau paysage de France !
Le temps a passé et la-haut dans la prairie,
Crocus et primevères entourent de couleurs
Le tumulus de l’amoureux du Bès éconduit
Margeriparisienne vient donc pleurer son cœur !
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
La canourgue
LA CANOURGUE
A ceux, qui comme moi, ont enfin acquit l’appellation sachez qu’à La Canourgue nous pouvons orner les étals de la célèbre foire à la brocante.
Pour celle aux antiquités il nous faudra attendre un demi-siècle de plus !
Cette citée fut édifiée au VII siècle sur un monastère et devint plus tard le siège épiscopal.
Sans nul doute un tel passé n’est pas étranger au caractère généralement réservé du Canourguais commun. D’ailleurs n’y trouve t’on pas « la place au pré commun » ?
La voûte de l’église Saint-Martin fut reconstruite au XVIII siècle après sa destruction par les protestants. Des moines de l’abbaye de Saint-Victor y participèrent activement.
Je ne résiste pas à la joie de vous décrire son architecture :
La voûte est un berceau brisé soutenu par des arcs doubleaux retombants sur des Culs de...
Lampes. Des arcs muraux animent la paroi latérale, l’abside est un hémicycle elle est couverte en Cul... De four !
Bref nous pouvons en déduire qu’il s’agit d’une chaude histoire de culs bien éclairée !
A l’époque tous les moines de La Canourgue étaient mariés et le diocèse fit appel aux moines de l’abbaye bénédictine de Saint-Victor à Marseille pour y mettre bon ordre !
Cette église est quand même un véritable joyau qui mérite bien votre visite.
En rentrant à droite vous verrez un autel (je vous jure j’avais écrit hôtel certainement à cause de ce qui précède) dédié à la sainte vierge, la statue est en bois et nous nous connaissons bien !
Il y a aussi tout près d’une source... La chapelle Saint-Frézal...
Il n’y a pas si longtemps que cela j’ai eu le bonheur de la découvrir au bout d’un chemin bordé de deux murs antiques. La porte, à notre grande surprise, était ouverte et il y avait un concert de musique baroque.
Vous dire mon émerveillement... Cette musique, qui sortait de la petite chapelle blottie dans une clairière, fut un grand moment pour moi...
Hélas ! Ben oui ! Trois fois hélas ! Je ne comprends pas qui a pu faire que désormais pour accéder à la chapelle il faut traverser le site de la pisciculture !
Je ne cherche pas la destinée fatale de ce petit chemin, j’ai grande peur de me rendre compte qu’il a permis quelques places de parking en plus.
Avant l’arrivée de Frézal, futur saint originaire de Canilhac (une des huit baronnies du Gévaudan vivait un druide nommé Galline dans un ermitage sous le roc de traucat, près de la source qu’il considérait comme une offrande de Gargantua. (Tu parles ! Les corbeaux traversent la Lozère avec leur musette et Gargantua serait venu se restaurer à La Canourgue !)
Vers 820 donc arrive l’évêque Frézal, vous pensez bien que notre futur saint ne pouvait laisser perdurer de telles croyances païennes.
Galline était protégé par le Drac (un animal fabuleux) qui crachait des flammes au Mal Pas, à Mal Ville (sic, le site du nouveau golf) et à Mal Peyre.
Notre évêque terrassa le monstre sur son piédestal avec de l’eau bénite (maintenant c’est plus difficile les monstres ce sont auto vaccinés) à Malpeyre !
D’aucuns voient un sabot... Le sabot du diable !
Allez sur le site « amilo » et regardez dans les fonds d’écrans la photo du sabot, en bas et à droite tout près de la route on distingue une tête...
Si l’on vous parle des « cadis de La Canourgue » n’allez surtout pas penser à ceux de sa grande surface ! Non !
En fait ce sont des tissus de serge et de laine grande spécialité du bourg au point qu’avant la révolution ces étoffes servaient de doublures pour l’habillement des troupes françaises.
