Re: Notre Bete (celle du Gévaudan)

par kaïou Ven 25 Juil - 20:40

l'intense activitée agricole un 15 décembre à 1200m d'altitude! Suspect

par cilaos Ven 25 Juil - 20:44

Comme quoi le réchauffement de la planète ....

par baboulaa Ven 25 Juil - 21:07

Les enfants et leurs parents ne connaissent que le "patois" ; ils sont analphabètes.
Qui a rédigé en français la relation de l'évènement ?
Qui a fait office de journaliste et envoyé l'article aux journaux de l'époque?
Ce journaliste n'aurait-il pas mis "du sang à la une" en inventant le détail de la joue arrachée par la Bête et mangée sous les yeux des enfants.

Les 9-10 et 11 mars, le groupe des jeunes héros se rend à Serverette pour y recevoir la récompense octroyée par le Roi; il n'est plus question de la joue arrachée.

par Piboule Ven 25 Juil - 21:14

Il est exact que le passage que je viens de lire parle aussi d'une véritable phobie, la bête est partout à la fois et à des distances trop importantes.
à l'époque il était très fréquent que des loups mangent des hommes enfin plutôt des femmes et des enfants et des vieux.
Les moutons eux ne sont pas attaqués car ils sont gardés par des hommes robustes qui ont en plus des chiens avec des colliers de clous pour ressister aux attaques des loups.
Pourquoi on ne met pas ces mêmes chiens pour garder les bovins qui eux sont gardés par des femmes et des enfants ?

par baboulaa Sam 26 Juil - 12:14

Le 16 avril 1765,
après un voyage à cheval de trois jours, Jacques Portefaix arrive à Montpellier pour y étudier au Collège, sous la férule de Frère Véran de la Croix.

- Le 27 mai 1768,
un ouvrage qui aurait été écrit par Jacques Portefaix est déposé auprès de Monsieur L'Avarty, à la Cour de Paris, pour recevoir l'autorisation d'imprimerie.

par Piboule Sam 26 Juil - 15:04

Je résume mon livre sur ce passage.
On est au mois de janvier la neige a fondue les enfants gardent les bovins.
La Bête surgit fond sur le petit panafieu à qui elle arrache un morceau de joue qu'elle mange devant eux, puis s'avisant qu'il lui a échappé elle se saisit du petit veyrier et l'emporte.
Les enfants la poussent dans un marais, elle s'enfonce jusqu'au ventre et ils peuvent ainsi la rattrapper, à l'aide de leurs piques ils la harcellent en lui donnant des coups dans la gueule. L'enfant est sous sa patte, elle le lâche ils le récupère un homme entendant les cris vient ver eux elle le voit prend peur et s'enfuit.

par kaïou Sam 26 Juil - 15:24

Palpitant!
la suite vite......MERCI

par baboulaa Dim 27 Juil - 11:31

Dans une lettre qu'il adresse à Monsieur Saint-Priest, Intendant du Languedoc à Montpellier, voici ce qu'écrit M. L' Avert y :

"J'ai reçu l'ouvrage du jeune Portefaix que vous m'aviez annoncé.
Je vois par le caractère de l'écriture qu'il a une fort bonne main;
je vous avoue que j'ai peine à me persuader qu'il soit l'auteur de la composition de cet ouvrage qui annoncerait des progrès bien rapides
et je pense qu'il a été aidé et dirigé dans cette composition."

Si Jacques Portefaix a essayé de tromper les autorités, n'aurait-il pas pu le faire une première fois le 12 janvier 1765 ?

par baboulaa Dim 27 Juil - 11:37

Renée a écrit:
Les enfants la poussent dans un marais, elle s'enfonce jusqu'au ventre et ils peuvent ainsi la rattrapper, à l'aide de leurs piques ils la harcellent en lui donnant des coups dans la gueule. L'enfant est sous sa patte, elle le lâche

enfoncée dans un marais, jusqu'au ventre, l'enfant sous sa patte, il est encore vivant????
On se noie pour moins que ça de nos jours

par Piboule Dim 27 Juil - 15:46

Babou on va pré-supposer qu'elle s'enfonce en courant l'enfant dans sa gueule et qu'elle est rejointe perchée sur la sphaigne l'enfant sous la patte.

par baboulaa Dim 27 Juil - 17:31

Renée a écrit:elle s'enfonce en courant l'enfant dans sa gueule et qu'elle est rejointe perchée sur la sphaigne l'enfant sous la patte.