On ne peut parler de la Canourgue sans évoquer ses canaux sur l’Urugne qui lui vaut le titre de « Venise Lozérienne ».
Ses vieilles rues pavées et piétonnes résonnent encore du murmure du ruisseau sur lequel vous comprendrez bien que je ne risquerai pas de jeter un œil de crainte que le charme ne se déliquéfie !
Parce ce qu’en fait pour tout vous avouer j’aime profondément cette vallée, au point de... Mais cela est une autre histoire que vous connaissez déjà !
millou- Membre trop actif
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Mots de maux !
"Songe d'une soirée d'été"
Les amours sont toujours éternelles
sur la toile,
aussi ne dis jamais à ta belle
mets les voiles !
si un jour elle était à ta porte
saurais-tu ?
qu'elle attendait simplement que tu sortes
l'as-tu vue ?
Tes yeux avaient la couleur de ton rêve
Habités !
Et son coeur le goût d'une histoire qui s'achève,
Evitée !
Sa rivale est une aile en partance,
déployée !
Mais tout cela n'a plus vraiment d'importance
C'est loupé !
J'habite en haute Margeride,
Tout là-haut !
Mes voisins des bisons apatrides,
Que c'est " Bo" !
J'ai remis mon calice à sa place
Prisonnier !
Plus question désormais qu'elle m'efface
A jamais !
Si demain l'amour frappait à ma porte,
Sur le bois !
Ce n'est pas sûr que ce soit elle qui sorte,
Même pour toi !
Il faudra bien un jour qu'on recommence,
Au départ !
Un éclair, une lame et la romance,
D'un regard...
Les amours sont toujours éternelles
sur la toile,
aussi ne dis jamais à ta belle
mets les voiles !
si un jour elle était à ta porte
saurais-tu ?
qu'elle attendait simplement que tu sortes
l'as-tu vue ?
Tes yeux avaient la couleur de ton rêve
Habités !
Et son coeur le goût d'une histoire qui s'achève,
Evitée !
Sa rivale est une aile en partance,
déployée !
Mais tout cela n'a plus vraiment d'importance
C'est loupé !
J'habite en haute Margeride,
Tout là-haut !
Mes voisins des bisons apatrides,
Que c'est " Bo" !
J'ai remis mon calice à sa place
Prisonnier !
Plus question désormais qu'elle m'efface
A jamais !
Si demain l'amour frappait à ma porte,
Sur le bois !
Ce n'est pas sûr que ce soit elle qui sorte,
Même pour toi !
Il faudra bien un jour qu'on recommence,
Au départ !
Un éclair, une lame et la romance,
D'un regard...
Invité- Invité
Re: Mots de maux !
"Songe d'une soirée d'été"
Les amours sont toujours éternelles
sur la toile,
aussi ne dis jamais à ta belle
mets les voiles !
si un jour elle était à ta porte
saurais-tu ?
qu'elle attendait simplement que tu sortes
l'as-tu vue ?
Tes yeux avaient la couleur de ton rêve
Habités !
Et son coeur le goût d'une histoire qui s'achève,
Evitée !
Sa rivale est une aile en partance,
déployée !
Mais tout cela n'a plus vraiment d'importance
C'est loupé !
J'habite en haute Margeride,
Tout là-haut !
Mes voisins des bisons apatrides,
Que c'est " Bo" !
J'ai remis mon calice à sa place
Prisonnier !
Plus question désormais qu'elle m'efface
A jamais !
Si demain l'amour frappait à ma porte,
Sur le bois !
Ce n'est pas sûr que ce soit elle qui sorte,
Même pour toi !
Il faudra bien un jour qu'on recommence,
Au départ !
Un éclair, une lame et la romance,
D'un regard...
millou- Membre trop actif
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Points : 7673
Date d'inscription : 17/02/2007
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