Connais tu la pression des mâchoires d'un loup?

Un enfant dans le gueule serait mort depuis longtemps

Si tu lis bien ce que j'ai écrit, on raconte la même histoire

sauf que mes écrits essayent de montrer l'affabulation et la non possibilité de cette histoire

par Piboule Dim 27 Juil - 17:37

Pour l'instant je me borne a résumer mon bouquin et là où j'en suis aucune conclusion n'est encore donnée. Bien au contraire d'après tous les récits je me demande pourquoi on parle encore de la bête du gévaudan puisqu'à l'époque de partout les gens se faisaient bouffer par les loups ?

par baboulaa Dim 27 Juil - 19:00

Renée a écrit: je me demande pourquoi on parle encore de la bête du gévaudan puisqu'à l'époque de partout les gens se faisaient bouffer par les loups ?

et dire que des cons aujourd'hui veulent nous les réimplanter Suspect

Je pense que ceux sont des doryphores qui veulent l'extermination de notre race:
celle des Gabales
affraid

par Piboule Dim 27 Juil - 19:10

Quoique maintenant rien qu'avec nos poubelles on nourrirait facilement les loups on ferait même des loups obèses ! Ils sont déjà là autre que de les réimplanter !

par baboulaa Dim 27 Juil - 19:13

je continue mon recit

Ainsi, un évènement considéré comme important dans l'histoire de la Bête n'est peut-être qu'une affabulation d'enfants.

par Piboule Dim 27 Juil - 19:27

Ben non puisqu'un homme a prêté mains fortes aux enfants d'après le récit du curé de la paroisse.

par baboulaa Dim 27 Juil - 20:26

Renée a écrit:Ben non puisqu'un homme a prêté mains fortes aux enfants d'après le récit du curé de la paroisse.

Ne trouves tu pas bizarre que l'histoire n'ai pas retenu le nom de cet homme qui sauva de la mort des gosses?
Paix à son âme....

par Piboule Dim 27 Juil - 21:07

oui en fait c'est étrange mais tu sais plus j'avance plus je trouve des faits plus ou moins discordants, tu comprends ça ne date pas d'hier et en plus c'était avant internet et le téléphone mobile en caméra.
Mais l'idée maitresse qui me ronge pourquoi parler de la bête du gévaudan alors que les loups boulottent dans tous les départements ?

par cilaos Dim 27 Juil - 21:17

C'est un peu comme le nuage de Tchernobyl ...

par baboulaa Dim 27 Juil - 21:26

Plusieurs évènements peuvent être également suspectés si on fait l'effort de les revivre dans les conditions de l'époque :
- grand isolement
- absence de témoins,
- traduction patois-français,
- rédaction de textes pour les moyens de diffusion de l'époque : journaux, gravures, chansons.

Restent les morts réelles qui, elles, ne sont pas affabulations ou mises en scène afin de toucher les primes ..

par salazie Lun 28 Juil - 9:25

tu oublies un autre moyen de diffusion les veillées où chacun racontait son histoire alors normal qué tout aquo soit mesclas

par baboulaa Lun 28 Juil - 9:30

salazie a écrit:tu oublies un autre moyen de diffusion les veillées où chacun racontait son histoire alors normal qué tout aquo soit mesclas

t'as raison
per mesclat, cos ere mesclat mail lou curat mesclave

par Piboule Lun 28 Juil - 11:21

Si tu continues à patoiser, on n'a pas finit !

par salazie Lun 28 Juil - 11:46

dis t'as quelque chose contre? pourtant c'est si agréable déjà à lire et bien sur entendre les anciens c'était très agréable de les écouter assis devant la porte à la tombée du jour, au moins on garde encore un peu nos racines continuez moi je papatoise mais en fait j'ai du mal à écrire et parler c'est pire

par Piboule Lun 28 Juil - 14:54

moi absolument rien mais quelqu'un qui dit qu'on ne peut se fier aux histoires de la bête surtout pour la difficulté de traduire le patois en français je trouve que c'est un paradoxe !

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